these violent delights have violent ends.

theodora carmen alvarez

who we are and who we need to be to survive are two very different things.

The Day Will Come When You Won't Be

nom : alvarez, patronyme comme unique héritage d’un père oublié dont seuls quelques souvenirs surnagent. nom aux accents évoquant un pays qui aurait du être le sien mais qu’elle n’a jamais pu ne serait-ce qu’apercevoir. quelques syllabes pour représenter une culture à laquelle elle ne pourra jamais goûter. prénom : theodora, ce prénom bien trop long et trop pompeux qu’elle ne supporte pas. alors auprès des autres ça a toujours été theo. sa mère était la seule à l’appeler par son prénom entier. et puis il y a carmen. c’est le deuxième prénom choisi par son père. celui qui lui rappelle qu’on l’a arrachée à lui. c’est le fantôme du passé qui hante six petites lettres. âge : vingt-deux ans, mais elle a l’impression que depuis le début de l’épidémie les milliers de vies s’accumulent. les journées paraissent toutes d’une longueur exacerbée et le souvenir de la quiétude du passé se fait si lointain qu’elle n’a plus l’impression d’être aussi jeune et frêle que lorsque tout a commencé à se désintégrer. date et lieu de naissance : le 6 avril à san miguel de allende, superbe ville du mexique qu’on ne lui a pas laissé l’occasion d'apprendre à connaître. nationalité : détentrice de la double nationalité mexicaine et américaine. origines : ses ancêtres sont majoritairement espagnols puis mexicains. sa mère représente la petite part américaine dans ce grand bouillon de culture. situation civile : l’épidémie lui a arraché quelqu’un de très cher à son coeur. elle n’était pas vraiment avec mais elle n’était plus seulement son amie. peut-être un couple en devenir, elle n’obtiendra jamais cette réponse. lui qu’elle connaissait depuis l’enfance. le seul qu’elle ait jamais aimé. aujourd’hui son coeur saigne encore d’un potentiel grand amour qui n’est jamais vraiment né. orientation sexuelle : même si jusqu’ici elle n’a aimé qu’un homme, elle n’est pas regardante et pense que l’on peut s’éprendre de n’importe qui tant que la personne est aussi captivante que sincère. ancien métier : étudiante avant les débuts de l’apocalypse, elle venait d’obtenir une double licence en droit et psychologie et d’entamer un master qui devait lui permettre de se spécialiser en criminologie. ancien lieu d'habitation : elle habitait avec sa mère dans un petit appartement situé à cleveland dans l’ohio. camp actuel : membre à part entière de la communauté de lafayette depuis quelques temps maintenant, même si ça n’a pas toujours été le cas, et que son arrivée s’est faite dans des circonstances plutôt complexes. groupe : cold storage. crédits : aberdeen (avatar) & dedzeds (gifs).

just survive somehow.

