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 (int. 1 : ram), this is the hunt.

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MessageSujet: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyJeu 13 Avr - 21:26

We live where darkness hides.
intrigue 1 : Ram Tendulkar et ilas castellanos.

Quitter Lafayette, à un moment, ça avait été son seul et unique but à Silas. Il était arrivé ici avec Ariane et sa fille cadette, parce que toutes les deux, elles cherchaient le reste de leur famille. Lui, il n’avait plus rien, sa femme était morte, sa fille aussi et le reste de sa famille, était loin d’ici, quelque part en Arizona, à moins qu’ils aient décidé de bouger et s’ils étaient encore en vie. Il n’avait pas eu de bonnes raisons de vouloir aller dans le camp de Lafayette, il avait juste suivit Ariane, quand bien même il avait prétendu qu’il ne voulait pas rester avec elle. Lafayette, ça n’avait pas représenté grand-chose pour lui, quand il y avait mis les pieds pour la première fois dans ce camp. Maintenant ça avait changé, sans doute qu’Ariane y était pour quelque chose. Maintenant, il n’avait pu cette envie constante de quitter Lafayette, il arrivait même à s’y sentir à sa place, même si sa fille et sa femme continuaient de lui manquer à tel point qu’il avait un creux dans le cœur, qui continuait de faire un mal de chien et que rien ni personne ne pourrait jamais combler. Les événements récents qui avaient marqués le camp de Lafayette, ils n’étaient pourtant pas très réjouissants, le conseil avait abattu un homme sans preuve de sa culpabilité, et quand bien même il aurait été coupable de quelque chose, est-ce que le tuer était la solution ? Il n’avait pas son mot à dire Silas, parce qu’il ne faisait pas partie de ce fameux conseil et qu’il avait lui-même massacré plusieurs personnes pour ce qu’ils avaient fait à sa famille et il ne regrettait absolument pas ce qu’il avait fait. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de désapprouver, en silence, les actions de ce fameux conseil.

C’était le moment idéal alors, pour aller prendre l’air en dehors du camp. Il reviendrait bien sûr, contrairement à ce qu’il avait pu dire, toutes ces fois où il avait essayé de quitter le camp jusqu’à présent. Il ne connaissait pas si bien que ça la ville, ils n’y avaient passé que très peu de temps, avec Ariane, avant de rejoindre le camp, mais ça ne l’empêchait pas d’explorer un peu les rues, ici et là jusqu’à apercevoir trois gamins qui trainaient là. Deux filles et un garçon qui avait l’air un peu plus âgé, mais qui ne dépassait certainement pas les treize ou quatorze ans. Il s’apprêtait à aller vers eux, pour leur demander s’ils avaient besoin d’aide, s’ils cherchaient un refuge, après tout, il aurait du mal à juste laisser des enfants derrière lui comme ça. Peut-être que c’était parce qu’il avait été père à une époque, qu’il ne pouvait pas agir égoïstement, ou bien c’était juste parce que, derrière ses airs un peu bourru, son manque de communication parfois, il restait un type bien qui ne pouvait pas laisser des gens dans le besoin, alors que le monde était tout pourri. Cependant, Silas n’eut pas le temps de les approcher qu’une voiture s’arrêta à leur hauteur pour les embarquer de force. Il ne tarda pas à courir derrière, suivant le véhicule sur plusieurs portions de routes avant de le perdre de vue. Il regarda rapidement autour de lui, soupirant, avant d’apercevoir un mouvement dans le coin d’une rue, trop rapidement pour être un rôdeur. Il se précipita alors pour aller à la rencontre d’un autre homme. Comme quoi, même dans les rues de Lafayette, à quelques pas du camp, y avait encore des survivants. « Hey ! Excusez-moi, vous n’auriez pas vu une voiture passer ? » Il n’aurait peut-être pas dû s’encombrer de politesse dans un contexte comme ça, mais y avait des instincts qui ne disparaissez pas si facilement. La voiture par contre, pas la peine de la décrire, des voitures, y en avait pas beaucoup qui passaient de toute façon. « Ils ont embarqués des gamins. » Et aux yeux de Silas, ça justifiait largement de partir après ses types, de les retrouver et d’essayer d’aider ces gamins.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyDim 16 Avr - 0:14



this is the hunt

silam

Pour être honnête, Ram ne connait que très peu Lafayette. Pour certains, le repérage des lieux a une grande importance, et il le conçoit tout à fait. Ils ont sans doute besoin de connaître les points stratégiques des alentours pour faire ensuite leur vie autour, et choisir leur installation en fonction de leur localisation. Pour lui, ce n’est pas le cas. Il préfère éviter les endroits qui ont l’air trop avantageux, d’une quelconque façon que ce soit, ils attirent trop de convoitises. Supporter des visites aussi impromptues que désagréables, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit le gonflerait clairement. Alors autant gagner du temps, et opter pour la méthode qui consiste à chercher les trous à rats où personne n’aurait forcément envie d’aller. Avec ça, il peut être à peu près sûr d’être pénard. Ou du moins, dérangé dans une moindre mesure. Puis après tout, il reste libre de changer de campement, au pire des cas, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait régulièrement. Ainsi, il explore à sa façon, mais avec la démarche inverse de celle des autres survivants. Du moins, c’est ce qu’il croit.

Cela fait à peine quelques jours qu’il est arrivé dans cette petite bicoque. C’est une toute petite maison qui n’a, et n’a sans doute jamais eu, quoi que ce soit de prétentieux. Elle représentait simplement quatre murs surplombés d’un toit, le tout à peu près en état de tenir debout, le temps qu’il reste abrité dessous. Il fait sa vie le plus simplement du monde. Discrètement, et n’embête personne. Et comme un septuagénaire qui s’ennuie, il passe le plus clair de mon temps à observer ce qu’il se passe dans le voisinage, entre autre.

Aujourd’hui, il avait décidé d’aller se chercher un peu de viande à me mettre sous la dent. Les conserves et autres portions périmées, ça va bien un moment, mais ça ne nourrit pas un homme. Personne ne vit dans le luxe depuis longtemps, et rares sont ceux qui peuvent s’offrir trois repas par jour, mais la loi du plus fort étant celle qui s’applique désormais officiellement dans ce cimetière à ciel ouvert qu’est devenu la planète, quand on peut avoir un quelconque avantage, même infime, pour arranger sa situation, ma foi, on va pas cracher dessus. C’est donc sous les nuages habituels d’un matin brumeux qu’il s’en va, armé de son couteau et de son pistolet, à la recherche d’un lapin à faire griller.

A peine a-t-il mis le pied hors de la maison que parvient à ses oreilles un bruit qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps. Une voiture ? Le bourdonnement du moteur se rapproche, et il n’a pas à attendre plus d’une poignée de seconde avant de voir apparaître à l’angle de la rue, le véhicule que lui avaient promis mes tympans. Un Range Rover noir, comme on en faisait des milliers dans les bayous de la Louisiane avant que le monde ne tombe, et comme on en voudrait tous un désormais. Comme incrédule devant ce véhicule, il l’a regardé longer la rue, passer devant lui, et disparaitre au croisement quelques dizaines de mètres plus loin. Puis il a continué ma route. Quoi ? Croiser une voiture était certes exceptionnel et presque spectaculaire étant donné la pénurie évidente de carburant de ces dernières années, mais il n’allait tout de même pas rester planté là à s’imaginer ce qu’il aurait pu faire avec un véhicule. Il a les crocs, Ram, il veut son lapin.

Je disais donc qu’il a continué sa route. Il n’a cependant pas eu le temps de la poursuivre bien longtemps, puisqu’avant même qu’il n’ait pu atteindre le carrefour auquel il aurait pris à droite pour quitter sa rue, il es tombé sur un homme, visiblement anxieux.

Hey ! Excusez-moi, vous n’auriez pas vu une voiture passer ? Ils ont embarqués des gamins.

Un 4x4 sombre ? Si tu avais utilisé ta tête deux secondes t’aurais sans doute réalisé que les voitures se faisaient de plus en plus rares, et qu’il n’y avait pas énormément de chance que ce type aussi barbu que toi ne parle pas de la même caisse que toi. Il est parti par ici, suivez-moi.

Son estomac attendra. D’après les dires de cet homme, des enfants sont en danger. En plus de cela, ce sont peut-être les siens ? En tous cas, il n’y a pas une seconde à perdre. Son interlocuteur sur les talons, il se précipite en courant sur les traces du pick-up. La rage montait dans son ventre à chaque fois que ses pieds foulaient le sol. Il ne comprenait tout simplement pas comment ni pourquoi des adultes, aussi psychologiquement troublés puissent-ils être, pouvaient être capables de s’en prendre à des gamins. C’était à ses yeux d’une injustice et d’une lâcheté sans nom en plus d’être absolument écœurant. Il s’imaginait déjà coller des baffes à ces trous de balles en arrivant à l’intersection des rues au niveau de laquelle il a aperçu pour la dernière fois le véhicule, et en constatant en même temps que son camarade du moment, que la voiture était garée quelques dizaines de mètres plus loin dans l’allée, devant le portail d’une maison familiale.


Dernière édition par Ram Tendulkar le Sam 3 Juin - 23:23, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyMar 25 Avr - 15:48

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intrigue 1 : Ram Tendulkar et ilas castellanos.

Y avait bien des choses que Silas n’arrivait pas à comprendre sur le camp de Lafayette. Y avait un fonctionnement là-dedans qui n’allait pas du tout et il voulait bien admettre qu’il fallait des règles pour éviter un genre d’anarchie qui rendrait tout incontrôlable, mais d’ici à instaurer une dictature dans laquelle on commençait à exécuter quelqu’un parce qu’on avait juste des doutes dur sa fidélité ? Ça allait quand même beaucoup trop loin. C’était à se demander si c’était vraiment sûr, entre les murs de Lafayette. Entre un conseil qui faisait se donnait le droit de tirer sur tout le monde sans raison valable – est-ce qu’y avait seulement une bonne raison de tuer un autre être humain ? Dans ce monde malheureusement, difficile de dire que non – et dehors, des rôdeurs qui essayaient de bouffer tout ce qui passait, sans parler des survivants qui n’avaient aucun scrupule à faire du mal aux autres, peut-être qu’y avait plus un seul endroit dans ce monde où on pouvait se sentir vraiment en sécurité. Silas, il pouvait presque prétendre qu’il s’en foutait, après tout, il faisait son boulot du mieux qu’il le pouvait, il suivait les règles telles qu’elles étaient établies – en principe en tout cas – et le reste du temps, il se contentait de se faire oublier. Alors, techniquement à Lafayette, il se disait qu’il ne risquait pas grand-chose, ça n’empêchait pas que, dans le silence qu’il gardait, il pensait qu’y avait quand même tout un tas d’injustice que le conseil ferait mieux d’éradiquer avant qu’il soit trop tard, sinon, on allait se retrouver avec une guerre civile en plus d’une véritable apocalypse.

Il avait cru que sortir un peu du camp, ça lui ferait du bien, ça lui permettrait de se changer les idées, mais il avait peut-être oublié qu’en vérité, des pourris y en avaient vraiment à tous les coins de rue, même dans un monde dans lequel la moitié de la population avait été décimée. Il avait bien vu ces types qui venaient d’enlever des enfants, rien que des gosses qui n’avaient pas l’air d’avoir demandé ça. Il était un père lui, ou du moins, il l’avait été alors il ne pouvait pas fermer les yeux devant la scène qu’il venait de voir, pourtant, fermer les yeux, c’était ce qu’il faisait bien souvent entre les murs du camp fortifié. Pas cette fois qu’il s’était dit, alors il avait commencé à courir après la voiture, avant de la perdre de vue. Heureusement, il avait trouvé cet homme qui semblait avoir vu passer cette dite voiture. Il hocha la tête en signe d’approbation quand il lui demanda s’il s’agissait d’un 4x4 noir, y en avait pas cinquante des voitures, mais qu’importait, au moins, ils étaient certains de parler de la même chose. Il avait donc suivit l’homme sans se poser de question, pour finalement revoir cette voiture garée près d’une maison. « Ça a beau ressembler à la maison familiale type, j’pense pas que ces gamins avaient envie de suivre ces types. » Et il n’avait pas besoin de son doctorat en psychologie pour avancer un truc pareil, la scène qu’il avait vue, c’était un enlèvement il en était certain. « Vous êtes dans le coin depuis longtemps ? » Est-ce que ce type avait une planque dans les environs, c’était ça la question dans le fond, juste histoire de savoir s’il avait déjà vu cette voiture dans le passé, ces types, ou entendu vite fait des histoires qui pourraient les aiguiller. Silas lui, il devait bien admettre qu’il ne quittait pas assez souvent le camp pour savoir quoi que ce soit, tout ce qu’il savait, c’était qu’y avait des connards partout, comme ceux qui avaient tué sa femme et sa fille, alors, si ces gamins avaient à faire à ce genre de personne, fallait faire quelque chose.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptySam 6 Mai - 19:33



this is the hunt

silam

Ça a beau ressembler à la maison familiale type, j’pense pas que ces gamins avaient envie de suivre ces types.

Ram haussa un sourcil, en signe d'approbation. Maintenant qu'il y repensait, c'est vrai que la voiture était passée devant lui à une allure plutôt véloce, le conducteur ne s'étant pas préoccupé des limitations de vitesse en ville, Dieu sait seulement si elles sont encore en vigueur. Et les traces de pneus sur la chaussée au niveau de la maison devant laquelle la voiture était garée traduisait soit une nervosité évidente, soit de la précipitation de l'urgence d'agir pour ne pas être vus, peut-être même les deux. Ces quelques informations ensemble collaient avec l'hypothèse que ces hommes ne voulaient pas être vus, et étaient sans doute pressés de se cacher pour accomplir leurs méfaits. La supposition d'enlèvement que formulait l'homme en face prenait son sens. Il ne mentait sans doute pas.

Vous êtes dans le coin depuis longtemps ?

Pas assez pour être déjà venu dans cette rue en tous cas, ni pour voir déjà croisé de 4x4. Mais on pourrait peut-être éviter les banalités d'usage et aider ces gosses, non ?

A peine Ram avait-il terminé sa phrase qu'un cri strident perça le silence de la rue. C'était le hurlement d'une gamine, une adolescente, qui provenait à n'en pas douter de la maison précédemment repérée par nos deux compères.

Putain de merde !

Pas une minute à perdre. Personne ne sait ce qui avait poussé cette gamine à pousser un tel cri, mais ce n'était sûrement pas un scarabée dans le coin d'une pièce. S'assurant d'une main de la présence de son couteau dans sa poche, et de l'autre chargeant son Glock, l'indien se précipita sans réfléchir vers l'habitation, ne se préoccupant presque pas de savoir si son acolyte de la journée le suivait ou non.

Il s'approcha de l'une des fenêtres sur le côté de la baraque. Un coup d'oeil fut suffisant pour lui dévoiler la scène d'une horreur incommensurable. Le garçon, celui qui semblait être le plus grand, était assis et ligoté à une chaise, sa tête penchant dans le vide, il était visiblement inconscient. Des nombreuses traces de coups coloraient son visage, et son arcade sourcilière ainsi que sa lèvre, étaient entamés. Ils l'avaient passé à tabac. La rage monta d'un cran dans l'estomac de Ram. Mais son sang ne fit qu'un tour quand il découvrit le sort des fillettes. L'une, comme le garçon, était bâillonnée et attachée à une chaise, et se débattait malgré tout pour s'échapper de ses liens, les joues rouges et les yeux mouillés de larmes incontrôlables. Et l'autre.. L'autre.. Ram devenait fou en voyant ce qui était en train de se passer. La tête plaquée sur la table par la main de son agresseur, collé à elle, il débouclait tout juste sa ceinture de l'autre main. Les suites seraient évidentes. Il fallait agir vite. Vraiment très, très vite.


Dernière édition par Ram Tendulkar le Sam 3 Juin - 23:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyVen 19 Mai - 18:32

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intrigue 1 : Ram Tendulkar et silas castellanos.

Y avait eu un moment, quand il avait perdu sa femme et sa fille, pendant lequel Silas, il aurait juré que le sort des autres ne l’intéressait plus. Il avait voulu rester tout seule dans son coin, sans personne pour l’emmerder. Il avait cru que ce serait mieux pour tout le monde comme ça et surtout pour lui, parce qu’au final, s’attacher aux autres, se soucier d’eux, ça faisait plus de mal que de bien dans le monde tel qu’il était aujourd’hui. Il avait pensé comme ça, bien évidemment, quand il avait rencontré Ariane et sa fille pour la première fois. Il n’avait pas voulu s’attacher à elles parce qu’il avait su qu’au final, c’était prendre le risque de perdre encore quelqu’un et il avait assez donné avec sa femme et sa fille. Pourtant aujourd’hui, il savait que c’était trop tard, il tenait à Ariane, il tenait à Rose et à toutes les personnes qu’il avait l’habitude de croiser à Lafayette. Il se soucier du sort des autres, y compris de ceux d’inconnus. Alors, il n’avait pas pu rester les bras croisés à ne rien faire, dès lors qu’il avait vu des types s’en prendre à des gamins. Ils étaient bien jeunes, pas en âge de bien savoir se défendre. Ils avaient besoin d’un coup de main. Silas, il avait réussi à croiser un autre homme dans les rues pourtant d’apparence désertes de Lafayette. Ils avaient trouvé cette baraque et maintenant restait plus qu’à savoir quoi faire pour sauver les gosses. Il haussa les épaules à la réflexion de son interlocuteur. La question était rhétorique, sans doute, alors pas la peine de perdre du temps à y répondre. Fallait bouger et vite de toute façon, il en allait de la survie de ces gosses. Ils auraient bien le temps après pour les questions dans le fond.

Y avait eu un cri, comme pour leur prouver à nouveau qu’ils devaient agir le plus rapidement possible. Il avait rapidement suivi l’autre homme, pour assister à une scène dont il se serait bien passé. Ils avaient tabassé un gamin. Franchement, c’était quoi le but ? Ils étaient jeunes, ils n’étaient pas dangereux alors qu’est-ce qu’ils cherchaient à prouver ces types ? Ils ne valaient de toute évidence, pas mieux que ceux qui avaient tué sa femme et sa fille. Il ne devrait même pas être surpris par ce genre de scène, après ce qui lui était arrivé. Le reste des événements auraient facilement pu lui faire perdre tout son calme et toute sa patience. Pauvre gamine. Sa fille à lui, elle avait été violée avant d’être tuée, le type qui lui avait dit ça, avec son sourire sur les lèvres, il l’avait massacré avec toute la rage qu’il avait senti dans son corps à ce moment-là. Il n’en avait rien eu à foutre de sa vie, alors il n’avait pas réfléchi, il devait sa survie à un coup de chance. C’était différent aujourd’hui. Il devait rentrer à Lafayette, auprès d’Ariane, alors même si le temps était compté, il fallait réfléchir « On devrait passer par derrière, on peut les avoir par surprise. » S’ils passaient par la porte d’entrée, c’était fichu pour la discrétion, par derrière, ils pourraient au moins en avoir un ou deux, avant qu’ils ne se rendent compte de ce qui était en train de se passer, trop concentrés sur leurs trucs dégueulasse. Son arme en main, il avait commencé à faire rapidement le tour de la maison. Y avait une fenêtre ouverte, l’occasion de rentrer dans la baraque sans se faire voir, il n’attendit pas longtemps avant de passer par cette dernière pour se retrouver dans un bureau, avec les cris, les pleurs des gamins, c’était pas difficile de savoir où aller. Il poussa légèrement la porte pour voir qu’y avait un type qui montait la garde dans le couloir. « Y a un gars juste derrière. J’peux faire diversion pendant que tu vas aider les gamins. » Ou vice-versa, au pire, ça n’avait pas beaucoup d’importance, l’important c’était d’être assez discret pour qu’ils n’aient pas l’idée d’abattre les enfants en comprenant qu’y avait des intrus dans la baraque. Ils n’étaient pas nombreux, les autres gars et ils avaient l’effet de surprise, fallait en profiter.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyLun 29 Mai - 18:47



this is the hunt

silam

Devant ce spectacle insoutenable, Ram bouillonnait de rage. Il n’avait plus qu’une seule idée en tête : trouver la façon la plus cruelle de faire payer son geste à ce fils de pute. Les propositions fusaient dans son esprit. Se satisferait-il de la traditionnelle strangulation pour pouvoir voir la vie quitter les yeux du pédophile tout doucement ? Ou allait-il préférer lui couper la verge et le regarder se vider de son sang,  humilié et dépouillé de sa virilité ?

La voix du latin l’extirpa de ses pensées abjectes. Il voulait faire souffrir ce porc, mais encore fallait-il qu’ils arrivent à s’en approcher, et trouvant la suggestion de son acolyte sensée, il l’acquiesça d’un bref hochement de tête. Ils rasèrent donc les murs extérieurs, dans un souci de discrétion maximale, et finirent par pénétrer dans la maison par le biais d’une fenêtre ouverte. Ils débouchèrent dans une petite pièce, un bureau. Un coup d’œil par la mince ouverture de la porte fut suffisant pour noter la présence d’un guet dans le couloir. D’après ce que Ram avait pu voir précédemment, il y avait quatre hommes dans la maison, en plus des trois gamins. Il était clair que nos deux compères, face à ces gaillards parés au combat, armés jusqu’aux dents et visiblement habitués aux sales coups, ne feraient pas le poids. Ils ne pouvaient pas se lancer dans la gueule du loup et tenter un face à face, ils n’auraient aucune chance de s’en sortir, et les bandits buteraient à n’en pas douter les gamins. Le recours à la diversion pour diviser cette troupe de malfrats paraissait évident, et lorsque Silas énonça cette proposition, l’indien ne put que la valider.

« Te fais pas buter. » Ou du moins pas avant que les gosses ne soient sortis d’affaire, aurait-il pu rajouter.

Ram resterait donc à l’intérieur de la maison. Animé de toute sa colère, pimentée d’une touche corsée de détermination, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour sauver ces gamins. Le plus grand, le garçon, ne doit pas avoir plus de quinze ans. Et la plus jeune, la petite brune, n’est sans doute même pas en âge d’avoir terminer l’école primaire. Impossible de merder, Ram.

Silas s’échappa donc de la pièce, aussi furtivement qu’il n’y était entré, alors que Ram prit quelques secondes pour observer autour de lui. Le bureau était dans le désordre le plus total. Des papiers sur lesquels étaient gribouillés des messages illisibles jonchaient le sol. Sur des tableaux en liège étaient punaisés ce qui pourrait être des instructions, des listes, et des photos de polaroid de mauvaise qualité. Sur la porte était affiché un plan de la ville, sur lequel étaient inscrites des annotations, des noms, et différents endroits étaient reliés entre eux par des coups de feutre. Ils avaient tout prémédité, ces types étaient définitivement de grands malades.

Bon, assez divagué. Il ne faudrait pas que Silas mette sa partie du plan à exécution avant que Ram ne soit prêt. L’indien poussa donc la porte du placard coulissant encastré dans le mur et se faufila à l’intérieur. Il parvint tant bien que mal à se faire une place dans ce fourbi, entre cintres vides qui se battent entre eux au moindre de ses mouvements, et balais qui tombent dans tous les sens. Le désordre ne s’arrêtait donc pas aux frontières des portes dans cette maison. Un peu plus au fond du cagibi, il aperçut également une pile de seaux desquels s’émanaient une nauséabonde odeur de matière fécale, et celui qui était positionné au sommet était rempli de produits ménagers mal refermés, qui avaient allègrement coulé et croûté partout sur les bouteilles et autres flacons. Ram eut d'ailleurs l'idée de se saisir d'un vaporisateur de produit à vitres. Bien qu'il soit déjà bien armé, puisqu'il avait déjà en sa possession son couteau et son pistolet, il était clair que l'usage de ce dernier devait rester exceptionnel et justifié par une urgence. Pas besoin d'être diplômé du MIT pour savoir qu'un coup de feu, même s'il est devenu monnaie courante d'en entendre, alerte toujours les rôdeurs, et les survivants des alentours. Alors qu'un coup de couteau bien placé empêche un adversaire de crier, et que tout portait à croire qu'une vaporisation de produits gorgés d'acides et autres agents chimiques décapants, dans les yeux d'un adversaire peut faire gagner quelques précieux instants.

Un bruit venait de retentir, c'était le signal que Silas passait à l'action. Arme ménagère en joue, et couteau déplié dans l'autre main, l'indien se tenait prêt. Il n'avait désormais plus qu'à attendre le moment propice pour sortir de sa cachette, et secourir les trois petites têtes blondes en détresse dans le salon.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyLun 12 Juin - 21:17

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intrigue 1 : Ram Tendulkar et silas castellanos.

Il avait été un père protecteur Silas. Sa fille avait été la personne la plus importante de sa vie et il aurait fait n’importe quoi pour la protéger. Il avait laissé un gars tirer une balle dans la tête de son épouse, pour sauver sa fille, mais ça n’avait même pas suffit. Ils avaient dit qu’elle était morte, qu’ils l’avaient violée et qu’ils avaient jeté son corps aux rôdeurs. S’il n’avait rien vu de tout ça, Silas pouvait parfaitement tout imaginer et quand bien-même il luttait pour ne pas le faire, y avait souvent des images qui s’imposaient d’elles-mêmes à son esprit comme pour le torturer davantage. Ce qu’il avait vu là, à travers la fenêtre, ça n’aidait pas franchement. Cette gamine était beaucoup plus jeune que sa fille et il ne pouvait certainement pas dire que c’était pire parce qu’elle était plus jeune, mieux parce qu’il ne s’agissait pas de sa propre progéniture. C’était juste horrible et ça réveiller une rage en plus qui lui rappelait celle qui l’avait poussé à tuer à lui tout seul, tous ces connards responsables de la mort de sa fille. Ça avait été juste un petit groupe, juste quelques gars et lui, il avait été prêt à mourir, alors il n’avait pas réfléchi, il avait foncé dans le tas. C’était différent cette fois.

Il n’avait pas l’intention de crever ici, il devait rentrer à Lafayette, pour Ariane, pour Rose, pour ceux qui comptaient sur lui et pour ces gamins aussi. Il fallait les sortir de là. Alors mieux valait rester stratégique et rester en vie. Une évidence que l’indien venait de mettre en mots. « Toi aussi. » Qu’il répliqua avant de passer par la fenêtre pour ressortir de là, faire diversion, c’était pas compliqué. Il attrapa une pierre contre le sol, et adossé au mur, il la fracassa contre le verre de la porte de derrière. Ce ne fut qu’une question de seconde alors pour que le type qui montait la garde dans le couloir sorte pour voir de quoi est-ce qu’il pouvait s’agir. Rapidement, Silas s’était jeté sur lui, couteau en mains pour se débarrasser de lui. L’effet de surprise, ça marchait plutôt bien et après une courte bataille, il avait égorgé ce type, sans le moindre remords, lui et ses camarades ne méritaient pas mieux. Ça faisait déjà un connard de moins. Il était de nouveau rentré dans la maison, se faufilant discrètement à travers le couloir à travers lequel il avait entendu un homme dire à quelqu’un d’aller vérifier ce qui se passait. Il s’était glissé dans une pièce, attendant sagement que le deuxième type approche pour l’attirer avec lui. Il espérait que le fameux Ram en profite pour aller s’occuper des deux autres, il le rejoindrait bien vite, quand il aurait fini de s’occuper de celui là.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyMar 13 Juin - 20:53



this is the hunt

silam

Ram avait très distinctement entendu une vitre adjacente se briser. Voilà, Silas était en train de passer à l’action. Depuis l’enceinte de la maison, des ordres fusaient de la part des sales types, entre eux. L’indien put aisément identifier la voix du leader du groupuscule ; il s’agissait à n’en pas douter de celui qui resterait avec les gamins. S’il est la tête pensante de cette bande de décérébrés, il ne prendra pas le risque de se confronter à quoi que ce soit qui pourrait s’avérer dangereux.
Si le premier type était parti, et qu’un second l’avait suivi quelques instants plus tard, il restait désormais deux bonhommes dans le salon. C’était à Ram de passer à l’action. Il réfléchissait toutefois à une façon de procéder. Si Silas, depuis l’extérieur, avait l’opportunité de se planquer, ou du moins de courir s’il était repéré, Ram, lui, était dans un huit clos. L’impossibilité de fuir ou de se dérober imposait une exigence de sans faute, et de sang froid. Il n’eut cependant pas à attendre bien longtemps avant de se trouver une brêche.

« Le gosse se réveille. Sanders t’as du gros scotch quelque part ? » entendit-il grogner depuis le salon. C’était la grosse voix du leader. Un coup d’œil rapide sur le bureau en bordel fut suffisant pour que l’indien perçoive le rouleau convoité par le bandit. L’idée de sortir pour récupérer le précieux objet lui traversa l’esprit, mais il entendit des bruits de pas dans le couloir. Trop tard pour ça. Il se contenterait de la méthode traditionnelle. Le brigand entra donc dans la pièce, Ram n’en manquant pas une miette. Arrivant silencieusement derrière lui, il plaqua son corps contre le dos du pillard, et d’une main ferme lui entraina la tête en arrière pour mieux lui trancher la gorge. La carcasse du pourri tomba lourdement sur le sol, alors que Ram se saisit du large rouleau marron qu’il fit passer autour de son poignet.
Ram arriva finalement à l’ouverture de la pièce à vivre, qu’il observa une fraction de seconde avant de passer à l’attaque. La scène n’avait guère changé. Conformément à ce qu’il avait entendu, le plus grand reprenait progressivement connaissance. Mais à en croire les nouveaux filets de sang qui coulaient de son nez, il avait du prendre une seconde tournée de coups. La plus âgée des filles, l’élue des couilles de monsieur, n’avait pas changé de position. Mais l’on avait baissé son pantalon au niveau de ses genoux, elle n’osait pas bouger, elle pleurait, le visage toujours plaqué contre la table. Il arrivait trop tard, il avait accompli son méfait. Le salaud en question était accroupi, la moitié du corps sous la table. Ram pouvait entendre des cris et des pleurs de fillette se mêler aux injures que le brigand prononçait. Il allait chercher la plus petite.
Ne pouvant se résoudre à laisser cette fillette subir le même sort que sa sœur, Ram profita de la position de l’homme pour lui sauter dessus et achever de le mettre à terre. A cheval sur le violeur, et face à lui, il put réaliser aisément qu’il n’avait même pas pris la peine de ranger son attirail masculin à sa place avant de passer à sa prochaine victime. Il tentait de se débattre, alors pour le calmer l’indien lui planta son couteau dans la cuisse, et lui vida son fameux liquide lave-glace sur les yeux. Comme quoi, la combinaison effet de surprise et arme improvisée ça pouvait fonctionner. L’homme hurla de douleur, et Ram jubilait de le voir comme ça. « Tiens. il est là ton gros scotch. » lâcha-t-il en tirant une longue bande avec laquelle il lia les poignets du fils de pute. Je te couperai bien la queue mais j'ai pas envie de foutre des MST sur mon couteau.

Ram aurait bien le temps de s'occuper de lui de façon plus cruelle une fois que les enfants ne seraient plus dans les parages. Ils ont vu assez de saloperies pour la journée, ils n'ont pas besoin d'être témoins de cela aujourd'hui. Tous les trois auraient besoin de réconfort, ou au moins, de calme, pour oublier tout ce qu'ils venaient de vivre.
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MessageSujet: Re: (int. 1 : ram), this is the hunt.   (int. 1 : ram), this is the hunt. EmptyDim 18 Juin - 21:01

We live where darkness hides.
intrigue 1 : Ram Tendulkar et silas castellanos.

Il savait bien Silas, qu’y avait beaucoup de monde qui avait abandonné leur humanité depuis longtemps avec cette apocalypse. Peut-être que c’était plus simple comme ça, au moins, ça devait protéger de bien des souffrances. Ceux qui étaient devenus complètement insensible au sort des autres devaient forcément s’en tirer plus facilement dans le monde tel qu’il était aujourd’hui. Silas, il avait cru qu’il pourrait devenir comme ça, après avoir perdu sa famille. Il avait cru que ça aurait été beaucoup plus facile pour lui et pourtant, y avait toujours eu Ariane pour s’assurer qu’il continuerait de s’y accrocher à son humanité. Il le faisait, encore aujourd’hui, grâce à elle. Son humanité alors, il l’avait encore aujourd’hui et ça l’avait poussé à partir à la recherche de ses enfants qu’il avait vu se faire kidnapper et il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour qu’il réalise que ces types-là, ils s’en fichaient d’être toujours humains. Est-ce qu’ils l’avaient été un jour ? A en juger leur comportement, Silas serait prêt à parier qu’ils n’avaient jamais rien eu d’humains, que même avant l’apocalypse, ils avaient été des ordures de la pire espèce, sans doute que c’était plus simple d’expliquer ce comportement en se disant qu’ils avaient toujours été comme ça, plutôt que d’imaginer que le monde d’aujourd’hui avait pu les réduire à ça.

Il n’avait pas l’intention de courir après des explications de toute façon Silas. Ils étaient venus pour s’occuper de ces types et délivrer les enfants, c’était la seule chose qui comptait à présent. Alors il avait fait ce qu’il avait à faire sans se poser de questions. Tuer ces types, c’était pas franchement difficile quand on pensait à ce qu’eux ils avaient eu en tête. Il en avait attiré un dehors, un autre dans une pièce et maintenant il n’avait plus qu’à s’occuper de ce deuxième type en espérant que Ram s’occuperait du reste. Il avait entendu du bruit à côté, certainement le signe que Ram était en train de passer à l’action. Fallait qu’il se dépêche avec celui qui était avec lui. Il était dans une salle de bain à première vue, ainsi, il avait réussi à fracasser la tête de ce gars contre le rebord du lavabo, après avoir repris le dessus sur le type en question. Il s’était assuré qu’il en avait fini avec lui avait de rappliquer dans la pièce principale, là où Ram était en train de s’occuper du pédophile, les bijoux de famille encore à l’air. Il se précipita pour aider la pauvre gamine qui venait de subir un enfer, pour qu’elle se rhabille maintenant que c’était fini, rien n’était fini, c’était certain, cette pauvre gamine allait devoir vivre avec un traumatisme conséquent et elle ne pouvait pas se laisser abattre, pas dans ce monde, pas avec les dangers partout autour. « J’peux les ramener dans le camp en ville, ils seront en sécurité là-bas. » C’était bien la seule idée qu’il avait pour protéger ces gosses. Il n’aimait pas particulièrement Lafayette, il savait que ce camp avait plein de défaut, mais c’était mieux que l’extérieur, là où des connards profitaient des plus faibles sans le moindre scrupule.
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