AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 (isaak) when we were on fire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyVen 17 Mar - 20:00

 
when we were on fire
t'es pas chiant, jasper, t'es pas chiant de base. de base, t'es quelqu'un de gentil, t'es un mec qui a juste pas forcément eu de chance. t'es un mec qui savait pas quoi faire, t'es un mec qui a jamais été doué pour prendre des décisions. t'es le genre de mec qui suit, c'est tout ce que t'es. quand on t'a demandé quelle filière tu souhaitais suivre après le collège, t'as pas su quoi répondre, t'as dû demander à anastasia ce que elle faisait pour toi-même le dire. parce que t'es pas capable de ça. t'es pas capable d'une telle réflection, toi, tu veux juste vivre une vie tranquille, sans qu'on te pose 3000 questions sur le pourquoi du comment tu es devenu qui tu es. j'sais pas, on s'en fou, t'es juste jasper, ça te suffit au fond. pas besoin de savoir tout ça. vraiment pas besoin. alors quand l'épidémie est arrivé, toi, t'étais le mec paumé, tu savais pas si tu devais rester ou partir, tu savais pas si tu devais tirer ou rester caché en attendant que la mort te prenne. tu savais juste pas. parce que t'as jamais su, parce que t'as toujours été comme ça. t'as toujours été ce mec, jasper, celui qu'on doit protéger. alors que t'étais flic, putain, t'étais flic. t'avais ce flingue à ta ceinture, ce flingue qui garantissait ta sécurité, et tu savais t'en servir. alors t'avais besoin de personne. quand t'es sorti, ça a été le désastre, et t'as manqué de te faire tuer deux fois. deux fois, en seulement cinq petites minutes. ça a été le début de l'apocalypse, mais aussi le jour où t'as rencontré chris, ton sauveur. ce militaire qui t'a aidé et qui t'a, en quelque sorte, montré la voie vers qui tu es actuellement. la milice, ce rôle qui te tient à cœur, qui te ressemble. ce rôle qui te sied à merveille. tu fais régner l'ordre, tu fais en sorte que les gens rentrent dans les rangs. et ça se passe bien, franchement, ça va. il y a bien eu des moments où tu savais pas où te mettre, comme la fois où t'as enfermé oscar. c'est ton ami, c'est l'homme que t'aimes, c'était bizarre et mal pour toi de l'enfermer. mais t'as pas eu le choix, c'est ton boulot, et tu l'as fais, même à contre-cœur tu l'as fais, il le fallait, tu le savais. et à part ça, à part ces quelques moments où ce sont tes amis qui pâtissent de ton rôle au sein du camp, bah tu l'aimes, ce rôle, vraiment, du plus profond de ton cœur. aujourd'hui, c'est encore le cas, ça ne change pas de d'habitude. t'es là, tu marches, tu fais une espèce de ronde de surveillance. t'as fais presque tout le temps, jasper, quand t'arrives à l'entrée, d'où tu vois passer une tête que tu reconnaîtrais entre milles. isaak o'malley, ce garçon que tu connais depuis quelques années déjà, que t'as vu franchir la porte du commissariat un nombre incalculable de fois. aujourd'hui, t'as l'impression de revivre la scène, et tu serais presque prêt à lâcher un "encore toi, o'malley ?" totalement habituel, mais tu te rappelles le monde dans lequel vous vivez, alors tu l'fais pas. depuis son retour au camp, pour autant, tu l'surveilles, tu vérifies qu'il fasse pas de connerie, parce que tu le connais, isaak, tu le connais. il fait forcément des conneries. et t'es pas méchant, certes, mais tu le laissera pas s'en filer si tu le chopes en plein acte. alors quand tu le vois passer la porte, tu le laisses marcher un peu, et tu l'arrêtes, quand vous êtes un peu plus loin. pas envie de faire une esclandre devant les gens, aussi. « o'malley. » que tu lâches, pour l'arrêter, pour lui faire comprendre que t'es là, qu'il passera pas comme ça. « qu'est-ce que tu faisais dehors ? » tu demandes ça, sans ménagement, parce que t'as bien envie de le faire chier, aujourd'hui. tu sais pas pourquoi, ça te viens comme ça. en attendant qu'il te réponde, tu jettes un coup d'œil au sac à dos qu'il porte sur son épaule, et tu lui fais un signe de tête. « fais voir ton sac, s'teuplait. »
roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Forrester
Samuel Forrester