(001), diagnostiquée comme souffrant d’un tpb (trouble de la personnalité borderline) alors qu’elle n’avait que dix ans, theo lutte de manière permanente pour ne pas laisser ses émotions la ravager, ce qui est d’autant plus difficile dans le contexte apocalyptique actuel. hypersensible à l’empathie quasi sans-limites, la tristesse, la colère, la joie et leurs variantes la traversent à loisir comme des tornades qu’elle peine vraiment à contrôler. avec elle il y a rarement de demi-mesure et les humeurs changent du tout au tout en quelques secondes seulement. la peur d’être abandonnée est aussi un élément important de son quotidien, souvent renforcée par une légère paranoïa. une paranoïa qui l’a à de nombreuses reprises conduite à adopter un comportement dangereux envers elle même car persuadée d’être rejetée elle se sentait démunie. cette tendance aux excès est presque parvenue à la détruire dans son adolescence mais une fois le lycée terminé elle a décidé d’embrasser la psychologie ; par intérêt pour les autres et par envie de les comprendre mais aussi (et peut-être même surtout) de se comprendre elle-même. (002), depuis petite elle n’est pas très à l’aise avec les armes. sa mère gardait un revolver sous son oreiller de peur qu’un jour son père les retrouve. un jour theo l’a découvert. elle n’a jamais compris pourquoi il était là. et sa mère ne lui a jamais expliqué, tout comme elle n’a jamais clarifié sa décision de l’emmener loin de son père en premier lieu. mais la jeune fille se souvient aussi de sa petite enfance dans les rues mexicaines et de cette fois ou elle est tombée avec sa mère sur une fusillade de coin de rue. guerre des gangs probablement. mais elle ne se souvient que de la détonation, et de la peur panique que ça a provoqué chez elle. d’autant plus quand le tireur s’est tourné vers elles brièvement avant de s’enfuir. traumatisme qui a perduré, elle s’est toujours sentie angoissée en présence d’armes à feu. elle dormait très mal en sachant que ce truc était chez elle. un jour elle a voulu le subtiliser à sa mère pour s’en débarrasser. elle s’est prise la plus belle des raclées. et puis le temps des morts qui s’emparent des rues est arrivé. et le règne des armes pour tenter de lutter contre eux a connu son paroxysme. depuis la terreur dans son coeur n’a jamais vraiment cessé. (003), elle n’a jamais vraiment connu son père et a toujours manqué d’explications quant-aux raisons d’une telle absence. elle a grandi et s’est construite sans cet homme qu’elle aurait pourtant tant voulu connaître. et l’absence n’a jamais cessé de la ronger. aujourd’hui encore elle a tendance à rapidement s’attacher aux hommes plus âgés si elle les trouve dignes de confiance, comme si elle ne s’était jamais totalement remise de ce vide et qu’inconsciemment sa recherche d’une figure paternelle perdurait encore aujourd'hui. (004), empathe extrême de par son trouble, elle a su transformer ça au fil des années (et d’une thérapie suivie) en sens de l’écoute prononcé. essayant d’être objective même lorsque les émotions des autres ont tendance à la toucher en plein coeur, elle se fait un plaisir de les entendre, d’essayer de les comprendre, des les apaiser, et même parfois de les conseiller. (005), elle est très reconnaissante au conseil de lui avoir permis d’intégrer la communauté de lafayette alors que les derniers membres de son groupe venait de se faire décimer et qu’elle surnageait vaguement au milieu d'un désespoir qui menaçait chaque jour un peu plus de l’engloutir définitivement. c’est pourquoi elle n’oserait pas remettre en question leur autorité et ceux malgré le nombre de règles drastiques qu’ils imposent aux habitants. sans eux elle serait peut-être morte ou complètement folle à l’heure qu’il est. ils l’ont sauvée et elle leur voue donc un grand respect. ce même respect qui la pousse à s’impliquer du mieux qu’elle peut dans la vie de la communauté pour aider un maximum les autres et avoir à son tour une sorte d’impact positif. (006), depuis petite la belle fait des cauchemars. rêves sombres qu’elle a tendance à ressasser et ce durant quelques jours. angoissée depuis toujours par la solitude, elle a toujours rêvé qu’on lui arrachait ses proches de la même manière qu’on lui a arraché son père. et le tout contribuait à nourrir toutes les insécurités de son quotidien. aujourd’hui les cauchemars sont désormais peuplés de carnassiers dévoreurs de chaire humaine et de coups de feu entre les hommes et les morts. parfois même entre les hommes eux-mêmes. et ce n’est pas rare qu’elle se réveille au beau milieu de la nuit, hurlant, désorientée et dans des draps humides de sueur et de larmes silencieuses. (007), loin d’être uniquement la gamine hypersensible que l’on voudrait bien voir en elle, theo est avant tout une optimiste un peu excentrique qui désarçonne souvent les autres par le biais de son humour caustique. attitude à laquelle elle a souvent recours pour dédramatiser les situations et tenter de dérider les gens dans ce monde trop menaçant et sombre. (008), sa fragilité intérieure, qu’elle s’emploie par ailleurs à dissimuler du mieux qu’elle le peut, n’en fait pas moins une téméraire demoiselle. elle a traversé le pays, se greffant à des groupes au fil de ses pérégrinations et regardant ses compagnons tomber sous les morsures des uns et les armes des autres, elle est parvenu à survivre dans des environnements particulièrement hostiles. elle a vu du sang à profusion, regardé la démence des autres dans les yeux. et toujours téméraire malgré les multiples coups du sort elle n’a jamais cessé d’avancer car elle n’avait plus grand-chose à perdre et un seul objectif en tête: survivre. c’est cette motivation du désespoir qui fait que sous la carapace d’oisillon se trouve une impitoyable survivante. (009), les règles sont pour elle une institution quasi sacrée. elle a vécu le chaos en dehors des fortifications de lafayette et comprend donc l’utilité de régenter une telle communauté pour que l’impulsivité et la déraison de certains ne l’emportent pas sur la raison et la sécurité. depuis son arrivée elle a toujours suivi les règles à la lettre et il ne lui viendrait même pas à l’esprit d’y déroger. elle est en vie aujourd’hui grâce aux dirigeants du conseil, et sans règlement (aussi intransigeant soit-il) elle estime qu’il serait impossible de garantir la sécurité des survivants qui se massent entre ces murs. (010), malgré toutes les difficultés traversées et ces gens qu’elle croise chaque jour et qui sont catégoriques sur l’impossibilité d’un retour à la normale ou au moins d’une stabilité retrouvé, elle ne perd pas espoir. elle n’a jamais complètement abandonné l’idée qu’il serait peut-être possible un jour à nouveau de vivre sans armes à tous les coins de rue et sécurité excessive. elle rêve de voyages, de pouvoir mettre à nouveau les pieds dehors sans entendre les rugissements menaçant des rôdeurs affamés. plus qu’un rêve, elle y croit encore. peut-être bien qu’elle est la seule mais ça ne la dérange pas. lorsqu’on laisse les dernières lueurs de l’espoir s’éteindre il ne reste pas grand-chose pour quoi se battre.

we are the walking dead.

lafayette, louisiane, qu'en pense votre personnage ?

la demoiselle est arrivée à lafayette dans des circonstances assez complexes, néanmoins elle a eu la chance de tomber sur le camp avant que le traitement à l’égard des indépendants soit radicalement durci. elle a échoué aux portes de la ville au beau milieu d’une nuit, tremblante, haletante et couverte de sang. après avoir supplié des heures durant pour qu’on lui accorde le bénéfice du doute et avoir été examinée minutieusement, les autorités compétentes ont constaté qu’elle n’était pas blessée et qu’il ne s’agissait en rien de son propre fluide vital. rassurée elle s’est ensuite retrouvée à répondre à des questions auxquelles elle arrivait à peine à réfléchir tant elle était choquée par ce qu’elle venait de vivre et submergée par toutes sortes d’émotions. peur, colère, douleur amère. mais elle a fini par se ressaisir en désespoir de cause, réalisant que si elle ne se montrait pas assez convaincante elle serait rejetée à la lisière du camp et se retrouverait de nouveau seule et livrée à elle même. c’est ce qui lui a donné le courage de passer ce test et ce qui l’a sauvée. mais c’est surtout ce qui lui a permis de trouver une sorte de foyer pour la première fois depuis des mois. en arrivant à lafayette et après le branlebas de combat des premières heures, voir même des premiers jours, elle a éprouvé quelque-chose qu’elle ne pensait plus jamais ressentir: la sécurité. elle s’est très vite sentie à l’aise dans ce nouvel environnement car elle n’avait plus à regarder en permanence derrière elle avec la peur que la terrible existence du virus ne se rappelle à elle continuellement. elle était de nouveau libre de respirer un peu plus légèrement et de se consacrer à autre chose qu’à fuir et à combattre. elle est extrêmement reconnaissante envers le conseil pour l’avoir sortie de cette misère paniquante à laquelle elle ne pouvait envisager aucune autre issue et l’est tout autant envers les militaires qui régissent le calme des lieux. s’opposer aux règles ? très peu pour elle. aussi dures soient-elles elle les juge nécessaires, car ayant vécu le chaos de l’extérieur et la lutte quotidienne pour la survie elle estime que rien ne pourrait être pire que ça, et qu’une communauté en temps d’apocalypse s’écroulerait si elle n’était pas régentée avec autorité et dynamisme. ici elle se sent donc bien. et rien ne pourrait au premier abord la convaincre de s’opposer à tout ce système qui l’a sauvée et qu’elle idéalise.

algophobia_ • elina.

ft. marina nery • personnage inventé.

âge : j'ai plus de mille ans, j'suis un seigneur du temps (non en vrai j'en ai 19 mais ça sonne beaucoup moins cool...). fuseau horaire : la france il paraît. sauf si je déménage à tokyo au cours de l'année mais comme y a 0,00001/1000 chances (oui j'aime bien le chiffre 1000 yakoi), ça devrait aller. fréquence de connexion : tous les jours ou presque parce que j'ai pas de vie en fait. où avez vous connu le forum : bazzart est mon ami. :ananas:

avis & suggestions : vous êtes tellement beaux je meurs, je compte faire des enfants à chacun d'entre vous, voilà c'est dit. :vladimir:

votre mot de la fin : amour, gloire et poney.

dead man walking.

this is the way the world ends, not with a bang but a whimper

la fiche classique

ce que c’est dur pour elle de se contrôler dès qu’elle a envie de tout envoyer balader. les crises de colère, incontrôlables, qui la bouffent dès qu’elles en ont l’occasion. tout comme le font la tristesse, les remords, la joie. un million d’autres émotions. elles arrivent toujours par vagues puis la submergent. impossible pour elle de ne pas être avalée par ce grand tsunami personnel. d’autant plus qu’y échapper est impensable.
ce jour-là encore elle avait du quitter l’amphithéâtre. elle s’était enfuie sans demander son reste, les poings serrés -au point que ses ongles menaçaient dangereusement de pénétrer sa peau basanée- et les larmes au bord des yeux. lorsqu’un tel évènement se produisait les gens ne la regardaient même plus. de toute façon ils avaient pris l’habitude. et puis on peut dire que vu le peu de relations amicales qu’elle entretenait là-bas, être la « cinglée » de service ne changeait pas grand-chose. pourtant elle le sait bien qu’elle n’est pas folle. enfin elle essaie de s’en convaincre tout comme le faisaient ceux qui l’aimaient. sa mère passait son temps à lui répéter qu’elle était différente et qu’il fallait voir en cette hypersensibilité un don, un potentiel moyen d’aider les autres à s’accomplir. sauf que la jeune fille n’avait jamais compris comment son bonheur personnel était supposé trouver un moyen de se faufiler au milieu de ces phases d’absorption des émotions des autres. véritable réceptacle, éponge. elle n’a jamais vu ça comme un cadeau. tout comme elle n’a jamais vraiment pu supporter sa mère. cette génitrice égoïste et secrète l’ayant arrachée à son père à l’âge de l’enfance et ne lui ayant jamais donné d’explications à ce sujet. le manque se faisait alors si intense que la gamine, d’abord proche de sa mère comme tout le monde peut l’être de son unique repère, a fini par s’éloigner. d’abord un tout petit peu. puis énormément. elles ont fini par ne plus se parler que pour les choses supposément essentielles. l’indifférence s’était progressivement transformée en dégout, ce même dégout qui atteignit le point de non-retour lorsque theo découvrit l’arme dissimulée dans la chambre de sa mère. elle, effrayée par les armes depuis l’enfance, n’avait pas su comprendre. et puis des mots avaient été échangés. des mots probablement trop cruels car trop longtemps contenus. des paroles sur son père notamment. uniquement acerbes. pas plus d’explications.
alors à ce moment de sa vie il ne lui restait plus que lui. son meilleur ami, ethan. amoureuse de lui depuis l’enfance, il avait toujours été la personne de confiance par excellence. le pilier inébranlable dans les moments difficiles. leurs sentiments partagés, bien que plus ou moins refoulés par l’un comme l’autre, en avaient fait un binôme soudé du quotidien. et c’est lui qu’elle était allée voir ce jour-là en sortant du bâtiment, complètement secouée par les sanglots. ses mains tremblaient alors qu’elle tapait fébrilement les quelques-mots d’un texto de détresse. elle savait très bien qu’il ne refuserait jamais de l’aider. que s’il le fallait il quitterait son propre cours. message envoyé. quelques minutes plus-tard elle reçu un appel. il était déjà en chemin et lui demandait le plus calmement possible ce qui était en train de se passer. même s’il connaissait surement déjà la réponse, il avait vécu la même situation à tant de reprises, il tentait de la faire parler pour la distraire et l’apaiser. «hey, euh…je crois que je vais mourir. » et si elle avait su à ce moment là. si elle avait été au courant de la terrible réalité qui se jouait en arrière-plan et de cet horrible virus se répandant à grande vitesse comme perfusion dans la veine. si elle avait pu prévoir que le chaos allait devenir le régent du monde entier.
ce fut en rentrant chez elle le soir même qu’elle vit les reportages à la télévision. sa mère n’était pas là. encore fourrée chez un nouvel amant, probablement. alors elle s’était courbée dans le canapé. elle avait attrapé sa tête dans ses mains puis l’avait calée entre ses genoux, essayant de respirer le plus calmement possible. elle pleurait d’indignation, de colère et de panique. pourquoi ? la question dans sa tête était revenue un million de fois.
en quelques semaines seulement le monde s’était embrasé. les rues étaient devenues un désastre souligné par une disparition massive de la population. ou plutôt transformation. militaires débordés et personnes courant, hurlant, se déversant de leur sang se partageaient les rues. anarchie des profiteurs indifférents à l’idée de marcher sur les cadavres pour obtenir ce qu’ils considéraient que le gouvernement leur avait si souvent rendu inaccessible.
et c’est moins d’un mois plus-tard qu’elle s’était retrouvée à fuir la mort au côté d’ethan. à fuir cette mort étrangement vivace, ces cadavres en marche. elle se rappelle trèsi bien de l’adrénaline mêlée de peur panique. il tenait sa main si fort tandis qu’elle avait l’impression de ne plus du tout sentir son corps. et puis ils étaient parvenus à le saisir. il avait lâché sa main à la hâte par peur qu’elle ne soit entraînée avec lui dans la mêlée de corps décharnés et affamés. elle se souvient avoir hurlé plus fort que jamais. tandis que lui, entre deux cris, lui avait enfin dit « je t’aime ». elle revoit une première morsure impitoyable au niveau de l’épaule. une seconde en plein abdomen. les yeux d’un jeune homme pris au piège se révulsant sous la peur et la douleur. c’est alors qu’elle s’était tournée, non sans mal, le visage dévoré par les larmes. et que pour la toute première fois elle s’était mise à courir.

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elle ne voit plus que du rouge. partout il n’y a que ça. sur son haut, dans ses cheveux et le long de ses bras. elle n’ose pas regarder ses mains de peur que les images ne reviennent la frapper comme autant d’éclairs destructeurs. tout est encore si vivace dans sa tête. pourtant le sang est sec. plus bordeaux que vermeil, on devine de suite à sa couleur qu’il ne date pas d’hier. mais elle a perdu toute notion du temps dès lors que le dernier corps est tombé. ces quelques journées d’errance ont duré des mois comme des heures. et elle ne distingue toujours rien d’autre que du rouge au milieu de ce chaos parsemé de larmes. et chaque fois qu’elle est parvenue à trouver un asile pour la nuit suffisamment fiable pour pouvoir fermer les yeux quelques heures, l’explosion pourpre a cessé pour laisser sa place aux cris déchirants. ces hurlements qui avaient fendu la nuit et l’avaient déchiré à la manière d'un vieux tissu. des gargarismes provenant de corps eux-mêmes en train d’être réduits à l’état de lambeaux. des bruits qui ne veulent plus la lâcher. ils ont élu domicile dans ses rêves, dans son cerveau et presque même sous sa peau qui s’hérisse quand elle a le malheur de penser à autre chose qu’à la nécessité de survivre. et c’est ce qui anime ses pas à l’heure actuelle. ce qui la pousse à continuer. elle n’a pas le loisir d’abandonner quand les autres se sont battus jusqu’au bout. elle ne peut pas s’accorder le luxe de cesser toute lutte quand elle se souvient des derniers mots de celui qu’elle considérait comme un frère, la suppliant de l’achever et d’essayer de vivre. cependant elle se souvient de son regard vitreux avant de perdre connaissance, et du bruit de la lame s’enfonçant dans les chaires et frôlant les os. il l’avait suppliée bien sûr mais elle s’était sentie monstrueuse. pourquoi vivre quand le monde entier meurt, et quand par peur que les morts ne se relèvent de terre on se retrouve à achever les seuls qui restent à nos côtés ? famille, de sang ou de coeur, amis, connaissances. se voir arracher les liens initiaux. en nouer de nouveaux et se sentir écartelé encore et toujours. la voilà épuisée, au bord de la névrose, aux frontières de la folie. elle qui n’a eu de cesse d’étudier la psychologie de l'homme ne trouve plus les réponses à ses questions car la race humaine est devenue monstrueuse et ce sous toutes ses formes. et c’est dans cet état qu’elle échoue aux portes de lafayette. épuisée, titubante et recouverte de tout ce fluide vital qui n’est pas le sien mais lui rappelle des milliers d’horreurs. désespérée c’est à genoux qu’elle se présente aux gardiens des frontières. tout ce qu’elle souhaite c’est que la peine constante s’arrête. ou lui accorde au moins un répit, le temps de réapprendre à respirer.

...and in their triumph die, like fire and powder, which as they kiss consume.
ton personnage a vraiment l'air très intéressant, j'ai bien hâte d'en lire plus. et puis quel avatar, je ne connais pas la demoiselle mais elle est vraiment magnifique!
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.

▴ inscrit le : 23/02/2017

Bienvenue à toi !! Hâte d'en savoir plus sur ton personnage qui m'a l'air très prometteur, le trouble borderline est super intéressant à exploiter surtout au beau milieu des zombies :p

Bonne rédaction ! :ananas:

j'aime le choix :brille:

bienvenuuuuue :flirt:

bonne chance pour ta fiche :lov:

ce titreeeeee. et puis l'avatar est top, choix original, je ne la connais pas, mais j'adhère complètement.
bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche.

BIENVENUE SUR LE FORUM :brille:

avatar parfait, pseudo parfait ET UNE FUTURE COLD STORAGE OMG, j'en peux déjà plus de ton personnage azy I love you

bon courage pour cette fiche, n'hésite pas en cas de question :aw:

si t'as la moindre suggestion ou remarque à faire sur le forum, va déposer tes p'tites idées dans ce sujet, danke very much. :bed:

Oh là là à moitié mexicaine, et cette bouille parfaite, que du bonheur pour les yeux :gaa:

bienvenue ici :haa:

Bienvenue parmis nous I love you

Je ne connaissais pas Marina mais elle est superbe :hearteyes:

Bon courage pour la suite de ta fiche :keur:

▴ inscrit le : 24/02/2017

OMG QU'ELLE EST BELLE !!!! :red:

Je ne connais pas la demoiselle sur l'avatar mais ses cheveux et ce regard :haa:

Theo Alvarez a écrit:: vous êtes tellement beaux je meurs, je compte faire des enfants à chacun d'entre vous, voilà c'est dit.

Comme c'est gentiment proposé, je me mets au début de la file d'attente :bed:

Super plume, j'ai hâte d'en lire un peu plus sur ton perso qui m'a l'air bien interessant!
Oh et Tokyo, ville de mes rêves :lilheart:

BIENVENUE CHEZ LES FOUS :huhu:

ellie > déjà t'as continué la citation donc c'est bon je suis amoureuse :cute:

ensuite la belle madeleine, comment faire plus parfaite ? (je suis littéralement folle d'elle depuis que j'ai commencé riverdale :mdr:

). merci en tout cas !

thalia > EVANGELINE = LOST = NOSTALGIE :(oo):

et sinon oui, je me suis dit que ce serait super fun d'avoir à jouer le tpb dans un monde aussi apocalyptique (la meuf qui n'aime pas du tout se compliquer la vie en somme).

kara > eliza la plus belle ! et la bellarke fan n°1 en moi meurt un peu beaucoup de ton gif de signature :dead:

oz > "city of stars, are you shining just for me ? city of stars, there's so much that i can't see :siffle:

" (pardon...déformation la la landienne quand je vois ryan). sinon merci beaucoup :brille:

hector > DIEGO (stop tous là avec vos choix d'avatars parfaits, vous allez me faire mourir avant même que je sois validée...) -> forever le pilote de mon coeur :cry:

et ouais je me suis cold storage parce que j'en voyais pas des masses dans les gens déjà validés et qu'en soi ça peut être assez marrant à jouer :flirt:

patty > dit-elle alors qu'elle joue une déesse :dead:

entre cold storage j'estime qu'il nous faudra un lien mademoiselle :hm:

alice > ça fait tellement plaisir de voir emily :gaa:

(rip beth à jamais dans nos coeurs hein...). merci I love you

matt > RICHARD. oh-mon-dieu. l'amour de ma vie depuis si longtemps :cutie:

vas-y t'en fais pas je t'inscris de ce pas en haut de la liste, privilégié va ! What a Face

merci en tout cas pour cet accueil, et j'espère que j'aurais ma place chez les fous :hola:

VOUS ETES TOUS ADORABLES JE VOUS AIME DEJA :tongue:

BIENVENUE MON PETIT PHOQUE

Marina et ce titre, Shakespeare (or Westworld aussi )
et ce début de fiche, on a que de beaux perso qui arrivent dis donc

en espérant que tu te plaise parmi nous
mais j'en doute pas tellement on est parfait
bon courage pour ta fichette
go go go on me termine ça illico
et si tu as la moindre plainte à propos de ces gueuses d'admin viens me voir je gère le bureau des réclamations

bienvenue parmi nous I love you

Bienvenue par ici et bonne rédaction. I love you

Tu as une très jolie plume. Ton personnage donne envie d'en savoir plus. :brille:

Son rapport avec les armes + les cauchemars (j'aime les rôles torturés). Elle me donne envie de la prendre dans mes braaas. :(oo):

... Je m'apprêtais à dire "hey bro', welcome !" mais zut quoi, je n'avais pas pensé à Theodora :affraid:

Toutes mes excuses la psy en herbe ! (la faute de Dean les surnoms à 2 balles...) Bienvenue sur le fo' et bonne continuation de fiche ! :lunettes:

je connais pas la jeune fille mais MIAM :cute:

et le titre :héé:

bienvenue la belle ! I love you

Heeey

tu as commencé ta fiche il y a de ça une semaine - désires-tu un petit délai pour la terminer ? en cas d'absence de réponse de ta part, ta présentation sera archivée et ton compte supprimé, merci de ta compréhension. :keur:

aaaah excusez-moi j'ai eu de gros gros (GROS) problèmes irl + des soucis internet qui m'ont complètement empêchée de passer ici et de continuer ma fiche...mais c'est (plus ou moins) réglé et j'ai pas envie d'abandonner tout ce que j'ai fait là pour autant donc comme je peux (enfin) revenir et que j'ai constaté que mon compte n'était pas encore supprimé est-ce qu'il y a moyen que ma fiche soit remise en lice pour que je puisse enfin la continuer et la terminer (pleaaaase) ? :cry:

aussitôt dit, aussitôt fait :brille:

je te donne un délai jusqu'au 15 mars, mais si ça te semble trop juste n'hésite pas à demander plus. :creep:

Bienvenue parmi nous I love you

marina est toujours aussi belle. :dead:

bienvenue. I love you

merci les choupicoeurs :brille:

DOUX JESUS. Je connaissais pas la demoiselle mais qu'est-ce qu'elle est belle ( LES CHEVEUX ** ELLE A UNE TIGNASSE DE LION, j'veux passer mes mains dedans wesh. XD )

Bienvenu, bonne chance pour ta fiche et j'aime beaucoup le prénom aussi. J'espère que tu te plairas parmi nous :cute:

Garde moi un lien ? :angel:

validation, validation

t'es beau, t'es charmant, tu m'as l'air sincère

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : j'avais pas dis bienvenue alors : bienvenuuuue et sorry de pasavoir vu ta fiche j'aime bien le personnage, il va falloir qu'elle aille voir silas, le psy du camp cette petite .

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.