nom : MacLennan, seul héritage de mes origines écossaises. C'était un clan natif du pays. Sa devise : "tant qu'il y a de la vie, il y a de  l'espoir." Mon avis : un mensonge éhonté. Fait pour rassurer, rien de plus. Car la vie est cruelle, quoi qu'on en dise. prénoms : Alastar, un prénom également significatif de certaines de mes origines. Il signifie protéger, défendre et homme. Or, je m'efforce justement d'accomplir cette fonction auprès des autres, bien que certains pensent le contraire. ; Chayton, prénom à la consonance nord-amérindienne, héritage d'un autre sang qui coule dans mes veines. Il signifie « faucon », un rapace agile, un oiseau de proie dont il vaut mieux se méfier. âge : 24 ans, vingt-quatre années d'une vie mouvementée où subsistent encore quelques cicatrices, invisibles à l’œil nu. date et lieu de naissance : Je suis né le 1er mars de l'année 1993 à Houston, une ville du Texas où il faisait plutôt bon vivre. Du moins, quand je repense au peu de souvenirs que j'ai de cet endroit. nationalité : Je suis américain. Néanmoins, je n'en tire aucune fierté particulière. A mes yeux, ça n'a aucune valeur. C'est seulement un mot sur un bout de papier censé prouver mon existence. Mais je n'y accorde aucune espèce d'importance. Surtout qu'avec les événements survenus, je ne suis pas certains que ces papiers aient encore la moindre valeur. origines : Deux origines biens distinctes coulent à l'intérieur de mon corps. Apaches, du côté de ma mère et écossaises du côté de mon père. Autrement dit, je suis issu d'un mélange entre deux cultures possédant des traditions et des rites bien différents. Mais je ne vais pas nier le fait que ce soit enrichissant. situation civile : Il se trouve que je suis célibataire. J'avais quelqu'un, il fut un temps. Mais c'est une idylle qui s'est achevée dans une horrible souffrance, il y a de cela un moment, maintenant. orientation sexuelle : Je suis hétérosexuel. J'aime les femmes, bien qu'elles soient très loin d'être ma principale préoccupation, depuis un certain temps. ancien métier : Je suis un ancien  soldat dans l'US Navy. Pas de grade. Pas de responsabilités. Pas d'ordres à donner. Juste obéir et exécuter. Ça me suffisait. J'aimais ce travail. Bien au-delà du côté patriotique, je pouvais me défouler et j'avais l'impression de servir à quelque chose. ancien lieu d'habitation : La plupart de mon temps, je le passais sur les navires mais à chaque permission, je me faisais une joie de retrouver celle qui partageait ma vie, dans le coin tranquille et reposant qu'était alors Lafayette. camp actuel : Lafayette, un endroit que je suis prêt à défendre, que le danger vienne de l'extérieur ou même de l'intérieur. groupe : The Good Man, oui, je fais partie de ces 'chiens' du Conseil mais ça ne me dérange pas. Je suis un milicien et je l'assume entièrement. Rien ne me fera changer d'avis. crédits : Arwene (avatar fiche).  

(001), Mes premières années de vie, je les ai passées dans une famille aimante, aux origines particulières. En effet, mon grand-père maternel était un Apache d’une réserve portant le nom de Fort Sill Apache. Avec ma sœur, nous lui rendions assez souvent visite. Elle écoutait ses histoires, les légendes des Apaches, les exploits des guerriers. Moi, je crapahutais à travers cette étendue sauvage. Mais que ce soit ma sœur ou moi, nous nous sentions tous les deux bien plus apaches (voire même écossais, autres origines) qu’américain. Aucun de nous deux n’a jamais mis cette nationalité en avant. Et de toute façon, aujourd’hui, elle n’a plus aucune importance. (002), Notre père était féru d’Histoire. Particulièrement de l’Histoire militaire. Il nous parlait souvent, à ma sœur et à moi, de ce qu’il savait, des connaissances qu’il possédait. C’était un peu comme une sorte de besoin, de nécessité. Mais moi, je n’écoutais que d’une oreille et elle était distraite. Bien sûr, si on me pose des questions sur les guerres ou sur une précisément, je sais répondre. Mais j’ai toujours été plus dans l’action que dans la théorie. Dans la pratique, dans les actes, plutôt que dans les longs discours. Pour moi, ils sont inutiles et ils ne sont rien d’autre qu’une perte de temps. (003), Je peux paraître dur et peut-être insensible et froid, aux premiers abords. Toutefois, il se trouve que j’ai mes raisons pour agir ainsi. J’ai perdu mes parents assez tôt dans ma vie, lors d’un accident de voiture. Par la suite, je suis resté avec ma sœur aînée et nous avons été éduqués par notre grand-père, au sein de la réserve de Fort Sill Apache. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus s’occuper de nous correctement. Ma vie comme celle de ma sœur est jalonnée de pertes. Les gens que nous aimons nous ont quitté les uns après les autres. Mais Elle, elle est partie… Celle que j’aimais. Alors le plus souvent, je préfère paraître froid et détestable même si je n’ai pas pour autant un cœur de pierre. Je ne parle pas de moi et j’évite de m’attacher. J’ai ma sœur avec moi et je n’ai besoin de personne d’autre. J’ai réussi à m’en persuader. Et c’est bien mieux ainsi. (004), Nous pouvons voir cela comme une évidence mais je suis prêt à tout pour ma sœur, Dakota. Je suis prêt à faire des impasses sur ses bêtises, je suis prêt à la couvrir. Cela dit, si elle peut ne pas aller trop loin, ça m’arrangerait. Il y a des limites à ne pas dépasser et si elle le fait, même moi, j’ignore si je serai capable de l’aider. Et puis, je dois bien avouer que certaines fois, je ne comprends pas sa vision. Pourtant, nous sommes frères et sœurs. Nous sommes pareils. Un peu comme les deux facettes d’une même pièce. Nous avons nos convictions personnelles, que nous sommes capables de défendre jusqu’à ce que mort s’en suive. On peut également nous qualifier de tenaces, bornés, caractériels, passionnés. Bref, nous ne sommes pas toujours faciles à vivre, c’est un fait. Mais malgré cela, je la protégerai toujours. Et je sais qu’il en est de même de son côté. (005), D’ailleurs, j’ai gardé quelques souvenirs de notre ancienne vie. Certains objets sans utilité réelle mais ils ont une signification particulière, à mes yeux. Ils sont tout ce qu’il me reste, tout ce que j’ai… Seuls vestiges d’une vie passée qui ne pourra jamais revenir. Ces objets sont : une photographie de famille (on peut me voir moi et ma sœur, encore enfants ; ma mère ; mon père et mon grand-père – positionnés devant un décor de Fort Sill Apache), - une bague, plus précisément, mon alliance, censée nous lier pour l’éternité. Je ne l’ai jamais retirée et je la porte à mon annulaire gauche. J’ai aussi mes plaques militaires avec mes initiales : A. C. ML. Dans un registre moins sentimental et plus utilitaire, je possède d’autres choses. Parmi elles, un couteau de chasse que je place dans un étui qui est lui-même accroché à ma ceinture. Je possède également un Smith&Wesson modèle 60, une arme que j’ai achetée lorsque j’étais dans la Navy. Elle m’a servi de nombreuses fois et je suis certain qu’elle va encore avoir son utilité. J’avais aussi un Colt M1911 mais j’ai préféré le donner à Dakota, pour qu’elle ait de quoi se défendre et se protéger. (006), Je suis davantage un homme d’action, plutôt que de grandes réflexions. J’ai mes convictions, mes idées. Mais je ne suis pas du genre à trop tergiverser. J’agis. Ou je réagis, selon les situations. J’aime cette adrénaline de l’instant, du moment. Celle que l’on sent monter en soi avant un combat ou un défi quelconque contre quelqu’un qui en vaut la peine, contre un adversaire valable. Pour moi, sentir cette adrénaline, ce stress, c’est quasiment devenu vital. J’ai besoin de faire bouger mon corps, de le confronter à des exercices périlleux et difficiles. J’aime repousser mes limites. C’est en parti pour cela que j’ai rejoint l’US Navy. Même en tant que simple soldat. Ce rôle me convenait. J’aurais peut-être pu être davantage. Ou être autre chose, avoir une autre importance dans l’armée. Mais au final, ma situation ne me déplaisait pas. Au contraire. (007), Je suis peut-être mignon mais je n’en joue pas particulièrement. Je ne suis pas ce que l’on appelle communément : un homme à femmes. Je ne les collectionne pas. Et j’ai un grand respect pour elles. Ne serait-ce que parce qu’il y a ma sœur qui est là et qui est la seule famille qu’il me reste. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement pour que vous compreniez et pour que vous ne soyez pas surpris d’apprendre que je n’ai eu qu’un seul véritable amour, dans ma vie, jusqu’à maintenant. Une seule relation stable, que j’aurais aimée durable. Nous sommes même allés au point du mariage. Seulement, l’Apocalypse a décidé de m’enlever la seule femme extérieure à ma famille que j’aimais plus que sincèrement. Etait-ce l’amour de ma vie ? Parfois, j’en ai bien l’impression. Pour moi, sa perte est encore beaucoup trop récente. Je ne suis pas prêt pour envisager une relation avec une autre femme. Que ce soit sur le long terme ou bien uniquement pour « m’amuser », l’espace d’une nuit. Je ne suis pas comme cela. (008), J’ai aussi appris à me passer et à ignorer le regard et le jugement des autres. A la limite, le seul susceptible de compter, pour moi, ça reste celui de ma sœur. Et encore, je suis un adulte et je suis assez grand pour faire ce que bon me semble. C’est pour cela que je n’ai aucun regret concernant le fait d’avoir rejoint la Milice créée par le Conseil de Lafayette. Les gens peuvent penser que je suis un monstre, un chien qui obéit aux ordres de molosses un peu plus gros et plus puissants, ça m’est égal. Je sais pourquoi je fais cela, je sais ce qui m’a poussé à m’engager. Je sais que je suis là pour les protéger, même si certains pensent le contraire. Quand bien même, je ne dois rien à ces gens-là. Je n’ai pas à me justifier auprès d’eux, je n’ai pas de compte à leur rendre et ils n’ont pas à connaître mes motivations. Parce que ces choses-là ne regardent que moi. (009), Il se trouve que je suis également le genre de personne qui prend les choses à cœur. Parfois un peu trop peut-être, j’en ai conscience. Mais je suis comme ça. Je défends et j’agis selon ce que je pense. Et le plus souvent, je mets énormément de cœur, de volonté et d’énergie dans ce que j’entreprends. Parce que c’est important, pour moi, de réussir à finaliser les objectifs que je me fixe. A chaque étape, je vise plus haut. Et à chaque étape, je me dis que la défaite n’est pas envisageable. Peu importe qu’il y ait des conséquences ou non. L’échec, la défaite, ça ne fait pas partie de mon répertoire. Je fais toujours tout pour aller au bout de mes idées, n’en déplaise à certaines personnes. Après tout, ce n’est pas comme si leur avis a une importance quelconque… (010), Nous pouvons dire que j’ai une mauvaise habitude. Je ne me souviens plus d’où elle vient, ni à quand elle remonte – elle a même probablement toujours été là. Quoi qu’il en soit, elle est là et c’est tout ce dont j’ai réellement besoin de savoir, à l’heure actuelle. Mais alors, quelle est cette fameuse habitude ? C’est très simple. A chaque fois que je m’apprête à faire un effort – quel qu’il soit – et que j’ai besoin de me préparer psychologiquement, de me concentrer sur le présent, sur ce qui se déroule… Ou lorsque je suis nerveux – ce qui peut arriver, oui. Eh bien, je fais craquer les os de mes doigts. De toutes les manières possibles et imaginables. Je les tire, je les écrase avec mon autre main… Bref. Il s’agit de quelque chose dont je n’arrive vraiment pas à me débarrasser et de toute façon, je ne suis pas certain d’en avoir vraiment envie. Je sais que c’est loin d’être bon mais moi, ça me détend. Et c’est le but que je recherche, dans ces cas-là.