nom : rose, ça en dit pas long, ça se fane et on s'y écorche quand on s'en approche de trop près. ça sonne pas aux oreilles du monde, ici personne connaît ou tout le monde s'en fiche. mais c'est elle, tout ce qu'elle est, tout ce qui lui reste, du passé. prénom : elle s'appelle dolores, mais ça s'efface, on l'appelle jamais comme ça, dolly. doll, parfois, dolores, jamais ; mais la plupart du temps, c'est lola. lolita quand elle était gamine, c'était y a si longtemps, elle se dit souvent. âge : elle est née un soir de pleine lune y a tout pile vingt-quatre ans, lola. c'est peut-être pour ça que c'est la nuit qui la berce, qui la porte et qui l'envole, depuis. date et lieu de naissance : on lui a dit qu'on était allé la chercher à atlanta, un jour, qu'elle y était née le 25 juin. la vérité, lola elle en sait rien. c'est sûrement ça et peut-être autre chose, ça fait un moment qu'elle a plus posé de questions. nationalité : y a que l'amérique qu'elle connaît, qu'elle a toujours connu et pour ce qu'elle sait, elle y crèvera aussi. origines :  à l'heure où le monde entier a sombré, qu'est-ce que peut lui faire qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs, de toute façon. a priori, elle est américaine, c'est tout. situation civile : ça l'intéressait déjà pas beaucoup avant, les restos-ciné, les bouquets de fleurs, les mains fébriles qui s'entrechoquent timidement, se caressent et s'étreignent. aujourd'hui, elle a plus du tout la tête à ça, lola. parfois, elle a l'impression que la chaleur d'un corps contre sa peau lui manque, quand même un peu. mais l'idée s'évanouit vite quand les seuls corps qui l'entourent tombent en lambeaux. orientation sexuelle : pansexuelle, simplement parce qu'elle est convaincue qu'on aime un esprit, un cœur et pas un sexe. la vérité, c'est qu'elle a toujours été qu'avec des garçons, mais c'est généralement les rires des femmes qui la séduisent, pourtant. ancien métier : elle avait commencé les études depuis un moment, et arrêté depuis peu. les sciences politiques, lola, ça l'a toujours intéressée, mais elle a jamais voulu en faire son métier. depuis gamine, elle enfile ses gants et déchaîne ses crochets contre ses adversaires. elle a gagné pas mal de compétitions, c'est là-dedans qu'elle excellait vraiment. elle disait souvent qu'elle périrait sur le ring, mais c'était surtout pour se donner l'air badass. elle était promise à une belle carrière de boxeuse professionnelle, elle aurait déchaîné les enfers sur ceux qui auraient essayé de la stopper. c'est derrière elle, désormais. ancien lieu d'habitation : écrire ici. camp actuel : lafayette, elle y passée un moment, mais elle est pas restée longtemps. elle aurait pu. depuis qu'elle est partie, elle a souvent songé à revenir. mais faut qu'elle continue d'avancer, même si elle essaye de pas trop s'en éloigner, la sauvage. groupe : rock in the road. crédits : killer from a gang.  

(001), lola, c'est une quête vaine et éternelle. née sous x il y a un peu plus de vingt-quatre ans, elle n'a jamais connu sa mère biologique, et bien qu'elle ait grandi dans un foyer aimant, l'idée d'un vide à combler l'a toujours habitée. ça fait un moment, maintenant, qu'elle a commencé sérieusement ses recherches. et encore aujourd'hui, malgré le monde qui s'effondre autour des vivants, y a cette lueur d'espoir, cette rage de savoir, qui ne la quitte pas. (002), sociopathe sur les bords, elle a jamais été très douée pour les relations humaines. y en a eu des amis, et quelques amoureux d'un soir, rien qui reste, et personne qu'elle veuille retenir. en fait, outre sa famille, son ancre, son seul point d'attache, c'est son coach, qu'elle a aimé pour de vrai, comme un père ou quelque chose qui y ressemble, et qu'elle a perdu de vue quand elle a commencé son exode vers la survie. (003), y a une chose dont elle est folle, et qu'on ne lui enlèvera jamais, c'est le sport. petit prodige dans tout ce qu'elle entreprend, dès que c'est physique, si elle a préféré la boxe, elle n'en a pas moins essayé mille autres disciplines. la course, la natation, le tir à l'arc et au pistolet, que de compétences qu'on lui croit extrêmement utiles dans le contexte actuel. pourtant, la première fois qu'elle s'est retrouvé devant un macabé, elle a été pétrifiée de terreur. ça va mieux, maintenant. elle a repris ses esprits, tristement assimilé l'habitude, et elle est assez badass, faut le dire. (004), parce qu'elle cache un vrai côté geek qu'on ne devine pas quand on la voit, c'est une mordue de mangas et comics. et oui, elle a lu tous les the walking dead depuis 2003, ironie du sort. (005), c'est peut-être parce qu'elle a du mal avec les relations sentimentales, qu'elle aime tant les relations charnelles. le sexe, pour lola, c'est toujours un peu comme une libération, un instant suspendus où elle s'approche le plus de sa vraie personne, où elle peut être elle-même, totalement, mise à nue, devant quelqu'un d'autre. pas nymphomane pour autant - parce qu'elle en ressent davantage le manque que le besoin - elle aime tout faire et tout tester, sans gêne ni honte, quelle que soit la personne, quel que soit le contexte. (006), elle ne croit pas en dieu, et est convaincue que tout a une explication rationnelle et scientifique. sur les morts-vivants, y a plein de choses qu'elle voudrait comprendre en fait : pourquoi, comment, qui. d'où s'est venu, vraiment. pas ce qu'on a l'impression d'en savoir aujourd'hui, pas les bruits de couloirs, pas ce qu'on raconte depuis et qu'on tient inconditionnellement comme vérité générale. qu'est-ce qui s'est réellement passé, est-ce qu'on peut être immunisé et si oui : comment. quelque part ça l'intéresse, ça l'intrigue, et elle sait bien qu'elle pourra pas y répondre toute seule, lola, mais elle cherche quand même. (007), dans la continuité, elle est terrorisée à l'idée de savoir qu'elle mourra avant d'avoir résolu tous les mystère du monde. elle aurait bien aimé être immortelle, d'ailleurs, juste pour assister aux évolutions technologiques et scientifiques, et aux explications de tous les secrets de l'univers. (008), si elle a tant voulu suivre un cursus de sciences po, c'est parce qu'elle voulait comprendre le pouvoir. comment on l'a, comment il se transmet, comment peut-on l'utiliser, comment il peut transformer les hommes. c'est l'école, qui l'a dégoûtée au finale. le formatage de l'élève, qu'on conditionne pour penser comme on le dit. les professeurs, persuadés de détenir la vérité absolue et de transmettre un savoir unique, quand il est évident que tout n'est que théorie. les deadlines, les par-cœurs, la compétition et les bâtons dans les roues qui s'en suivent. c'était pas pour elle, lola elle voulait juste taper dans un sac de sable, pas dans l’œil des universitaires. (009), le sport lui a appris à traiter ses adversaires avec respect. elle a pas vraiment de dark side, la rouquine. elle arrivera jamais à tuer un vivant de sang froid, juste comme ça, juste pour rien. elle sait qu'il y a des gens qui changent, qui ont changé, avec ce qu'on vit. mais passer de l'autre côté, faire le mal pour le mal, non, elle, elle sait pas. elle s'y refuse, et y en a qui voient ça comme une force, et d'autre comme une faiblesse, mais pour elle, la question se pose pas. c'est pas une option. point. (010), elle est plus à l'aise avec les armes à feu qu'avec les armes blanche, mais elle utilise davantage ces dernières, pour le frisson de la proximité. elle garde un de chaque à sa ceinture, à côté du lecteur cd portable qu'elle a récupéré pendant son périple.