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 (int 1 : jezabel et leo ) riders on the storm

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MessageSujet: (int 1 : jezabel et leo ) riders on the storm   (int 1 : jezabel et leo ) riders on the storm EmptySam 1 Avr - 22:53


Killer on the road
Into this world we're thrown. Like a dog without a bone, an actor out on loan. There's a killer on the road, his brain is squirmin' like a toad. If you give this man a ride sweet family will die.
Il y avait quelque chose d’apaisant à sortir hors des murs du camp en compagnie de la Haynes. Elle existait sans prendre de place, à l’instar des songes qu’il enfournait dans ses poches en les accumulant sans savoir que faire. Elle se promenait quelque part au détour de ses pensées, s’invitant sans un bruit pour l’accompagné au plus violent de ses angoisses. Elle ne disait mot, elle faisait son boulot et le Benoist en faisait autant. Mais pas ce jour-là. Pas maintenant. La folie grondait entre les murs du camp, la terre tremblait sous le bruissement des voix refusant de s’éteindre sous la coupe des miliciens. Le gamin ne savait pas quoi dire, ni penser de ce qui s’était produit. Il revoyait encore le pauvre bougre trop de plomb dans l’aile que pour éviter le bitume. Ça aurait peut-être fait du bien au Benoist de vider son sac, dire tout ce qu’il avait sur le cœur à Jezabel quitte à ce qu’elle n’amène sa tête aux miliciens si prompts à s’user les phalanges à même ses pommettes devenues trop saillantes. Fervent pratiquant du langage des songes, maniant les pensées avec plus d’aisance qu’il n’avait jamais su en manier les mots, il ravala l’amertume de ces choses qu’il ne savait dire. D’un coup d’œil bien trop usé par la vie pour son âge, Leo observa le commissariat qui faisait peine à voir. Tenu par la volonté seule de ses murs, la bâtisse ne demandait qu’à s’effondrer sur ses propres fondations, comme tous les survivants aux alentours. Portant sa main droite à la machette lui servant d’arme, il fit signe à Jez de lui faire l’honneur d’entrer en première. D’eux deux, c’était clairement son ainée qui menait la danse et aucun des deux n’était assez idiot que pour prétendre autre chose. Le bruit immonde des morts s’accrochant aux lambeaux d’une existence n’étant plus leur s’éleva sans peine jusqu’aux oreilles du brun alors qu’il passait la porte à son tour. Dans un sourire qui n’en avait le nom que par la volonté de son détenteur, c’est sans l’once d’un contentement ayant fuit les landes de son faciès qu’il ouvrit enfin la bouche. « On avance en parallèle autour de l'accueil ? Ça n’a pas l’air de grouiller de saloperies dans le coin. » Raffermissant sa prise sur son arme, il s’avança sans un bruit dans le couloir à sa droite. La première atrocité croisant son chemin se repaissait des restes d’un homme mort depuis longtemps. La bile lui montant aux lèvres, le Benoist peina à ne pas régurgiter son maigre petit-déjeuner avant que sa lame ne vienne se planter dans le crâne rongé par la crasse de la chose. Un pied sur le dos de la bestiole, il eut quelque difficulté à défaire sa larme du crâne de la mort aux prunelles vides, l’hémoglobine souillé ne manquant pas de gicler alors qu’il récupérait enfin son arme. Face à face avec un autre affamé, son cœur tenta de percer ses côtes pour s’échapper de sa poitrine alors que Leo peinant à garder son calme. Il était trop sensible le gamin, trop doux pour ce genre de connerie. Il ne pouvait pourtant pas éviter la réalité de sa survie, l’horreur venant tâcher son visage, le sang s’infiltrant partout alors que le crâne de la saloperie éclatait sous ses yeux. C’est à grande peine qu’il arriva à détacher ses prunelles délavées de la silhouette émaciée s’écrasant au sol dans un bruit dénué de toute humanité. Le cœur au bord des lèvres, le soulagement éclaboussant ses traits à l'instar du carmin, il s’attendait à voir Jezabel lui servir un sourire sommaire avant de reprendre sa route. L’homme lui faisant face n’avait rien de la présence silencieuse et rassurante de la Haynes. Son bras tendu, le revolver pointé en sa direction, il inspirait la peur au jeune Benoist qui ne pu s’empêcher de souffler déconfit : « Merci ? » Incapable de détourner le regard de l'homme qui ne baissait pas son arme, Leo fit un premier pas en arrière. La terreur lui noua les entrailles alors que le sifflement explosa au niveau de son oreille droite. L'inconnu lui offrit un sourire rongé jusqu'aux gencives, à croire qu'il avait planté ses dents à même l'horreur du monde festoyant du fiel sur lequel tant d'autres s'étouffaient. Plongeant au sol, poussé par l'urgence et un instinct qu'il ne se connaissait pas, Leo hurla le premier mot lui venant à l'esprit alors qu'il rampait dans la direction opposé de son assaillant. « Jezabel!? » La peur dégoulinait de ce mot craché tant bien que mal. Le gamin rampant pour sa vie sans comprendre depuis quand les hommes se retournaient les uns contre les autres. A croire qu'il en avait oublié tous les livres d'histoires et cette réponse limpide : depuis la nuit des temps.
(c) AMIANTE

 

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