AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 (intrigue 1 + demetrius), whispers.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: (intrigue 1 + demetrius), whispers.   (intrigue 1 + demetrius), whispers. EmptyLun 17 Avr - 22:01

whispers.


forsythe pratt est mort. tu l'connaissais ni d'ève ni d'adam. c'tait jusqu'alors un homme sans visage, un des individus parmi la foule anonyme de lafayette. jusqu'à il y a quelques jours, du moins. jusqu'à ce que tu décides d'son exécution avec le conseil, jusqu'à c'que tu l'vois crever, jusqu'à c'que son nom soit l'mot le plus murmuré dans le camps. vous avez fais la bonne chose. vous avez fait ce qu'il fallait faire. t'en es convaincu, ça n'rend simplement pas tout le bordel moins difficile. la populace jase. l'annonce de l'exécution a fait trembler l'équilibre précaire de lafayette. l'atmosphère est électrique, les tensions, palpables. paraît que les gens l'aimait bien, paraît qu'c'était un chouette type, pratt, avec la belle gueule qui va avec. t'en sais rien, 'fait, t'as pas envie d'savoir, c'préférable qu'il reste juste un visage parmi tant d'autre. c'plus facile, pour s'lever tous les matins, s'regarder dans le miroir, affronter l'regard de noa. t'essayes de te concentrer, de t'vider la tête, alors que tu distribues les armes d'un geste machinal à l'équipe d'exploration du jour et que tu annotes méticuleusement celles prises dans l'inventaire. t'avalais ton troisième café de la journée lorsqu'un milicien s'est approché de toi, pour t'communiquer les dernières nouvelles. c'qu'on dit est vrai, le conseil sait tout, le conseil voit tout, ou pratiquement. sans surprise, les opposants à l'exécution sont nombreux. dont demetrius rosenbach, l'doc du camps, dont l'bon petit soldat a eu vent d'son avis virulent sur la mort de pratt - ce qui t'étonne, il s'fait discret habituellement. ta méfiance titillée, tu décides d'aller le voir, sur un coup de tête. peut-être bien que tu pourras piquer des médocs pour dormir. l'espoir fait vivre, hein ? conneries. l'parfum aseptisée de l'infirmerie t'agresse lorsque tu mets un pied dans le hall du bâtiment. t'as toujours eu cette odeur en horreur, faute de l'avoir trop souvent senti, peut-être bien. elle t'rends malade et un poil claustrophobe - allez chercher la logique. t'interpelles une infirmière - ou du moins c'que tu crois être une infirmière, qui te pries d'attendre dans le bureau du toubib, le temps qu'il puisse se libérer pour te rejoindre. la pièce n'est pas bien grande, tu tournes rapidement en rond, les minutes s'égrènent... tu jettes un œil aux bouquins alignés sur les étagères de la bibliothèque, la plupart concernant la médecine, autant dire du chinois, pas qu'tu sois du genre bouquins, anyway. tes iris bleutés sont soudainement attirés par un carnet posé sur le bureau. du style journal. t'effleures le cuir brun, avant, curieux, mais méfiant aussi, de l'ouvrir. fuck si ça signifie violer l'intimité de quelqu'un qu'il connaît à peine, voir pas du tout, c'est la p'tain d'apocalypse, t'façon. ça n'a plus vraiment d'importance. et après avoir lu les dernières pages, tu regrettes pas. c'con, c'prodigieux, comme une couverture peut cacher les pensées et les états d'âme d'un homme. en particulier son avis acide sur le camps et sur l'conseil. tu lèves les yeux en entendant la porte grinçait, tu reposes le carnet sur le bureau et te tourne vers le médecin qui vient d'entrer. t'as l'air à ton aise, comme partout, comme si il était tout à fait normal que tu sois là, comme si t'étais là où tu devrais être, c'est un de tes rares talents, probablement.
“ monsieur rosenbach, j'ai failli attendre. bonjour, comment allez vous ? ” tu susurres en te levant pour lui serrer la main.
un sourire énigmatique s'étire sur tes lèvres. tu le scrutes, à la recherche d'la moindre émotion qui pourrait l'trahir. tu saisis le fameux carnet et le désigne d'un mouvement de la tête au médecin.
“ une lecture très intéressante ” tu lances, sur le ton de la conversation, comme si le sujet était anodin, comme si tu causais à propos d'la putain de météo.
tu ne lui rends pas le carnet, tes yeux droits dans les siens, un sourcil haussé.


Dernière édition par Alekseï Milkovich le Sam 29 Avr - 12:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Demetrius Rosenbach
Demetrius Rosenbach

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ avatar : Cillian Murphy
▴ inscrit le : 26/03/2017
▴ messages : 395
▴ multi-comptes : Aliénor & Levia
▴ points : 3150
MessageSujet: Re: (intrigue 1 + demetrius), whispers.   (intrigue 1 + demetrius), whispers. EmptyMar 18 Avr - 23:49

Il y a les patients qui peuvent se déplacer et ceux qui ne le peuvent pas.

Demetrius avait été surpris de voir en arrivant à Lafayette que certains anciens étaient encore en vie. Des personnes âgées et sages qui avaient besoin de plus d’attention que d’autres. Ayant toujours été proche de ses grands-parents à l’époque où il avait une famille : c’était naturellement qu’il s’était porté volontaire pour s’occuper d’eux. C’est durant une visite à Miss Robinson qu’il a compris au combien le prétendu conseil était dangereux. La vieille dame lui a fait part de ses inquiétudes. Elle avait probablement compris qu’il n’était pas le genre d’homme à crier à tout bout de champ ce que les gens lui confient. Encore faudrait-il pour cela qu’il est une oreille attentive à sa portée et on ne pouvait pas réellement dire qu’il était populaire au sein de cette petite ville élitiste. Non pas qu’il cherchait à se faire une place de toute manière, tant que Sasha était près de lui : il ne demandait rien de plus. Demetrius partit perplexe, il ne savait pas trop quoi penser de cet avertissement : « Les dictatures commençent toujours pas des accusations et des exécutions sans fondements. » Le visage grave de Miss Robinson avait fini par convaincre le docteur qui ne cessait de ruminer ce qu’il a appris aux fils des lectures sur des guerres dont il n’a eu connaissance qu’après ses vingt ans. En sortant de la maison, il s’allume une clope et la laisse longtemps brûlée entre ses lèvres alors qu’il remonte la rue : les mains dans les poches et le regard droit. Il analyse les détails qu’il l’entoure, tente de voir un changement. Les gens chuchotent : quelque chose qui ne faisait pas souvent quand il est arrivé et qui semble commun aujourd’hui. A peine rentré dans l’infirmerie, une jeune femme vient le voir : « Aleksei t’attend. » Demetrius fronce les sourcils. Chouette, il avait maintenant la milice sur le cul. Il avait entendu parler de ces braves soldats incapables de réfléchir par eux-mêmes : suivants des ordres débiles parfois sans queue ; ni tête : comme celui d’exécuter un homme dont la culpabilité était à prouver.

A peine rentrer dans ce qui lui servait de bureau : il remarque que le jeune homme a déjà pris ses aises et tient entre ses mains son journal de bord. Il y avait annoté tous les événements et l’état de ses patients en laissant transparaître à plusieurs reprises son avis sur la communauté et il ne mâchait pas ses mots pour être honnête. Demetrius bloque le bâton en cancer entre ses doigts après en avoir pris une longue inspiration :

« J’avais oublié qu’ici la vie privée des gens vous ne connaissez pas. » Se permet-il de souligner en ignorant la main de son vis-à-vis. « Pas besoin de civilité, vous pouvez m’appeler Demetrius. » Il jouait probablement avec le feu. Il n’avait juste pas l’habitude de courber l’échine.

Ne prenant pas la peine de faire le tour, il s’assoit sur une des deux chaises devant son propre bureau. Ses jambes croisées, ses mains sur ces derniers tenant fermement sa cigarette.

« Ravis de voir que même les hommes du conseils aiment la lecture. Vous y avez trouvé quelque chose à votre goût ? » Demetrius sourit en coin, commence le mouvement mécanique pour porter sa cigarette à ses lèves : « Je suppose que oui, sans quoi vous n’aurez pas eu l’amabilité de m’attendre. » Il aspire et finit de brûler le reste de sa drogue : allant même jusqu’à fumer le mégot tant il était en manque ces derniers temps. « A moins que cela soit pour une consultation ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (intrigue 1 + demetrius), whispers.   (intrigue 1 + demetrius), whispers. EmptyLun 1 Mai - 17:23

c'tait peut-être, sûrement, les moments du job que t'exécrais le plus, et c'tait pas peu dire. à cause des quatre murs qui t'entourent, qui t'files l'impression d'être pris au piège, parfois. à cause du contact humain qu'ces discussions nécessitaient forcément, souvent. discussions qui s'envenimaient parfois. ouais, t'a jamais vraiment été doué pour interagir avec les gens, surtout pas quand tu n'attendais rien d'eux, et ça n's'était pas arrangé avec les années. ouais, ces entrevues, c'taient pas ta tasse de thé, tu préférais la compagnie des armes, des rôdeurs, ou encore celui du silence, t'savais à quoi t'attendre avec eux, au moins. prévoir c'qui allait s'passer avec eux avait... quelque chose d'rassurant, d'apaisant. contrairement aux hommes, mais pt'être que ça avait quelque chose d'grisant, cette infinité d'possibilité, ces 'et si'. histoire d'échapper à la routine mortelle qui s'accroche à ta carcasse. mais ce dont tu es sûr, parmi les milliers de préoccupations - et bordel qu'elles sont nombreuses, qui s'agitent en toi, dans ton corps d'jeune homme à l'âme pourtant si effritée, c'est qu't'es pas un type patient. perdre ton temps à poireauter dans un bureau - plutôt un cagibi, soyons honnête - n'était pas c'qui t'semblais être une journée productive.
ça f'sait un moment qu'ta lecture commençait à t'ennuyer quand l'toubib a enfin daigné s'montrer. tu balances les civilités d'coutume, qui t'ont presque écorchés les lèvres, ta main tendue, dans une tentative de politesse purement hypocrite, faut l'dire. main tendue qu'l'homme ignora, d'une manière qui eut l'audace de t'agacer, pour sûr. pas qu'tu laisses paraître quoi qu'ce soit, glissant simplement ta main dans ta poche, comme si d'rien n'était. son hostilité déclarée eut au moment l'avantage d'annoncer la couleur de cette entrevue - ça allait être intéressant, probablement. si il voulait la jouer ainsi, tu connaissais les règles, c'tait à ses risques et périls, t'étais pas un adversaire qu'il serait judicieux de sous-estimer. un sourire moqueur glisse sur tes lèvres lorsque rosenbach souligne effrontément ton peu d'égard à la vie privée d'autrui. “ j'pense qu'il faut bien recourir à quelques pratiques peu... morales ? pour garantir la sécurité du camps, rosenbach. ” susurres-tu. tu l'regardes s'asseoir, jambes croisées, sur une des chaises avec nonchalance, alors que tu reste debout, préférant être campé et prêt sur tes deux jambes, un vieux réflexe qui ne t'quittait plus. encore moins après l'début de l'épidémie.  tu l'écoutes déblatérer d'un air suffisant, alors que demetrius prend un plaisir particulier à fumer sa clope. tu décides finalement d'commencer par la deuxième raison de ta présence ici. “ en effet. voyez-vous, rosenbach, j'ai du mal à trouver l'sommeil. je dors pas, ou peu, et très mal, v'voyez. j'suis convaincu que vous avez quelque médocs pour y remédier ” dis-tu, en le jaugeant de haut en bas, puis d'bas en haut. l'alcool n'aidait pas vraiment ton esprit torturé à dormir, faut l'dire. t'accepterais n'importe quelle conneries ; des somnifères, n'importe quelle drogue, ou breuvage de plantes écœurant. t'étais tellement crevé qu't'avalerais même des sédatifs pour éléphant, s'il n'y avait qu'ça. mais t'étais pas là qu'pour ça, et c'est avec un sourire carnassier que t'agitas le journal du médecin.  “ et faut croire que j'ai pu tomber sur encore mieux ” tu pouvais pas laisser passer c'que t'avais lu aussi facilement, c'clair. surtout si tôt ou tard demetrius rosenbach devenait un réel problème. l'camps n'avait pas besoin d'un deuxième forsythe pratt. mieux vaut prévenir que guérir. c'pas c'que balance sans arrêt les toubibs ? “ vous avez un sacré avis sur la politique de lafayette. vous vous y plaisez pas ? comment s'y passe vôtre intégration, doc ? ” tu lances d'un ton mièvre, en l'fixant. et si c'est pas l'cas, mon chou, t'connais la sortie.
Revenir en haut Aller en bas
Demetrius Rosenbach
Demetrius Rosenbach

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ avatar : Cillian Murphy
▴ inscrit le : 26/03/2017
▴ messages : 395
▴ multi-comptes : Aliénor & Levia
▴ points : 3150
MessageSujet: Re: (intrigue 1 + demetrius), whispers.   (intrigue 1 + demetrius), whispers. EmptyMar 2 Mai - 1:12

Il n’était nullement inquiet. Demetrius n’était pas assez idiot pour laisser des informations compromettantes à la vue de tous. Certes dans le carnet il disait librement son opinion sur la situation mais tout était dans la limite du raisonnable. Ses pensées intimes n’étaient pas noircies sur des pages. Elles étaient enfermées à double tour, en sécurité loin de la réalité. Ce ‘est pas parce qu’il n’était pas inquiet qu’il allait serrer la main d’un homme qui fouille et met son nez dans ses affaires. Demetrius n’était pas fou. Il devait y avoir une raison pour que le membre du conseil daigne lui accorder une audience. Pourquoi jouer au faux-semblant ? Ils n’avaient pas le temps de faire des ronds de jambes. Pas alors que la mort est à leur porte Que cela soit par les rôdeurs ou bien par les Horsemen. Et pourtant ce sont les habitudes comme celle de se serrer la main, se saluer cordialement qui permettait à l’homme de garder un semblant d’humanité. Demetrius le savait, mais il ne pouvait décemment pas jouer les hypocrites avec une personne de son genre. Il ne connaissait même pas son prénom.

« Non pas que le petit peuple ait son mot à dire n’est-ce pas ? » Souffle-t-il en ne cessant de regarder la figure d’autorité qui lui faisait face. « Tout à votre honneur, vous devez savoir mieux que nous comment gérer votre petit royaume. » Il gardait un certain respect tout en se moquant à demi-mot de cette pseudo-démocratie.

Son arrogance pouvait lui coûter la vie. Il espérait juste que son statut de docteur le tiendrait assez longtemps sur ses deux jambes pour pouvoir repartir au moment opportun. Non il ne pouvait pas rester dans ce genre de clan. Et au fond ses paroles n’étaient si déplacées que cela… A ses yeux tout du moins. Demetrius n’avait pas les mêmes dogmes que certaines personnes de Lafayette. Coupant court à la discussion, il demande clairement la raison pour cette visite spontanée. Il hoche la tête et se lève déjà pour ouvrir l’armoire où il rangeait ses onguents et autres plantes médicinales.

« Un mal commun à toute la communauté. » Articule-t-il tout en gardant sa cigarette entre ses lèvres pour avoir ses mains libre. Quand il le voit agiter son carnet du coin de l’œil il tourne sa tête et lève ses yeux au ciel. Il reprend l’inspection des bocaux et sort celui contenant des feuilles de verveines qu’il pose sur son bureau. « Vous m’en voyez ravis. » Commente-t-il quand l'homme lui dit avoir fait de belles trouvailles. Il pose sa cigarette dans une boite de conserve qui lui faisait office de cendrier. « Comme chaque être humain normalement constituer : oui j’ai mon opinion. Est-ce un crime ? »

Demetrius ouvre le bocal et en sort plusieurs feuilles qu’il glisse dans un morceau de tissu. Il y rajoute également des feuilles de menthes fraîches. Sa dernière expédition dehors lui a permis de rapporter un pied de menthe qu’il avait mise en pot dans son bureau.

« Je suis encore un étranger pour beaucoup bien que je montre dès que l’occasion se présente que je ne suis pas un danger. Vous pouvez demander au Docteur Primrose. » Il avait fait des efforts. Des gros même et il savait que son nouveau boss lui faisait maintenant confiance. Assez tout du moins pour le laisser en paix.

« Lafayette à des murs. Ça aide à apprécier le confort de la cité. » Il referme soigneusement le tout avant de le tendre au membre du conseil.

« Faites infuser ça une heure avant de dormir, dix minutes dans de l’eau chaude. Une fois bu je conseille de vous mettre au lit dans le noir. Qu’importe que vous ne trouviez pas le sommeil : restez couché et détendez-vous. Vous savez faire ça non ? Posez votre arme deux minutes et prendre soin de votre santé ? »

Demetrius se rassoit et reprends sa cigarette : « Si cela peut vous apaisez : sachez que votre comparse Saul se fait une joie de me garder à l'oeil. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (intrigue 1 + demetrius), whispers.   (intrigue 1 + demetrius), whispers. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(intrigue 1 + demetrius), whispers.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.
» IF YOU'RE GOING THROUGH HELL, KEEP GOING. - Demetrius
» Demetrius + 07/07 jusqu'au 17/07
» (Demetrius) we're already in hell
» (int. 2+ demetrius), shots.
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: