The Day Will Come When You Won't Be nom : Evans, comme celui qui a "découvert" la cité ancienne Mahendraparvata près de Angkor. C'est lui-même qui s'est choisi ce nom de famille, préférant rompre avec les attaches de son ancienne vie pour ne plus avoir à se cacher de ce qu'il faisait. prénom : Irving, les syllabes qui écorchent les cordes vocales et qui font pâlir les plus faibles. Prénom qui arrache des grimaces quand on le prononce mais qui évoque des rêves perdus et des songes glacés. âge : Quarante années écoulées, dont la plus grande moitié passée en excursions, en aventures dont personne n'a idée. Chasseur de trésor, pas vulgaire archéologue, il a franchi des obstacles que personne n'aurait pu imaginer, il a vécu des histoires folles qui resteront dans l'oubli. date et lieu de naissance : Il est né un douze juin, dans une petite bourgade des Etats-Unis, village qui n'existe même plus à l'heure actuelle, désertion, abandon des habitants car apparemment hanté. Superstitions à deux balles. nationalité : Espagnol et Américain, l'homme a hérité de cette double nationalité grâce à ses chers parents aujourd'hui parti depuis bien des années, il ne les a jamais vraiment connu, morts trop tôt. origines : Hispaniques et américaines de ce fait, le jeune homme a l'Europe dans les veines et le sommet de la culture occidentale dans le cœur. situation civile : Avant c'était déjà compliqué, il était incapable de se poser, de réfléchir à avoir une relation stable, d'accord il y a eu son partenaire, ce beau blond qui l'attirait mais leurs routes se sont séparées et plus jamais il n'y a eu de romance dans l'air. orientation sexuelle : Homosexuel, il ne le cachait pas vraiment, en réalité c'est lui-même qu'il cachait, il n'avait pas vraiment d'amis, il était souvent seul, alors il pouvait vivre sa vie comme il le voulait. Maintenant qu'il vit en communauté, ce n'est plus la même limonade, il ne le dit pas, mais il ne le cache pas, si on s'en doute, tant pis, il n'en a rien à faire.. ancien métier : Historien et archéologue, c'était officiellement ça. En réalité Irving était un chasseur de trésor, un vrai, il a découvert des civilisations perdues, des trésors que personne ne pouvait imaginer, il a réécrit des parties de l'histoire que l'on aurait jamais cru. Et il a gagné beaucoup avec cela, mais il aurait pu perdre la vie des centaines de fois aussi. ancien lieu d'habitation : Un peu partout, Irving n'a jamais eu d'attache à un lieu en particulier. Pourtant il avait eu comme projet de s'installer dans son village d'origine, vidé, il aurait reconstruit sa maison et aurait vécu là-bas. camp actuel : Irving est à Lafayette, dans le camp fortifié. Il l'a rejoint parce que c'était le meilleur moyen de ne pas mourir, parce qu'il ne voulait pas rester tout seul. Avant la solitude ne le dérangeait pas, mais maintenant que le monde est parti en vrille, il sait que le mot solitude rime avec mort. groupe : Burry me here, le conseil il s'en moque, en réalité il est au camp par nécessité, non pas parce qu'il adhère à ce que les militaires peuvent dicter, il exécute et il ferme sa bouche, c'est tout. crédits : shimada (av).   just survive somehow. (001), Irving a beaucoup voyagé dans sa vie, farfouillant aux quatre coins du monde, là où ses recherches le menaient. Il a découvert une cité troglodyte en Allemagne, et ce n'est pas une blague, il a pu voir cette cité mythique de ses propres yeux, mais ce qu'il a vu l'a profondément bouleversé, des choses horribles, des secrets qui pouvaient tuer toute l'humanité, il a été exposé à des radiations là-bas et ça a modifié son corps, il a muté, sa voix est devenue plus cassée suite à cela, unique vestige de cette découverte qu'il a préféré taire au reste du monde. (002), Il faisait souvent le malin avant l'épidémie, toujours joueur et mutin, il était rare de le voir déprimé ou pleurer. C'était une personne qui avait un énorme cœur et qui prenait soin de ceux dont il était proche. Mais même ça l'épidémie lui a pris, désormais il es taciturne, et ne parle plus beaucoup, il fait ce qu'il a à faire et c'est tout. Toujours aussi secret par rapport à ce qu'il faisait avant, il n'ose pas en parler. (003), Irving a perdu tout ce qu'il avait, avant l'épidémie il avait adopté une petite cambodgienne, bien décidé à se ranger dans sa vie et à faire en sorte d'être un bon américain dans les normes. La pauvre petite a été dévorée sous ses yeux au début de l'épidémie et il s'en voudra jusqu'à la fin de ses jours. (004), Le chasseur de trésor a acquis beaucoup de choses lors de ses recherches : une agilité hors norme, on pourrait le considérer comme un adepte du parkour, il sait grimper sur tous les bâtiments publics et partout d'ailleurs ; une connaissance des armes à feux en tout genre ; des éléments pour la survie comme les plantes comestibles, la chasse, la fabrication d'abri et faire du feu. Tout cela lui sert bien maintenant.  (005), Irving ne s'appelait pas Evans avant, il a changé de prénom et fait falsifier ses papiers. Il est plus ou moins hors la loi mais a toujours su faire tout pour se sortir de la panade. Son vrai nom de famille c'était Smith, celui de ses parents morts bien trop tôt pour voir ce dont il était capable, ils auraient été fiers, il en est persuadé. (006), Il collectionne tous les carnets qu'il a utilisé pour ses recherches, il en a cinq avec les grandes aventures de sa vie, c'est ce qu'il a de plus cher au monde, ils ont tous une couleur différente et sans aucun doute le plus merveilleux pour lui c'est le bleu azuré qui parle de sa découverte en Allemagne. (007), Il fumait beaucoup avant l'épidémie, il avait toujours un paquet de clopes sur lui, voire un ou deux cigares, maintenant au camp il ne peut plus fumer, mais ça ne l'empêche pas de s'en griller une quand il sort du camp, et ça personne ne pourra rien lui dire au moins. (008), Irving a une peur bleue de l'orage, mauvais souvenirs sans doute. Quand il a voyagé vers l'Allemagne, il était en bateau et a vécu la plus grosse tempête de sa vie, la foudre a faillit le toucher et il en a peur maintenant. (009), Il a déjà tué. Avant l'épidémie, déjà il avait fait quelques victimes, des gens sans pitié qui étaient à deux doigts de lui faire du mal quand il faisait ses quêtes de cités perdues, maintenant, c'est pire, il n'hésite plus, il préfère tuer que d'être tué. (010), Il déteste purement et simplement toutes les religions et toutes les croyances. Pour lui ce ne sont que des fabulations qui avilissent l'homme dans des dogmes et des préceptes qui l'empêchent de vivre. Cependant, il éprouve une admiration sans faille dans les anciennes mythologies grecques, romaines, égyptiennes, inca, scandinaves, etc. c'est une véritable source de rêves et de suppositions à faire. (011), Il a beaucoup galéré dans sa vie, il a enchaîné les petits boulots à droite et à gauche en faisant en sorte d'en avoir plusieurs en même temps afin de financer ses recherches, de plus l'argent n'est pas tombé du ciel, pour trouver sa cité troglodyte, il a eu l'argent d'une grande chaîne télévisée américaine qui l'a beaucoup aidé, plus celui de personnes qui désiraient avoir une part de la récompense finale.

âge : dix-neuf, toujours. fuseau horaire : français. fréquence de connexion : le plus possible. où avez vous connu le forum : bazzart. avis & suggestions : aucune. votre mot de la fin : faites moi l'amour. et vive nathan drake !

« Monsieur Smith, veuillez me suivre s’il vous plaît. » Depuis ce moment, dès que quelqu’un l’appelait de la sorte, le jeune garçon âgé de douze ans savait qu’il s’était passé quelque chose de grave. Le petit brun se leva de la chaise et sorti de la salle de classe sous le regard interloqué des autres élèves le voyant partir à la suite du directeur de l’école et de l’infirmière scolaire. Irving savait qu’un truc clochait, il n’avait pourtant rien fait, du moins cette fois-ci. Pas de rixe dans la cour de récréation, pas de mauvaise blague du genre punaise sur la chaise du professeur. Non rien. Alors que se passait-il ? On le conduisit alors dans une salle de classe vide où se trouvait deux agents de la police, ainsi qu’une ambulancière. Il comprit immédiatement, quelqu’un avait porté plainte contre lui pour trouble à l’ordre à l’école. Mille scénarios s’établirent dans son esprit, il commença à pâlir, à avoir chaud et envie de se faire tout petit, certain qu’une grosse réprimande se préparait. La femme en blanc venant de l’hôpital s’approcha de lui, un air désolé au visage. Il ne lui fait pas confiance, elle a l’air méchante et prête à sortir une seringue pour le piquer et l’anesthésier sur place afin qu’il ne cause pas de troubles. « Irving, vos deux parents ont été victimes d’une fusillade à l’étranger, ils sont décédés il y a une heure. Mes condoléances. » Il commence par rire, certains d’une mauvaise blague. Non, il a pris une cigarette qui fait rire comme disent les grands, ce n’est pas possible autrement. « Alors votre plaisanterie est assez drôle j’en conviens, mais il serait temps d’être sérieux mes bonnes gens. » Toujours ce ton ironique, cet air condescendant au visage et le bon parlé pour faire grincer les dents des plus grands, pour impressionner ceux qui le prendraient pour un véritable cancre. Il se donne cet air, afin qu’on ne se doute pas qu’en réalité, il possède des capacités intellectuelles supérieures à la norme. « Ce n’est pas une blague, lors d’un tournage, ils ont été pris en otage et ont fini tués par leurs ravisseurs. » Il commence à réaliser en voyant les papiers devant lui, avec marqué en gros : orphelinat. Non, c’est hors de question, ça ne peut pas se passer comme ça. Irving ferme les yeux, retient les larmes qui s’apprêtent à rouler sur ses joues pâles. Puis il ne peut plus faire semblant, il s’écroule au sol pendant qu’on fait les démarches nécessaires.


Par chance, il n’a pas eu besoin d’aller en orphelinat. Le jeune Irving ne supportait pas cette idée, il a donc voyagé de famille d’accueil en famille d’accueil. Parfois les choses se passaient bien, d’autres fois c’était l’horreur. Mais il n’oubliera jamais ces rencontres hétéroclites qui ont forgé le caractère qu’il a. Le jeune Smith a bien grandit et atteint ses dix-huit ans, il a décidé de se lancer dans quelque chose de totalement proscrit. Féru d’histoire et de grandes découvertes il a voulu faire son nom dans ce monde-ci. Mais où trouver les fonds nécessaires ? Il a donc fait divers boulots, créché là où il le pouvait, étant parfois sous un pont, ou chez un ami juste pour une nuit ou deux. Il a fini par avoir assez d’argent pour se lancer dans une découverte folle, avec un autre homme qui avait le même dessein que lui. Il a découvert ses penchants homosexuels à cette époque-ci, mais il ne voulait pas, parce qu’il avait peur et qu’il voyait bien que ce n’était pas pareil pour son partenaire. Ils ont fouillé un endroit ancien, caché dans des catacombes et ont découvert un caveau enfermant des urnes diverses. C’était en France, en Bretagne. Ils ont trouvé des urnes funéraires des grands druides de l’époque celte. Des musées leur ont acheté ces trouvailles, ils les voulaient, et c’est ainsi que Irving se fit beaucoup d’argent. Irving Smith a disparu suite à cette première pérégrination. Il avait des contacts pouvant falsifier des documents, pouvant faire en sorte d’adopter une nouvelle identité. « Quel nom voudrais-tu avoir ? » Le jeune chasseur de trésors réfléchit, il pense rapidement à ceux qu’il adule, à ceux dont il a dévoré les écrits et ceux à qui il voudrait ressembler. Un nom vient immédiatement à lui : Evans. Comme celui ayant découvert la mythique cité Mahendraparvata près de Angkor. « Le monde, dites bonjour à Irving Evans. »


« Irving dépêche toi ! » Elle prononce cela comme un ordre, comme une injonction. Le quadragénaire s’active comme il peut, mais il a dû mal à se coordonner. Ses doigts tremblent et il n’arrive pas à fabriquer sa bombe comme il le souhaiterait. Malheureusement, il n’a plus le temps, alors il se dépêche. Elle lutte comme elle peut, tentant de maintenir les portes de la maison fermées pour que le flot de macchabées n’envahissent par leur camp de fortune. Ils avaient été discrets, mais il a suffit d’une bourde, d’une seule et l’enfer s’est déchaîné. Irving a fait tombé de la vaisselle au sol, beaucoup de vaisselle et ils ont tous rappliqué, au moins une cinquante ; pour deux, c’est beaucoup trop. « J’ai fini, je jette ça dehors ! » Il secoue la bombe de fortune qu’il a fabriqué et la projette par la fenêtre. Alors qu’elle atterrit au sol, une monstrueuse déflagration retenti. Les rôdeurs se dirigent vers la nouvelle source de bruit. Irving et Chloé se dirigent comme ils peuvent vers la sortie en emportant leurs maigres effets personnels et fuient. Le seul problème, c’est qu’ils n’ont pas fait attention. Un des monstres au sol attrape la cheville de la belle femme et la fait tomber au sol avant de la mordre au niveau de l’abdomen. Elle hurle. Il titube, incapable d’agir, puis il fait ce qui doit être fait. Il vise, il tire, silencieux sur son arme, elle succombe. C’était convenu entre eux, ils devaient agir comme ça si cela arrivait. Il fuit, les larmes inondant ses joues salies par la crasse, traçant des sillons clairs sur sa peau maculée. Alors qu’il arrive à endroit isolé, il s’installe et pleure. Comme à son habitude, il ouvre son carnet et se replonge dans les souvenirs, pour oublier l’instant présent et remonter le temps. Un endroit onirique, des trésors inimaginables qu’il a dû laisser sur place, car trop dangereux, parce qu’il ne pouvait décemment pas imposer cela à l’humanité toute entière, il l’aurait eu sur la conscience.


Après des jours entiers passés en mer, Irving finit par voir le bout de son voyage aquatique. Il a déboursé des centaines de milliers de dollars pour un tel voyage, demandé de l’aide à des contribuables et a été même jusqu’à faire équipe avec une personne pour ne pas y aller seul et avoir d’autres investissements. Ce fameux partenaire était un reporter pour une émission culturelle télévisée. Ils étaient à fond quand le chasseur de trésors et de cités perdues leur a annoncé qu’il avait trouvé une cité troglodyte en Allemagne, cité remplie de trésor. Ils ont examiné ses suppositions, ses théories. Ils y ont cru, mais la chose a fuité auprès d’une personne, une seule. Cet autre a été sur le coup, un investisseur sans scrupules qui trouva la mort en cherchant à le suivre. Mais Irving Evans a réussi. Devant ses yeux s’étalent un endroit onirique. Cette cité troglodyte a été ensevelie par des milliards de tonnes de roche et de terre, les plaques tectoniques ont finit par créer une grotte où s’étalent des sculptures encore préservées et des trésors inimaginables. Devant lui des temples au marbre blanchâtre avec des colonnes splendides. Des statues qui donnent l’impression d’être animés et des quantités d’autres choses extraordinaires. Mais ce qui a le plus surpris Irving, c’est probablement l’écosystème qui s’est formé ici, les plantes sont gigantesques et merveilleuses. Il aurait pu passer des heures à contempler les délices qui s’étalaient devant lui. Mais il ne devait pas oublier pourquoi il était là. Alors qu’il trouva de l’or, des pierres précieuses, il se rendit compte d’une chose étrange. Sa voix se transformait progressivement, alors qu’il parlait d’une façon plus que rauque alors qu’il avait une voix normale, il comprit. Des radiations. Tout ce qu’il y avait devant lui était radioactif. « Gabriel, on abandonne tout, on ne peut pas ramener ça à la surface, c’est impossible, je ne peux pas infliger ça à l’humanité. De l’or radioactif, des pierres qui ont été en contact avec ça, non. » Ils finirent par tomber d’accord, ne jamais rien dire à personne. Ils raconteront qu’ils n’ont rien trouvé, que l’endroit n’existait pas et que ce n’était qu’un malentendu. De toute manière, l’autre chasseur est mort, personne n’en saura jamais rien. Il faut que personne ne sache rien. Mais lui, Irving n’oubliera pas, il a tout consigné dans son carnet bleu azuré qu’il ne quittera plus jamais.


Irving est arrivé dans ce camp, une aubaine pour lui qui ne voulait plus être seul. Il a vu ce que ça faisait, pendant plusieurs mois. Mais il ne le supportait plus. La solitude le tuait sûrement plus que les rôdeurs ou les humains le faisaient. En réalité toute sa vie a été un amas d’isolement et ce n’est que lorsque la fin du monde se déclencha qu’il ressentit le besoin d’avoir une société autour de lui. Il a intégré rapidement Lafayette parce qu’il était un peu touche à tout, parce qu’il sait beaucoup de choses et aussi parce qu’il s’avère être un tireur d’élite d’exception. Mais malgré tout cela, il y a des  décisions du conseil qu’il n’approuve pas, des éléments qui ne peuvent pas être tolérées par le chasseur de trésors, ou plutôt l’ancien chasseur de trésors. Pourtant il ne dit rien, il reste muet pour ne pas se faire mettre dehors ou pire. En réalité il fait comme si de rien n’était, parce que c’est ainsi que ça marche. Puis de toute manière il a bien remarqué que les autres n’étaient pas prêt à un soulèvement ou quelque chose de cet acabit. Irving fait sa vie, il est entouré d’autres personnes, il peut parler, il peut rire, mais surtout, il se rend utile, parce qu’il ne supporte pas non plus d’être inactif de ne participer à rien. Au contraire, il a toujours eu le sang chaud et une tendance à l’hyperactivité. Lafayette est son nouveau chez lui, et il le défendra coûte que coûte, parce que c’est sa maison, c’est sa famille, et ce, aussi imparfaite soient-elles.