nom : sewick vestige de pas grand-chose, petit morceau raboté à la troupe. pas les plus brillants, pas les plus fabuleux. n'empêche qu'ils faisaient partie de la dream-team et que ça c'était fabuleux. prénom : ivan pas franchement le terrible, même si en matière de saloperies ça se valait. du reste, nikita ça se sait que dans la bouche des plus méritants - quota de virilitude ; on est carrément à zéro. au pire si jamais il veut se faire passer pour une gonzesse, il aura de quoi faire. âge : 17 ans déjà, bientôt adulte, pas encore fraîchement sortie de l'adolescence. à mi-chemin entre l'infâme et l'affreux, quel âge à la con. date et lieu de naissance : on the road, quelque part en europe et sans même vouloir chercher à donner de la gueule à sa venue au monde. il était tellement pressé de descendre que ça a fait pof avant que maman ait eu le temps de percuter quelque chose. il était minuscule le fils sewick avec ses trois cheveux sur le caillou. en plus c'était en été, le 14 juillet et quel beau feu d'artifice. nationalité : polonais pure cuvée du pays. ça explique sa manie de rouler un peu les r quand il cause. origines : y'aurait un peu de russie du côté de sa grand-mère paternel. du reste, ce qu'il en a à foutre, polonais tout pareil. situation civile : parce que forcément les morts qui reviennent à la vie, ça inspire. parce que bien sûr, faut quand même croire que la bicoque sur la plage avec le clebs qui colle aux basques c'est encore possible. des grosses barres. célibataire, autre chose à faire qu'à aller se dandiner pour plaire à machin ou machine. orientation sexuelle : pour ce qu'il en a à cirer, sans déconner ça a vraiment une importance ? ivan s'en bat les reins depuis qu'on lui a expliqué, posément, comment ça se fabrique un môme et comment les homos sont la fin de l'humanité. alors lui il se dit que pas choisir, c'est bien. bisexuel sans trop de complexes. aimer, pas aimer, psch. ancien métier : membre du cirque nieba, grande fierté, grande école aussi à laquelle il voulait bien s'user les genoux à force de prier - c'était un peu son culte, celui du mensonge et des nuages vaporeux. il était artiste au tissu aérien, il formait un chouette duo avec un type plus âgé que lui. il aurait bien aimé faire dompteur aussi, mais les animaux c'était pas sa came. ancien lieu d'habitation : écrire ici. camp actuel : lafayette ou seul. groupe : écrire ici. crédits : kinjiki ☾.  

(001), c'est pas qu'ivan il est pas délicat, c'est juste que son langage il est aussi florissant que de la mauvaise herbe. ah ça. il vaut le détour. il a pas sa langue dans sa poche et les insultes coulent comme de l'eau de pluie, ça déboule de nulle part. un putain ici, un merde de là, un fait chier, un j't'emmerde. ça y va. ça fait preuve d'imagination. faut pas croire pourtant, il est capable de poésie, il est pas que le rebut d'une société qui s'est vautrée mollement la gueule. (002), une sale cicatrice pas folichonne orne son avant-bras. mordu. par le meilleur pote de l'homme ; un chien. il devait avoir la dalle ce jour-là, ou peut-être qu'ivan était trop chiant. âgé de huit ans, il s'est fait maraver gentiment, fort heureusement il a pas perdu sa paluche. il en garde seulement une trace dégueulasse qui lui rappelle que même un yorkshire pocket-size ça peut faire des ravages. (003), il sait qu'il colle pas trop avec son temps. c'est un contemporain dans les idées à la rigueur, et la violence des films il l'a bien assimilé avant que ça parte en sucette. niveau musical, c'est là que ça couac. il voue un culte aux vieilles chansons des années 50-60, ça passe des chordettes à louis armstrong et bon dieu ce qu'il aurait donné pour assister à leurs représentations. (004), tabagisme infantile, on en parle ? ah, ça l'a touché ça et il a commencé à tirer dessus à 14 ans en cachette, sans trop savoir pourquoi. c'était devenu le petit rituel avant représentation, c'était le petit feu au poudre. autant dire que l'apocalypse façon romero ça l'a freiné sec. c'était dur. maintenant ça va, et s'il trouve un patche qui adoucit ses élans de cerveau en manque, c'est encore mieux. (005), y fait pas bien peur, ivan. c'est clair que c'est pas l'ours ou le boeuf qui va faire fuir toute une populace rien qu'en soufflant fortement des naseaux. filiforme, carrément grand et encore en pleine croissance, il se trouve que l'adrénaline peut parfois permettre des miracles et lui donner de sales droites. en plus, il court vite ce con et ça ça lui a sauvé les miches un bon nombre de fois. (006), il a clairement un problème avec l'autorité, celle avec un bon gros a. c'est pas qu'il respecte pas les siens, c'est que la flicaille avec son bel attirail il a pas cette peur. ni des autres. alors il écoute que ceux qu'il considère comme étant de sa chair, les dégoupillés et clowns souillés du cirque. le reste ça compte pas, et qu'ils aillent se faire bouffer les viscères si ça leur plaît pas. (007), il aime la jolie lecture, le sewick. celle qui fait glousser les bourges, celle qui fait encore débat actuellement. et bon sang la branlette intellectuelle ça lui file une de ces formes. éduqué dans des conditions particulières - troupe oblige - il a jamais connu la joie de la dissertation et des réflexions en fac. du coup lui, entre les classiques français, anglais et russes, il s'éclate à faire ses propres théories. la beauté des mots ça a pas de prix, même si lui il les manie pas comme un rimbaud. (008), deux choses caractérisent plutôt bien les émotions négatives d'ivan ; déjà il se ronge les ongles. c'est pas glamour, ça plaît pas aux gonzes et sa mère lui tapait sur les doigts quand il avait le malheur de bouffer les cuticules par pure anxiété. et puis en second, il a une propension au facepalm assez déconcertante. non sans déconner, il en usait tellement qu'à un moment ça lui filait des migraines. s'il tape beaucoup la causette, il est aussi du genre expressif et bon dieu que ses pattes s'y mettent à coeur joie. entre désespoir ou parole étouffée, la paume qui s'abat sur le front c'est toujours une tentative de silence. (009), sortir du lot ça lui ravit les yeux. c'est sans doute ça qui lui manque, avant y'avait des gens exubérants, y'avait du boa, du maquillage en veux-tu en voilà, des êtres qui vivaient dans leurs cosmos sans faire partie d'un microcosme comme le cirque nieba. il les admirait pas mal ivan et il était le premier à leur dire de pas se laisser bouffer par l'effet mouton. maintenant tout et tout le monde se ressemble, la peur change, c'est tout. (010), et dans le fond, ivan il se dit qu'il aurait préféré pioncer dans un croissant de lune avec pierrot. au moins il est tranquille pépère là-haut, à compter les étoiles qui s'éteignent. un jour peut-être, quand il aura cumulé assez de cartons pour faire un escalier. une fois bien planqué, il aimerait bien y jouer du ukulélé - ouais parce que ça fait partie des détails de la mort, il sait en jouer et il adore ça.