AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez | 
 

 (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyVen 24 Mar - 1:29

nowhere to hide.
intrigue 1 : stanley osborn, nora blake é joshua burrows.

Pendant des mois et des mois, il n’avait eu qu’un seul objectif : celui de retrouver Nora. Ça lui avait occupé l’esprit comme une obsession qui l’avait poussé à toujours continuer, quoi qu’il puisse arriver. Il n’avait jamais baissé les bras, jamais abandonné, même s’il avait retrouvé son frère, qu’il lui avait assuré que leur sœur était encore vivante, il avait refusé de le suivre, pour continuer à rechercher Nora. Maintenant, il avait l’avait retrouvée, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il devait relâcher les efforts. Ils devaient survivre au milieu de nulle part, livrés à eux même dans une ville dans laquelle y avait plein de bordel. Il connaissait du monde, des gens qu’il avait eu l’occasion de rencontrer, ici et là, des alliances plus que des amitiés, parce qu’il avait décidé de suivre les précieux conseils de Mila. De part ce monde-là, il avait entendu des échos, des bruits, qui parlaient d’un groupe de types qui s’éclataient bien à détruire des camps et tuer tous ceux qui passaient sur leur passage. Horsemen. Il n’était pas croyant et s’il avait quand même fait l’effort de terminer quelques bouquins au cours de sa vie, la bible n’en faisaient clairement pas partie, il savait pourtant ce que ça voulait dire. Il avait presque envie de leur dire qu’ils arrivaient trop tard, après tous, est-ce qu’ils n’étaient pas censés annoncer l’apocalypse ? A ses yeux, à Joshua, elle était déjà là, l’apocalypse. Les détails n’étaient pas importants. Tout ce qu’il retenait, c’était qu’y avait des types timbrés qui trainaient dans le coin et que du coup, il fallait mieux qu’ils restent prudents. Peut-être qu’il devrait réfléchir à la proposition de Liam, rejoindre le camp dont il lui avait parlé, probablement le même dont Mila avait parlé aussi.  Il ne savait pas si c’était une bonne idée, un camp, ils en avaient déjà eu un, avec Nora et il était tombé. Maintenant qu’y avait ces fameux horsemen qui s’amusaient à les attaquer, il ne savait pas si c’était hyper prudent.

Pour l’heure de toute façon, le plus important c’était de survivre avec ce qu’ils avaient sous la main. Pas grand-chose en somme. Alors fallait se ravitailler. Pour ça, c’était un peu au petit bonheur la chance, y avait des lieux où y avait encore plein de trucs qui n’avaient pas été pillés, d’autres où y avait déjà plus rien. Joshua, il avait appris à tenter sa chance de toute façon, y avait comme ça que ça marchait. Alors, ils avaient opté pour aller faire un tour au motel, à l’entrée de la ville. C’était relativement calme comme coin, à première vue, alors ils auraient peut-être au moins la chance de ne pas croiser beaucoup de rôdeurs. Il avait quand même son arc, de flèche, l’arme qu’il s’était choisie pour la discrétion, parce qu’un coup de feu ça avait beau être efficace, ça suffisait bien souvent à attirer tous les rôdeurs du coin. A l’intérieur du bâtiment, ils s’étaient séparés, juste une poignée de seconde, le temps de vérifier les alentours. A première vue, y avait personne et pourtant, il avait entendu un craquement, derrière une porte. Certainement un rôdeur, c’était ce qu’il avait cru en tout cas, avant de passer la porte, et de tomber finalement sur un type qui avait l’air bien vivant. « Bouge pas. » Qu’il répliqua bien vite, prêt à laisser filer sa flèche, droit sur lui, s’il tentait quoi que ce soit. Ce type, il n’avait pas forcément l’air méchant, mais ça ne voulait rien dire, après tout, on disait bien quelque chose du genre ‘l’habit ne fait pas le moine’ et ça avait l’air d’autant plus vrai ces derniers temps. Il devait bien admettre Joshua, qu’il avait appris à facilement se méfier des autres, parce qu’après tout, on était jamais assez prudent. « T’es tout seul ? » Peut-être, peut-être qu’il voudrait bien arrêter de le viser si jamais il était tout seul, quoi que, y avait rien qui lui indiquait qu’il pouvait le croire sur parole. Ce monde, il rendait vraiment tout le monde paranoïaque, au moins, Joshua, il pouvait se dire que jusqu’à présent, il avait toujours réussi à bien juger ceux qu’il avait rencontrés, avec un peu de chance il continuerait dans la même lignée avec ce type.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptySam 25 Mar - 22:19

La jeune femme semble s’être endormie alors que je prends mon tour de garde. Je ne m’attarde pas auprès d’elle. La regarder dormir ne m’intéresse pas et j’ai besoin d’aller au petit coin. L’idée d’aller faire ce genre de choses dans la pièce voisine me dérange. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de choses. Je ne vais pas partir bien loin, juste m’éloigner suffisamment afin de pouvoir répondre à mes besoins. Je ferme la porte sans un bruit derrière moi, alors que je me rends dans l’appartement voisin. La serrure a été forcée, comme pour toutes les autres parties du motel. Pourtant personne n’a rien pillé. Cela doit dater d’avant l’infection, où des personnes mal intentionnées avaient sûrement décidé de visiter les lieux une première fois. Peu importe. Un regard par la fenêtre m’indique que la porte du petit bungalow dans lequel se trouve la jeune femme, reste bien fermée et que personne ne semble s’en approcher. Très bien. Cela me rassure un peu. Ouvrant la porte de la salle d’eau du bungalow, je ne tarde pas à aller me soulager, lorsque j’entends finalement un craquement. La porte semble avoir pivoté sur ses gonds. Ou alors… Rien, cela doit simplement être mon imagination. Je m’empresse de me rhabiller pour retourner dans le bungalow d’à côté, ne pas laisser la jeune femme seule trop longtemps. Mais alors que je passe la porte pour réapparaître dans la pièce principale, je me trouve aussitôt nez-à-nez avec une flèche. Accrochée à un arc tendu, celle-ci semble être prête à filer droit entre mes deux yeux. Je déglutis avant que mon regard ne vienne à la rencontre de l’homme me tenant en joue. Il n’a pas l’air commode. Tout de suite, l’idée qu’il fasse partie du fameux groupe cherchant à martyriser les survivants solitaires pour leur voler leurs affaires, me vient à l’esprit. Mes doigts se serrent sur le vide. J’ai laissé ma hache avec la jeune femme, n’aie pas pensé à la prendre. Quel idiot. « Bouge pas. » Je me fige aussitôt. Inutile d’essayer d’aller à l’encontre des dires de l’inconnu. Le provoquer ne semble pas être une bonne idée. La peur me tiraille le ventre. Son ton froid ne me laisse rien présager de bon. A tous les coups, il fait partie des horsemen. Mais où donc sont les trois autres cavaliers de l’apocalypse ? Un frisson me parcourt l’échine alors que je les imagine ci et là, un peu partout, encerclant complètement le motel. « T’es tout seul ? » Seul contre quatre ? Apparemment. Impossible de dire que la jeune femme se trouve dans le bungalow d’à côté. Ce n’est pas mon genre. Mais bon dieu, qu’est-ce que j’aimerais détourner son attention. Lui dire d’aller voir ailleurs, de me laisser tranquille pour que je puisse prendre mes jambes à mon cou. Pourtant, il s’agit de mon tour de garde. J’ai accepté ça, il faut que je m’y tienne. « Seul. Tout seul. Personne d’autre. » bafouillé-je, incapable de construire des phrases intelligibles. Il est impossible qu’il n’ait pas remarqué sa supériorité face à moi. Il peut faire ce qu’il veut, je suis vulnérable. Et complètement mort de peur. « S’il vous plait, ne m’attaquez pas. Vous voyez bien que je n’ai aucune affaire. » Je ne peux m’empêcher de plaider ma cause alors que l’angoisse me fait monter les larmes aux yeux. Je prends une grande inspiration. « Je ferais tout ce que vous voulez, pour vous et les autres horsemen. Je vous le promets. » Je pince les lèvres, appréhendant en réalité qu’il ne me demande quoi que ce soit.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyLun 27 Mar - 1:57

faith.

Difficile de ne pas prendre ses aises, retrouver un semblant de bonne volonté, d’endurance à un brin de joie au moins, maintenant qu’elle avait retrouvé Joshua. Peut-être qu’il le fallait bien, pour contrebalancer l’habituel caractère froid du jeune homme - ils avaient toujours fonctionné comme ça, rien que tous les deux, dans leur couple ou quand ils n’avaient été que des ‘amis’; il avait été le connard un peu distant, et secret et peu bavard, et elle avait été celle qui compensait ses traumatismes par beaucoup de volonté, et une langue bien pendue. N’importe quelle situation était mieux que la solitude de laquelle elle ressortait enfin, après des mois et des mois d’errance. Et maintenant, c’était comme si Diego savait qu’il pouvait un peu se reposer: il restait plus fréquemment au côté de la blonde, ronflant avec elle dans la nuit, marchant d’une allure lente avec ses pas à elle. Le chien avait habituellement été une créature bien plus énergique - un peu froide et impétueuse, aurait-elle juré, comme l’avait été Joshua depuis le début de tout ça. Oui. Nora, elle avait forcément besoin de quelqu’un avec un caractère comme ça, dur comme fer, épais comme le plomb, pour contrebalancer sa nature à elle. Peu importaient les circonstances ou les songes qui tournaient comme une roue perpétuelle dans sa tête, la jeune Blake restait l’amoureuse des humains, qui avait toujours voulu les voir, les entendre, et leur donner assez de voix pour que le reste du monde les remarque, aussi. De leur duo, alors, elle était le bout-en-train, celle qui pouvait passer ses bras autour du cou du chien pour déposer des bisous partout dans son pelage, même au coeur de la nuit, quand ils n’étaient pas dans un lieu forcément sûr, et que n’importe qui se serait mis à n’penser qu’à ça. Elle-même n’aurait pensé qu’à ça, quand elle avait été toute seule: les murs, les rues, les toits branlants, le vide, le silence ou le moindre petit bruit - ses sens avaient été aiguisés à repérer tout cela pendant tant de temps. A croire que Nora aussi se disait qu’elle pouvait prendre une pause, elle aussi. Elle pouvait au moins renouer avec la Nora qu’elle avait toujours été, celle qui n’vivait pas avec un noeud de crainte dans les entrailles - celle qui ne jaugeait pas les gens avec précautions et prudence. Quand ils avaient été dans leur camp à eux, Joshua, elle, et tous les autres du groupe, Nora avait été connue pour être la blonde fluette qui allait vers les autres, et parlait, parlait, parlait tout autant qu’elle s’intéressait à ceux qui étaient ici et là, juste de passage, ou présents pour rester. Ceux qui avaient besoin de se retaper, et ceux qui ne voulaient pas parler tout à la fois: c’était son talent de reporter, ça, elle savait délier les langues, compatir sans avoir pitié, elle savait gagner la confiance des uns et des autres, et se montrer à la hauteur de celle-ci.

Alors de bien des façons, c’était pareil avec Joshua, maintenant. Et c’était différent, tout à la fois; elle avait survécu pendant des mois, juste de son côté - ç’avait beau avoir été difficile, traumatisant, effrayant, ç’avait beau avoir réveillé tout un tas de questions, de doutes, de remords et rancoeurs en elle, elle n’en avait pas parlé. Elle n’en avait pas parlé avec Joshua. Et quand ils n’étaient que tous les deux, c’était facile de se souvenir pourquoi: il lui avait brisé le coeur, un songe qui revenait, revenait jusqu’au bord de son esprit dès qu’ils avaient la moindre trêve - quand, dans la nuit, elle préférerait se lover contre lui plutôt que contre Diego, ou quand elle était assez stupide pour vouloir s’accrocher à lui, et le supplier de n’pas s’éloigner d’elle de plus de deux pas. Elle valait mieux que ça, se disait-elle, Nora, avec un genre de hargne; et de toute manière, ils vivaient avec le présent. Au jour le jour, avec tout ce qui importait; la survie avant tout - il fallait penser à se trouver de la nourriture, un endroit sûr, de l’eau, des armes, des protections et un peu de tout et de rien, avant de ressasser le passé. C’était indéniablement plus facile pour eux, comme ça. Quand elle n’avait pas besoin de marcher dans le sillage du Burrows, comme ça, Nora en oubliait presque tout; ses yeux cherchaient des éléments importants, ses mains et son esprit tout entier étaient occupés à fouiller, fouiller, trouver des idées et des ressources. Armée de son pied de biche, toujours, et accompagnée de Diego, évidemment, Nora avait décidé de rester vagabonder dans les étages publics: à quoi bon chercher dans des chambres? Qu’est-ce qu’ils y trouveraient, à part des lits usagés, des sanitaires vides, et probablement des cadavres? C’était dans les cuisines que les patrons des motels faisaient préparer des repas, dans les laveries qu’on trouvait des vêtements ou des draps à peu près propres. Ce qu’elle trouva en premier lieu, ce fut des magazines porno pourtant; dans les tiroirs de chez le gardien. Bah tiens. Au pire, c’était marrant. Au pire, se faire un feu de bois en le démarrant avec des photos de grandes brunes à poil, c’n’était pas une si mauvaise chose: peut-être que certaines auraient l’allure de toutes les pétasses dégénérées que Joshua s’était tapé, pendant qu’ils avaient été encore fiancés. Elle soupira pour elle-même, Nora, désolée par son réflexe incessant de revenir à ça - parfois, ça menaçait de glisser d’entre ses lèvres, et c’était probablement bien dangereux. Elle ne voulait pas se retrouver toute seule à nouveau, après tout. Dans son sac, elle eut assez de place pour en caser quelques-uns; mine de rien, elle avait eu des nuits sans feu, désespérée, et elle aurait bien eu envie d’avoir un magazine porno pour au moins essayer de faire quelque-chose. Ses réserves s’étaient assez amenuisées pour qu’elle ait de la place pour toute une bibliothèque de magazines porno dans son sac, de toute façon. Ici et là, elle trouva plusieurs petites choses, retournant des planches, se faisant monter le bras par une araignée- sa plus grande trouvaille fut une boite de conserve, bien intacte et planquée au fond d’un placard. Un truc qu’elle n’aurait jamais acheté dans sa vie d’avant, mais elle avait faim. Elle repartit dans le sens inverse avec ses trouvailles, marmonnant quelques mots au chien - il avait au moins assez adopté Joshua pour savoir de quoi elle parlait, quand elle lui demandait de le retrouver. Diego prit donc la tête de la marche, et Nora le suivit, silencieusement, précautionneusement... pour mieux sursauter dès qu’elle passa une porte, l’angle d’un couloir, pour se retrouver entre la flèche de Joshua, et le type qu’elle pointait. « Wow wow wow. » une main plaquée contre sa poitrine, Nora aurait pu jurer qu’elle sentait son coeur battre à toute allure: « Qu’est-c’qu’y se passe ici?... Josh?! » c’est lui qu’elle observa avec incrédulité, oui. Après tout, l’expérience lui avait appris que Joshua était toujours coupable. A quatre-vingt pour cent de responsabilité, au moins. Soixante-dix, au mieux. Bref. Nora, ce qu’elle savait, elle, c’était que ce n’était pas toujours son premier réflexe quand elle rencontrait quelqu’un, de presque tuer cette personne.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyLun 27 Mar - 16:53

nowhere to hide.
intrigue 1 : stanley osborn, nora blake & joshua burrows.

Joshua, il avait appris à se méfier de tout le monde, parce que n’était dans sa nature, de ne pas faire confiance à n’importe qui, bien qu’à une époque, avec un peu d’alcool dans le sang il aurait facilement pris n’importe qui pour son meilleur ami. Mais avant de tourner comme ça, il avait été un type plutôt équilibré, qui savait qu’on ne pouvait pas faire confiance à n’importe qui. Il avait eu l’occasion de se rendre compte qu’il avait bien raison, alors que parfois depuis qu’il était tout seul, il avait eu l’occasion de tomber sur des gens biens, des gens qu’il avait eu envie d’aider, des gens avec qui il avait réussi à tisser des liens, comme Mila ou Ellie, mais il avait aussi eu l’occasion de tomber sur des gens qui n’en avait rien à faire des autres, qui n’hésitait pas à tuer tous ceux qui passaient par là où à leur dérober tout ce qu’ils pouvaient avoir. C’était le genre de trucs que Mila faisait ça, voler aux autres, mais il était incapable de la voir comme une mauvaise personne elle. Y en avait d’autres pour qui c’était nettement plus compliqué, alors, il savait que se méfier des autres, c’était loin d’être une mauvaise chose. Il ne tirait pas non plus sans chercher à comprendre, il n’était pas comme ça et peut-être qu’un jour, il finirait par le regretter, mais ce n’était pas encore le cas. Pour l’heure, où qu’il aille, qui qu’il croise, il savait se montrer méfiant tout en laissant à la personne en face de lui le bénéfice du doute et jusqu’à présent, cette façon d’agir ne lui avait jamais porté préjudice, alors il se disait qu’y avait pas de raison pour que ça arrive, aujourd’hui au fond d’un motel, dans lequel il aurait été si facile de croire qu’y avait personne, c’était pas comme si y avait foule de gens à croiser de toute façon, dans une ville fantôme.

Pourtant, il était tombé sur ce type, il n’avait rien d’un rôdeur, il n’avait même pas l’air franchement dangereux, mais quand même, il avait son arc braqué sur lui, parce qu’on était jamais trop prudent et qu’il aurait pu être ce genre de type à sauter à la gorge du premier venu sans qu’on s’y attende. Mieux valait prévenir que guérir comme on disait.  Il était seul qu’il disait, est-ce qu’il pouvait le croire ? Difficile de savoir pour le moment. Il le détailla des pieds à la tête pour en effet constater qu’il n’avait pas grand-chose sur lui. Il s’en foutait, il n’avait pas l’intention de le dépouiller de ses biens, dans le fond ce qu’il l’intéressait plus, c’était de savoir s’il avait de quoi s’attaquer à lui au moment où il déciderait de baisser son arme. « T’as même pas d’arme ? » Qu’il demanda quand bien même ce pauvre type avait l’air d’être à deux doigts de pleurer. Joshua fronça les sourcils, alors qu’il parlait des horsemen, il avait cru qu’il était avec eux ? Est-ce que c’était une ruse de sa part pour le déstabiliser, parce que lui, il en était ? Peut-être qu’il réfléchissait trop, qu’il s’imaginait trop de trucs, mais c’était difficile de faire autrement. Puis, y avait Nora qui venait d’arriver, de quoi aiguiser un peu plus sa paranoïa, après qu’on lui saute à la gorge, qu’on essaie de le tuer, ça passerait, mais si quelqu’un devait s’en prendre à Nora, parce qu’il décidait d’abaisser son arc, ça ne passerait pas du tout. « Ecarte-toi Nora. » Répondit-il aux propos de la blonde, avant de lui-même se décaler un peu, histoire qu’elle ne soit plus entre sa flèche et le l’autre type. « J’suis pas avec eux. » Qu’il reprit à l’adresse de l’autre type. « Si c’était le cas, tu serais déjà mort. » Il n’avait jamais eu l’occasion de les croiser ces types et franchement, c’était mieux comme ça, mais ils avaient l’air de laisser beaucoup de cadavres dans leur sillage. Il laissa échapper un soupire, posant son regard sur Nora quelques secondes, avant de baisser son arc, comme s’il voyait bien au fond de son regard que c’était ce qu’elle voulait et qu’évidemment, il ne pouvait que lui obéir, à Nora. Il reposa bien vite ses yeux sur l’autre type, parce que même sans arme braqué sur lui, il pouvait quand même se permettre de le surveiller. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Tout seul, sans rien, y avait quand même de quoi se poser la question. Nora et lui, ils avaient des sacs plus ou moins plein qui prouvaient qu’ils cherchaient des trucs, mais lui, au final, il avait juste l’air d’un pauvre type qui se ferait bouffer bien vite si un rôdeur se pointait ; encore que, se fier aux apparences pouvait être trompeur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyLun 27 Mar - 23:05

Mon souffle se fait court alors que j’observe l’homme face à moi. Avec son arc braqué en direction de mon visage et son air menaçant, je peux difficilement me sentir rassuré. Je recule d’un pas mais je vois ses muscles se tendre un peu et la corde en fait de même. Son ton se fait accusateur lorsqu’il me demande finalement si j’ai une arme. Je me contente de hocher la tête en forme de négation, incapable de prononcer le moindre mot. S’il fait bien partie des horsemen, rien ne sert de lui mentir. Il a déjà dû voir ma hache échouée plus loin et se joue de moi pour son simple plaisir. Sinon la flèche m’aurait déjà transpercé la tête. Un bruit se fait soudainement entendre alors que la porte s’ouvre, laissant pénétrer une jeune blonde et son chien. Si lui revêt un aspect menaçant, elle ne m’accorde qu’un bref regard avant de se tourner vers l’autre, afin de le questionner sur son action. S’ils se connaissent, comment se fait-il qu’elle ne comprenne pas l’agissement de l’horseman ? Cette pratique doit être monnaie courante, pour elle aussi. Pourtant, elle semble affligée par la scène qu’elle voit. Ne serait-ce qu’une mise en scène destinée à me duper ? Le jeune homme lui demande de s’écarter, avant de lui-même bouger légèrement pour ne plus avoir la jeune femme – Nora – face à sa flèche. Seulement moi. Je me contente de rester droit comme un piquet, sans bouger. Je perçois que cet homme est dangereux, même s’il finit par m’assurer qu’il ne fait pas partie des horsemen. J’ai tout de même du mal à le croire, malgré le fait qu’il baisse son arc.

Je prends une inspiration avant de lui répondre, tout en tentant de dissimuler ma peur, même s’il est trop tard pour se faire. Il a déjà dû percevoir que je suis mort de trouille. La fille aussi a dû le remarquer, quand bien même elle ne m’adresse aucun regard. Elle semble simplement le prendre comme le responsable de tous les maux du monde. Comme s’il n’avait aucune raison de s’en prendre ainsi à moi. Et si ce n’est pas un jeu entre eux, cela n’écarte pas l’hypothèse qu’un horseman puisse avoir une attache raisonnable, quelque part. Est-elle son attache, celle qui parvient à le raisonner ? Je n’ai pas le temps de le savoir. Aussi je me contente de répondre à sa première interrogation, celle qui semble le tarauder le plus. La plus spontanée. « Je n’ai qu’une hache. J’étais bucheron dans le Colorado. Mon bungalow a été dévasté par des rôdeurs et je suis parti sans rien. Juste ma hache. » avoué-je finalement, d’un air piteux. L’histoire n’est pas très glorieuse et je me trouve contraint de me dévoiler face à des inconnus dont je ne sais rien. Comment savoir si je peux leur faire confiance ? Je ne suis toutefois pas en position de poser les conditions. J’ajoute alors : « Impossible de la cacher sur moi. » Je lève doucement les mains pour montrer qu’elle n’est pas là. Mon regard passe de l’arc au chien. Les seuls vrais dangers de cette pièce, avec l’homme qui semble m’avoir pris en grippe. Heureusement, la blonde ne semble pas avoir quoi que ce soit contre moi. C’est d’ailleurs ce qui s’avère être ma chance, si je comprends bien. Sans elle, il n’aurait jamais baissé son arme. Mais elle est tout de même accompagnée d’un gros molosse. Je ne donne pas cher de ma peau si jamais elle se décide à le lâcher sur moi. « Je l’ai juste laissée dans une pièce pas loin. J’avais besoin de me soulager, les sanitaires étaient arrachés là où je me reposais et je ne voulais pas pisser contre un mur. » finis-je d’expliquer en reportant mon regard sur l’homme. Mais je ne trouve pas le cran de le regarder dans les yeux. Je me contente de fixer un point au-dessus de sa tête.

Mal à l’aise après ses paroles plus crues que ce que je ne l’aurais voulu, je me tourne tout de même vers la blonde. Du moins, je tourne mon regard vers elle. Bizarrement, elle m’inspire bien plus confiance. Tout en me faisant peur. De nos jours, qui tourne encore le dos à un inconnu ? Personne n’oserait faire ce genre de choses. Pourtant, c’est ce qu’elle fait. Mais elle a au moins la gentillesse de ne pas menacer ma vie. Une chose qui semble être de plus en plus rare. « Vous vous connaissez ? » lui lancé-je avant de jeter un regard en direction de l’homme au visage toujours aussi tendu. Je ne veux pas qu’il me saute à la gorge parce que j’ai osé parler à celle qui semble être son point faible. Pourtant, ma voix tremblotante est loin de paraitre menaçante. « Comment être certain que vous n’appartenez pas aux horsemen ? » La question peut paraitre ridicule. Mais je pense à la jeune brune qui se tient dans une pièce non loin, assoupie. Celle-là même que j’ai laissée en plan alors que je devais prendre mon tour de gué. J’envisage les chances qu’elle a de sortir vivante de ce vieux motel que nous aurions, visiblement, mieux fait d’éviter. Mais je me demande aussi quelles sont mes chances de ne pas me faire tuer par cet homme qui semble avoir la haine contre moi. Alors même que je ne lui ai rien fait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyMar 28 Mar - 3:35

 
faith.

Joshua, s’il l’avait un jour vraiment aimée, vraiment connue, vraiment adoptée dans sa vie, il devait savoir toujours, que Nora était celle qui aspirait à aller vers les gens. Apocalypse ou non, que ça lui coûte la vie ou non, elle ne pointait pas ses armes en direction des uns et des autres, les regardant froidement dans les yeux, plongeant droit dans l’abysse qui avait déjà aspiré tant de choses du passé. La civilisation telle qu’ils l’avaient connue était morte depuis trop longtemps maintenant: était-ce une raison pour qu’il en soit de même avec l’humanité des uns et des autres? Elle savait que c’était stupide de penser comme ça - que probablement, ça lui coûtera la vie bien plus que les rôdeurs aux mâchoires assassines qui tournaient, insatiables. Mais elle n’pouvait pas-... elle n’pouvait pas penser autrement; céder avec aisance à la loi de la jungle qui faisait battre les coeurs des autres, cet instinct que tout le monde semblait si important, comme si c’était crucial de se raccrocher à la vie dans ces circonstances-là. Elle aurait lâché son âme dans le néant bien avant que les morts n’reviennent à la vie, alors, si elle avait dû laisser ses traumatismes la dévorer de l’intérieur: Nora n’aurait jamais quitté ces endroits lugubres dans lesquels elle avait été retenue en otage pendant trop longtemps. Elle n’se serait jamais accrochée à Joshua dans ces moments-là, apaisant ses peines à lui, et se lovant tendrement contre lui quand il en faisait de même. De son côté, lui, il l’avait sûrement considérée comme faible, petite et fragile; et là maintenant, alors qu’elle se retrouvait entre sa flèche et un inconnu, il devait la penser stupide d’être là. Sa première réplique à son égard en fut une indication sans conteste- et elle ne put s’empêcher de froncer ses sourcils, un sillon critique se creusant entre ses sourcils, quand bien même elle ne protesta pas ouvertement, s’écartant tout juste d’un pas pour se rapprocher de lui. Pendant ces derniers mois, la Blake avait senti son espoir vaciller, ses volontés s’étouffer à petit feu - elle avait vécu avec la peur comme plus fidèle compagne; mais elle savait qu’elle serait damnée le jour où elle pointerait une arme sur quelqu’un comme le faisait Joshua maintenant. C’était pour ça qu’ils s’équilibraient si bien. Pour ça qu’au moment décisif, ils ne s’étaient pas vraiment compris, aussi. Nora, elle était la pauvre fille qui aspirait à la compagnie des autres au point de se faire accompagner par un chien, quand tout tournait au drame autour d’elle. Elle était celle qui essayait de réparer les choses, quand Josh les laissait volontiers en ruines, et piétinait, piétinait les décombres: n’était-ce pas ce qu’il avait fait avec leur couple, quand elle-même avait désespérément poursuivi une utopie, à l’autre bout du monde? Elle n’pouvait pas voir, non, le mal qu’elle avait eu à vouloir essayer de renouer avec un travail qui avait donné un sens à sa vie pendant des années. Elle pouvait au moins admettre que dans la foulée, elle lui avait fait du mal à lui - et il le lui avait bien rendu.

Aucun spectacle ne lui semblait plus grotesque que celui auquel elle assistait, maintenant: Nora Blake, la reporter qui allait à la rencontre des autres, celle qui avait partagé des repas avec des autochtones, celle qui avait toujours eu une aisance déconcertante à communiquer avec les autres, se retrouvait à observer un type recroquevillé sur lui-même, essayer de les convaincre qu’ils n’étaient pas une menace. Et sans prétention, la blonde s’disait qu’elle savait bien lire les gens; à moins qu’il soit bon acteur, il n’y avait rien en lui qui éveillait quelque hostilité que ce soit en elle - l’inconnu, de toute manière, n’avait jamais été hostile à ses yeux. Elle n’avait jamais voulu tomber dans cette mentalité-là - et dès que cette vision du monde avait menacé de l’avaler toute crue, elle avait fui, fui, à la recherche de sa foi. « On n’avait pas besoin d’autant de détails. » elle se retrouva à marmonner, piteuse et prise de pitié elle aussi, une moue tordant le coin de sa bouche aux propos du jeune homme; elle n’était pas pudique, elle savait que tous les êtres humains de ce monde allaient aux chiottes, mais y’avait une limite, quand même. Fut-ce cette remarque qui la rendit plus accessible au type? Ou le fait qu’elle n’avait aucune arme pour les séparer froidement l’un de l’autre? Mais dès qu’elle sentit son regard sur elle, elle se raidit légèrement; pas par peur, comme si son attention était soudainement éveillée. « Oui... on s’connaît. Quelque-chose comme ça. » balbutia-t-elle, forcée d’écourter ses propos, alors qu’elle aurait pu se lancer dans pléthore de détails pas très glorieux. Après tout, leur vis à vis venait de leur dire qu’il s’était tout juste vidé la vessie, ils n’étaient plus à ça près. A la place, Nora eut un vague sourire, juste un signe retroussant le coin de ses lèvres alors que ses yeux partirent d’eux-mêmes vers Joshua, juste pour une seconde: elle pourrait dire au combien c’était bien au moins, d’avoir quelqu’un dans ces circonstances-là. Mais bon. « On n’savait pas qu’y’avait quelqu’un, ici. On-... on vient justement par ici pour éviter de... s’faire tomber par des gens louches. Si on était des Horsemen, hein, ce serait plus pratique d’aller voler chez les gens, non? » et visiblement, ils n’auraient pas bien fait leur job, un fait qu’elle souligna dans un haussement d’épaules, en le regardant lui. S’il n’avait qu’une hache, définitivement, il n’était pas une bonne victime. « On veut juste manger... Au pire, hein... il suffit juste qu’on... parte chacun de notre côté pour prouver qu’on est de bonne foi. » et Nora, elle était bien plus partante pour ça que pour n’importe quoi d’autre qui aurait pu se passer, là, avant qu’elle n’arrive. Il y avait assez de morts partout comme ça, après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyMar 28 Mar - 13:30

nowhere to hide.
intrigue 1 : stanley osborn, nora blake & joshua burrows.

Il avait peut-être facilement l’air menaçant Joshua, parce qu’il avait la tronche et la carrure qui allait avec, dans cette ambiance-là, c’était forcément un atout, une arme en main, il était assez impressionnant pour qu’on ne lui cherche pas trop d’embrouilles. Souvent, il prenait juste le temps de sonder les personnes qu’il avait en face de lui avant de baisser son arme. Il n’était pas un sale type qui tirait rapidement avant d’aller fouiller les cadavres de ses victimes avec l’espoir qu’ils aient eu sur eux quelque chose d’intéressant. Joshua, au final, il avait rencontré plusieurs personnes quand il avait fait sa route en solitaire et il avait plus souvent essayé de les aider qu’il ne les avait tués. Mais il ne se présentait jamais avec un grand sourire sur les lèvres et une accolade amicale. Même Liam, il s’était retrouvé confronté à son arc tendu, pendant une fraction de seconde peut-être mais quand même. C’était juste une histoire de prudence, un truc essentiel pour survivre dans un monde pareil, encore plus depuis que les Horsemen semaient la terreur dans le coin. Peut-être que ça voulait dire qu’il était grand temps de quitter Lafayette et la Louisiane. Mais pour aller où ? Joshua il avait longtemps pensé que la meilleure chose à faire, ce serait de rejoindre Washington, qu’il y aurait forcément quelque chose là-bas, n’importe quoi, mais de l’aide en tout cas. Mais, plus ils avaient traversés d’états, plus ils avaient vu les ruines du monde, plus il avait commencé à se dire qu’y avait rien du tout à Washington, comme partout ailleurs. Le monde était tombé, y avait plus rien, alors dans le fond, Lafayette ou ailleurs, Joshua se disait que ça ne changerait pas grand-chose, dans le fond, partout y aurait des cons pour profiter du chaos et terroriser les autres, fallait croire que c’était inévitable ça, comme si c’était inscrit dans la nature humaine.

Au moins lui, il pouvait avoir l’air d’un con autant qu’on voulait, il avait rapidement baissé son arc. Peut-être que la présence de Nora avait aidée. Mais même pendant les semaines qu’il avait passé tout seul, il n’était pas devenu un psychopathe en puissance, pourtant, il avait vu des trucs qui auraient facilement pu lui en donner l’envie, alors que parfois, il semblait bien que de ne rien ressentir, c’était beaucoup plus simple que de se prendre une baffe dans la gueule à chaque fois qu’un truc horrible arrivait. « T’arrives du Colorado et t’as rien d’autre que la hache que tu avais là-bas ? » Il ne put s’empêcher d’arquer un sourcil, il ne savait pas s’il était surpris, impressionné ou qu’il trouvait ce type au choix très chanceux ou très peu prudent. Le flingue qu’il avait embarqué sur lui en quittant son appartement, lui, il l’avant abandonné dans un coin depuis longtemps et il avait toute une panoplie d’armes, jamais bien loin de lui. Puis le garçon raconta l’histoire de sa vessie, ce qui était, bien évidemment vraiment passionnant. « Génial. » Qu’il ne put s’empêcher de commenter, en accord avec les propos de Nora, parce que ouais clairement, c’était pas des détails dont ils avaient eu besoin. Enfin, ça le rendait d’autant moins dangereux. Il resta silencieux, alors que ‘on se connait, quelque chose comme ça’, ça semblait réduire leur histoire à pas grand-chose, même sans leur passé commun à Las Vegas, leur histoire d’amour, les conneries qu’il avait pu faire, ils avaient fait quand même un long chemin ensemble. Qu’importait, il n’allait de toute façon pas commenter ça, encore moins en face de ce type. Nora avait raison, le plus simple, ça aurait été qu’ils partent, chacun de leur côté, histoire que cette histoire s’arrête là. « Tu les as déjà croisé, les Horsemen ? » Il ne put s’empêcher de poser la question, mais ce type avait eu l’air tellement effrayé que s’il ne s’était pas vidé la vessie avant, il se serait peut-être pissé dessus en face de lui. Peut-être qu’il les avait déjà croisé alors et que ça expliquait qu’il en ait si peur, ou peut-être que c’était juste les histoires qu’on racontait sur eux qui le mettait dans un état pareil, en tout cas ce qu’il pouvait dire Joshua, c’était que s’il se comportait comme ça en face d’un Horsemen, ou de n’importe qui d’un peu mal attentionné, il n’allait pas tenir longtemps, encore plus s’il laissait sa hache du Colorado trop loin derrière lui.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyVen 31 Mar - 0:04

Tous deux semblent surpris de cet excès de détails. Dégoûtés, peut-être. Et je ne peux m’empêcher de blêmir à l’idée d’avoir mal fait. Pourtant, je n’y peux rien, je peux faire tous les efforts que je souhaite, cela n’y changera rien. Retiré depuis trop longtemps de la société, je ne sais ce qu’il faut dire ou non. Je n’ai aucun repère précis. Lorsque l’homme s’étonne que je me sois simplement déplacé avec une hache, de ma forêt du Colorado aux abords de Lafayette, je ne peux m’empêcher de me sentir ridicule. Pourtant, l’entreprise n’a pas été aussi compliquée qu’elle n’y parait. J’ai rencontré des gens, certes, mais l’habitude d’apparaître complètement invisible m’a permis de passer inaperçu auprès de la plupart des groupes de survivants. Seules quelques altercations avec des rôdeurs ont failli mal tourner. Mais mieux vaut certainement ne pas y penser. Rien que les souvenirs suffisent à me donner la nausée.

La jeune blonde, visiblement la plus posée du duo, la tête pensante, semble vouloir que l’on parte chacun de notre côté. Je pourrais jurer qu’elle est aussi mal à l’aise que moi à cause de cette rencontre hasardeuse. Jamais encore, je n’avais vu quelqu’un paraissant aussi confus. En règle générale, les personnes que j’ai pu croiser étaient toutes aussi menaçantes que le brun avec son arc. Toutes à être menaçantes, à montrer les crocs. Mais au fond, je ne peux m’empêcher de penser que je ne suis pas mieux que ces gens là. Après tout, j’ai enfoncé ma hache dans le visage de quelqu’un par peur, mes bras ayant agit alors même que j’étais devenu incapable de réfléchir. C’est quelque chose dont je me trouve peu fier. Quelque chose qu’il ne vaut mieux pas mentionner ici. De toute façon, cela ne les intéresse pas. Un frisson me parcourt alors que la voix de l’homme s’élève à nouveau. Est-ce que j’ai déjà croisé les horsemen ? Mon regard s’égard de nouveau en direction de la blonde. Voir son visage me rappelle qu’elle m’a affirmé ne pas faire partie de ces gens-là. Et je lui fais confiance, même si je ne me l’explique pas. Il ne risque pas de me dire eh, surprise, on en est aussi. Cela arriverait seulement dans l’un de mes cauchemars. « Je les ai déjà vu sévir mais je n’ai jamais eu de contact direct avec eux. Ou peut-être une fois. Une fille a couru dans ma direction, m’appelant à l’aide. Elle était poursuivie par un gars qui voulait lui prendre ses affaires. » Je trésaille alors que je repense à cette épisode. Finalement, j’ai évoqué ce que je voulais garder secret, même si je ne me suis pas étendu sur le sujet. « Finalement, dans certains cas, le fait d’avoir simplement une hache à la main peut vous donner un air plus menaçant. » ajouté-je, en référence à la remarque que l’homme m’avait faite un peu plus tôt. C’est un ajout que je regrette aussitôt. Il n’est pas très malin de le provoquer alors qu’il a finalement cessé de me tenir en joue avec sa flèche. Cela ne me ressemble même pas. Je secoue la tête, comme pour évacuer ce nouveau comportement de mon esprit. « L’altercation avec l’homme était il y a quelques semaines. Mais on a croisé un groupe de quatre ou cinq personnes qui s’en prenaient à quelqu’un de seul il y a deux jours, dans une ville voisine. On ne s’est pas attardés. » Je blêmis légèrement alors que je me rends compte de ma bêtise. Pourquoi avoir laissé de côté mon individualité pour me constituer comme partie d’un groupe ? Je ne me l’explique pas moi-même.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyDim 9 Avr - 4:19

 
faith.

Oh, évidemment que Nora n’avait pas la prétention de dire qu’elle faisait mieux que les autres - Joshua ou n’importe qui d’autre. Elle ne s’disait pas qu’elle avait les bonnes réponses, les bonnes attitudes, ou qu’elle était plus utile que qui que ce soit d’autre. Et bien sûr, elle ne disait pas que sa façon d’appréhender les autres pourrait la sauver plus efficacement que le caractère impétueux et bétonné de l’homme qui l’accompagnait. Il avait toujours été cette présence ferme et immuable dans sa vie, l’épaisse carrure dont elle avait eu besoin, comme une pauvre petite demoiselle en détresse: dans les cabanes et les planques d’un groupe terroriste, ou les refuges qu’ils se trouvaient au beau milieu de l’Apocalypse, y avait-il une différence? La blonde ne savait pas pourquoi, quand ils s’étaient retrouvés dans cet hôpital, elle avait été celle en meilleur état d’eux deux: peut-être parce qu’elle n’était pas tombée sur ce groupe de rôdeurs précis, et qu’elle n’s’était pas ouvert le bras en essayant de survivre. C’était aussi simple que ça. Toujours est-il qu’elle en avait connues, des galères, des douleurs, des doutes, des peurs; des confessions qu’elle n’avait pas faites à son ex-fiancé, pour la simple et bonne raison qu’il était ça... son ex-fiancé, l’homme qui lui avait brisé le coeur, piétiné les assurances et ruiné la confiance. Oui, qu’on vienne lui dire qu’elle était une idiote pour ressentir de telles choses encore aujourd’hui, quand ce qui aurait pu être et ce qui avait été n’avaient plus d’importance, les uns comme les autres. Qu’ils aient été un couple heureux ou non, Joshua et elle ne seraient pas mariés aujourd’hui pour autant - ils n’auraient pas atteint la cérémonie avant que toutes ces choses se passent, et ruinent le monde tout entier. Si ça, c’n’était pas un karma qui était censé au moins leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas été faits pour une vie paisible quelle qu’elle soit. Ils avaient été des otages pendant des mois, maltraités, menacés, suspendus à la vie par un fil uniquement, et quand ils avaient eu une chance au bonheur, ç’avait été chaotique, compliqué, imprévisible. Violent. Peut-être était-ce parce qu’elle était dramatique, ou peut-être était-ce la vérité, parce qu’elle l’avait aimé, Josh, mais la Blake était bien persuadée qu’il lui avait fait plus de mal que n’importe quel preneur d’otages, n’importe quel bourreau, n’importe quel virus ramenant les morts à la vie: n’était-ce pas pathétique, vraiment? Des questions qu’elle n’avait posées qu’à Diego, sa seule compagnie pendant bien longtemps- Nora connaissait la solitude, le désarroi. Bordel, elle ne savait même pas comment elle arrivait à prétendre facilement comme ça à côté de Joshua, rien que par fierté; mais combien de nuits avait-elle passées, seule, apeurée, déprimée, réduite à néant quand ils avaient été séparés? Avant, et après l’Apocalypse.

On jugerait aisément qu’elle n’avait pas beaucoup de valeur, ici, Nora. On avait aussi jugé qu’elle n’en aurait pas vraiment sur le terrain, en retournant travailler: la blonde avait tenu à leur prouver tort à tous ces gens, et voilà où elle en était, maintenant. Avait-elle survécu jusque-là, depuis plusieurs mois, debout malgré les deuils, les déceptions cuisantes et les cauchemars tortionnaires, juste grâce à elle? Au moins, elle pouvait toujours tirer une certaine fierté à être la personne avec laquelle les gens bizarres, asociaux et effrayés s’liaient et connectaient, entre Joshua et elle, non? Le scepticisme que Joshua avait au bord des lèvres, de toute façon, il n’lui avait même pas encore traversé l’esprit, à elle: c’était bien pour penser comme ça, qu’elle avait fini dans un véritable traquenard qui l’avait faite passer de reporter naïve et idéaliste, à otage oubliée par son pays d’origine. Joshua le savait, au moins, pas besoin qu’il soit surpris, hein? « Honnêtement... quand tu dis que t’as laissé ta hache dans la pièce voisine, tu sembles pas très menaçant. Même pour moi. » ricana-t-elle, presque pour détendre l’atmosphère, plus que parce que c’était une critique légitime: elle était la pauvre fille qui n’avait jamais touché à une arme. Joshua, il avait été bien gentil, de lui filer son flingue au cas où, mais ce n’était pas pour autant qu’elle savait s’en servir - et bon dieu, qu’est-c’que cette chose était froide et lourde. Les armes, c’n’était pas son terrain de prédilection: y’avait fort à parier qu’elle serait incapable de bander l’arc que son compagnon avait en mains, par exemple. C’n’était pas pour autant qu’elle se baladait nue comme un ver, surtout en ces circonstances, et elle paraissait presque vraiment brave, en comparaison du type en face d’eux. Assez clairvoyante, pour rapidement capter l’erreur subconsciente qu’il venait de faire - tout bon reporter devait savoir lire à travers les lignes et jouer avec les mots, après tout. « On? Qu’est-c’que ça veut dire... on?! » et la voix naturelle et apaisante de la jeune femme prit une octave dans la menace, histoire qu’elle ait l’air un peu crédible. Elle avait Joshua avec elle, hein, qui faisait très bien dans la crédibilité au niveau des menaces. Mais bon, c’n’était pas pour autant qu’elle pouvait apprécier d’être prise pour une conne, juste parce qu’elle était plus conciliante et pacifiste que d’autres: probablement une expérience de laquelle le Burrows lui-même pourrait témoigner. « Écoute... machin, c’est pas parce qu’on est pas des Horsemen qu’on est des crétins à qui tu peux raconter des conneries en jouant les victimes. On est pas là pour voler qui qu’ce soit, et on est pas là pour perdre notre temps. J’essaye d’être sympa, là, même dans c’monde pourri, et-et lui, il a baissé son arc, alors si on voulait t’voler tes affaires, on aurait pas besoin de l’faire après avoir écouté tes histoires de pisse et de Colorado. » elle ne chercha que vaguement le regard de Joshua, un genre de soutien dont elle voulait croire qu’elle n’avait pas besoin; après tout, elle s’en sortait très bien toute seule, là. « Si t’as vraiment qu’une hache du Colorado sous la main, elle est pas là, et on dirait que j’pourrais te prendre au bras de fer sans problème, là maintenant. Alors tu sais quoi? Peut-être que pour faciliter la vie d’chacun, tu pourrais juste arrêter d’mentir. » voilà, c’était dit. Nora se sentit presque allégée, pour une fraction de seconde: « On veut... juste les mêmes choses que n’importe qui. Trouver d’quoi manger, quelques temps pour s’reposer, dans un endroit où, miracle, y'a pas de cadavre qui essaye d'nous bouffer, ou de fous furieux qui peuvent nous tomber dessus. C’est possible, de faire ça dans un motel de j’sais pas combien de centaines de mètres carrés, ou on doit tous se la jouer loi de la jungle, au premier qui tirera? » parce que pour sûr, le premier, ce serait Joshua, elle lui faisait confiance au moins pour ça. Au pire, elle pouvait toujours assommer l’autre mauviette d’un coup de pied de biche, hein, rien que pour mettre ses paroles en image, et lui prouver et se prouver à elle-même, qu’elle pouvait le faire. Nora Blake, elle n’était pas faite pour être misérable ou sauve à cause d’un homme ou grâce à lui, au gré de ses caprices, ou des nanas qu’il croisait ou n’croisait pas. Oui, elle pouvait très bien s’défendre toute seule, tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. EmptyJeu 20 Avr - 15:17

nowhere to hide.
intrigue 1 : stanley osborn, nora blake & joshua burrows.

Dans le fond, Joshua, il s’en fichait un peu, de ce gamin venu tout droit du Colorado avec sa hache et son côté un peu bizarre. Il n’avait pas l’air franchement menaçant, tant qu’il était seul, il semblait bien qu’il pourrait le maitriser sans le moindre problème. Le problème, c’était que faire confiance aux autres, c’était vraiment compliqué ces derniers temps. Avant que le monde ne s’écroule, ça avait été différent, faire confiance à un inconnu croisé au beau milieu de la route, ça avait presque été plus simple que de faire confiance à quelqu’un qu’on connaissait bien. Il savait en tout cas qu’il n’avait pas été le genre de gars à qui on pouvait facilement se fier, pas après qu’il soit revenu de la guerre, complètement cassé par les expériences qu’il avait pu y connaitre et que contrairement à ce qu’il avait voulu croire, il ne s’en était jamais remis. Aujourd’hui, il savait aussi qu’il faisait partie de ceux qui n’aurait pas de regret à tirer un peu vite pour sauver sa peau, mais il pouvait au moins dire qu’il n’avait jamais eu l’intention de mentir, de manipuler qui que ce soit pour prendre son butin et sauver sa vie, à croire que l’apocalypse le rendait plus honnête qu’il ne l’avait été ces dernières années. Mais les autres, c’était toujours un sujet compliqué pour lui. Il savait très bien que faire confiance à n’importe qui, c’était le meilleur moyen d’être tué, mais, après les paroles du petit gars du Colorado, il se disait que peut-être que ce type n’était pas quelqu’un de mauvais. Il pouvait au moins lui laisser suffisamment le bénéfice du doute pour baisser son arc au lieu de tirer pour rapidement éliminer une potentielle menace et passer à autre chose. Il n’était pas comme ça Joshua, même s’il pointait son arme en direction des autres, avant de chercher à discuter.

Y avait Nora maintenant pour ça, et peut-être que malgré leurs différences et les problèmes qui continuaient de les séparer aujourd’hui, ils faisaient une bonne équipe. Elle était là pour calmer le jeu en principe et là, ils auraient facilement pu passer à autre chose, il avait posé ses questions au type d’en face, histoire de savoir s’il savait quelque chose sur les fameux horsemen qui pourraient leur servir et ils pouvaient passer à autre chose. Mais ce type qui était censé être tout seul, il avait fait un drôle de choix de pronom. ‘On’. Il fronça les sourcils Joshua, en entendant ces mots, mais il n’eut pas le temps de répliquer que la blonde le fit à sa place. Il déposa un regard sur elle, avant de se remettre à fixer l’autre, peut-être que finalement, lui faire confiance, c’était pas une bonne idée. « Personne d’autre hein ? » C’était ce que l’autre leur avait dit à peine quelques minutes plus tôt, et voilà que maintenant de je, il passait à on. « Tu devrais l’écouter et arrêter de mentir. On sait bien qui tirera le premier. » Il baissa les yeux rapidement sur son arc, avant de les reposer sur le jeune homme. Il avait baissé son arome, mais il ne l’avait pas rangée, il lui faudrait pas beaucoup de temps pour le repointer vers lui, il n’avait même pas besoin de l’arc, l’autre type était assez proche pour qu’il puisse lui planter une flèche dans la jugulaire, à mains nues, alors c’était dans son intérêt d’arrêter de raconter n’importe quoi. S’il n’avait qu’une hache comme moyen de défense et que cette dernière n’était même pas dans la pièce, il n’avait clairement aucune chance, alors mieux valait éviter de jouer au con, ça arrangerait forcément tout le monde. Lui, parce qu’il resterait en vie, eux parce qu’ils pourraient tracer leur route sans avoir besoin de laisser un cadavre derrière eux, franchement, l’entraide, c’était un bon moyen de survivre, encore fallait-il en avoir conscience, c’était pas évident dans ce monde.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.   (int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(int. 1 : stanley, nora), whispers in the dark.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: