AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez | 
 

 (evalia), and i'm welcome no more.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Death
Death

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: (evalia), and i'm welcome no more.   (evalia),  and i'm welcome no more. EmptyMer 1 Mar - 20:33

there is a light and it never goes out.
evalia costello et absalon costello
TAKE ME OUT TONIGHT WHERE THERE'S MUSIC AND THERE'S PEOPLE, AND THEY'RE YOUNG AND ALIVE. DRIVING IN YOUR CAR  I NEVER NEVER WANT TO GO HOME , BECAUSE I HAVEN'T GOT ONE ANYMORE. TAKE ME OUT TONIGHT BECAUSE I WANT TO SEE PEOPLE AND I WANT TO SEE LIFE. TO DIE BY YOUR SIDE IS SUCH A HEAVENLY WAY TO DIE.

Combien de temps ça faisait qu’il avait quitté le camp ? Il ne savait même plus Absalon, alors que c’était devenu tellement facile de perdre la notion du temps en dehors des murs de Lafayette. Il en avait déjà fait l’expérience quelques fois, quand, lors d’une mission, pour une raison ou pour une autre, il s’était retrouvé coincé, à ne pas pouvoir rentrer en temps et en heure. Maintenant, il se disait parfois que ça ne l’intéressait même plus de savoir. Au début, il avait profité de la batterie encore chargée de son téléphone pour surveiller le temps qui défilait, mais peu à peu, l’éteindre avait été de plus en plus compliqué, alors qu’il se perdait si facilement dans les photos enregistrées dessus. Maintenant il était vide, complètement inutilisable et en dehors de Lafayette, y avait pas d’électricité pour le recharger. Alors il avait perdu le compte et peut-être que c’était mieux comme ça. Au moins, il n’était plus à compter les jours qui le séparaient de Kara et Evalia. Il ne savait pas si ça rendait les choses plus faciles. Il ne savait même pas si y avait quelque chose qui pourrait un jour les rendre plus faciles. Y avait Alma ou Mattie au moins, avec qui il traînait de temps en temps, pour échapper à l’ambiance pourrie qu’il y avait dans l’appartement qu’il partageait avec son oncle. Ils n’étaient même pas vraiment en sécurité ici. Mais apparemment, c’était l’appartement d’une fille qu’il connaissait dans le camp. Il n’en savait pas plus, il n’avait pas cherché à comprendre et on pourrait facilement lui dire que ça avait été parce qu’il avait été trop focalisé sur ses propres sentiments, pour ne pas accorder d’intérêt à ceux de son oncle. Peut-être que cette fille, Jessica Griffin, à en juger les papiers, qui trainaient, ici et là dans l’appartement, elle avait été pour Hector ce que Kara avait été pour lui. Mais, peut-être trop égoïste, il n’avait pas cherché à savoir.

Il avait besoin d’en vouloir à quelqu’un et en vouloir à son oncle, c’était le choix facile. Plus facile que d’en vouloir à tout un système contre lequel il ne pouvait rien. Hector au moins, il avait toutes les occasions de lui montrer sa colère et il n’en loupait, bien entendu, pas une seule. Ouais, il se comportait comme un petit con, il en avait conscience et pourtant, il ne faisait pas plus d’effort. Y avait rien qui le motivait assez pour qu’il fasse des efforts de toute façon. Il se disait qu’au moins, si cette fille avait survécu, s’ils avaient réussi à la sauver, ils n’auraient pas été virés du camp pour rien mais, elle était morte. Il ne savait pas si ça en valait la peine alors, il ne savait pas s’il avait bien agit en aidant son oncle ou s’il avait juste fait une connerie monumentale qui lui avait coûté beaucoup trop cher. Hector, lui, il dirait évidemment qu’ils avaient fait ce qu’ils avaient à faire, parce qu’ils étaient des types biens, pas comme les enfoirés de Lafayette, mais est-ce qu’être un type bien, ces derniers temps, c’était une bonne chose ? Est-ce qu’il était un type bien, alors qu’il avait laissé sa sœur, enceinte jusqu’au cou, toute seule ? Est-ce qu’il était un type bien, alors qu’il avait abandonné Kara, elle qui avait déjà trop souffert de perdre ses proches ? Au final, la notion de type bien, elle était plus que discutable et en imaginant Kara et Eva seules, avec l’impression qu’il les avait laissées tomber, il ne se sentait pas comme un type bien, au contraire. Il ne savait plus quoi penser et ça le rendait fou. Les jours passaient, sans qu’il ne les compte, mais ils étaient forcément trop nombreux. Ça faisait trop longtemps qu’il n’avait pas vu sa sœur et Kara. Ça faisait trop longtemps et il ne tenait plus.

Alors, sans un mot, il avait quitté l’appartement. Hector, il ne cherchait même plus à savoir où il allait, il avait peut-être compris, qu’y avait rien à faire pour retenir son neveu. Aujourd’hui encore moins que d’habitude alors qu’il n’avait pas l’intention de juste errer dans les rues pour ramasser tout ce qu’il pouvait trouver d’intéressant. Non, il allait aller voir sa sœur et Kara, même si on ne voulait pas de lui dans ce camp. Il connaissait la brèche dans le mur, il avait déjà aidé Mattie à passer par-là avant qu’elle ne soit complètement virée du camp. Il avait longtemps hésité à revenir, il ne l’avait jamais fait conscient qu’on s’en prendrait à Eva et à Kara s’il devait se faire attraper. Mais il ne tenait plus là. Il serait prudent, évidemment. Il passa alors en dessous de la barrière avant de passer derrière plusieurs maisons, suivant un chemin qu’il connaissait très bien, évitant les endroits où il avait des chances de croiser du monde, après tout en pleine journée, tout le monde devant être en train de bosser. Kara aussi, sans doute. Mais Eva, enceinte comme elle était, il avait des chances de la voir. Il attendrait dans cette maison sinon. Il attendrait jusqu’à ce qu’elle rentre. Il avait fini par la retrouver la dite maison et sans doute, qu’y avait déjà de nouveaux locataires pour prendre leur place, mais il s’en fichait. C’était calme au moins, au moment où il était entré, il referma soigneusement la porte derrière lui, avant de regarder par les fenêtres, y avait personne qui s’approchait, tant mieux. « Eva ! Kara ! » Il aurait eu envie de hurler ces prénoms à travers la pièce, mais il était resté discret, il le fallait et il avait bien appris à le faire, ces derniers temps. « Hey, y a quelqu’un ? » Il s’en fichait, si personne ne lui répondait, il resterait là à attendre qu’elles rentrent, il ne pouvait pas, repartir sans les avoir vues.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (evalia), and i'm welcome no more.   (evalia),  and i'm welcome no more. EmptySam 4 Mar - 10:12

i'm digging down holes without you
ABSALON & EVALIA
since i've been walking solo, dreaming you were back home. i find getting down low, hide until tomorrow

Tu n’es plus que l’ombre de toi-même. Tu le sais, tu le sens par la façon dont Kara te regarde chaque matin. Par cette façon qu’elle a de vouloir te forcer à en faire un peu plus chaque jour alors que tu peines à te lever, tu peines à te réveiller, tu peines à respirer même par moment. Tu as mal, tellement mal. Ça faisait presque neuf mois que tu partageais ton corps avec une petite fille, et maintenant que cette petite fille est bien vivante, tu as du mal à te faire à l’idée, du mal à comprendre que cette petite chose qui pleure et qui gazouille est complètement tienne. Il y a cette voix dans ta tête qui te dit que tu devrais t’en occuper, que putain, c’est ton devoir, le seul travail que tu peux bien réussir dans cette vie désormais démente, mais tu n’y arrives pas. Ton corps ne semble plus être le tien et cette gamine, elle te semble irréelle. Tu te retrouves complètement déconnectée pendant des heures de temps, à fixer le plafond de ta chambre trop vide lorsque Kara est occupée à travailler ou encore à prendre soin de ta fille à ta place. Ta fille qui n’a toujours pas de nom. Ta fille qui n’a pas de famille, tout comme toi. Peut-être que c’est l’absence d’Absalon et d’Hector qui t’empêche d’être en mesure de prendre soin d’elle comme tu t’étais promis que tu le ferais. Peut-être que c’est parce que tu es forcée de faire face à cette réalité cruelle qui te rappelle à chaque minute qu’ils ne reviendront pas. Tu n’es pas aussi forte que tu dois l’être et ça te tue à petit feu de devoir l’admettre. Il y a un moment déjà que tu as perdu la notion du temps, mais ça semble être de pire en pire depuis ton accouchement. La petite, elle se réveille à tout heure du jour et de la nuit. Kara et toi aussi par la même occasion. Parfois, tu te dis que tu devrais être celle qui se lève, mais la blonde le fait toujours avant toi. Quand elle te sent assez forte, elle t’amène la gamine et tu parviens à la serrer contre toi pendant quelques minutes. À flatter son dos, à te perdre dans les longues mèches noires qui parsèment déjà son crâne trop gros pour le reste de son corps. Mais ça ne dure jamais bien longtemps avant que la panique ne t’envahisse. Avant que la réalité ne te rattrape. Plus de frère. Plus d’oncle. Pas de père pour la petite. Pas de Matthew pour toi non plus. Et soudainement, ça te semble tout simplement impossible de prendre soin d’une autre vie humaine. Alors tu demandes à Kara de reprendre la petite. Tu lui demandes de s’en occuper parce que tu ne peux pas. Tu ne sais pas comment, t’as jamais vraiment appris de toute façon. Ce sont toujours les autres qui ont pris soin de toi. On peut pas te demander d’être une mère. On peut juste pas.

Sauf que tu en es une. Et même si Kara fait plus que sa part depuis la naissance de la petite, tu sais qu’elle ne peut pas tout faire à ta place. Tu peux encore l’entendre te dire qu’elle doit aller travailler, que la petite dort mais que lorsqu’elle se réveillera, ce sera ta responsabilité de la nourrir, de la consoler, d’être là pour elle. D’être sa mère. Ça fait déjà quelques heures de ça et t’as été plutôt chanceuse jusqu’à maintenant, la petite ne s’est pas réveillée, mais tu appréhendes le moment plus que tu ne le devrais. La maison te semble tellement vide depuis que tes hommes ne sont plus là et avec la blonde tellement occupée avec son poste dans le camp, t’as l’impression de devenir folle à travers toutes ces heures de solitude. Tu te promènes dans la maison, à la recherche de quelque chose à faire lorsque tu entends une porte s’ouvrir. Tu figes sur place parce que tu sais que Kara n’est pas censée revenir de sitôt. Tu te demandes s’il n’y a pas eu une urgence ou quelque chose et t’es sur le point de crier son nom lorsque tu entends une voix qui s’élève dans la maison. « Eva! Kara! » Tu reconnaîtrais cette voix parmi mille, mais tu peines à croire que c’est vraiment lui. T’es devant la chambre que tu partages avec la petite et la jeune Winfield lorsque la voix s’élève à nouveau dans la maison trop vide. « Hey, y’a quelqu’un? » Tu n’hallucines pas. Tu le sais parce que tu entends tout d’abord des gazouillis et puis des pleurs. La petite est réveillée. Elle aussi elle a entendu. Ton premier réflexe devrait être d’aller la chercher, mais tu cours plutôt jusqu’à l’entrée de la maison et puis tu le vois. Absalon. Ton frère jumeau. Dans toute sa gloire, toute sa présence, ses cheveux un brin plus long que la dernière fois que tu l’as vu, cachant légèrement ses yeux. « ABE! » Tu oublies soudainement que tu as mal partout. Que tu viens tout juste d’accoucher d’une petite fille il y a quelques jours à peine. Tu oublies tout de tes doutes et de cette peur qui te gardait en place depuis tellement longtemps déjà. He’s still alive. Ton corps rentre en collision avec le sien, tes bras entourant son cou, tu le serres tellement fort, peinant à croire qu’il se trouve réellement là, devant toi. « J’ai cru que tu reviendrais jamais. » Tu ne parviens pas à te défaire de l’étreinte, malgré les cris de la petite qui se font de plus en plus forts, de plus en plus demandant. Tu n’as conscience que d’une seule et unique chose : ton frère est finalement de retour. Et ça, c’est plus que tu n’aurais pu oser demander.

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Death
Death

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: Re: (evalia), and i'm welcome no more.   (evalia),  and i'm welcome no more. EmptyDim 5 Mar - 16:54

there is a light and it never goes out.
evalia costello et absalon costello
TAKE ME OUT TONIGHT WHERE THERE'S MUSIC AND THERE'S PEOPLE, AND THEY'RE YOUNG AND ALIVE. DRIVING IN YOUR CAR  I NEVER NEVER WANT TO GO HOME , BECAUSE I HAVEN'T GOT ONE ANYMORE. TAKE ME OUT TONIGHT BECAUSE I WANT TO SEE PEOPLE AND I WANT TO SEE LIFE. TO DIE BY YOUR SIDE IS SUCH A HEAVENLY WAY TO DIE.

Ça le rendait fou Absalon, la distance qui s’était imposée, entre lui et Lafayette. Y avait pas un jour qui passait sans qu’il ne pense à Evalia et à Kara, qu’il soit là, à se demander comment elles allaient, si elles avaient tout ce dont elles pouvaient avoir, si le conseil n’allait pas trouver un moyen de les virer du camp, pour une raison ou pour une autre. Des fois, il en arrivait même à se dire qu’au moins, si ça devait être le cas, il se disait que si elles devaient se retrouver dehors il serait là pour les protéger et il crèverait sans hésiter avant qu’il ne leur arrive quoi que ce soit. Mais bien vite, il réalisait que quoi qu’il arrive, elles étaient forcément plus en sécurité dans le camp qu’ici, au beau milieu de nulle part, là où fallait garder l’œil ouvert en continue, pour s’assurer qu’aucun rôdeur ne trainait dans le coin. Techniquement, ils étaient en sécurité, Hector et lui, dans l’appartement dans lequel ils s’étaient installés. Ils avaient nettoyé une bonne partie du bâtiment, ils avaient récupéré des vivres, de quoi tenir plus ou moins longtemps. Mais ce n’était pas Lafayette. Y avait pas d’électricité, pas d’eau, pas de récoltes pour leur assurer de pouvoir survivre en restant tranquillement entre les murs plus ou moins sécurisant de l’appartement. Ce n’était pas l’idéal, c’était dangereux et il ne pouvait pas s’imaginer faire prendre de tels risques à Kara et à Eva. Kara avait déjà assez connu la misère comme ça, elle méritait bien quelque chose comme Lafayette maintenant. Quant à Evalia, elle allait avoir un bébé alors pour elle comme pour son enfant, mieux valait qu’elle reste en sécurité. Mieux valaient qu’elles restent toutes les deux, il savait bien, Absalon, qu’elles allaient veiller l’une sur l’autre. Tout irait bien, tant qu’elles étaient ensemble, dans ce camp en sécurité.

Il ne savait pas quoi faire lui, à côté de ça. Il ne savait pas ce qu’Hector pouvait avoir en tête, parce qu’il ne lui parlait pas, il ne l’écoutait même plus, coincé dans une rancœur qui n’était sans doute pas justifiée, certainement pas alors que partout autour, le monde était devenu un vaste chaos. C’était pas le moment de faire la gueule à son oncle, comme un gros gamin. Ils auraient dû s’entraider, se serrer les coudes et au lieu de ça, tout ce qu’il trouvait à faire lui, c’était se montrer absolument imbuvable avec son oncle. L’homme qui avait parcouru les Etats-Unis en long en large et en travers pour les retrouver, lui et sa sœur, afin de les sortir d’un système pourri, dans lequel on les avait trimballés de famille d’accueil pourrie en famille d’accueil encore plus pourrie. Il leur avait offert une belle vie, il les avait sauvés et à l’image d’Evalia qui a l’adolescence avait été insupportable, incapable de montrer la moindre gratitude, c’était à son tour maintenant à Absalon. Dix ans trop tard, à en juger son âge maintenant et au pire moment, probablement, alors que dehors, les morts revenaient à la vie et chercher à bouffer les vivants. C’était idiot et il avait beau en avoir conscience, il n’arrivait pas à faire autrement. C’était qu’il était frustré d’être là, séparé de sa sœur et de la femme qu’il aimait. C’était pas juste. Alors il exprimait son mécontentement à la seule personne encore présente : Hector. Les jours étaient longs, parfois insupportables et des fois, il avait vraiment l’impression qu’il allait devenir cinglé, à rester loin de ce maudit camp comme. Peut-être qu’il avait fini par le devenir assez, pour décider qu’il en avait marre, qu’il allait retourner dans ce camp et revoir sa sœur et Kara, peu importait ce que ce putain de conseil pouvait bien en penser.

Maintenant qu’il était là, dans cette baraque dans laquelle il avait vécu pendant plusieurs mois, il avait un pincement au cœur, cette maison, c’était toute la vie qu’il avait réussi à se construire malgré l’enfer dehors. Y avait fort à parier qu’y avait déjà d’autres personne dans sa chambre, dans cette d’Hector. Il ne savait pas de qui il s’agissait et ça n’avait pas d’importance, il ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver une profonde jalousie envers ces personnes, une rage qui n’avait pas lieu d’être parce qu’ils n’y étaient pour rien eux. Mais c’était ce qu’il ressentait pour chaque personne qui avait encore l’occasion de graviter autour de sa sœur et de sa petite amie. C’était pas logique, il le savait bien, mais il n’y pouvait définitivement rien. Au moins, il était là maintenant et revoir sa sœur, ça ne tarda pas à accélérer les battements de son cœur, lui donnant l’impression qu’il allait finir par sortir de sa poitrine. Elle était là dans ses bras, qu’il referma autour d’elle, la serrant contre lui, probablement plus fort qu’il ne l’aurait voulu. « Je suis là maintenant. » Maintenant, alors qu’il savait très bien qu’il aurait dû dire pour le moment, parce qu’il ne pouvait pas rester ici. Quoi qu’au point où il en était, il avait bien envie de proposer qu’on l’enferme dans la cave de cette maison, si ça pouvait lui permettre de rester avec Eva et Kara. Et quelqu’un d’autre à en juger les pleurs qu’il entendit, lui coupant le souffle, alors que c’était pas difficile d’imaginer de quel bébé il s’agissait et d’un coup, il aurait presque eu l’impression qu’il allait faire un malaise. Il s’écarta légèrement de sa sœur, juste assez pour designer l’étage d’un geste du menton. « C’est … » La gorge nouée, il n’arriva pas à dire quoi que ce soit d’autre, pas avant d’avoir pris une longue inspiration. « C’est ton bébé ? » Son bébé à elle, sa nièce ou son neveu à lui et l’idée lui donnait vraiment l’impression qu’il n’allait pas tarder à s’évanouir, comme ses jeunes pères qui voyaient leur enfant pour la première fois, sauf qu’il n’était pas le père – encore heureux puisque la mère, c’était sa sœur jumelle – et qu’il ne l’avait pas encore vu ce bébé. « Est-ce que je peux … ? » Encore une phrase qu’il n’arriva pas à prononcer jusqu’au bout. Il voulait savoir s’il pouvait monter pour aller le voir ce bébé, quand bien même il s’avait qu’une fois que ce serait fait, repartir serait encore plus compliqué que prévu, comme quoi, il allait vraiment finir par élire domicile dans la cave de cette baraque.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (evalia), and i'm welcome no more.   (evalia),  and i'm welcome no more. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(evalia), and i'm welcome no more.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Evalia ◊ Clubbed to Death
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: