AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez | 
 

 guilty wolves and helpless lamb (alekseï)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: guilty wolves and helpless lamb (alekseï)   guilty wolves and helpless lamb (alekseï) EmptyLun 8 Mai - 23:12

guilty wolves and helpless lamb
alekseï & sophie
Trois jours qu'elle vivait maintenant à Lafayette. Trois jours et pourtant cela lui paraissait déjà être une éternité, loin d'Hector et d'Absalon dont elle avait pris l'habitude d'entendre les voix le matin. Sophie avait du mal à s'y faire. Les règles étaient strictes, peut-être même trop et il lui arrivait parfois de chercher du regard celui des autres. Elle ne pouvait pas être la seule à trouver cela incroyable et peut-être que son passé dans l'humanitaire la poussait à voir les abus qui prenaient place avec une grande lucidité. Car la milice mise en place ressemblait étrangement à celles qu'elle avait pu voir terroriser femmes et enfants dans les pays où elle avait été déployée. Mais soit. C'était le prix à payer pour vivre loin des rôdeurs et des horsemen. Et si l'on courbait l'échine, alors la vie ne devait pas paraître si mauvaise. Sinon, nombreux seraient ceux sur le chemin du départ et elle n'avait vu personne partir de son propre chef depuis son arrivée. Arrivée qui avait été contestée par certains, le bruit courait déjà à l'intérieur du camp qu'un groupe d'indépendants faisait régner la terreur au-delà des portes de Lafayette et toute nouvelle arrivée était suspicieuse. Alors même si elle avait monté patte blanche, Sophie récoltait encore quelques regards en coin sur son passage. Ses journées, elle les avait passées à travailler. A peine avait-elle été installée dans une habitation qu'on l'avait envoyé faire ses preuves aux côtés de Primrose. La présence de cette dernière l'aidait beaucoup, lorsqu'elle avait aperçu son visage durant l'interrogatoire qu'elle avait subi un sourire s'était étendu sur ses lèvres, soulagée de voir -et retrouver- un visage familier. Primrose n'était pas le seul visage qu'elle avait reconnu, étrangement. Le monde était plus petit qu'elle ne l'avait pensé. Dans le conseil -cette entité qu'elle avait compris être la plus haute du camp, quelque chose comme ça- il y avait aussi Alekseï. Un homme qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'avait jamais cru revoir un jour. Le temps, la distance, tout les avait séparé après s'être fréquentés quelques jours sous le soleil ardent de l'Irak. Sophie lui avait lancé un sourire avant qu'il ne détourne son regard du sien, impassible. L'avait-il oublié ? Les jours suivant, à l'instar de Primrose, il n'avait pas daigné partager de son temps. Chaque fois qu'elle avait tenté de faire un pas vers lui, il l'avait tout bonnement ignoré. Ou évité. L'infirmière avait du mal à comprendre pourquoi mais au lieu de se braquer comme d'autres l'auraient fait, jetant l'éponge, elle persistait. Alors oui, oublier les yeux du soldat était quelque chose d'impossible, difficile de ne pas se souvenir d'un regard si perçant. Qu'en était-il d'elle, cependant ? Sophie persistait, mais avec le temps le doute s'immisçait dans son esprit.

C'était la quatrième fois qu'elle passait devant ce banc. Elle en était sûre. Sophie fronça des sourcils en soupirant -agacée- avant de jeter un coup d'oeil à sa montre. 22h15. Elle allait avoir des problèmes. Le couvre-feu était fixé à 22h, on le lui avait suffisamment rabâché pour qu'elle s'en souvienne parfaitement, ça ainsi que la peine qu'elle encourait pour être encore dehors à cette heure : trois jours de prison. Trois jours qu'elle préférait éviter, c'était donc le pas rapide qu'elle remontait la même rue pour la cinquième fois cherchant le bâtiment qu'on lui avait affecté. Anxieuse, son pouce droit faisait tourner la fine bague qui trônait sur son annulaire alors qu'elle marchait. La nuit était tombée, les rues étaient sombres. De quoi lui donner des frissons elle qui avait une peur bleue du noir. A nouveau, Sophie tourna à gauche et se retrouva dans une petite rue déserte qu'elle emprunta. Elle n'avait pas encore essayé cette option, peut-être était-ce la bonne ? 22h27, le temps filait. Avec un peu de chance, elle ne croiserait personne et arriverait à bon port sans faire de vague. A peine cette pensée lui traversa-t-elle l'esprit qu'une main se posa sur son épaule brutalement, la faisant sursauter -et lui volant un petit cri de surprise par la même occasion-. Sophie fit volte-face, le souffle court et dévisagea un instant l'homme qui venait de la prendre sur le fait. "Hé, le couvre-feu est passé depuis longtemps ! Qu'est-ce que tu fous encore dehors ?" lui demanda-t-il sans plus de tact. Elle resta muette un instant, impressionnée par la taille du type, son épaule encore prisonnière de sa main. "Je me suis perdue, je suis désolée..." dit-elle doucement dans un demi-sourire. Il resta silencieux, la fixant durement du regard. "Je... Je devrais y aller." continua-t-elle alors, hésitante, son ton trahissant son malaise. Puis elle essaya de se défaire de sa prise, en vain. "He pas si vite, tu crois que tu vas t'en sortir comme ça ? C'est trois jours de prison pour toi ma belle." Sophie s'arrêta net, levant le regard vers l'homme qui la maintenait comme si elle n'était qu'une poupée de chiffon. Visiblement agacée. "Je n'suis pas ta belle." commença-t-elle dans une très mauvaise prise de décision. Insistant bien sur ses derniers mots. Sophie avait beau être inoffensive, elle avait ses principes et l'un d'eux était de ne pas laisser passer ce genre de commentaire déplacé.  "Et je n'suis arrivée qu'il y a trois jours, je ne connais pas encore les rues... Je suis perdue, c'est tout, je veux rentrer chez moi s'il te plait." elle s'était rattrapé en prenant une voix mielleuse, suppliant presque qu'il la laisse partir sans plus de problème. Cela lui arracha un rire satisfait, ce qui ne fit que se crisper Sophie. "T'es ce que j'décide que tu sois, ok ?" dit-il en la secouant un peu et en descendant sa main jusqu'à son bras qu'il empoigna fermement lui arrachant un discret "aïe". Il la rapprocha de lui, jouant de sa taille pour lui donner l'impression d'être minuscule à côté. Ce qui était vrai. "Et tu pourrais être autre chose que ma belle ce soir, alors fais attention à ce que tu dis, ma jolie." L'épidémie avait rendu certains hommes terriblement dangereux en leur enlevant tout fondement que la société avait pu leur inculquer. La société n'étant plus, ces derniers étaient partis avec elle ne laissant alors plus que des brutes. Des brutes qui prenaient ce qu'ils voyaient, volaient ce qu'ils voulaient. Son coeur fit un bon à ses paroles alors que la tension montait d'un cran, plus que mal à l'aise elle avait maintenant peur. Elle déglutit difficilement. "Tu me fais mal..." ce à quoi il répondit du tac au tac en la collant littéralement à lui. "C'est mieux comme ça ?" Le reste se passa très vite, par instinct. Trop fière, trop humaine elle fit ce qu'elle aurait fait dans une autre vie, dans un autre monde avant l'épidémie : elle le gifla. Ce qui ne devait ressembler qu'à une petite tape vu ce que l'homme avait du vivre ces derniers mois. Inconsciente de la gravité de son geste -s'en prendre à plus grand, mais surtout à un membre de la milice-. D'un geste presque détaché il la jeta par terre dans un second cris de surprise de la part de Sophie qui s'écorcha les mains et le front sur le bitume. "T'as pas idée de l'erreur que tu viens de faire salope." ne put-il s'empêcher de dire dans un nouveau rire, clairement en position de supériorité. Sophie se retourna encore au sol, terrifiée de la manière avec laquelle la situation s'était si rapidement envenimée. Pourtant, elle prit son courage à deux mains. "Je suis désolée !" s'empressa-t-elle de dire, la voix presque tremblante. "S'il te plait, je veux juste rentrer chez moi sans plus de problème. Je me suis perdue, je n'fais rien de mal." les mots s'étaient enchaînés à toute vitesse sous la peur de ne pas arriver chez elle en un morceau, ou pire, d'aller en prison dans un sale état. Le gars soupira, puis s'avança vers elle sans que rien ne présage quelque chose de bon. Au loin se dessina une silhouette et avant de reconnaître cette dernière, Sophie la héla dans un dernier espoir d'éviter tout autre débordement. "A l'aide !"
Revenir en haut Aller en bas
 

guilty wolves and helpless lamb (alekseï)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» (Alekseï) I woke up to the sound of silence
» [RP LIBRE: Alekseï/Thalia] A difficult decision
» (alekseï) i'm late
» what happened to the soul that you used to be ? + alekseï
» alone against the rest of the world (aleksei)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: