The Day Will Come When You Won't Be nom : qu'il résonne ce nom comme un douce mélodie qui s'oublie. c'est le nom de papa, de maman, c'est le nom de tous ces gens qu'on renie, qu'on enterre, qu'on assassine. c'est pas simple de vivre, c'est pas simple de se souvenir ou d'oublier; d'accepter ce qui forge une identité. abbott, où le nom qu'on lui a donné à ses deux ans après son adoption, un nom qui ne signifie plus grand chose puisqu'il en est le dernier héritier. prénom : un jolie mélange qui entrave le prénom biologique qu'il portait. park sehun; c'était son nom jusqu'à ses deux années d'existence. ses parents, conscients qu'il devrait porter un nom américanisé lui ont pourtant donné le cadeau de l'originalité. wes, dean, sa mère étant une fanatique de l'acteur james dean. âge : des années qui courent, des années qui passent mais on commence à se foutre des jours qui s'accumulent, on se fout bien des années qui s'enchaînent. on oublie parfois même qui l'on est, l'âge qui définissait autrefois la personne, n'est devenu qu'un facteur moindre. wes a vingt-trois ans, il était, à l'époque, de ces adolescents rebelles, il était de ces garçons qui se pensaient jeune et con; la réalité l'a rattrapé comme une gifle qui claque contre la joue. c'est terminé à présent, c'est fini l'immaturité, c'est fini les actes impulsifs, on ne vit plus pour rire, on vit pour survivre.  date et lieu de naissance : il est né quelque part dans la région de busan en corée du sud, la date est vague, mais pour faire bonne figure, ses parents fêtaient son anniversaire le vingt-un juin, parce qu'on l'appelait l'enfant illuminé, le gamin de l'été. nationalité : jusqu'à ses deux ans, il était coréen, un garçon qui vivait dans un orphelinat délabré, abandonné par un père alcoolique, par une mère paniquée. à son adoption, on lui a immédiatement donné la nationalité américaine, même si celle-ci ne fait plus de sens à présent. origines : il a hérité du facies de sa mère, des yeux en amandes, un physique qui rappelle parfaitement ses origines coréennes. il ne se souvient de rien, pas même du visage de sa mère, ni de l'orphelinat dans lequel il a vécu deux ans de sa vie. il se souvient juste que ces origines coulent dans son sang et qu'il ne devrait peut-être pas oublier ses racines. situation civile : ah l'amour. c'est plutôt ironique de croire qu'un sentiment aussi fort, pur, mais destructeur puisse encore exister alors que la mort ravage les âmes. c'est pourtant lui qui a décidé de barrer ce sentiment de sa liste, célibataire envers et contre tous, c'est trop dur de s'attacher, de perdre et de recommencer. c'est purement stratégique, parce qu'avant, avant que tout ne commence, il aimait l'idée d'aimer. il aimait l'idée de tomber amoureux de n'importe qui et de s'oublier au court de quelques instants. mais s'oublier à présent, c'est une question de vie ou de mort, si on s'oublie, on oublierait presque pourquoi on est là. orientation sexuelle : ah les courbes féminines, quelle belle invention. s'il ne s'est jamais vraiment posé la question, il peut répondre pourtant qu'il a toujours aimé les femmes, il est donc hétérosexuel.  ancien métier : c'est ces murmures constants qui lui chuchotaient qu'il était un incapable, qu'il ne pourrait rien faire de son futur, qu'il était de toute façon une cause perdue. c'est ironique, si ironique, parce que ces gens, ces gens qui ont eu l'audace de l'insulter ne sont plus là pour voir qu'il a survécu, lui qui est toujours en vie. qui rira le dernier? lui, sûrement, puisque son souffle guette encore la terre. il était livreur, ceux qui se doivent d'être rapides, ceux qui se doivent d'être débrouillards pour livrer le plus rapidement possible sans quoi il n'était pas payé. finalement, sa vie s'est toujours résumée à trouver des raccourcis pour arriver à son but.  ancien lieu d'habitation : une maison à la nouvelle orléans, un peu à l'extérieur, cosy, agréable, qui lui rappelle de bons souvenirs. après l'apocalypse, ils n'ont plus jamais rien trouvé d'aussi confortable, c'était bouger pour survivre. camp actuel : lafayette. groupe : not fade away. crédits : neovenus.   just survive somehow. (001), wes est hyperactif, ses parents ne s'en sont rendus compte qu'à ses dix ans. on le croyait insolent, casse-cou, étourdi, mais finalement c'était autre chose. il prenait un traitement qui le calmait plus ou moins, avant que l'apocalypse ne vienne tout détruire. il a arrêté de prendre ses médicaments début 2016 et l'effet est néfaste. s'il arrive à se contenir, s'il arrive à se contrôler c'est seulement parce qu'il a sa soeur qui arrive à le remettre sur le droit chemin. le reste du temps il est perdu, colérique, imprévisible. mais sohye sait si bien cacher les défauts de son frère, que ça en deviendrait presque effrayant. (002), on dit que c'est un garçon insolent et finalement il l'est probablement, mais en arrivant à lafayette il a dû taire cette façette de sa personnalité. c'est presque ridicule de l'observer, quand on le connaît on sait que ce n'est qu'une jolie masquarade pour passer innaperçu. (003), on ne peut peut-être pas encore dire qu'il est fou. il sait qu'on peut lui dire qu'il est un meurtrier. lorsque sa mère est morte, il est tombé dans un profond stade de dépression et de réflexions. c'était de sa faute, et c'est cette culpabilité qui lui fait courber l'échine. il a tué froidement, il a tué ces camarades qui n'y pouvaient rien, il a tué ceux qui ont croisé leur route, mais c'était toujours secrètement, discrètement. c'est l'effet qu'à sa soeur sur lui qui l'a calmé et qui lui a fait comprendre qu'il était temps de se lier à un camp. qu'ils ne survivraient pas ensemble, il a hoché de la tête, il a accepté. c'est comme s'il avait perdu sa boussole, il ne sait pas ce qu'il fait, ce qu'il doit faire, à qui faire confiance, c'est un tout autre niveau de paranoïa. c'est protéger mais faire tout le contraire. (004), il a commencé à fumer à l'âge de quinze ans, d'abord en secret puis ouvertement, il n'arrive pas à se passer de la nicotine, c'est comme son addiction à l'adrénaline, c'est devenu un besoin. (005), s'il ne tue pas des rôdeurs, il a l'impression d'être inutile. il se dit parfois que l'apocalypse ça lui a donné envie de vivre, ou plutôt survivre. c'était la dernière supplication de sa mère, c'était comme une promesse de sa part. c'est vider son soûl, ses nerfs, sa frustration sur ces monstres, une thérapie, un moyen de décompresser. (006), il aime sortir la nuit, conscient qu'il pourrait se faire attraper, c'est peut-être ça qu'il cherche à provoquer. il aime partir, marcher dans la nuit et trouver des rôdeurs à tuer, il aime réfléchir sous le ciel étoilé, il aime tout simplement être loin de lafayette. parfois il rêve de quitter cet endroit pour se construire ailleurs, mais c'est impossible, c'est ce que sohye lui dit.

âge : 19 uiui. fuseau horaire : allemagne donc cet je crois? fréquence de connexion : j'essaye au mois quatre fois par semaine. où avez vous connu le forum : bazzart. avis & suggestions :    votre mot de la fin :      

vingt-un juin 1994 c'est la naissance du grand Messie, on est pas sûr de la date, mais c'est jolie de croire qu'il est l'enfant du soleil, qu'il est né le jour où l'été se déclare officiellement. c'est un anniversaire comme un autre, accueilli par de la musique, les chants et les rires. le gamin voit le jour dans un village près de busan en corée du sud, il est abandonné au pied d'un orphelinat quelques heures après son premier souffle. livré à lui-même, c'est une course contre la montre. qui voudrait d'un gamin qui crie et braille, qui dort quelques heures dans la nuit avant de s'époumonner à nouveau? on se demande, on se questionne, on pense qu'il grandira ici, qu'il finira comme tout le reste; un petit voyou. vingt-cinq février 1996 une famille américaine entre dans l'orphelinat une mine heureuse déposée sur leurs deux visages. ils veulent un enfant, mais ne peuvent pas en avoir. alors, ils veulent donner une chance à ces enfants, ce enfants qui les supplient du regard. mais c'est le regard curieux du petit garçon, de celui qu'ils appellent sehun qui les charme. il est petit, il semble sourire de ses yeux, le visage d'un ange, c'est lui qu'ils adopteront. peut-être ne deviendra-t-il pas un voyou. cinq mai 2002 Il regarde ses pieds, honteux de provoquer la colère dans les yeux de sa mère. – why did you push her wes ? – Il a peur de répondre, parce qu’il n’est pas sûr de connaître la réponse à cette question. C’est juste un problème d’hormones lui dirait son père, il est jeune, impulsif, insolent, mais parfois violent. On dit qu’il n’arrive pas à contrôler sa colère. La gamine l’a insulté, il l’a poussé en retour. Œil pour œil, dent pour dent. Mais dire ça à maman, lui provoquerait d’avoir peur, de se faire du souci pour son merveilleux fils. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que le gamin agit sans réfléchir. – i don’t know mom, I’m so sorry. – il la regarde avec des yeux implorants, si on ne le connaissait pas, on se dirait presque qu’il est franc. Mais la gamine a eu ce qu’elle méritait, personne n’a le droit de se moquer de lui sans goûter aux conséquences, c’est la vie, c’est un mantra. – Go apologize now. This can't happen again, understood? – Maman est si gentille. Il hoche la tête, et lui tourne le dos. S’excuser ? Ha, plutôt crever. huit mars 2004 Colère, douce colère. C’est cette fois-ci face à sa professeur qu’il use des poings. Il est méchant ce maître, il ne l’écoute jamais et le qualifie d’incapable alors qu’il n’a que dix ans. C’est peut-être parce qu’il l’irrite depuis la rentrée, qu’il a osé lever la main sur lui. Papa et maman l’emmènent chez le psychologue, il s’avère que le garçon a effectivement des problèmes. Hyperactif, colérique, il devrait effectivement se faire traiter. Les conséquences sont prise de médicaments, et le regard inquiet de sa mère posé sur ses épaules à chaque fois qu’ils sont ensemble. Il essaye de calmer ses nerfs, de contrôler l’excès de colère, l’excès d’énergie, mais c’est difficile, si difficile quand on n'y comprend pas grand-chose. cinq février 2010 Il sent le métal froid toucher sa peau alors qu’on le bloque contre le mur. – You have the right to remain silent and refuse to answer questions. Anything you say may be used against you in a court of law. – Il sourit alors que les mots traversent la bouche du policier. Il jette un regard vers son ami qui se retrouve dans la même situation que lui. Ils ont eu la malchance de tagger les murs appartenant à la ville et se faire attraper avec des drogues dans les poches. Mais c’est si bon cette adrénaline, c’est si excitant d’être là, les menottes aux mains, l’incertitude du futur, des conséquences et des réactions. C’est comme si à cet instant il venait de renaître. Le danger, quelle belle expérience. C’est sa première et dernière arrestation. Attrapé, envoyer en garde à vue, il s’en sort grâce à son père et sa mère. Ce n’est pourtant pas la dernière fois qu’il essaye de frôler le contrôle de la police, c’est la première fois qu’il a l’impression d’être vivant, de ressentir un quelque chose dans ses entrailles. L’excitation d’enfreindre les règles. vingt-sept juin 2012 Peut-être qu'après quelques années il aurait dû être habitué aux murmures de ceux qui doutaient de lui. Dix-huit ans, le bac en poche, le futur qui lui ouvre ses portes, pourtant le monde entier doute. ils savent tous qu'il est capable, mais ne pensent pas qu'il a la foi, ni la motivation d'aller plus loin. c'est un voyou, un rebelle, le petit insolent que l'on craint. il ne provoque rien d'autre que des problèmes, des conflits qui semblent s'épaissir dans l'air, alors que l'électricité ambiante s'intensifie. c'est ces gens-là qu'il méprise, contre lesquels il jure, même s'il sait qu'ils ont raison, même s'il sait que son futur n'est pas celui d'un médecin, d'un avocat, d'un sportif. il est destiné à rien, et finalement ça le dérange pas tant que ça. parce que sa destiné c'est de provoquer, de provoquer la vie comme si demain il n'y avait pas de lendemain. papa et maman veulent qu'il aille à cette ou cette université, mais en ce jour il leur dit qu'il n'a pas l'intention d'étudier quoi que ce soit. et c'est comme ça qu'il brise le coeur de sa mère. quinze mars 2014 il pédale comme il n'a jamais pédalé. c'est livrer pour livrer. on l'a accepté dans cette entreprise parce qu'on se doute que ce gaillard il en a sous le pied. signé comme la plus rapide entreprise de livraisons, il a trente minutes pour arriver à l'autre bout de la ville. il voit les bâtiments, les villas filer devant ses yeux, alors que le vent décoiffe ses cheveux. il ne pensait pas qu'il s'y plairait, c'est ridicule comme travail, c'est même risible, mais ça fait du bien de rouler vite, vite, toujous plus vite et d'oublier le reste. l'inquiétude de papa et maman, les regards accusateurs des habitants qui le connaissent. il est un employé, finalement il a pas si mal fini. quatorze avril 2015 elle est petite, elle lui ressemble peut-être un peu, puis faut qu'elle a vachement de culot. cette fille qui dit être sa demi-soeur s'est pointée devant sa porte et lui demande de l'héberger et de l'aider. il l'a d'abord un peu ignoré, puis s'est dit que ça lui valait rien d'essayer d'apprivoiser la petite bête. il a toujours voulu un frère ou une soeur et elle lui est comme tombée du ciel. elle est insolente, même si elle parle un anglais catastrophique et que ses bases de coréen à lui s'arrête à annyonghaseo. mais ils font une bonne équipe, papa et maman l'aiment pas trop, peut-être parce qu'elle pue les ennuis. en tous les cas wes il est content de l'avoir ce petit morceau de femme, et bizarrement ça fait du bien d'entendre quelqu'un l'appeler sehun. c'est les racines, les racines qui refont surface. quinze octobre 2015 son père n'est pas revenu, il a disparu, on se demande ce qui lui est arrivé. sa mère, sa soeur et lui décident de laisser un mot sur la table à manger, ils éteignent toutes les lumières, prennent à manger, des rations qui suffiront pour quelques semaines. la voiture les attend, et ils partent, ils partent loin de la grande ville, loin des ennuis. c'est s'échapper, courrir d'une situation qui fait peu de sens. mais il a sa mère, il a sa soeur, et son père, son père les rejoindra dans peu de temps. c'est inimaginable et wes est bien loin de la réalité qui va le frapper de plein fouet. s'il pensait survivre jusqu'à maintenant, c'est la fin de sa belle histoire.


dix-huit décembre 2015 il tient dans sa main la dernière pillule de son traitement. l'hyperactivité c'est une plaie, c'est ce qu'il se dit. si beaucoup pensait qu'il était un rebelle dans l'âme, c'est devenu plus difficile sans le traitement. parce qu'il est imprévisible, parce qu'il est pas concentré, parce qu'il est victime d'une maladie qui le rend irresponsable. ça sert à rien de le dire à maman ou à sa soeur, ça sert à rien des les alarmer. il a sauté des jours sans prendre de pillule, il va encore bien, il y voit clair. ou du moins c'est ce qu'il croit, parce que finalement ça va pas bien du tout. papa n'est pas revenu. il est sûrement mort, tué par une des ces créatures. il avale la dernière pillule, il sait que ça ne fera pas de différence, que ça va empirer, qu'il va aggraver la situation. parce qu'il faut être concentré, il le faut, mais il ne peut pas, il ne peut plus. ça va mal finir, et c'est peut-être parce que le monde s'écroule sous les brasiers qu'il a pourtant l'impression de vivre. onze janvier 2016 c'est comme une tragédie shakespeerienne. y a tout qui s'écroule, mais wes il survit. il est pas encore fou, il mange, il boit, il a sa soeur, sa mère, tout ne semble pas encore s'être écroulé. pourtant c'est quand ces gars sont arrivés, qu'il s'est dit que quelque chose allait mal finir. ils sont trois, ils ont l'air gaillard et ils ont besoin d'aide. c'est sa mère, trop bonne pour ce monde qui les a accepté au sein de leur petite communauté. ils ne sont plus trois, mais six. et wes ne les aime pas, il a pas peur de leur dire, ou leur faire comprendre. ils puent les problèmes et il se dit qu'il devait sentir ça avant. il essaye de les intimider mais rien à faire, ils restent et resteront probablement. dix-huit janvier 2016 sohye, sa soeur, lui apprend à manier un sabre. elle sait se battre la petite, elle a le gabarit petit, mais elle sait user ses poings et ses jambes. elle lui explique qu'il ne sait pas se défendre, que le danger n'est pas dans les morts-vivants mais dans les gens qui les entourent. maman est contre l'idée, mais épuisée, elle n'arrive pas à lui interdire. alors il apprend, un apprentissage qui se veut méticuleux. peut-être que c'est dans son sang, mais wes apprend vite et bien. vingt-huit mars 2016 La vie c’est comme une balance, le pour, le contre, le bien contre le mal. C’est une question de chance, de culot, de courage, des choses qui forment un être humain. C’est comme le poker, le bluff, le mensonge peut mener à une victoire imminente, mais la situation peut se retourner en une question de secondes et ça glace le sang. C’est quand sa mère se fait mordre le bras qu’il oublie toutes ces questions stupides, il se rue vers elle avec l’espoir de pouvoir la sauver. Mais il a de l’expérience maintenant, il sait que c’est impossible. C’est une blague sûrement, une caméra cachée, ça ferait tellement plus de sens que la situation ridicule qui se recouvre devant ses yeux. – Mom – Elle a l’air abattu, mais un sourire se mue sur ses lèvres. Elle savait depuis longtemps que c’était une question de jours avant qu’elle ne tombe, la fin était proche, et elle n’avait pas tort. Il la tient par le bras, alors que la horde de zombies continuent à s’abattre sur eux comme des dominos. Ils tombent, grognent, bouffent les restes. Il les tue, parce que c’est tout ce qu’il sait faire. Il n’a pas fait attention à elle, il voulait l’aider, tuer les zombies qui se ruaient sur elle, mais il la croyait capable de pouvoir se défendre. Alors il a tracé sa route pour aider sa petite sœur. Erreur fatale, parce qu’il l’a vu, il s’est rué vers l’animal, l’a tué, il lui a enfoncé trois coups de couteau dans le crâne, puis il a pleuré, il a pleuré sa mère. Wes sanglote comme un gamin, un enfant, ça crève le cœur, ça fait mal, mal là où il n’a encore jamais ressenti de douleur. Ah si, quand papa n’est jamais revenu. Le monde semble s’arrêter, il s’arrête mais continue pourtant, parce que les zombies continuent à entrer. Il entend le bruit d’un moteur, il voit sa sœur lui faire signe de mener sa mère vers la voiture qu’ils ont réussi à faire démarrer. Il ne réfléchit même plus, il se rue vers l’engin, s’assoit et allonge sa mère à ses côtés, alors qu’ils réussissent à s’enfuir. – Mom. – C’est peut-être une supplication, une demande, il veut qu’elle survive, il veut qu’elle reste à ses côtés, mais c’est trop demander. Le karma revient comme une gifle, c’est peut-être une punition de Dieu. Les minutes passent et il reste paralysé. Il se souvient à présent de ses derniers mots. – Please survive. – Elle a fermé les yeux, elle les a quitté ; Et c’est lui, c’est lui qui lui a enfoncé le couteau dans le crâne. La rage n’est pas passée, elle est encore là, elle brûle dans ses entrailles. Il prend l’arme qui se trouve à côté de lui et la vrille contre le crâne de leurs compagnons. C’est leur faute, ça ne peut être que leur faute. Ils ont fait du bruit la veille, ils ont allumé un feu devant la grange et les zombies sont venus à cause d’eux. Oui, c’est de leur faute ; Il n’hésite pas, il appuie, il entend le boum, il voit le corps tomber, alors qu’il s’occupe du second. Sa sœur se charge du troisième. De six ne sont plus que deux. vingt-huit juillet 2016 Ca le bouffe en entier, cette culpabilité. Il essaye, depuis des mois de se souvenir du pourquoi, du comment.  C'est lui qui a fait une erreur d'innattention; c'est à cause de lui que maman est morte. les zombies ne sont pas venus à cause des gars qu'il a tué froidement, mais à cause de lui. c'est dans son rêve qu'il décrypte une réalité qu'il aimerait pouvoir nier. la culpabilité le mange, le pourrie de l'intérieur, ça crève plus que le coeur, ça épuise de se mentir à longueur de journée. il n'est plus un voyou, il n'est plus une cause perdue, mais il est devenu un meurtrier. douze décembre 2016 sa soeur est blessée, ils entendent la rumeur du camp lafayette, et s'y dirigent. wes déteste l'idée, mais sohye a besoin d'aide, l'aide qu'il ne peut pas fournir. parce qu'il a l'impression d'être un incapable, il a tué sa mère, probablement son père aussi, il ne supporte par l'idée de la perdre, elle aussi. alors il l'emmène là-bas. c'est un bon menteur, peut-être qu'ils les accepteront.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : le petit rebelle ça doit être dur à Lafayette pour lui .

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.