The Day Will Come When You Won't Be nom : frazer, de ses lettres il détermine, il illustre un patriarche à la renommée qui s’impose, qui expose. Simple patronyme sur des lèvres tâchés, la gamine, la femme, l’oublie, l’abandonne au passé auquel elle tourne le dos. Il fut, désormais il est fuit. prénom : éra (Ήρα) prénom issu de cette mythologie qui prône dans la culture de son pays. Héra la rénommée, Héra la déesse des femmes et du foyer. Un si grand poids pour de si petites épaules. Éra damnera longtemps ses parents pour l’avoir nommé ainsi et pourtant elle ne changea jamais, comme dernière attache à ce qu’elle eue été. Isidṓra, il habille, illustre, rend beau. âge : vingt-huit années qui se dessinent sur son épiderme. Sa peau est marquée, ses cheveux abîmés, ses yeux troublés, la gamine approche de la trentaine, chose qui l'aurait sûrement fait paniquer, avant. Mais elle ne pense plus à la vie non, c'est la mort qui hante désormais toutes ses pensées. date et lieu de naissance : c’est une douce nuit d’avril, le 12 quÉra vit le jour, il y a vingt-huit années de cela. Une douce nuit, parallèle à son être, elle qui voit le feu brûler si fort en elle qu’elle manque parfois de se brûler. Elle qui se voit consommée par sa propre passion, ses propres convictions tant elle s’immole. C’est à Athènes, Grèce que l’enfant a vu le jour, une ville qui tient une place importante dans son coeur, si bien qu’elle se surprend parfois à se perdre dans ses pensées lorsque ses dernières osent s’aventurer si loin. Un plaisir comme un péché. nationalité : Grecque, c’est sur la terre grecque que la gamine est née, héritant de la nationalité de son pays. Jamais elle ne cru en l’importance de ce détail et pourtant, elle se plaisait à le revendiquer quand on lui posait la question. origines : la gamine est un étrange mélange de deux pays différents, bien trop éloignés et aux antipodes. Elle hérita de l’origine des contrées australiennes de la part de sa mère mais des mythologies grecques de la part de son paternel. situation civile : seule, la brune n’a jamais été du genre à se poser, à aimer, à se consacrer elle quelqu’un. Elle ne faisait que vagabonder, jonglant entre les partenaires si cela était nécessaire. Elle profitait, aimait, passionnément ou pas. Elle se laissait conduire. orientation sexuelle : inconnue, Héra se fiche pas mal des labels que l’ont pose sur tout. Elle ne tombe pas amoureuse du sexe, la gamine, mais de la personne, de l’esprit, de tout ce qui rend la personne humaine. Alors elle ne sait pas, elle s’en fiche, elle ne s’est jamais vraiment posée la questions. ancien métier : étudiante en médecine, passion passée d'une génération à une autre, c'était ce en quoi les Frazer excellaient : sauver des vies, rendre celles d'autres plus belles, distributeurs de bonté. Mais elle paniqua l'enfant, et ce fut elle qui eut besoin de soin, plus que jamais. Elle finit par se tourner vers des délits mineurs, tout ce qui lui permettait de gagner de l'argent, de vivre, dans la disgrâce et la saleté. ancien lieu d'habitation : Phoenix, Arizona, elle a voyage la gamine, d'un pays à un autre, d'une ville à une autre. C'était comme une maladie chez elle, impossible de rester en place, toujours à voyager pour satisfaire ce manque d'adrénaline dont elle devenait de plus en plus dépendante. camp actuel : seule, elle vagabonde depuis longtemps, bien longtemps. Appartenant à des groupes éphémères, s'abandonnant à des costumes qui ne sont originalement pas les sienne pour appartenir. Elle vagabonde, encore et toujours. groupe : rock in the road. crédits : belispeak (avatar) // prhpsea/tumblr (pics).   just survive somehow. (001), la gamine vient de Grèce, un pays qui fera toujours partie de sa culture et des origines auxquelles elle sera toujours attachée. Parfois, souvent, elle se demande ce qu'aurait été sa vie si elle n'avait pas tout gâché, ce qu'aurait été sa vie si elle avait eut la vie que ses parents souhaitaient pour elle, ce qu'elle aurait été si elle avait réussi sa vie. Au lieu de cela, elle se retrouve désormais seule, dépendante de souvenirs gâchés, raccrochés à des bribes sinistres pour le restant de ses jours. (002), Si elle s'engagea dans des études de médecine, ce fut avant tout pour exaucer les voeux de son paternel et non par réelle passion. Ainsi, la gamine se retrouva coincée dans un monde qui ne lui appartenait pas et rapidement, elle se retrouva dépendante de cet environnement étouffant. À la fin de sa première année, poussée par la pression des examens et celle que son père ne cessait de lui rappeler, elle tenta de mettre fin à sa vie. Tentative échouée, il semblait qu'elle n'était même pas assez douée pour cela. (003), Éra fut internée pendant plusieurs années dans une institut pour adolescents perturbés. On lui déclara une dépression sévère et des tendances suicidaires et rapidement, Éra fut catégorisée comme un danger pour elle-même. On prit soin d'elle, on essaya de la soigner. Aucune visite de sa soeur cadette pendant des années, cinq visites de ses parents en totalité, il était clair pour la gamine; elle était désormais seule. (004), Malgré le fait qu'elle se pensait guérie (on avait réussit à la faire passer pour folle, bien qu'elle fut certaine au début qu'elle ne l'était pas) Éra tomba rapidement dans la drogue et l'argent que ses parents lui avait donné s'écoula si rapidement qu'elle fut presque mise à la rue. Un addiction abusive, dangereuse et qui ne la quitta jamais vraiment. Une addiction qui fut la cause de ses plus regrettables décisions, qui l'est encore à aujourd'hui. (005), Lorsque que l'épidémie se déclencha, Éra était seule, encore et toujours, et ce fut sûrement ce qui la garda en vie. Alors que tout le monde mourrait et revenait à la vie, elle n'était un danger pour personne et personne n'était un danger pour elle étant donné qu'elle était seule. La solitude a toujours semblé guider sa vie, dicter sa façon de d'agir et malgré tout, les périodes où la gamine n'était attachée à personne furent celles où elle eu le moins de problèmes. Malgré que cette addiction semblante à cet isolement finisse par la rendre folle, la gamine finit petit à petit par se rendre compte que ce sera peut-être ce qui la gardera en vie au long terme. (006), Éra fut virée de Lafayette et tout cela par sa faute. Alors qu'elle était encore sous l'emprise de la drogue, elle devint parano et tua l'un de ses amis à l'intérieur de ces murs semblant contenir une sécurité de haut niveau. Éra perdit la tête, encore une fois et cela lui couta sa place. Parfois, elle se dit qu'elle a encore de la chance d'être en vie malgré ce qu'elle fit, parfois, elle se demande pourquoi elle ne fut pas abattue ce jour-là. Les deux illustrant deux parfaites solutions selon les scénarios qu'elle s'imagine souvent. (007), Rapidement après son renvoie, la gamine finit par rejoindre un groupe de pilleurs. Elle apprit à tuer et voler sans scrupules (deux choses dont elle s'accommoda rapidement à son plus grand étonnement), mais tout se compliqua quand elle fut forcée d'exécuter un enfant devant sa propre mère. C'était sa place, ou sa vie et Éra fut forcée d'agir égoïstement. Parfois elle repense à ce moment et souvent, elle finit par vomir le peut de choses qui remplissent son estomac. Elle en fait des cauchemars mais elle se force à vivre avec ce souvenir qui la hantera probablement pendant tout le reste de sa vie. (008), Lorsqu'elle croisa un camp, elle vola un jeu de tarot. Un jeu qu'elle ne quitta jamais depuis. Elle ne saurait dire pourquoi mais elle fut toujours attachée par ce jeu de cartes abîmé. Désormais, il est au fond de son sac et se dégrade au fur et à mesure où le temps passe. (009), Éra fut forcée de quitter le groupe de pilleurs dont elle faisait partie lorsqu'elle fut agressée par trois hommes, eux aussi membres. L'on abusa de sa vulnérabilité, de son corps et de sa faiblesse. Elle faillit ne pas s'en sortir, ruée de coups et souillée. Mais elle réussit tout de même, s'extirpant de tout cela, se retrouvant encore une fois seule. (010), Il y a peu de temps, elle retrouva sa soeur qu'elle pensait décédée, ou ailleurs. Des animosités jaillissant avant tout des deux jeunes femmes, elles finirent tout de même par renouer. Il semblerait que la situation abusant désormais du monde actuel fasse disparaître tout semblant de tension. Mais elles furent séparées lorsque Leda et son groupe entrent dans Lafayette où Éra ne pouvait pas entrer. Elle se retrouva seule, une fois encore.

âge : toujours 18 lol fuseau horaire : celui de la france as usual fréquence de connexion : régulière les gows où avez vous connu le forum : c'est mon petit doigt qui me l'a montré avis & suggestions : changez tout :$ votre mot de la fin : mot lol

12/04/1989. quelques cris qui sont poussés, qui résonnent jusque dans les couloirs. En seulement deux heures, la gamine voit le jour. Il fait nuit, il fait doux en cette paisible soirée d'avril. Première de deux enfants, on la prénomme Ήρα en hommage à la Déesse des femmes et du foyer, femme de Zeus ; Héra. Mythologie imposante dans son pays natale autant que dans le coeur de ses géniteurs, elle ne fut pas une exception. 10/2007. « You don't want to be  a calamity for your father, do you? » elle reste silencieuse, ses yeux se baissent sur ses doigts avec lesquels elle ne peut empêcher de jouer, autant par signe de nervosité que d'accommodation. Lorsqu'elle ose enfin lever les pupilles, c'est pour croiser le regard glaçant de son père, il lui perce presque le coeur. « Of course not, father. » ses mots résonnent presque machinalement dans sa bouche mécanique, comme si elle s'était entrainée à les répéter pendant 18 années. « Well then, I am sure you will do great. Who wouldn't with all the advantages I provide you? » question rhétorique, elle se contente seulement d'afficher un rictus sur ses lèvres colorées. La main de son père vient se placer sur son épaule droite -geste qui se veut rassurant, la gamine le ressent plus comme une menace qu'il venait de poser sur son être fragile. Nouvel hochement de tête, machinal lui aussi. 05/2009. ses mains ne tremblent pas, ses iris ne daignent pas se poser sur sa silhouette amaigrie que lui reflète le miroir, ses gestes sont maitrisés. Elle sait ce qu'elle fait la gamine, si bien qu'il s'agit de la raison pour laquelle c'est de cette façon là qu'elle a choisi d'en finir. Elle l'a étudié, elle l'a vu, elle sait combien de pilules pour son poids, ni trop, ni pas assez. Son crâne lui fait mal, seule la voix rauque et menaçante de son père résonne dans sa tête, encore et encore jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le supporter, jusqu'à maintenant  « You're such a disappointment for us. You've brought shame upon our family, you shouldn't even be able to live with yourself. You are worthless. » les mots sont trop lourds, les mots viennent taper contre son crâne si fort qu'il vient un moment où la gamine ne le sent même plus, tant la douleur lui est devenue familière, quotidienne. Les cachets glissent étonnamment facilement le long de sa trachées cependant asséchée. Aucune lettre, aucune trace écrite indiquant la raison de son action n'est laissée. La gamine se laisse divaguer jusqu'à enfin trouver la paix. Pour la première fois, elle a vraiment l'impression de vivre. 05/2009. Éra se réveille, elle ne sait combien de temps elle est partie, combien de temps ses yeux sont restés clos, la seule chose qu'elle sait c'est qu'elle aurait souhaité que ça n'en finisse jamais. À l'instar de cela, elle se réveille dans une chambre qui lui est inconnue. On y lit sur un cadre propre et net Psychiatric Hospital for troubled youths, Phoenix, Arizona. Un sentiment s'empare de sa poitrine et manque de lui écraser le coeur. 2011. ce n'est seulement qu'au bout de deux ans et six mois que la gamine pu enfin s'en sortir. Mais elle ne sait plus, elle ne sait rien, alors que les docteurs la déclare guérie, sane, elle a l'impression de n'avoir jamais autant été troubled. Ses pensées se mélangent, son esprit s'entremêle. « Just one last thing, was there ever a note from my sister? Leda. Leda Frazer? » elle se risque à demander, parce que jamais en deux ans et six mois, elle n'eut de ses nouvelles. Pas une fois. « I'm sorry my dear, but no. I didn't even know you had a sister. » sa poitrine s'affesse, les larmes lui montent, sa gorge se sert. Jamais elle n'avait essayé de prendre contact avec elle. Jamais elle ne s'était inquiétée. Rien, absolument rien. « I had. But not anymore. » nouveau départ, nouvelle vie, la gamine s'en fichait, tant qu'elle pouvait être loin d'eux, tous autant qu'ils puissent être. 2013. ses mains tremblent, cette fois-ci. Ses pupilles se dilatent au rythme où elle inhale cette fumée qui lui brûle la gorge, ça lui fait mal, ça la dérange, mais elle aime ça, elle en est devenue accro. La drogue devient pour elle un quotidien, une façon d'oublier tout ce qui l'entoure, les problèmes auxquels elle est obligée de faire face.  Enfin, elle respire, enfin elle pense tranquillement. Enfin, elle a trouvé la vie à laquelle elle appartiendrait pour le reste de ses jours. Et ça lui allait, tant qu'elle était maître de sa propre vie, ça lui allait. 2014. on lui propose un petit boulot, sans risque, un boulot de contrebande, elle accepte parce qu'elle n'a plus rien à perdre, parce qu'elle n'a plus rien du tout. Alors elle se lance, commence à s'attacher à ce sentiment d'adrénaline que lui procure ces actions. Elle en devient dépendante, principalement parce qu'elle n'a plus rien alors elle s'accroche à n'importe quoi, tout ce qui s'offre à elle. début 2015. on lui promet que tout ira bien, on lui assure que tout est en ordre, et elle y croit. Elle se laisse aller comme toutes les fois où elle s'est laissée aller auparavant. Mais ils se font attrapés, une embuscade préparée depuis quelques semaines déjà. Elle sent le métal froid et agressif s'enrouler contre ses poignets déjà abîmés. Les gyrophares bicolores lui colorant le visage. Elle fera un séjour de deux mois en prison.


2016. cela fait quelques semaines qu'elle est sur la route, que la faim lui creuse l'estomac et que le manque d'eau lui assèche la peau. Ses pupilles se posent miraculeusement sur une bâtisse qui parait presque irréelle, comme un oasis au plein milieu d'un désert. Ses pupilles s'élargissent, elle ne peut empêcher un rictus de s'étendre sur ses lèvres, craquelant sa peau abîmée. L'espoir d'une vie nouvelle s'offre à elle, un espoir presque inouï, nouvelle chance pour tenter de vivre une vie normale. milieu 2016. « I know you stole it from me. » sa voix résonne gravement tandis que ses dents se serrent. Elle sent sur ses doigts le métal froid qui semble s'enrouler tout autour de son épiderme. La pression se resserre et le bout de ses doigts rougis. Sa tête lui fait mal, ses mains tremblent, elle ne se contrôle plus. « What the hell are you talking about? » la pression de ses doigts ne fait que se resserrer sur la crosse du 9mn qu'elle avait dérobé à l'armurerie quelques jours plus tôt. Ses pensées se mêlent et s'entremêlent et rapidement, Éra n'est plus capable de discerner le vrai du faux, le réel de ses pensées imaginaires.  It was all he-here and now, it's-it's gone. » les cernes lui accrochent les yeux. Son doigt tremble et sans qu'elle ne le veuille vraiment, le coup s'en va, rapidement, inconsciemment. L'homme qui lui faisait face s'effondre sur le flanc et gémit de douleur. Elle sent des mais la saisir violemment et en une seule seconde elle se retrouve vulgairement plaquée sur le sol. Mais Éra ne réalise pas, une larme chaude s'écoule sur sa joue égratignée. Ce fut la dernière journée qu'elle passa à Lafayette, dernière espoir qui s'envola sous ses yeux à cause d'elle, une fois de plus. milieu 2016. Éra a compris, rapidement, que désormais il s'agissait de la survie des plus forts. Survival of the fittest on ne cessait de lui rappeler, presque chaque jour. Un nouveau groupe qu'elle ne tarda pas à rejoindre, des pilleurs, elle se sentait en sécurité avec eux, entourée, moins seule. On l'avait viré de Lafayette, on l'avait viré de sa propre famille mais désormais, elle avait enfin trouvé sa place et elle aurait tout fait pour la garder. C'est ce qu'elle fit. La poigne serrée contre la crosse de l'arme, le métal se consolidant avec sa peau comme si l'arme n'était qu'une extension de son membre supérieur, elle tire et la balle traverse le crâne de l'homme, humain -normal, qui jaillissait désormais au sol, mort. Ce soir là elle tua, exécuta, son premier humain. Sensation d'adrénaline qui se propagea dans ses veines, ses pupilles qui se dilatent presque immédiatement, elle retrouve se sentiment de puissance et de liberté que lui procurait auparavant la drogue. C'est jouissif, elle sourit, cruellement. milieu 2016. «  I'm sorry but I can't stay, I won't. » ces paroles résonnent dans ses oreilles, viennent violemment se fracasser contre son crâne de manière répétitive si bien qu'elle fini pas avoir mal. Une larme s'était écoulée sur sa joue sale tandis qu'elle marche le pas las. Un nouvel abandon, Éra ne le supportait pas, elle ne supportait plus. L'arme à feu pesait lourd sur sa ceinture, elle avait l'impression que cela influençait sur son rythme, sur son pas, elle avait l'impression que l'arme s'était également implantée dans son crâne comme une partie adjacente de son cerveau, un nouvel élément qui dictait parfois ses actions trop spontanément. Elle avait réussit à rattraper Ace et désormais, il était devant elle, il s'en allait lui aussi, ils s'en allaient tous. Elle lève l'arme au niveau de son regard, elle n'est plus que dictée par ce métal froid. « I thought you were different, you know. » Ace se retourne et ses pupilles croisent les siennes. Éra ne faillit pas, au contraire, elle ressert sa poigne un peu plus. « But you're all the same. » de nouvelles larmes s'écoulent sur ses joues, elle les essuie si rapidement que ce fut comme si elles n'avaient jamais existées. « Leda, my parents, the people at Lafayette, you. » elle insiste sur ce dernier mot, se regard se plongeant un peu plus dans celui de blond, menaçant. « I'm done. » elle secoue la tête, la gamine sait qu'elle ne pense pas clairement mais ce n'est pas pour autant qu'elle essaie de se calmer, la colère a pris part de tout son être, il est trop tard. Son doigt tremblant appuie sur la gâchette et la balle vient se nicher dans la d'Ace qui tombe au sol. À la seconde où elle comprend ce qu'elle a fait, elle lâche l'arme qui résonne contre le sol en béton. D'un pas titubant, elle repart au camp sans même se retrouver sur le corps de son ancien amant qui jonche sur le sol. Il n'est plus là, désormais, selon elle. fin 2016. « What are you guys doing here? » son ton se veut calme, détaché, mais son coeur bat si fort contre sa poitrine qu'elle pourrait le ressentir dans ses tempes. Trois hommes de son camp étaient là, avec elle, isolés. Aucun signe de menace ne s'écoule de ces derniers et pourtant, Éra ne se sent pas en sécurité. Depuis quelques temps, elle avait remarqué quelques allusions, quelques regards qui l'avait faite se questionner. Elle était désormais la seule femme restante et bien qu'elle ait toujours renié ces pensées, elle n'avait pu s'empêcher de s'imaginer le pire, à plusieurs reprises. Elle les sent s'avancer vers elle et, sans qu'elle ne le voit vraiment venir, un objet métallique vient s'écraser violemment contre son crâne. Sa vision est troublée, son ouïe déformée et elle sent des mains se balader sur son corps impuissant. Elle essaie de se débattre la gamine, mais un nouveau coup contre son crâne la fait perdre connaissance. Elle gît sur un lit crasseux, des hommes s'appropriant son corps le temps de quelques heures. Éra n'est plus maître de rien, elle se sent salie, abusée.
Lorsqu'elle se réveille, c'est à peine si elle réussit à se lever. Des bleus ornent sa peau pâle tandis que du sang découle de ses lèvres sèches et de ses cuisses marquées. De nouvelles larmes viennent balayer ses joues de la terre qui jonche le sol. Avec difficulté elle se relève, avec difficulté elle récupère le strict minimum qu'elle réussit à trouver, avec difficulté elle s'empêche de tuer les hommes qui l'ont déshonorée. Elle s'en va, sans vraiment savoir si elle arriverait à destination mais, la seule chose qui l'importait était de quitter cet endroit, ces hommes, tout.