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 savior of the human race (murphy)

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MessageSujet: savior of the human race (murphy)   savior of the human race (murphy) EmptyLun 6 Mar - 0:29



savior of the human race
All right, Wild child full of grace Savior of the human race, Your cool face Natural child, terrible child Not your mother's or your father's child Your our child, screamin' wild An ancient rulage of grains, And the trees of the night Ha, ha, ha, ha With hunger at her heels, Freedom in her eyes She dances on her knees, Pirate prince at her side Stirrin' into a hollow idols eyes Wild child full of grace, Savior of the human race Your cool face, Your cool face, Your cool face. Do you remember when we were in Africa ? All right, Wild child full of grace Savior of the human race, Your cool face Natural child, terrible child Not your mother's or your father's child Your our child, screamin' wild An ancient rulage of grains. ~ wild child, the doors.


One, two, three, four, fi- wait.. nope, not five. Un petit soupir vint franchir les lippes entrouvertes de l'ancienne reporter tandis qu'elle essayait tant bien que mal de faire l'inventaire des conserves de haricots qui restaient. Un boulot unique en son genre, elle qui avait pour habitude de découvrir les quatre coins du pays. Au moins, Ariane avait quelque chose de concret à faire, qui rentrait dans la miraculeuse case du bien commun, même si c'était loin d'être ce dont elle avait toujours rêvé. Elle se rendait utile, c'était déjà ça d'pris, ou bien c'était ce qu'elle passait son temps à se dire. Elle était seule dans ce garage encombré de bric-à-brac, de victuailles et de produits ménagers. Solitude qui lui pesait, mais qui lui permettait de se concentrer sur ce qui importait réellement : le bien-être de ceux qui l'entouraient, et les règles de la ville sur lesquelles elle crachait. Un crachat fait à l'abri des regards, non pas qu'elle ne souhaitait pas se soulever mais elle en avait entendu des vertes et des pas mûres à propos du Conseil et de ce qu'ils faisaient à ceux qui bafouaient leurs règles ; renvoi, prison, allant jusqu'à l'exécution. Ariane avait une petite fille de neuf ans qui avait encore besoin d'elle, et une jeune fille de dix-neuf ans qu'elle ne pouvait pas se résoudre à laisser tomber. Pas maintenant, pas après l'avoir cherchée des mois durant. Une sorte de fracas ponctué de paroles brouillées, mais visiblement excédées, lui parvint. Intriguée, Ariane releva le nez de son calepin et prit garde à ne pas produire le moindre bruit, à l'affût de la moindre bribe de conversation qu'elle parviendrait à capturer. Ils étaient plusieurs là, dehors, et sans surprise elle reconnut l'intonation véhémente d'un des gars de la milice qui l'avait déjà reprise quelques jours plus tôt sur sa manière de faire l'inventaire. Au milieu du raffut où toutes les voix se chevauchaient, elle en reconnut une plus fluette, plus fraîche, qui ressemblait un peu à celle de sa fille aînée.

Après avoir déposé son calepin sur l'une des étagères, Ariane pointa le bout de son nez en dehors du garage, jetant un bref coup d'oeil aux alentours. Ses prunelles se fixèrent sur une silhouette dont le nom lui était familier. Elle l'entendait grommeler à quelques mètres de là, les poings serrés et visiblement furieuse. L'ancienne reporter esquissa un pas dans sa direction, ne quittant jamais vraiment de son horizon le garage dans lequel elle faisait l'inventaire. « Murphy, c'est ça ? » l'interpella-t-elle « est-ce que tout va bien ? » elle ne voulait pas se mêler de c'qui ne la regardait pas, elle n'avait pas la moindre envie de sauter à pieds joints au milieu de la sphère privée de l'adolescente. Mais elle était sûre et certaine de l'avoir entendue rouspéter, et ça – ça, mazette, ça l'intriguait. « Si tu n'as rien à faire et que tu souhaites te rendre utile, j'ai un calepin à ta disposition et des boîtes de céréales à compter. » elle savait qu'elle seule et ses deux autres comparses qui en avaient reçu précédemment l'ordre avaient l'autorisation de s'occuper d'ce genre de chose. Elle était sûre de l'avoir entendue rouspéter contre le Conseil et ça, putain, c'était intriguant. « Et si tu penses que ce n'est pas ta place et qu'on risque de te taper sur les doigts, no worries, ce sera notre petit secret. » glissa Ariane, appuyant son sous-entendu de tout son poids. Elle esquissa un fin sourire et retourna dans le garage, espérant de tout son coeur être suivie et entendre les pas de la gamine. Elle les entendit. Elle ferma les paupières, et réprima le sourire qui déjà s'élargissait. Yes.
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MessageSujet: Re: savior of the human race (murphy)   savior of the human race (murphy) EmptyVen 17 Mar - 9:43

savior of the human race
ariane ft. murphy

t'es chiante, murphy, tu gueules trop, murphy, tu sais pas fermer ta gueule, murphy. incapable que tu peux être, à pas savoir fermer ta gueule, tu sais pas faire ça. mais t'es là, face à ce type, ce milicien, ce con. jasper williams, qu'il s'appelle, tu l'sais. il t'a déjà saoulé l'autre jour parce que t'avais une minute de retard pour le couvre feu. tu rentrais de ton tour de garde, il était 22h 01, t'étais à cinq mètres de la porte de chez toi, et ce type t'a fait chier parce que t'étais en retard. sérieusement. alors aujourd'hui, tu sais qu'tu pourrais avoir de plus grave problème, si tu réagis trop véhément. tu sais que cette fois, la prison du camp pourrait te tendre les bras. du coup tu dis rien, tu réagis à peine, et tu le laisses partir, parce que ça n'en vaut pas la peine. tu le laisses partir mais, une fois que c'est fait, tu grommelles dans ton coin, ça t'a saoulé, t'as envie de le brûler. t'es énervée, alors tu grommelles, contre lui, contre la milice entière, contre le conseil. discrètement, suffisamment discrètement pour que personne t'entende, murphy, tu grommelles contre le monde entier, ce monde en ruine dans lequel vous vivez maintenant. mais t'es pas suffisamment discrète, vraisemblablement. « murphy, c'est ça ? » tu sursautes un peu à l'entente de cette voix, redresse la tête, regarde la femme face à toi. ariane prewett, que tu reconnais d'un coup d'œil. c'est emma qui t'a dit qui elle était. merci emma. tu réagis pas trop, quand ariane te parle, tu l'écoutes simplement. jusqu'à cette phrase, cette phrase qui sonne bizarrement à tes oreilles. « ce sera notre petit secret. » t'as un sourire qui s'est accroché à tes lèvres à cette phrase, t'as la promesse d'une aide, d'un soutien. tu sais pas pourquoi, d'ailleurs, mais ça sonne bien, ça sonne encourageant. quoique, est-ce que tu peux encore faire confiance à qui que ce soit dans le monde, maintenant ? ouais, t'as bien ta famille, okay. jonas, aussi, tu continuerais de lui faire confiance aveuglément. clover, isaak, max, leila, évidemment. mais le reste, le reste tu sais pas, on sait jamais vraiment trop. pour autant, tu la suis, t'es prête à trier des conserves toute la journée si ça peut rester votre petit secret. quand t'arrives dans le garage, tu te places tranquillement face à ariane, devant un tas de conserves de haricots ahurissant. tu savais pas que vous aviez autant de ressources, ici, même si au fond, c'est pas vraiment étonnant. il y a de plus en plus de personnes présentes à lafayette, on découvre des survivants. tu découvres que vous êtes pas si seuls que tu le croyais. manque plus que jonas arrive, d'ailleurs. « alors, ariane... » tu lui jettes un coup d'œil, vérifiant que tu ne t'es pas trompé de prénom, mais elle ne cille pas, alors t'es rassurée. « je peux trier quoi ? ou compter quoi ? » t'es pas conne, murphy, tu sais bien, au fond, que t'es pas là pour tirer. puis t'as ton tour de garde dans un peu moins d'une heure, aussi. tu peux pas rester trop longtemps. mais cet entretien promet d'être intéressant, et tu ne voudrais le louper pour rien au monde.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: savior of the human race (murphy)   savior of the human race (murphy) EmptyJeu 30 Mar - 11:56



savior of the human race
All right, Wild child full of grace Savior of the human race, Your cool face Natural child, terrible child Not your mother's or your father's child Your our child, screamin' wild An ancient rulage of grains, And the trees of the night Ha, ha, ha, ha With hunger at her heels, Freedom in her eyes She dances on her knees, Pirate prince at her side Stirrin' into a hollow idols eyes Wild child full of grace, Savior of the human race Your cool face, Your cool face, Your cool face. Do you remember when we were in Africa ? All right, Wild child full of grace Savior of the human race, Your cool face Natural child, terrible child Not your mother's or your father's child Your our child, screamin' wild An ancient rulage of grains. ~ wild child, the doors.


Murphy était une force de la nature, et Ariane avait remarqué cette caractéristique au premier coup d'oeil comme si ce besoin d'en découdre était inscrit sur son visage angélique. Elle aimait bien ça, chez les adolescents ou jeunes adultes. Elle aimait la capacité à se rebeller, à se soulever contre une oppression que la majorité acceptait. Et devant elle se dressait un spécimen rare qu'il ne fallait pas effrayer avec des sornettes ; Ariane conservait les balivernes pour les vieux cons, et les conversations à cœur ouvert pour les gamins qui ne savaient plus trop où ils en étaient. Même avant la naissance de sa fille aînée, Patty, Ariane avait aimé les gosses – elle avait toujours trouvé en eux quelque chose que ses comparses ne possédaient pas, qu'ce soit dans la façon de voir les choses, ou la manière d'entreprendre les événements. Souvent, du temps où elle bossait encore comme reporter, elle avait été stupéfaite ou impressionnée par ses collègues plus jeunes, tandis que ceux qui avaient son âge s'enlisaient dans une médiocrité qui leur paraissait efficace. Ariane approchait à grands pas de la cinquantaine, et il n'y avait aucun demi-tour possible – elle pouvait frôler cet âge canonique du bout des doigts, et elle devait s'avouer chanceuse d'être encore en vie. Ce n'était pas pour ça qu'elle pensait retrouver sa jeunesse perdue en fréquentant des adolescents, non ; elle avait bien vécu, et ne regrettait ni son existence passée ni son âge. Pourtant, elle se sentait plus proche d'individus comme Murphy, que de ceux, plus âgés évidemment, qui dirigeaient le camp. Tout résidait dans la manière d'agir, de penser. La parole de Murphy, ou celle de tous ceux qui étaient parfois trop jeunes pour être pris au sérieux, était importante – nécessaire même pour Ariane qui essayait de leur accorder à tous la même attention qu'elle accorderait volontiers à un vieux sage. La jeunesse était une qualité et, même si l'expérience était parfois plus agréable pour construire des opinions, les idées de ceux à qui elle s'intéressait restaient tangibles.

Esquissant un léger sourire, Ariane fit glisser l'élastique qu'elle gardait au poignet jusqu'au bout de ses doigts et attacha ses cheveux châtains en un chignon éparpillé, d'où quelques mèches rebelles s'échappaient. D'un simple mouvement de menton, l'ancienne reporter désigna les boîtes de céréales qui comblaient au moins deux étagères, chacune composée de quatre niveaux. « Si tu pouvais me donner un coup de main avec les céréales, ce serait vraiment sympa de ta part » la femme se pencha vers le carton sur lequel étaient empilés calepins et crayons, en prit un de chaque et les tendit à sa cadette. « Au boulot. » Les deux jeunes femmes s'installèrent dos à dos, chacune face à une étagère qui lui était alors attribuée. Le silence perdura quelques instants. Cinq ou dix minutes, guère plus. On entendait seulement le bruit du crayon contre le papier. « Alors, Murphy... » commença Ariane, les yeux rivés sur le papier qu'elle avait précédemment décoré de petits lapins (à vrai dire elle n'était pas certaine que de tels dessins feraient fureur parmi ses congénères, mais elle n'en avait cure) et qu'elle continuait à noircir du bout de son crayon. « Tu veux me dire ce qu'il s'est passé entre toi et ce milicien dehors ? » son intonation était neutre, comme sur le ton de la conversation, et n'était transcendée par aucune once de curiosité. Évidemment, la vérité était autre – elle était intéressée par les informations que Murphy pouvait lui donner. « T'es pas obligée d'en parler si tu n'en as pas envie, je ne veux vraiment pas te forcer mais.. mais c'est toujours épatant de voir quelqu'un de ton âge tenir tête aux 'forces de l'ordre'. » En prononçant forces de l'ordre, elle brandit ses index dans ses airs et les recourba, signifiant l'utilisation de guillemets. Elle n'avait jamais une police de ce gabarit.
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