AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 (kara), sic parvus magna

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 18:34

kara winfield
these things they don't break us. they make us who we are.
The Day Will Come When You Won't Be
nom : winfield, un nom qui semble mort désormais, qu'elle porte comme une croix solitaire. le songe quotidien qui la ramène à la réalité. prénom : kara est la seule identité à laquelle elle aime se raccrocher dans le chaos, ç'avait surtout été le cas quand il avait murmuré son nom, avec tendresse, avec douceur. bess est son deuxième prénom, mais faut croire que ça n'a plus vraiment d'importance, sa carte d'identité s'est envolée depuis longtemps. âge : sa vie s'est arrêtée quand alors qu'elle a vingt-six ans; et elle a bien conscience de nager dans un monde où elle n'sait pas si elle fêtera son vingt-septième anniversaire. date et lieu de naissance : ses anniversaires, aux beaux jours du cinq juillet lui semblent désormais bien lointains. tout comme sa ville de naissance, l'endroit où elle a grandi et toujours vécu; denver et son colorado lui semblent être à des milliards de kilomètres. un endroit perdu, dans lequel elle ne retournera plus. nationalité :  elle est américaine jusqu'au bout des ongles, mais à la fin d'la fin, il semble bien que ça n'a pas la moindre importance, tout ça. origines : quelque part dans son arbre généalogique, du côté de son père, il y a des origines allemandes, rien de bien extraordinaire. situation civile : elle n'aurait jamais cru qu'aimer quelqu'un, se dire en couple au cœur de la fin du monde aurait un sens. mais l'espoir avait fini par donner un sens aux sentiments qui l'animaient, dès qu'elle le regardait, absalon. mais maintenant, seule comme elle est, elle commence à s'dire qu'il lui a infligé là, la plus cruelle des leçons qui soient. orientation sexuelle : elle est bisexuelle et elle a bien du mal à se souvenir de l'époque où elle avait craint de le dire et l'assumer, en croyant que ce serait toujours un "problème" dans sa vie amoureuse. maintenant, elle ose espérer que les gens ont d'autres choses sur lesquelles concentrer leurs efforts... ancien métier : dévouée et travailleuse, elle était tout près, juste à deux doigts de finir son internat en médecine urgentiste, elle a poussé et repoussé ses limites, avec l'espoir d'atteindre ses rêves. au moins, la survie aujourd'hui, lui permet de croire que tout ça n'a pas été vain. ancien lieu d'habitation : denver, sa ville de naissance, toute sa vie, tout son monde. effondré, sans crier gare. camp actuel : elle est à lafayette depuis plusieurs mois. et bien sûr que les règles ne lui plaisent pas, parfois; mais le monde prenait tout son sens dès qu'elle n'était plus seule. et dehors, le monde est hostile, froid et vide, elle le sait, elle en ressent encore les stigmates jour après jour, yeux fermés ou yeux ouverts. son côté impétueux et indépendant lui donnerait parfois envie d'en faire qu'à sa tête, mais elle est raisonnable, elle sait que dehors, c'est la mort. groupe : bury me here, elle veut s'faire oublier, kara; essayer de digérer ses démons, aussi. panser ses plaies, apaiser les douleurs de ses cicatrices. elle veut la paix. crédits : @my love (avatar), tumblr (gifs).  

just survive somehow.

(001), kara, on la remarque pour son sang-froid, sa capacité à se détacher d'une foule pour prendre les choses en mains. les urgences d'une ville comme denver lui ont appris ça à la dure; elle sait comment être active et pro-active, avec un calme qui peut s'avérer vital en pleine apocalypse. elle aurait juste voulu que ce n'soit toujours limité qu'à son job, tout ça, plutôt que synonyme de survie, jour et nuit, nuit et jour, sans trêve. (002), elle aimait le citron sous toutes ses formes; une bonne limonade, une tarte au citron, la senteur, l'arôme, l'acidité, les bienfaits. elle aimait particulièrement l'été, pour l'exceptionnel moment de pouvoir se poser au soleil, un bon verre frais à la main, pour respirer le soleil. elle a eu une belle vie, kara, de sa naissance jusqu'à ce que tout parte en vrilles; mais elle a toujours eu une certaine facilité pour aimer les choses les plus simples. (003), le soleil trop aride, maintenant, elle le déteste; depuis qu'elle a dû traverser les étendues brûlantes du sud du pays, avec trop peu de ressources, trop peu d'espoirs, des souvenirs dévastateurs hantant son esprit, kara, elle rêve presque de neige. elle aime observer les étoiles la nuit, elles lui rappellent cette raison de vivre qu'elle trouvait dans le firmament. mais la canicule, la transpiration, ça tend sa peau, serre ses boyaux; de ces trop longs jours, elle garde de nombreuses petites tâches, des traces de brûlure qui n'partiront jamais, et sont le résultat d'une peau morte au soleil, sous le coup d'une chaleur suffocante qu'elle a cru être son ultime fournaise. (004), elle blâme le fait d'être encore ici sur l'instinct de survie; une motivation qu'elle n's'était jamais cru avoir, et qu'elle n'comprend presque pas. quand elle pense à sa famille, à la solitude qui l'englobe, à ce monde encore frais dans sa tête, mais mort partout autour, elle se demande surtout pourquoi elle se donne encore la peine d'être là. elle a perdu trop de monde, kara, et survit en elle l'assurance que si elle devrait perdre encore quelqu'un, ce serait le deuil de trop. en si peu de temps. elle qui n'avait jamais vraiment eu l'habitude des tristesses de ce genre, de la vie à la dure comme ça... elle était si heureuse dans sa vie d'avant, si facilement contentée par tout ce qu'elle avait, qu'elle n'a jamais frôlé le bord du gouffre comme aujourd'hui, au milieu de la fin du monde. les lueurs d'espoir, ce sont des échappées, des évasions de l'esprit et du corps-... mais la réalité, elle revient toujours, quand les espoirs disparaissent du jour au lendemain, sans crier gare. (005), elle est gauchère... c'est comme ça, ça a toujours fait partie de sa vie, de ce qu'elle est; mais elle a découvert dans cette zone de non-vie, que c'est un fait aussi stupide qui peut parfois surprendre, comme une anecdote créant un genre de situation de malaise. "oh, tu es gauchère" "ouais, et?"... ça créer des quiproquos, dans la panique, des galères en plus, de l'incompréhension. elle n'aurait jamais cru vivre jusqu'au jour où ce si simple fait pourrait devenir un obstacle. (006), la blonde avait toujours aimé être pertinente dans la société qui l'entourait, utile et prompte à prouver sa valeur; elle en était devenue une jeune femme relativement polyvalente. en plus de la médecine, de l'anatomie, de la botanique, du latin, ces disciplines qui l'ont assommée pendant ses années d'études, elle avait aussi affuté ses talents dans d'autres domaines. l'art, principalement; on lui avait toujours prêté un bon coup de crayon, d'une finesse utile pour magner le scalpel. mais kara, ce qu'elle aimait surtout faire, c'était peindre; sur des toiles, sur tous les supports, de l'aquarelle sur les papiers. c'était un côté doux d'elle, qu'elle n'laissait transparaître que lors des trêves de son esprit, l'opportunité de sortir du cauchemar créé par son quotidien: le sang, les accidents, les victimes, la danse incessante avec la mort. la seule survivance de tout ça, c'est un stupide pinceau, qu'elle n'sait pas si elle haut ou adore, si elle veut le jeter loin vers l'horizon, ou le garder pour aussi longtemps qu'elle pourrait s'y accrocher. c'est juste un pinceau, sans rien d'autre, un imbécile de pinceau, qu'elle avait cru avoir perdu y'a des années maintenant; et qu'elle a retrouvé au fond de son sac, celui qu'elle a vite emballé quand tout a basculé. (007), elle aimait toujours aussi avoir quelque-chose à raconter, kara; alors elle lisait le journal tous les jours, elle s'informait sur les choses autour d'elle, elle naviguait sur le web dans des sites indépendants. géo-politique, société, économie, la blonde qu'on pouvait facilement sous-estimer avait son mot à dire sur tous ces domaines d'hommes et elle aimait prouver sa valeur. aujourd'hui, elle a l'impression que tout ça, ça n'lui sert plus à rien. (008), elle a toujours été économe, kara, pas particulièrement exigeante malgré ses antécédents et ses origines. la plupart de l'argent qu'elle dépensait, c'était dans des bons restaurants, des boissons différentes; elle aimait parfois commander des petits paquets de bouffe de pays étrangers, rien que pour tester, dans une soirée devant la télévision. elle a un genre de curiosité comme ça, elle n'est pas récalcitrante à la nouveauté et à ce qui semble peu ragoûtant. le résultat, c'est que kara a surtout embarqué des barres énergétiques vegan pleines de fibres, et une liasse de quatre cent dollars, dans son sac. si les barres de céréales se sont avérées très utiles, l'argent que tout le monde a tant lutté à gagner dans leur société, n'sert plus à rien désormais. (009), et malgré tout ça, les miracles qu'elle arrive à faire avec un bistouri entre les mains, dans une salle d'opération, en pleine frénésie autour d'un blessé, kara, elle se sent avoir perdu le nord. ses connaissances en médecine, elle veut bien le croire, sont désormais son seul salut: l'extérieur lui fait peur, la paralyse même, et même à lafayette, les crises de panique lui prennent parfois. elle n'aime pas être seule et pourtant elle n'aime pas l'épreuve de s'attacher à quelqu'un. c'est facile, quand ce quelqu'un est juste là, accessible, toujours dans son champ de vision, à combler le vide à son âme; mais maintenant qu'absalon s'est envolé, c'est comme si elle avait un trou de mémoire... comme si son cerveau avait déjà fait le travail que son cœur n'serait plus capable de faire désormais - un genre de deuil, douloureux, meurtrier. elle n'est pas blessée, elle n'est pas furieuse... elle est dévastée, d'une façon insidieuse, discrète, innommable, invisible, qu'elle-même, n'arrive pas à pleinement pressentir. (010), kara, elle doit constamment avoir une bouteille d'eau à portée des yeux; sans ça, elle panique, elle s'inquiète, elle est paralysée par les réminiscences de son passage dans le désert. le manque d'eau, elle le sait, est ce qui peut tuer le plus efficacement. depuis cette lente quête, elle a des migraines qui plus est, de fortes douleurs qui lui lacèrent le front, une sensibilité des yeux qui la rendent craintive de la lumière trop forte. certains diraient que tout ça, est surtout psychosomatique, mais qui a le temps de se plonger dans une thérapie, maintenant? y'avait bien absalon, pour l'écouter, pour être là quand elle se réveillait dans les ténèbres, avec le besoin de sentir un corps chaud contre elle. mais maintenant, elle l'a perdu aussi. maintenant, elle est de nouveau dans un désert, et la solitude, c'est tout ce qu'elle voit, partout autour d'elle.
we are the walking dead.
lafayette, louisiane, qu'en pense votre personnage ?

Lafayette, Kara elle en a besoin comme de l'air qu'elle respire. Lafayette, elle y est depuis trop peu d'temps pour questionner quoique ce soit. Quand elle pose sa tête sur un oreiller, elle a l'impression que son cerveau n'a eu qu'une trop courte trêve : mais au moins, il a eu une trêve. Elle essaye de s'contenter de ça, parce qu'elle connait le désert, la solitude, le désespoir. Elle connait l'aridité de l'extérieur, l'horreur des monstres qui peuvent surgir de n'importe où. Elle se plait à croire qu'elle est utile, à Lafayette - presque trop utile pour qu'un jour on veuille l'en déloger pour une raison ou une autre. En vérité - la vérité toute simple, nue et désastreuse - Kara a peur de l'extérieur comme elle a peur de ses cauchemars les plus refoulés. Quand elle porte un œil vers le dehors, c'est l'effroi qui s'empare d'elle, et transforme ses tripes en un béton aussi lourd que le plomb. Lafayette, ça a été la salvation après trop de mois de solitude, trop de perdition, trop de danses avec la mort et les abords du gouffre du désespoir. Elle est blessée, Kara, profondément - mais elle guérit, lentement mais sûrement. Grâce à Lafayette. Ou peut-être grâce à ceux qu'elle y a trouvés dedans, plus qu'autre chose. Elle n'sait pas - elle n'savait pas jusque-là, trop contente d'pouvoir arrêter de se poser des questions... mais maintenant, elle est paumée, elle réfléchit trop, et elle désespère à nouveau, même à Lafayette. A croire que la vie est juste faite comme ça, sans bouton "pause" où que ce soit.


mary-w. marie.
ft. eliza taylor scénario (d'absalon).

âge : vingt-quatre ans. fuseau horaire : celui où il fait déjà nuit (u). fréquence de connexion : 5j/7. où avez vous connu le forum : par ma fenêtre skype (a). avis & suggestions : il est parfait, il est sublime et maintenant y'a bellarke en plus, j'veux diiiire. votre mot de la fin : miaou.


Dernière édition par Kara Winfield le Jeu 23 Fév - 22:23, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 18:34

dead man walking.
We’re all dying. That’s what defines the condition of living.
Elle n’se souvenait plus de la voix de son père, Kara. Il était généralement silencieux, alors, dans les rêves qu’elle faisait – ceux qui s’invitaient dans sa tête alors qu’elle voudrait juste fuir. Un spectre d’autrefois, qui entaillait le cœur et l’âme de la blonde dès qu’elle ouvrait les yeux sur le noir, l’arôme ferreux du sang au bord des lippes, parce qu’elle s’était mordu la langue dans son sommeil. Il n’était plus là, son père ; qu’une réminiscence du temps perdu, qu’elle ne retrouvait qu’une fois les paupières closes, le temps de quelques heures à peine. C’n’était pas une trêve, pourtant, alors qu’elle avait l’impression que tous les visages fondaient progressivement, comme de la cire, comme si une poussière tenace venait tout tenir : elle ne savait pas alors ce qu’elle préférait, Kara, l’évasion du rêve pour mieux chuter douloureusement, ou la réalité pure et dure, qu’elle pouvait sentir si palpable, mais n’avait rien de plaisant, de rassurant, d’apaisant ? Elle se souvenait encore de ses parents, de sa vie d’avant, de l’arôme des fleurs dans le jardin quand l’hiver laissait enfin place au printemps – elle se souvenait de la vaste nature du Colorado, l’épaisseur qui semblait régner dans l’air, une douceur ancrée comme les racines d’un vieux sapin dans une forêt. Elle se souvenait des visages de ses collègues de travail ; ceux dont elle n’avait aucune nouvelle, mais qu’elle revoyait parfois sur le voile de ses yeux, quand elle était à mi-chemin entre le rêve doucereux, et la mélancolie douloureuse. Parfois, comme une idiote, Kara s’retrouvait à rêver de choses simples – trop simples ; parfois, elle était juste dans son appartement, emmitouflée dans une couverture, devant un film. Et Absalon apparaissait, et tout était normal. Ils parlaient, elle pouvait jurer sentir son odeur venir caresser ses narines, la vraie sensation de son bras enroulant ses épaules alors qu’elle se blottissait contre lui.
Irrémédiablement, Kara s’rendait compte qu’Absalon n’pouvait pas être là, si elle était dans cette vie si simple perdue depuis trop longtemps ; ils n’s’étaient pas connus là-bas, pas comme ça, et ils n’se seraient jamais connus, même, si le monde avait poursuivi sa course immuable vers ce qui avait été leur normalité. Irrémédiablement, Kara adressait une parole à ses parents, pour se rendre compte qu’ils ne répondaient jamais vraiment, que juste sous ses yeux, ils se diluaient peu à peu comme de la vieille peinture – parfois craquelée, parfois éparpillée par de l’eau. Et de trop nombreuses fois, elle était assez stupide, assez désespérée pour vouloir s’accrocher, pour vouloir continuer dans ce monde d’illusions bercées par les courtes heures qui composaient ses nuits. C’était toujours mieux que ce qui l’attendait quand elle se réveillait.


---------------

Aujourd’hui n’était pas une exception. Il faisait encore noir, un noir épais aurait-elle juré, quand elle grogna pour la première fois, enfonçant son visage dans l’oreiller de fortune sur lequel elle avait reposé sa tête. Mais ce matin, alors que l’aube rose ne faisait que lécher la ligne d’horizon, quand Kara étendit sa main vers le côté, seul le froid du matelas l’accueillit. Et ses doigts se refermèrent sur l’épaisseur de la solitude, le palpable de l’absence, la douleur, qui revint faire chuter son cœur comme une pierre dans son poitrail. Absalon n’était plus là ; et ce songe sévère étant le premier du matin, la fit se contracter des pieds à la tête, alors que sous les couvertures, elle se recroquevilla sur elle-même ; position du fœtus, position d’un genre de déni, dans lequel elle se lovait telle un animal blessé. Elle avait l’impression d’être de retour dans ce désert ; ou pire, dans un non-monde où ni les rêves nostalgiques d’autrefois, ni la vie toute simple n’avaient de sens. Elle se serait détestée, si la Kara du tout début assistait à c’qu’elle était devenue aujourd’hui ; un ange né dans un monde aisé, simple, reposant – elle qui s’était laissée porter par le courant, elle qui s’était toujours tant plu dans sa vie. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, et les dernières couleurs à son être, semblaient avoir disparu avec Absalon. Comme ça. Sans crier gare. Sans indication. Sans réponse. Parce que c’était comme ça qu’Absalon s’était envolé. Il était parti, juste parti. Juste disparu.
Elle allait bientôt s’mettre à toucher le fond, et à s’demander si comme les faciès de ses rêves, elle n’l’avait pas imaginé, lui aussi ; un genre de construction de son esprit pour s’accrocher à quelque-chose. Parce que personne d’autre n’s’était intéressé à elle comme Absalon l’avait fait. Apocalypse ou non. La seule preuve qu’elle avait, du fait qu’Abe avait été réel, et que l’empreinte qu’il avait laissée à son âme était réelle, c’était Eva. Eva qui était là aussi. Eva qui souffrait comme elle. Eva qui n’arrivait pas pourtant, à endiguer les lentes catastrophes qui se créaient en Kara. Elle avait encore quelques minutes de trêve, Kara ; encore quelques minutes à s’offrir pour elle-même avant que le monde qui restait encore, branlant, affaibli, n’exige d’elle qu’elle ait son masque de fer. Les larmes montèrent d’elles-mêmes, alors, chutant silencieusement jusque dans le tissu de l’oreiller, le long du coin de ses paupières, sur son nez, ses joues – dans ses cheveux blonds. Et en glissant une main autour de son cou, elle n’trouva aucun réconfort, autre que l’absence du pendentif qu’elle avait donné à Absalon ; l’avait-il encore ? En avait-il quelque-chose à faire ? Etait-il-… ? L’air qu’elle avala entre ses sanglots faiblement tus, lui glaça les poumons. Elle n’pouvait pas s’empêcher, d’sentir c’qu’elle sentait ; l’inquiétude douloureuse comme un coup de couteau, la solitude mordante comme une épaisse couche de glace collée à sa peau, le désarroi brûlant de l’intérieur comme le sable qu’elle avait avalé pendant des semaines, à travers ce stupide désert. Elle avait cru l’avoir connue, la peine, la vraie ; sans savoir qu’elle en serait capable, perdant espoir trop souvent – mais c’qu’elle éprouvait là… entre ses fantômes d’autrefois, ses fantômes juste là. Chaque matin, elle le sentait, elle sentait à quel point elle était juste au bord du gouffre, dansant avec le désespoir, valsant avec l’abandon. Et même si après ces quelques minutes, toujours, elle trouvait un moyen d’sortir de ces draps pour commencer une nouvelle journée – pour l’temps qu’elle avait pour elle, elle n’savait pas comment elle faisait. Elle n’savait pas comment elle ferait, le lendemain.


Dernière édition par Kara Winfield le Jeu 23 Fév - 22:26, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Death
Death

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 18:39

AMOUR T'ES LA PLUS BELLE DU MOOOOOONDE :brille: :brille: :brille: :flirt: :flirt: :flirt: :kissou: :kissou: :kissou: :hihi: :hihi: :hihi: :hihi: :hihi: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :keur: :ananas: :ananas: :ananas: :ananas: :ananas: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :haa: :haa: :haa: :haa: :haa: :heartie: :heartie: :heartie: :heartie: :heartie: :heartie: :heartie: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :titcoeur: :hii: :hii: :hii: :hii: :hii: :hii: :hii: :lilheart: :lilheart: :lilheart: :lilheart: :lilheart: :lilheart: :lilheart: :cute: :cute: :cute: :cute: :cute: :cute: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :bave: :foulove: :foulove: :foulove: :foulove: :foulove: :foulove: :foulove: :luv: :luv: :luv: :luv: :luv: :luv: :luv: :luv: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :hearteyes: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :fou: :fou: :fou: :fou: :fou: :fou: :fou: :fou: :lèche: :lèche: :lèche: :lèche: :lèche: :lèche: :lèche: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :heeart: :heeart: :heeart: :heeart: :heeart: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :pliz: :pliz: :pliz: :pliz: :pliz: :pliz: :pliz: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :shower: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :love: :calinchou: :calinchou: :calinchou: :calinchou: :calinchou: :calinchou: :calinchou: :bloup: :bloup: :bloup: :bloup: :bloup: :bloup: :bloup: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :rainbow: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :sisi: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :crazylove: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty: :flirty:

REBIENVENUE JOTEM JTE FAIS DES BÉBÉS :heeart: :heeart: :heeart: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :kiss: :kiss: :kiss: :kiss: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud: :cloud:
Bonne chance pour ta fiche et si tu as des questions, ne je suis jamais très loin :heeart: :heeart: :heeart: :calinou: :calinou: :calinou: :calinou: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :héhé: :love: :love: :love: :love: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 18:50

MY LOOOOOOOOOOOOVE, T'ES LE PLUS BEAUUUUU :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv: :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv: :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv: :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv: :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv: :kiss: :dead: :lèche: :dead: :kiss: :luuv: :shower: :shower: :shower: :shower: :kiss: :luuv: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :hearteyes: :luv: :bave: :sex: :bave: :sex: :hearteyes: :cute: :heartie: :bave: :luv: :luv: :fou: :fou: :fou: :fou: :dead: :lit: :lit: :lit: :lit: :lit: :luuv: :luuv: :luuv: :luuv: :shower: :shower: :baave: :kiss: :kiss: :lit: :lit: :lit: :lit: :dead: :fou: :sex: :luv: :luv: :hearteyes: :heartie: :bave: :bave: :hearteyes: :luv:

JOTEEEEEEEEEEM :fire: :hii: :heartie: :luv: :luv: :luv: :hearteyes: :fou: :kiss: :kiss: :kiss: :dead: :fou: :hearteyes: :bave: :culotte: :sex: :hearteyes: merciiiiiii :lit: :lit: je n'hésiterai pas pour les questions, t'en fais pas, jotem bébébbébébébébébébébéébébé :kiss: :lit: :lit: :lit:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 21:52

LA MEUF DU NEVEU :flirt: :v: :kissou: :hihi: :hola: :perv: :aw: viens-là que je te ken mon ex, t'es bien charmante en blonde et on sait tous les deux que je suis le plus beau des Costello :aw: bienvenue sur le forum gnnn, hâte de te voir remettre kara en marche :keur:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyMer 22 Fév - 23:59

COUCOU MON EX :flirt: :v: :(oo): :kissou: :kissou: :kissou: :bed: je sais que j'suis charmante, je suis la plus belle, ton neveu l'a dit un peu plus haut :creep: désolée je pense quand même que c'lui le plus beau :tongue: :flirt: :flirt: :flirt: :flirt: TU LUI ARRIVES PAS A LA CHEVILLE et en plus il a été viré du camp à cause de toi :blasé:
Revenir en haut Aller en bas
Death
Death

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyJeu 23 Fév - 0:01

berk, touche pas à ma meuf toi :gaa: sinon je t'en colle une :no: et jessie elle t'étripe :aw:

voilà, kara elle est parfaite, elle sait très bien choisir le meilleur des Costello :flirt: :flirt: :flirt: :bed: :bed: :bed: :bed: :kissou: :kissou: :kissou:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyJeu 23 Fév - 15:27

CE PSEUDO TROP BON :gaa: :cutie: (kara comme dans supergirl, je meurs :bave: :foulove: :hihi: )
Bienvenue parmi nous :(oo): :v:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyJeu 23 Fév - 21:03

@my love, t'en fais pas, j'te choisirai toujours :hearteyes: :kiss: :kiss: :kiss:

@patty, merciiiiiiiiiiiiii :brille: emma quel choix me amor :héé: :bed:
Revenir en haut Aller en bas
Death
Death

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyJeu 23 Fév - 22:45

oh oui choisi moi toujours :brille: :brille: :brille: :brille: toi et moi c'est pour la viiiie :bed: :bed: :bed:

je te valiiiiide :v: :v: :brille: :brille: :flirt: :flirt: :kissou: :kissou: :kissou: :lit: :lit: :sex: :sex: :sex:



validation, validation
t'es beau, t'es charmant, tu m'as l'air sincère
Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : petit message personnalisé.

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna EmptyJeu 23 Fév - 22:54

j'te choisirai toujours toujours toujours, serment :flirt: :kissou: :kissou:
merciiiiiiiii :keur: :pervers: je vais m'occuper de toussa et j'te fais des bébés :lov:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (kara), sic parvus magna   (kara), sic parvus magna Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(kara), sic parvus magna

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: vieilles fiches-
Sauter vers: