|  Sujet: (kayes), monsters stuck in your head. Lun 10 Avr - 18:21 | |
|   you better stay clever if you wanna survive. kayes jefferson et elise sykes PLEASE DON'T LET THIS TURN INTO SOMETHING IT'S NOT. I CAN ONLY GIVE YOU EVERYTHING I'VE GOT. I CAN'T BE AS SORRY AS YOU THINK I SHOULD BUT I STILL LOVE YOU MORE THAN ANYONE ELSE COULD. ALL THAT I KEEP THINKING THROUGHOUT THIS WHOLE FLIGHT IS IT COULD TAKE MY WHOLE DAMN LIFE TO MAKE THIS RIGHT.
Quand elle avait une idée en tête Elise, elle ne lâchait pas l’affaire. Longtemps, elle avait été la fille sage et disciplinée, presque toujours d’accord avec ses parents. Même quand son père avait fait des crises à peine croyable à cause de sa relation avec Harry, Elise, elle était restée patiente et calme. Elle n’avait pas écouté pour autant, parce qu’elle avait été amoureuse et qu’elle avait fini par se dire que son père, un jour, il comprendrait. Elle avait toujours été sage, une gamine modèle. Maintenant, elle ne pouvait plus se contenter de ça. Aujourd’hui, obéir était trop difficile. Elle n’était plus une gamine après tout. Elle n’avait plus seize ans, comme ça avait été le cas, avant qu’elle ne disparaisse à la vue du reste du monde. Maintenant, elle devrait avoir le droit de faire ce qu’elle voulait, elle devrait pouvoir être libre plutôt que condamnée à être enfermée encore et toujours. Alors, si elle avait décidé qu’elle finirait par quitter le camp pour aller mener sa propre expédition dehors, ça finirait par arriver. Son père, il ne la retiendrait pas et tous les types à qui il pouvait demander de garder un œil sur elle, ils ne la retiendraient pas non plus. Elle allait réussir à trouver la sortie de ce camp. Elise, elle savait se faire discrète. Elle écoutait les discussions, ici et là quand elle travaillait au café et puis elle observait beaucoup les autres, silencieusement, presque invisible, c’était comme ça qu’elle l’avait remarquée la brèche dans le mur. Une oreille tendue pour écouter les ‘on dit’ et puis elle avait suivi un type, elle l’avait vu se faufiler dehors, alors, elle savait ce qui lui restait à faire, elle n’avait qu’à faire exactement comme ce type et elle serait dehors elle aussi.
Ça faisait des jours, qu’elle la connaissait maintenant cette brèche, elle avait fait plusieurs tentative, mais on l’avait toujours rattrapée, parce que son père veillait sur elle avec un peu trop de soin. Mais cette fois, ce serait la bonne. Elle avait pris un sac quand même, avec une bouteille d’eau, quelques provisions et une parte à feu qu’elle avait piquée à son père. Si c’était dangereux à l’extérieur, au moins, elle aurait de quoi se défendre. Elle avait attendu que tout le monde ait le dos tourné pour passer derrière cette fameuse brèche et quitter le camp. C’était mieux dehors qu’elle se disait. Peut-être que cette fois, elle pourrait exploser suffisamment loin pour se rendre compte que c’était loin d’être vrai, qu’elle était mieux à l’intérieur du camp. N’était-ce pas ce qu’aurait voulu son père, après tout ? Qu’elle réalise qu’elle était mieux entre les murs du camp et qu’elle arrête de faire n’importe quoi ? Rien que pour ça, il aurait été plus malin de sa part de la laisser faire, au moins un peu. Son sac sur le dos, elle avait déjà fait quelques pas en dehors du camp, respirant l’air frais de l’extérieur comme s’il dégageait complètement ses poumons. La liberté, c’était vraiment agréable. Malheureusement, elle entendit trop rapidement des pas derrière elle et elle savait trop bien ce que ça voulait dire. Elle aurait pu courir, bien entendu, mais elle était quasiment certaine qu’on la rattraperait bien vite. Elle soupira avant de se retourner. « Kayes. Qu’est-ce que tu veux ? T’en as pas marre de jouer les chiens pour mon père ? » Y avait fort à parier qu’il n’obtenait rien en retour, qu’il ne contentait de suivre les ordres de son père comme s’ils avaient une quelconque valeur, si c’était l’apocalypse, est-ce que la hiérarchie ne devrait pas être tombée ? « J’fais de mal à personne en allant faire un tour dehors non ? » Elle haussa les épaules, elle ne mettait pas le camp en danger en sortant de ce camp, elle ne faisait que vivre sa vie, pourquoi est-ce qu’il fallait que ce soit si problématique que ça ? |
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