(int. 2+ jessie), polaroid.

intrigue 2 + I'm a reckless mistake, I'm a cold night's intake, I'm a one night too long, I'm a come on too strong. All my life I've been living in the fast lane, Can't slow down, I'm a rollin' freight train One more time Gotta start all over, Can't slow down I'm a lone red rover.

Un flingue entre ses mains serrées, Hector longeait les fortifications du camp. Tout était étrangement silencieux jusqu'au moment où il entendit plusieurs coups de feu, des hurlements stridents et des supplications larmoyantes. Les sourcils froncés, le coeur au bord des lèvres, il s'engouffra dans la brèche qui n'avait toujours pas été arrangée, et la vision d'horreur qui l'assaillit le poussa à plaquer sa main contre sa bouche, en proie à une incompréhension grandissante. Sous ses yeux se trouvait une scène macabre, des adolescents - ou de jeunes adultes qui étaient, il en était sûr, pas encore en âge d'acheter de l'alcool - tués, les corps étrangement tordus comme s'ils avaient cherché à s'enfuir juste avant d'être assassinés. Lentement, Hector contourna les corps, essayant de conserver son flegme alors que tout semblait perdre de son sens. Il ne comprenait pas la raison de ces morts et, to be fair, il n'avait pas le temps de s'y attarder ou d'enquêter là-dessus. Le temps pressait, chaque seconde écoulée permettait aux Horsemen de faire une victime supplémentaire et la solution la plus simple, c'était encore la fuite. De la façon dont Hector le percevait, ce n'était pas de la lâcheté - Absalon lui était revenu en piteux état, et Hector se devait de rassembler tout le monde et de les mettre en sécurité. Loin d'ici, loin de cet endroit maudit qui puait la mort et les fausses promesses. Alors il décidait simplement de passer outre ce qu'il voyait, de ne pas s'attarder sur ce qui lui brûlait les rétines. Sa famille attendait.

Mais la prudence était tout de même de mise ; il voyait des gens courir, essayer de se cacher, rentrer chez eux, claquer des portes – personne ne faisait vraiment attention à lui, alors qu'il avait un flingue dans la main. Alors qu'il était à la portée du premier milicien venu. C'était inhabituel, mais il n'allait pas s'en plaindre. Arrivé face à l'immeuble de l'appartement de Jessie, Hector gravit les marches et tambourina conte la porte, espérant, priant. Il n'avait plus qu'ça à faire de toute façon ; il n'avait pas le droit d'être ici, mais avec la panique environnante il n'avait pas trop à s'en faire, du moins il l'espérait. Lorsque Jessie ouvrit enfin la porte, Hector s'engouffra dans l'appartement, l'arme toujours fermement contenue entre ses doigts. « Faut qu'on parte, maintenant » déclara-t-il en se précipitant vers la fenêtre, curieux de voir ce qui allait se passer – ou ce qui se passait car, au fond, il y notait un certain intérêt « Absalon a été.. forcé à se battre, un combat à mort, par les Horsemen.. c'est.. je sais pas si tu les connais mais c'est sans importance. L'important, c'est qu'ils sont tarés et qu'on doit filer immédiatement. » Il porta son regard vers la rue et soupira « J'ai l'impression que le camp n'est pas mieux loti, j'ai failli trébucher sur deux gamins en arrivant.. des gamins morts, assassinés. Et c'est la panique dehors..qu'est-ce qui se passe ici ? » s'enquit-il, son accent devenant toujours de plus en plus féroce. A vrai dire, la panique et la confusion le rendaient parfois incompréhensibles.

One more nightmares come to rest

intrigue 2 : hector costello & jessie griffin.

Elle s’était assoupie, Jessie, sur le canapé, alors qu’elle était rentrée du boulot plus tôt que prévue, coincée entre deux nausées, on lui avait fait comprendre qu’elle serait plus utile si elle ne traînait pas dans les pattes de ceux qui essayaient de faire leur boulot. Ça irait mieux bientôt, elle avait bientôt dépassé le premier trimestre de grossesse, alors, normalement les nausées devraient disparaitre et la fatigue se faire un peu moins pesante. Pour l’heure, elle était bien contente de pour se reposer. Elle avait entrepris la lecture d’un bouquin, un truc qu’elle avait l’impression d’avoir déjà lu mille fois, mais peu importait. Elle avait besoin de s’occuper l’esprit alors elle lisait et relisait tout ce qui lui passait par la main. Mais, elle avait fini par s’endormir, l’ouvrage encore entre les doigts. Ça aurait pu être une sieste appréciée, si seulement elle n’avait pas été réveillée en sursaut par les bruits aux alentours. Elle avait bien vite ouvert les yeux, laissant tomber son livre au sol sans s’en soucier. Elle connaissait trop bien ce bruit, pour l’avoir entendu encore et encore depuis le début de l’apocalypse. Elle se souvenait des militaires, qui étaient venus abattre les patients à l’hôpital où elle travaillait, dans le but de limiter l’épidémie. Elle se souvenait que c’était nécessaire pour survivre, mais alors pourquoi on tirait autant de coup de feu dans les rues de Lafayette ?

Prudemment, elle s’était approchée d’une fenêtre, en tirant les rideaux elle put voir un homme armé tiré sur un groupe de gamins. Elle plaqua sa main devant sa bouche avant de refermer le rideau. Elle se souvenait de l’autre fois, quand elle était intervenue dans un conflit qui ne la concernait pas, quand elle avait été avec Emma. Est-ce qu’elle allait bien Emma ? La question frappa son esprit et bien vite elle pensa aussi à Olivia. Elle se précipita à l’étage, ouvrit la porte de sa sœur à la volée, mais elle n’était pas là. Evidemment qu’elle n’était pas là, elle devait être en train de bosser. Elle soupira avant de quitter la chambre, d’entrer dans l’une de celles qui autrefois avait été à l’un de ses frères, pour s’accroupir et tirer une batte de baseball de sous le lit. Elle aurait fière allure avec une batte contre une kalachnikov, mais peu importait, avoir ça entre les mains, ça la rassurait. Elle redescendit en silence, s’adossa contre un des murs, le plus loin possible des fenêtres. Elle porta sa main à son ventre qui commençait à se dessiner sous ses vêtements. Qui que soit ces hommes, ils avaient tiré sur des gamins, ainsi, ils n’auraient aucune pitié pour la femme enceinte qu’elle était. Elle sursauta de nouveau, alors que des coups étaient frappés contre la porte. C’était peut-être Olivia. Elle s’avança avec prudence, sa batte entre les mains prête à frapper si c’était nécessaire. Elle ouvrit rapidement la porte et fut tout autant surprise que rassurée de voir Hector passer le seuil de la porte. « Hector qu’est-ce ce … ? » Il ne devrait pas être ici, si les miliciens l’attrapaient ? Si ces types l’attrapaient ? Elle fronça les sourcils suite aux propos de l’homme. Un combat à mort, des types qui tiraient de partout, qu’est-ce qu’il était en train de se passer, encore ? Comme si les zombies ne suffisaient pas. « Je … Quoi ? » Elle était paumée, avec cette histoire d’Horsemen ou elle ne savait quoi, elle ne pouvait probablement pas comprendre ça, pas plus qu’elle comprenait ce qui se passait dans le camp. « Je sais pas ce qui se passe ici … Je me suis endormie et … » Elle haussa les épaules, confuse. Elle avait été réveillée par des coups de feu et elle ne savait, définitivement pas ce qui se passait dans ce camp.

» (jessie), we're still breathing.
» it comes and goes in waves (jessie)
» (int. 1+ jessie), nevermind.
» (jessie), there's hope out the window.
» (Jessie) Breakfast and confidence

(int. 2+ jessie), polaroid.

(int. 2+ jessie), polaroid.

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