Thalia Davenport MEMBER ▴ EVERYTHING DIES. ▴ avatar : evangeline lilly
▴ inscrit le : 23/02/2017
▴ messages : 1076
▴ multi-comptes : Ivy Albrizio
▴ points : 3007
▴ sac : ▬ un stylo ▬ un carnet ▬ mon glock 19 ▬ mon couteau de combat ▬une bouteille d'eau ▬ une trousse de premiers secours ▬ un pot de beurre de cacahuètes entamé ▬ un talisman ayant appartenu à ma grand-mère ▬ une lampe de poche ▬ un couteau-suisse ▬ une polaire ▬ un foulard ▬
| Sujet: (M, RESERVE) MICHAEL FASSBENDER ▴ all we are is dust in the wind Mer 24 Mai - 1:18 | |
| Luke McHale all we are is dust in the wind | The Day Will Come When You Won't Be nom : McHale. prénom : Luke. âge : au crépuscule de la trentaine. date et lieu de naissance : un jour, quelque part. nationalité : américaine (de naissance ou acquise). origines : au choix. situation civile : célibataire. ancien métier : agent de terrain du FBI. ancien lieu d'habitation : sur la côte ouest. campement actuel : seul. groupe : rock in the road. crédits : hqgifhunting just survive somehow. (001), La jeunesse de Luke est plutôt libre, ni idyllique, ni tragique. Sa famille n’était pas parfaite mais il a reçu suffisamment d’amour et de stabilité pour se construire de manière structurée. Il a aussi suffisamment souffert et traversé d’épreuves pour être un petit peu torturé (sinon c’est pas drôle). (002), Après ses études, Luke a rejoint la police/l’armée. Il y a fait ses preuves pendant quelques années avant d’envoyer sa candidature au FBI pour devenir agent fédéral. (003), Il a intégré l’académie du FBI en 2008. Après plusieurs mois de formation, il a été envoyé sur le terrain où il s’est rapidement illustré. (004), Début octobre 2015, Luke a été choisi pour intégrer une task force gouvernementale chargée de gérer la crise zombie depuis Washington D.C. Il s’agissait initialement de trouver d’éventuels coupables mais, rapidement, les activités de l’équipe se sont concentrées sur l’organisation des secours, la logistique, l’aide aux survivants. Rapidement, le Q.G de la task force fut déplacé au sein d’un énorme camp en Virginie. (005), Fin octobre, le ton changea du côté de la hiérarchie. Les ressources décroissantes de la task force devaient être mobilisées pour sauver les quelques heureux élus jugés dignes d’être préservés dans le but de reconstruire le pays. L’oligarchie des notables, des bien-nés et des puissants, en somme. Les analystes étaient chargés de les localiser, les agents de les mettre à l’abri. Le climat se tendit. Quelques voix dissidentes se firent entendre, quelques scandales furent évités de justesse, quelques membres de l’équipe disparurent dans la nature. (006), Début 2016, le général à la tête du camp perdit la vie lors d’une expédition et le lieutenant Wallace Pierce, le gradé le plus ancien de la communauté le remplaça. Le lieutenant avait clairement l’esprit malade, mégalomane et paranoïaque. A la tête d’un camp de plusieurs milliers de survivants et entouré par une véritable garde rapprochée, le pouvoir était pourtant entre ses mains. Persuadé que l’Etat ne tarderait pas à renaître de ses cendres et qu’il serait le leader du nouveau monde, il se mit en tête de pourchasser ses anciens opposants. (007), Pierce ne tarda pas à confier une funeste mission à Luke et à l’un de ses collègues, Wayne (cf ci-dessous). (008), Cette mission lui fit sillonner les Etats-Unis. Il foula la terre maudite de ce pays dévasté pendant de longs mois jusqu’à ce que ses aventures le mènent en Louisiane, si près de son but. |
luke & thalia the beauty of this mess is that it brings me close to you. C’est une histoire qui remonte à l’aube des temps ou presque. A l’aube de leur vie d’adulte, du moins. Ils se sont rencontrés sur les bancs de Quantico, il y a plus de huit ans. Il y a tout de suite eu quelque chose entre eux. Quelque chose d’indescriptible, quelque chose qui dépassait les mots. Les mots avaient leur importance, pourtant. Ces nuits blanches passées à rire aux éclats, à refaire le monde, à partager parfois quelques confessions ont tissé entre eux des liens étroits, renforçant cette attraction spontanée qu’ils n’avaient de cesse de nier. Un soir, le dernier soir, entre quelques cadavres de bouteilles vides, leurs lèvres se sont frôlées. Rien de plus, rien de moins. Leurs chemins se sont séparés après l’académie avant de se croiser à nouveau sept ans plus tard, au crépuscule de l’ancien monde. En octobre 2015, ils ont tous deux été nommés dans une task force gouvernementale chargée de réagir à l’émergence de l’épidémie, lui en tant qu’agent de terrain, elle comme analyste. Peu après, ils ont déménagé dans un camp en Virginie, non loin du Pentagone. Lorsque les dirigeants du pays ont commencé à faire passer les intérêts des notables avant ceux de la population générale, Thalia s’est organisée pour tout dévoiler à la presse. Les hautes instances ont découvert ses intentions et ont chargé l’agent du FBI de la surveiller en attendant de savoir ce qu’ils allaient faire d’elle. A la place, il l’a aidée à fuir en lui dégottant une place dans un train de marchandises, direction l’Alabama*. Après son départ, tout est parti en vrille. Le lieutenant Pierce a pris le pouvoir. Peu après, il décida de l’envoyer aux trousses de la Thalia qu’il considérait comme une dangereuse menace politique. Il voulait sa tête. C’était pour lui une question de fierté, une manière d’assoir son autorité, une revanche personnelle envers celle qui avait osé le défier. Afin de le motiver, il prit en otage (sa soeur/son frère/sa maman/sa fille/son poisson rouge/sa collection de 33 tours/you choose) et promit flingue sur la tempe de le/la descendre s’ il ne lui ramenait pas Thalia morte ou vive. Dans sa grande mansuétude, il lui attribua un partenaire : Wayne Emerson, un ancien de la task force qui avait toujours envié, jalousé, détesté Davenport. Lui qui pensait que cette histoire ne durerait pas se fit happer par l’asphalte. Entre moult péripéties, c’est pendant de longs mois qu’ils la pistèrent. Inévitablement, les doutes commencèrent à l’assaillir. Sa mission avait-t-elle encore un sens ? Qu’était-il advenu du lieutenant ? Etait-il encore en poste, était-il encore en vie ? Qu’en était-il de (sa soeur/son frère/sa maman/sa fille/son poisson rouge/sa collection de 33 tours/you choose) ? En février 2017, ils trouvèrent enfin Thalia et Wayne la blessa grièvement au bras**. Il se rendit alors brusquement compte qu’elle faisait encore battre son coeur. Quelques mois plus tard, les deux comparses eurent à nouveau l’occasion de la tuer. Ce jour-là, au moment fatidique, ce fut Wayne qui finit avec une balle dans la tête. * - Spoiler:
washington d.c., novembre 2015 La frénésie qui avait agité nos bureaux lors des premières semaines s’était brusquement calmée, laissant place à une comédie cynique jouée par des acteurs désabusés. Le déni ne peut durer qu’un temps. Face à l’évidence, nous avions perdu notre zèle. Nous savions que cela faisait bien longtemps que la situation avait échappé à tout contrôle et que colmater une brèche dans un navire déjà submergé était d’une vanité absurde. Il fallait néanmoins s’occuper, se réfugier dans une routine aussi insensée soit-elle. Chaque jour, j’allumais ma radio pour tenter de joindre mes contacts dans le reste du pays. Chaque jour, l’un d’entre eux disparaissait des ondes. Souvent deux, parfois trois. Signe révélateur de l’apocalypse imminente, les données se faisaient tellement rares que le travail venait à manquer. Il nous arrivait de plus en plus fréquemment d’expérimenter des moments d’oisiveté. Ces instants, nous les craignions plus que tout. L’ennui nous plaçait de force face à nos propres songes, face au vide, face à l’horreur. Nous regrettions nos nuits sans sommeil lorsque l’angoisse s’emparait de nous au soir. Ce ne fut pas l’angoisse qui obnubila mes instants d’inaction, ce fut la culpabilité. Nous avions encore les moyens matériels et humains d’aider les survivants, au moins quelques semaines de plus. A la place, je passais mes journées à pister des grands PDG, des membres du congrès et des stars hollywoodiennes. J’ignorais ce que mes supérieurs faisaient des données que nous récoltions mais j’avais quelques idées. Le pire, c’était qu’une partie du peuple avait encore confiance en nous. Entassés dans ces camps à la limite de l’implosion, ils attendaient notre plan au lieu de prendre leur destin en main. Pendant ce temps, l’équipe stratégique de notre task force se consacrait au sauvetage des hauts dignitaires de ce pays. Lorsque mon seuil de tolérance fut atteint, je pris contact avec la presse, bien décidée à anéantir l’espoir de mes concitoyens. Rendez-vous fut fixé au lendemain avec une éminente journaliste. Trente minutes avant, je rassemblai quelques documents photocopiés par mes soins dans une pochette en carton. Mes doigts tremblaient autour de l’élastique. Je n’avais jamais été une femme d’action et je doutais en avoir l’étoffe. Je glissai la chemise dans mon sac puis me dirigeai vers la sortie. « Où est-ce que tu vas, Davenport ? » L’un des agents de terrain de la task force me barra le passage, posant sa main sur l’encadrure de la porte. Mon coeur battait tellement la chamade qu’il aurait pu l’entendre. Je me contentai d’hausser les sourcils et d’exprimer la surprise. « Le général est au courant de tes magouilles avec la presse. Il m’a demandé de te surveiller pendant qu’ils décident ce qu’ils vont faire de toi. Si tu franchis cette porte avec ça dans ton sac, tu es morte. » J’eus l’impression que le monde s’effondrait brutalement autour de moi. Comment était-ce possible ? J’ignorais quelle erreur j’avais bien pu commettre. Je n’avais partagé mes intentions avec personne, je n’avais jamais communiqué avec cette journaliste autrement qu’en présentiel, je n’avais laissé aucun indice, aucune trace. Je n’y comprenais rien. « Putain Thalia, qu’est-ce que t’as foutu ? C’est de la haute trahison ! Sérieusement, qu’est-ce que tu croyais ? Putain… » Mes yeux laissaient transparaître ma détresse. J’étais acculée. Je lisais dans son regard qu’il était affecté par ma situation. Il soupira. « Ecoute, un train de fret part dans trois heures pour ravitailler la base de Birmingham. Je connais le conducteur, je peux te faire monter à bord. Je sais que l’Alabama n’est pas la destination la plus en vogue en ce moment mais c’est le dernier train qui part cette semaine. Qui sait, c’est peut-être le dernier train qui part tout court. »
** - Spoiler:
Louisiane, février 2017 « Je ne veux pas être défaitiste mais je crois que je vais mourir ce soir. » Ce songe inconsciemment verbalisé s’était échappé de mes lèvres alors qu’adossée au tronc d’un arbre, je tentais de reprendre mon souffle. La nuit était presque tombée. Les torrents de pluie qui s’abattaient sur la Louisiane drainaient les nappes de sang s’échappant de l’orifice de la balle qui était venue cribler mon bras, maculant par là même mes vêtements de rouge carmin. Je sentais ma vision s’embrumer et mes oreilles bourdonner. Il fallait que je reprenne le dessus. Si je fermais les yeux, ce serait pour toujours. J’ouvris mon sac et en sortis une écharpe que je tentai de nouer autour de mon bras pour comprimer la plaie. Le tireur avait ouvert le feu sur moi, sans sommation. Je n’avais croisé son regard que l’espace d’une seconde mais cet instant m’avait suffit à le reconnaître. Nous étions collègues au sein de cette fichue task force. L’identité de mon agresseur m’intriguait et soulevait en moi une foule de questions mais ce n’était pas le moment de tenter d’y répondre. Soudain, je sentis une pression sur mon mollet. Je sursautai et secouai vivement ma jambe, parvenant à me défaire de l’emprise du rôdeur qui avait rampé jusqu’à moi. De ma main valide, je dégainai mon couteau cranté et vint l’enfoncer dans le crâne du mort. Ce bref moment d’action m’avait contrainte à puiser dans les faibles réserves d’énergie qui me restaient. J’étais littéralement exténuée. Je me contentais de continuer à respirer quand j’entendis au loin le bruit de pas froissant les feuilles. Je me déplaçai afin de visualiser l’éventuelle menace. C’est alors que je reconnus quelques visages familiers parmi ce qui était de toute évidence un groupe de récupérateurs de Lafayette. Lafayette, la fameuse. Je n’avais jamais franchi les portes de ce camp, peut-être par méfiance, peut-être par orgueil. Ce soir-là, le destin me forçait la main, les lois de la nature reprenaient leurs droits. Il fallait s’adapter ou crever. Entre la mort et Lafayette, mon instinct de survie avait tranché.
Dernière édition par Thalia Davenport le Sam 1 Juil - 0:01, édité 8 fois |
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Thalia Davenport MEMBER ▴ EVERYTHING DIES. ▴ avatar : evangeline lilly
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| Sujet: Re: (M, RESERVE) MICHAEL FASSBENDER ▴ all we are is dust in the wind Mer 24 Mai - 1:26 | |
| ce scénario est libre ft. Michael Fassbender • négociable HEY !! Tout d'abord, merciiiii à toi de passer par ici et de t'intéresser à mon scénario ! Laisse-moi maintenant te donner quelques petites informations subsidiaires :
- le pseudo & l'avatar : Les deux sont complètement négociables, je ne tiens pas particulièrement à l'un ni à l'autre. L'important, c'est que tu te sentes bien dans le personnage. Pour l'avatar, j'aimerais quand même qu'il soit un minimum badass !
- l'histoire : j'ai volontairement laissé une bonne partie de l'histoire pré-épidémie du personnage libre, notamment en ce qui concerne son enfance, sa jeunesse, sa famille. Si les quelques indications que j'ai pu donner te posent problème, n'hésite pas à m'en parler. Tout reste négociable. Concernant le volet post-apocalypse, je tiens tout de même à la trame ci-dessus. Libre à toi néanmoins de définir ce que le personnage pense de sa hiérarchie, de Pierce, de Wayne. A l'exception des deux moments où il a trouvé Thalia, ce qui s'est passé depuis son départ du camp de Virginie est également libre. J'ai précisé dans la fiche qu'il faisait partie du groupe des indépendants mais si tu as une autre idée cohérente, pas de souci !
- le lien : je tiens bien évidemment à la base du lien. Je suis toutefois tout à fait flexible concernant l'attitude du personnage vis-à-vis de sa mission. Je ne suis vraiment pas contre l'idée qu'il puisse réellement avoir envisagé de tuer Thalia histoire d'en finir et de retrouver l'être cher retenu prisonnier par Pierce, l'ambiguité dans les liens c'est cool ! Anyway, tout est discutable !
- présence & rp : on est là avant tout pour s'amuser et on a tous une vie en dehors du rp donc no pressure ! Disons qu'un rp tous les 10-15 jours ce serait bien. Sinon je ne compte pas vraiment le nombre de mots, je pense tourner autour de 700 en moyenne mais ça ne me dérange pas le moins du monde que mon partenaire de jeu en fasse moins ou plus.
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