nom : björck, un des principaux indicateurs de ta nationalité. il réveille en toi quelques souvenirs enfouis et particulièrement désagréables, en particulier les infamies de ton père. prénom : sören, ton vrai prénom, celui qu'on t'as attribué au tout début. mais aujourd'hui, tu ne réponds plus à celui-ci, aujourd'hui, tu es scar, et personne d'autre. tu te souviens, c'était un des premiers mots anglais que tu as appris, il est resté dans un recoin de ton cerveau et est revenu quand tout a changé, quand tu as changé. à présent, tu t'arranges pour que personne ne t'appelle autrement. âge : cinquante cicatrices, et quelques mensonges en plus. dans ton monde actuel, le temps ne signifie plus rien, ce qui compte, ce sont les battements de coeur et la rapidité des coups de couteau. date et lieu de naissance : tu es né  à stockholm, un 28 décembre, en plein hiver mordant. tu n'y as pas toujours habité dans ton enfance, et tu es surtout parti de là-bas dès que tu en as eu l'occasion. nationalité : mais depuis longtemps, tu portes la double nationalité, américaine et suédoise. origines : tu n'as jamais trompé tes origines, ton père et ta mère t'ayant directement transmis leur sang suédois, tu n'as d'ailleurs pas su parler d'autre langue pendant très longtemps. situation civile : tu ne sais pas, tu ne sais plus. tu as décidé de ne plus savoir. mais tes yeux se souviennent d'elle, te tournant le dos, tes mains se souviennent d'un contact que tu as manqué, et, du froid. et puis, la solitude et revenue pour te frapper. orientation sexuelle : hétérosexuel. ancien métier : tu travaillais en tant que chirurgien viscéral. tu étais plus passionné par le fonctionnement des organes que par la fait de sauver une vie, en réalité.ancien lieu d'habitation : bâton-rouge, louisiane. au final, c'était plus paisible, c'est ici que tu as entamé une nouvelle vie, mais qui s'est achevée elle aussi, entraînant la création de "scar".camp actuel : lafayette. toi, tu as l'habitude de la solitude, tu es toujours persuadé que tu n'as pas de réelle appartenance au camp, mais une part de toi se résout à rester. groupe : the good man. crédits : kidd. 

(001), tu ne sais pas vraiment si tu as déjà haïs quelqu'un autant que tu haïs l'homme qui te sers de figure paternelle. c'est lui qui a apporté tout le négatif qui te dévore le coeur peu à peu, et tu ne peux rien y faire. ta mère, elle, se faisait battre, et même si tu as essayé de la protéger, elle est partie assez tôt. (002), adolescent, peu de choses t'ont vraiment passionné. tu es souvent resté seul, car tu ne supportais que ta propre compagnie. on te qualifiais de seul et de triste, mais tu étais juste heureux à ta manière. (003), le corps humain t'as toujours intéressé, cependant. tu y as consacré tes études, après tout, et une partie de ta vie dans un métier morbide. (004), tu n'as réellement aimé qu'une seule fois, une seule et unique fois. mais tu n'as pas vraiment été capable de la garder longtemps, le temps qu'il faut pour te donner un fils, construire un mariage, te briser un peu le coeur, et fuir. (005), ton fils, d'ailleurs, et sûrement une des raisons principales du désordre qui secoue ton esprit tourmenté. tu penses trop, tu te questionne trop, ça t'envahis toute les heures de la journée. tu es partagé entre la culpabilité et la colère. (006), de base, tu es quelqu'un de très calme. silencieux, voire même apaisant, tu n'as jamais été une source de conflit. mais il y a toujours eu cette espèce de tornade noire, cette colère sombre, cachée au fond de ton être, prête à surgir n'importe quand. tu es quelqu'un de très émotif, au final, et de maladroit quand il s'agit de gérer tes sentiments. (007), et tu as décidé de changer. tu veux redevenir ce morceau de marbre que tu étais, cette figure impassible qui n'a jamais ressenti une seule once de douleur. au fond, tu as peur de devenir une silhouette emplie de haine, tu as peur du monstre que tu pourrais devenir, tu as peur d'avoir peur. c'est ces mélanges qui font ce que tu es aujourd'hui: quelqu'un de perdu. (008), tu n'es pourtant pas quelqu'un de mauvais, et ton ex-femme de l'a répété jusqu'au bout. (009), au sein du camp, tu appartiens à la milice, tu joues ce rôle d'animal répondant à une sorte de justice bancale, et tu n'as jamais été en accord avec ça. tu sens qu'au fond de toi, tu ne pourras pas éternellement te taire et obéir. (010), le passé te hante. ton identité, ta famille, "avant". tout se mélange, tout explose. mais il te rattrape peu à peu, te rappelant qui tu es vraiment, remettant en cause ce que tu t'efforces d'être.