The Day Will Come When You Won't Be nom : sept lettres, et une langue qui se meut sous le son particulier de ce nom. une énigme pour les natifs de cette terre apocalyptique. leclercq, marque française qu'on déchire et abîme de l'autre côté de l'océan. prénom : prénom d'antan qui marque l'originalité de la famille dont est issue l'enfant. colette porte fièrement ce nom qui est sien, comme un enfant porterait avec joie et sourire une couronne de papier sur la tête. âge : les années s'enchaînent, le sable coule imperceptiblement dans le sablier de la vie. ce sont déjà vingt-cinq nuances de couleur qui ont été ajoutées au tableau de sa vie. date et lieu de naissance : être frêle qu'on arrache au confort de l'utérus de sa mère après seulement sept mois passés dedans. on la dit prématurée. les premiers cris sont poussés un quatre janvier mille neuf cent quatre-vingt-douze à l'hôpital de la croix-rousse à lyon, france. nationalité : son accent et ses airs élégants ne trompent personne. c'est un sang bleu blanc rouge qui coule dans ses veines, c'est le souvenir d'une douce france qui berce l'enfant une fois la nuit tombée. origines : c'est pas une grande mixité qui l'a faite, son sang français s'accompagne d'un simple camarade belge dans les veines de la blonde. situation civile : son coeur endeuillé se rattache à un jeu de tarot volé. orientation sexuelle : ça fait pas longtemps qu'elle le revendique, mais au fond elle l'a toujours su. lesbienne, amoureuse des courbes féminines, colette ne cache pas son identité. ancien métier : des heures passées dans des musées à observer minutieusement et d'un oeil brillant les vieilles oeuvres poussiéreuses qui ont fait l'histoire. elle était étudiante en histoire de l'art à l'université de lyon. ancien lieu d'habitation : les murs blancs gorgés d'histoire et les photos qui les ornaient emplies de souvenirs. des murs bien lointains, ceux de la maison familiale lyonnaise, que colette a perdu tout espoir de revoir. camp actuel : elle a laissé sa soeur entre de bonnes mains et vagabonde, erre d'une planque à l'autre en attendant un avenir plus sûr. groupe : rock in the road. crédits : passenger.   just survive somehow. (001), les enfj sont des leaders nés, pleins de passion et de charisme. ils tendent la main aux autres et les inspirent pour qu’ils accomplissent et fassent le bien dans le monde. avec une confiance naturelle qui génère de l’influence, attentionnés et convaincants, rien ne les rend plus heureuses que mener la lutte, unir et motiver leur équipe avec un enthousiasme contagieux. (002), « son nom est marie. marie était jolie. » comme un mantra qu'elle se répète en français tous les soirs avant de s'endormir. pour ne pas oublier. pour ne pas oublier sa langue maternelle, et ses racines, et son pays qui lui est si cher et qu'elle ne reverra plus. pour ne pas oublier la chevelure rousse qui autrefois se mêler à ses cheveux blonds, ni ses sourires, ni ses baisers. pour ne pas oublier le trou qu'elle lui fait dans le crâne. (003), y'a cette balafre sur sa joue et celle qui orne si gauchement son épaule. souvenirs d'un vécu apocalyptique dans un monde en proie à un terrible jeu de vie et de mort.  (004), « son nom est jeanne. jeanne est en sécurité. » deuxième partie du mantra qui la berce sous les étoiles. jeanne n'est plus avec elle, jeanne est entre les murs de lafayette, fortifiés et protégés. il vaut mieux pour l'enfant d'être là-bas qu'ici, avec colette et ses armes létales. lafayette est sûre, jeanne y sera bien. puis elle ira la chercher quand tout ça sera fini, ou quand elle aura trouver un échappatoire à cet enfer. bientôt elle ira la chercher. mais si jeanne est si en sécurité que tu te le dit, pourquoi n'es-tu pas avec elle, colette ? (005), colette erre, vagabonde. elle s'est endurcie sur le chemin, s'est armée avec des trouvailles. à sa ceinture, glock 19 récupéré au début de l'épidémie sur le cadavre d'un shérif infortuné. dans son dos, une hache trouvée dans un jardin à l'abandon. elle a fait couler le sang, celui de marie, celui d'autres rôdeurs. le sien aussi a coulé et son innocence s'est envolée. (006), « j'aime mes parents. maman était élégante, papa m'embrassait sur le front. » des paroles en français, des noms murmurés sous la lune suivant ceux de marie et jeanne. les visages s'effacent, les souvenirs s'altèrent. colette ne veut pas oublier l'amour de ses parents, ni leurs voix, ni tout ce qu'ils lui ont appris. elle veut se souvenir d'elle-même. (007), ses pas traînent sur le carrelage tandis que son regard s'attarde sur les antiques oeuvres et que ses doigts reproduisent les merveilles vues. l'art représente tant pour colette, c'est un monde oublié, un façonneur d'histoire, un témoin du monde. c'est un échappatoire et un havre de paix, un cocon où l'enfant se réfugie. (008), « une balle dans la tête, une lame dans le crâne. les rôdeurs ne sont pas invincibles » les étoiles lui montrent les souvenirs qui emplissent ses pensées. son pistolet dans une main, sa hache dans l'autre, colette peint la terre du sang des morts. elle affronte sa peur tous les jours et, à la nuit tombée, se souffle que les morts peuvent être tués, elle ne doit pas l'oublier. (009), à l'intérieur de son poignet gauche, quelques points à l'encre indélébile. la constellation du capricorne orne sa peau d'une signification perdue avec le temps mais, vestige du passé, la marque rassure l'enfant dans ses moments de désespoir. un souvenir du bon temps désormais perdu à jamais. (010), « mon nom est colette. je survivrai. » une promesse aux étoiles.

âge : dix neuf ans. fuseau horaire : france. fréquence de connexion : dès que je peux. où avez vous connu le forum : le petit briggs m'en a parlé. avis & suggestions : prout. votre mot de la fin : solette.

24 déc. 1996 « C'est moche les bébés. » La mère laisse échapper un rire, bien que fatiguée. Le père pousse la jeune Colette vers le monstre endormi. On lui que c'est sa soeur, que ce truc s'appelle Jeanne. On lui fait promettre, en tant qu'aînée, de veiller sur cette soeur et ce, pour toujours. août 2009 « J'ai des potes qui font un concert ce soir. Ça te dit de m'y accompagner ? » Colette rougit, elle détourne le regard. Pierre, c'est son meilleur ami, pourquoi elle agit comme ça ? Elle hausse les épaules, répond vaguement.   Il sourit. Pierre il aime bien Colette. Il l'a toujours bien aimée. Il n'a jamais rien dit, mais ce soir il va rompre ce silence. Ce soir, lorsqu'ils danseront au rythme de la musique sur la grand-place, il l'embrassera. Et ça sera beau. 4 janv 2010 « Joyeux anniversaire, ma puce. » « Merci Papa. » Dix-huit ans, la voilà enfin majeure. Elle a le droit de voter, de boire, d'acheter des clopes et de conduire. D'ailleurs, devant la maison y'a une belle voiture noire. Elle brille, elle est toute neuve. Maman tend les clefs à Colette, la voiture est à elle. Elle pourra se déplacer de musées en musées librement, aller à la fac par elle-même, balader sa soeur dans les rues lyonnaises. Colette est heureuse, elle a dix-huit ans. sept 2010 « C'est pas toi, c'est moi. » « Arrête avec tes conneries, Colette. » « Je suis gay, Pierre. » Le garçon la regarde, il parle plus. Il voit bien qu'elle plaisante pas. Il voit bien qu'elle prend ses affaires et qu'elle s'apprête à quitter l'appartement. Il voit bien qu'entre eux, c'est fini. Il fait un pas, puis deux, et enlace sa désormais ex-copine une dernière fois. Ils restent amis, c'est le principal. juil 2012 « Le jugement, l'hermite, la justice, la maison dieu, et la papesse. Un joli tirage. T'es destinée à de grandes choses, Colette. » La blonde sourit tandis que la rousse se penche sur les cartes étalées devant elle. Elle y comprend rien, Colette, mais Marie a l'air satisfaite du tirage. Elle dit rien, Colette, elle observe seulement le visage de Marie, ses boucles rousses qui baignent dans le soleil d'été. Elle est jolie, Marie. dec 2013 « Qu'est-ce que c'est ? » « Un jeu de tarot. Le jeu de tarot, celui qui nous a mené à tout ça. » C'est juste des cartes, mais elles sont jolies. Bien décorées, les dessins sont envoûtants. Colette aime bien ce jeu de tarot ainsi que tout ce qu'il veut dire. C'est le symbole d'une histoire d'amour, de la leur en fait. Colette et Marie, la blonde et la rousse, les amoureuses bohèmes. Un sourire illumine le visage de Colette, et Marie l'embrasse sous le gui. oct 2015 « Beautiful. » Elle a sa main dans celle de Marie, son épaule qui touche celle de Jeanne. Papa et Maman sont devant. La Nouvelle-Orléans, c'est sa deuxième maison, mais elle est époustouflée par cette culture franco-américaine à chaque fois qu'elle vient en vacances ici. Cette fois, c'est différent. Cette fois, y'a Marie. Elle est jolie, Marie. Colette l'aime un peu plus que de raison.


oct 2015 « C'est la fin du monde. » Tout s'enchaîne, ça va trop vite. Papa et Maman ne rentrent pas de leur escapade. Les clients meurent, ça crie, ça court. Colette n'a pas le temps de réfléchir. Elle attrape Jeanne, elle attrape Marie aussi, et elles s'enferment dans leur chambre d'hôtel. Y'a encore les affaires de Papa et Maman. Trois jours que ça dure, la faim et la soif vont les avoir. Et puis Marie n'en peut plus, elle sort de la chambre. Y'a plus personne. Si, il reste quelqu'un. Marie se fait mordre. Les yeux pleins de larmes, Colette lui place une balle dans le crâne, puis s'enfuit avec Jeanne loin de cet enfer. « Je t'aime. » avril 2016 « C'est ici qu'on se sépare. » Au loin, les murs fortifiés de Lafayette se dressent. Elles avaient entendu parlé du camp, elles l'avaient aperçu au loin, et Colette avait pensé à le rejoindre. Là-bas, Jeanne serait en sécurité, elle n'aurait pas à fuir les morts ni à craindre pour sa vie. Avec Jeanne là-bas, Colette n'aurait pas à se soucier d'elle, elle n'aurait pas une vie supplémentaire à protéger. Elle se délester du poids de sa soeur, elle trouverait une solution plus facilement ainsi. Une solution à quoi ? Elle ne sait pas vraiment. Mais elle est persuadée que se séparer de sa soeur est la bonne chose à faire. « Je reviens te chercher bientôt. » lui souffle-t-elle au creux de l'oreille lors d'une dernière étreinte. Puis Jeanne tourne les talons, et disparaît à l'horizon vers un avenir plus sûr. mai 2016 « Merde, merde, merde. » Colette se relève précipitamment, elle rassemble ses affaires aussi vite qu'elle le peut. Et elle jette le tout au loin, sous terre, caché de tous les ignorants. Le groupe arrive déjà à sa hauteur : des hommes, des femmes, tous armés, tous déterminés à prendre ce qui est sien. Instinctivement, Colette porte sa main à sa ceinture. Son glock n'est pas là, elle l'a planqué pour qu'on ne lui vole pas. Elle bouge pas, mais deux d'entre eux l'attrapent et l'immobilisent. « Qu'est-ce que t'as pour nous ? » L'homme semble être le chef, elle lui crache aux pieds. Ça le fait rire, cette insolence dont elle fait preuve. Il rit plus, il lui assène son poing dans la figure. Ses hommes fouillent les environs, les buissons et les arbres. Ils trouvent rien. Le gars ose la toucher, il la fouille et prend son pied. Dans sa poche arrière, il trouve le jeu de tarot de Marie qu'il lui pique. « Era, c'est cadeau. » Il lance nonchalamment les cartes à l'une des femmes alors que Colette se débat entre les bras de ses assaillants. Tout, mais pas le tarot de Marie. Elle devient farouche, beaucoup trop. On la frappe encore, on la marque sur la joue. On la laisse cracher son sang en partant. « Bande de salauds. Era, connasse. » dec 2016 « Joyeux Noël, Colette. » souffle-t-elle entre ses dents. Le feu illumine son visage terni et réchauffe sa peau abîmée. Les quelques vêtements qu'elle a sur le dos ne suffisent pas réellement face au froid de l'hiver. Heureusement pour elle, Colette ne passe pas les fêtes seule. Elle a trouvé d'autres vagabonds, des âmes perdues, des exclus du camp. Ensemble, ils partagent le temps de quelques jours l'espoir inespéré qu'apportent les fêtes de fin d'année. On s'offre des armes, des vivres, de quoi survivre ici-bas. Les cadeaux dernier cri qu'elle attendait autrefois ne sont plus d'aucune utilité. Elle observe la danse des flammes, et pense à tous ceux qu'elle a perdu. Papa, Maman. Marie. Jeanne. Elle est seule désormais. janv 2017 « Regardez qui voilà. » Colette reconnait cette voix. Impossible de l'oublier, pas après ce qu'il lui a fait. Il est pas seul, il est jamais seul, et il a toujours le même air arrogant sur le visage. « T'as quoi pour nous cette fois ? » Cette fois, personne ne la retient. Alors Colette tourne les talons et court aussi vite qu'elle sait le faire. Son sac se balance sur son dos, sa hache et son glock sont à ses côtés. Et les hommes sont derrière elle. Ils sont rapides, et elle est fatiguée. Ils la rattrapent, c'est foutu pour elle. On la plaque au sol, on empêche l'oiseau de voler. Il rit l'homme, il a enfin mis les mains sur cette blonde téméraire.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : non mais Era, tu vas rendre de suite le tarot à bb Colette, non dis donc j'adore la manière dont tu présentes les choses, ta plume, le ship bien sexy en prévision - et puis il nous faudra un lien, et des rps hot. (RIP Marie )

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.