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ avatar : Charlie Hunnam
▴ inscrit le : 05/03/2017
▴ messages : 466
▴ multi-comptes : Ash & Luke
▴ points : 1087
MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyDim 19 Mar - 0:47

 
when we were on fire
Tu commences à réellement apprécier le camps. Au départ, tu avais du mal avec tout les changements, toutes les nouvelles têtes. Tu aurais du te réjouir de voir tant de survivants, de voir que les gens s'entraidaient pour résister face aux rôdeurs. Mais dans un coin de ta tête, ça te prouvait que tu avais tout perdu. Lafayette est la ville qui t'a vu grandir, celle où tu as fais tes première conneries, ou tu as eu ton premier job. Alors voir les maisons se remplir avec de nouvelles personnes, c'était comme une autre preuve que le monde que tu connaissais avait disparu. La ville a perdue son atmosphère rassurante et le conseil à prit la place de l'ancien maire. Tu te souviens encore passer tes après-midi au skate parc, à draguer les filles que tu trouvais à ton goût. C'était stupide, immature. Si t'avais su, tu aurais fais autre chose de ta vie, quelque chose de constructif. T'as l'impression d'avoir manqué ta chance d'être heureux.  Ça fait mal au fond.  Mais il y a Murphy,Leila,Maxence et Clover. Grâce à eux, t'as envie de rentrer après chaque mission. T'as envie de les voir et qu'ils te fassent rire. C'est bien les seuls qui en sont capable depuis la mort d'Aaron.Ils arrivent à te faire oublier que les jours devant sont sombres, ils arrivent à te faire espérer. Lily te manque aussi mais tu ne peux t'empêcher de voir ses traits dans le visage angélique de Clover. Même chevelure de feu, même regard doux et rieur. L'idée de remplacer ainsi Lily te rend dingue et pourtant...tu sais que tu es déjà en train de le faire. Tu as remarqué que ton cœur s'allège un peu quand Clover est dans les parages. C'est d'ailleurs à votre bande que tu penses, alors que tu passes les grandes portes de Lafayette. Tu as pu trouver de quoi manger, et aussi de l'eau, ainsi qu'une arme, sans munition. Mais le plus important, c'est la bouteille de Vodka que tu as dégoté. Tu sais que c'est interdit et pourtant, tu l'a bien cachée au fond de ton sac, sous une tonne de vêtements en tout genre. Tu serres dans tes mains ton sac de provision et avances quelques pas avant d'entendre ton nom résonner. Tu soupires en reconnaissant la voix et te retournes, non sans cacher ta frustration. Tu sais pourquoi Jasper t'arrête, il te garde à l’œil depuis le début. Et même si tu tentes de prouver que t'es plus le même type qu'autre fois, il ne semble pas te lâcher. "Williams..." que tu réponds d'un ton lasse. « qu'est-ce que tu faisais dehors ? » T'as un petit rire moqueur à sa question. "Mon job. Je ramènes de quoi manger. Pour que les personnes qui ne quittent pas le camps comme toi ne crèvent pas de faim". Au final, tu peux comprendre ceux qui restent à l’intérieur. Ils sont aussi important, chacun à leur niveau. Mais lui, t'as du mal à l'encadrer. Et s'il ne veut pas te donner une seconde chance, alors autant continuer à jouer au con avec lui. Tu balances ton sac sur les épaules et t'apprêtes à reprendre ta marche quand il t'arrête une seconde fois « fais voir ton sac, s'teuplait. ». Tu serres les dents à sa demande, tu sais qu'il y a quelque chose la dedans qui ne va pas lui plaire. "Jasper. Je reviens de 2heures de mission dehors. J'ai juste envie de rentrer et de dormir." Tu espères que ça va le faire changer d'avis, mais son regard prouve bien le contraire. Il a l'air de s'en foutre royalement que tu sois fatigué. Tu souffles et lui tend le sac. T'espères qu'il ne regardera que rapidement, qu'il ne verra que les boites de conserves et les bouteilles d'eau qui sont posées au dessus de l'alcool. Même si c'est risqué, c'est le mieux à faire. Tu ne veux pas attirer l'attention sur toi en faisant une scène. Tu ne veux pas que d'autres membres de la milice s'en mêlent. Finir dans la prison glauque de Lafayette....très peu pour toi. "T'as finis ? J'peux rentrer maintenant ?"

roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyDim 19 Mar - 18:45

 
when we were on fire
il y a des choses qui restent, des choses qui ne changent pas, même après que le monde ait, d'une certaine manière, prit fin. il y a des choses qui sont tellement ancrés dans tes habitudes qu'une attaque de marcheurs ne pourrait pas les changer. ta méfiance envers isaak fait partie de ces choses, de ces petites habitudes que t'as et qui sont trop profondément ancré dans tes gènes pour que tu les changes.  « te fous pas d'moi, isaak, j'suis pas d'humeur. » tu lui jettes un coup d'œil, t'es énervé, ça se sent, faut pas jouer avec toi. et sans doute qu'isaak le sent, parce qu'il semble se calmer un peu, ce qui te rassure, au fond. tu lui fais un signe vers son sac lorsqu'il proteste un peu, tu comptes pas abandonner si facilement. tu sais qu'un jour tu l'chopera, tu sais qu'un jour tu trouvera un truc qui va pas, et ce jour-là tu comptes pas le louper. enfin, tout dépend de la gravité de son acte, évidemment.  « bien, voyons voir ça. » t'attrapes son sac qu'il te tend, tu sais combien il a pas envie, tu sais combien il regrette d'avoir croisé ta route aujourd'hui. oh, jasper, si tu savais, jasper. si tu savais à quel point il regrette, à quel point il prie pour que ta main ne s'aventure pas trop profondément dans ce sac. tu touches quelques fringues, deux ou trois bouteilles d'eaux, quelques boîtes de conserves. tu continues ta fouille, même si rien ne semble particulièrement incriminant. jusqu'à ce que. « tiens, qu'est-ce que c'est que ça... » un coup d'œil à isaak te fais voir qu'il a perdu toutes les couleurs de son visage, et tu comprend facilement que t'as trouvé quelques choses. tes doigts se resserrent autour de la bouteille en verre que tu sens au fond du sac, et tu l'extirpes lentement, la laissant tout de même dans le sac pour que personne d'autre que toi ne la voit. de la vodka. exactement ce dont tu aurais besoin, tiens. ça pourrait permettre à oscar et ana de se détendre un peu en ta présence, ça pourrait permettre à la petite maisonnée d'être un peu plus tranquille. ça pourrait vous faire du bien, putain. « la pêche a été bonne, apparemment. » t'as un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres, alors que tu relèves enfin la tête vers isaak. tu devrais, tu devrais alerter le conseil. tu devrais leur dire, tu devrais leur rendre la bouteille. parce que c'est illégal d'avoir ça au camp, tu le sais. tu sais aussi que tu pourrais avoir des problèmes, si tu fais vraiment ce que t'as en tête. pourtant ça semble pas t'empêcher, et tu mord un peu ta lèvre en souriant. « t'as conscience que certains ont été envoyés en prison pour moins que ça, n'est-ce pas ? » t'es joueur, jasper, t'es très joueur. surtout aujourd'hui, tiens. ce sourire qui est accroché à tes lèvres, il dit rien qui vaille à personne, parce qu'il veut clairement dire qu'isaak repartira pas comme ça. il repartira probablement dépouiller de sa pauvre bouteille qui, elle, finira chez toi, but goulument par tes amis et ta pauvre personne ce soir. tu cherches toujours un moyen de te racheter, de te racheter d'aimer autant oscar, de le désirer autant, d'en rêver, même, parfois, la nuit quand tout le monde est endormi et que seul tes songes t'habitent. tu l'aimes, oscar, et cette bouteille, c'est un moyen de te racheter auprès de cette pauvre anastasia pour la trahison que tu lui fais. c'est une manière de te racheter après avoir foutu oscar en prison durant quelques jours. c'est une manière de te racheter après avoir rejoint la milice, au grand damne de tes amis, de ceux qui sont ta famille, maintenant. une manière de te racheter parce que t'es un connard, jasper, tu te détestes, tu te dégoûtes. t'as beau croire en tout ça, t'as beau croire au conseil, tu te détestes d'y participer alors que tu sais que tes amis n'y croient pas et ne veulent pas y croire. p'têt qu'ils ont raison, au fond, p'têt qu'ils ont raison, mais tu t'en fous. alors, ouais, cette bouteille, ça sera une manière de te dire que t'es pas qu'un connard, de te rappeler que tu tiens quand même à eux.
roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Forrester
Samuel Forrester

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ avatar : Charlie Hunnam
▴ inscrit le : 05/03/2017
▴ messages : 466
▴ multi-comptes : Ash & Luke
▴ points : 1087
MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyDim 19 Mar - 20:28

 
when we were on fire
Tu ne le quitte pas des yeux alors qu'il fouille -un peu trop longtemps à ton goût - dans le sac que tu viens de lui tendre. Tu as l'impression d'entendre le bruit du verre contre les boites de conserve à chaque fois qu'il bouge sa main. Pourtant, c'est à son regard que tu comprends qu'il a fait une bonne trouvaille. Tu soupires en laissant ta tête tomber en arrière, alors que tu grognes ta frustration. C'est pas dangereux, ça va tuer personne quelques gorgées de vodka. Tu te voyais déjà rapporter la bouteille chez toi, et en offrir un verre à chacun de la bande. Vous auriez pu être un groupe de jeunes comme il y en avait tant avant, à boire le week-end. Ce n'était rien de grave, juste une soirée un peu plus allégée, en ayant le rire encore plus facile. Mais non, il fallait que Jasper Williams passe par là et coupe tout tes plans. T'as envie de lui envoyer ton poing au visage alors qu'il te lance son petit sourire vainqueur. Pourtant tu ne fais rien, tu ne veux pas t'attirer plus d'ennuis. Il a raison, tu as pris des risques, peut-être trop pour une simple bouteille d'alcool. Tu avais juste envie d'être jeune de nouveau, de sentir le goût de cette boisson et de faire des conneries qui ferait plus tard de belles anecdotes. La journée est déjà dirigée par la peur et les rôdeurs, il n'y a donc jamais moyen de se détendre dans ce foutu camps ?

Tu relèves les yeux vers lui quand il parle de la prison. T'y as encore jamais mis les pieds, à part quand tu as été voir Clover, alors qu'elle attendait son admission définitive à Lafayette. Tu te souviens parfaitement de l’atmosphère de l'endroit : oppressent, humide. Tu ne restais pas longtemps et tu détestais pourtant le temps que tu y passais. Pour une fois, c'est toi qui perds ton sourire si significatif. Tu n'as pas envie de passer les prochains jours derrières les barreaux. C'est un coup à ce que tu perdes totalement la tête. Etre enfermé, c'est ton plus grand cauchemar, c'est d'ailleurs pour ça que tu as choisis le rôle de récupérateur, pour garder un minimum de ta liberté. C'est ta manière de garder un contrôle minimum sur ta vie, celle qui semble déjà bien brisée. Tu vas pour répondre quand tu remarques qu'il n'a pas sortit la bouteille de ton sac. Les autres membres de la milice n'en savent donc rien pour le moment. Peut-être que tu peux trouver quelque chose, un accord pour qu'il garde ce léger incident pour lui ? Tu as vu Jasper évoluer dans le poste de police avant tout ça, il était le suiveur et non le leader. Tu espères qu'il n'a pas trop changé, qu'il est toujours influençable. Tu baisses la voix, par simple précaution. "Ecoutes..." T'es prêt à lui donner la bouteille, tu sais que tu pourras en trouver d'autre si jamais. Et puis ça ne te semble plus aussi important à présent, tu ne veux pas risquer ta place. "Prends là. Je vais chez toi, je dépose la bouteille et on en parle plus. Deal ?" Tu hausses les épaules en le regardant. "J'ai pas l'intention de faire des conneries Jasper. Je voulais juste passer une soirée sympas, ça va pas détruire le camps. Faut que t'arrêtes de m'en vouloir pour le type que j'étais. J'ai changé, toi aussi". Il a bien du le voir depuis ton arrivé non ? Tu fais ton boulot, t'as pas été arrêté, tu respectes le couvre-feu... Tu te fais petit à vrai dire. "Je sais que ce camps me tiens en vie. J'ai pas envie de retourner vivre dehors. Et j'ai encore moins envie de le faire sombrer. Alors arrête de me suivre comme si j'allais faire exploser les murs du camps à la première occasion"

roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyLun 20 Mar - 15:50

 
when we were on fire
t'es content au final, c'est cool que tu sois tombé sur isaak. parce que cette bouteille, elle va finir chez toi, et elle va t'être utile. ouais, merci isaak, il te permet de sauver le peu d'amitié qu'il reste entre ana, oscar, et toi. t'aurais jamais pensé que tu lui en serai reconnaissant un jour pour un truc, mais faut croire que tout peut arriver. et tu te remercie intérieurement, aussi, d'avoir prit la décision de le surveiller depuis que le camp de lafayette a prit place, et que t'es entré dans la milice. au final, ça t'a été bénéfique, aujourd'hui. un point positif, un. « un autre que moi t'aurais même pas laissé parler, t'y serais déjà, en fait. et t'aurais p'têt même un œil au beurre noir, avec. » tu te sens presque obligé de rajouter ça, comme pour lui faire comprendre qu'il a vraiment eu de la chance de tomber sur toi. et c'est vrai, au fond. alekseï, il l'aurait probablement tabassé. chris, n'en parlons pas. il aurait fait un véritable malheur à isaak, le laissant pourrir au sol pour que vous, milicien, vous le récupériez et l'ameniez à la prison. ça t'aurais bien fait chier, d'ailleurs, de devoir agir comme ça avec isaak. parce que même si t'as foi en ce camp, t'es pas un connard. pas du tout, même. t'essaye juste de maintenir la paix et la sécurité, t'essaye pas de leur rendre la vie plus compliqué qu'elle ne l'est déjà. on vit tous dans la peur de mourir, surtout avec ce qu'il se passe à l'extérieur du camp alors les faire chier au point de leur pourrir la vie, non, ça t'intéresse pas. tu fais ton boulot, c'est tout. tu fais régner l'ordre. c'est suffisant, au fond. quand il te parle d'aller mettre la bouteille chez toi, tu te rend compte que t'as gagné, et que ça a été beaucoup plus simple que prévu. au moins, là, t'as pas à t'inquiéter que ton plan marche pas. tu ravales ton sourire, parce que t'es pas con, et tu hausses les épaules. « j'aurai jamais pensé que t'essayerais un jour de m'acheter, o'malley. » seulement là, tu te permet de sourire, un sourire de connivence. parce que bien sûr que t'acceptes sa proposition, comme si t'allais la laisser passer. encore une fois, t'es pas méchant, jasper, t'es p'têt un collabo, mais t'es pas méchant. et tu veux pas pourrir la vie des gens de ce camp. si en plus de les aider, tu peux gagner la bouteille, tu vas pas cracher dessus. « fais comme chez toi, en tout cas. la porte est toujours ouverte. tu sais quelle maison c'est ? » question rhétorique, isaak et toi avez tout deux grandis à lafayette, et c'est pas une si grande ville que ça. pour le peu d'habitant qui reste, vous vous connaissez tous, vous savez tous où vous habitez. alors, ouais, évidemment qu'isaak sait où t'habites maintenant. la même maison dans laquelle t'as grandis, entouré de tes parents et de ton chien, qui t'aura jamais laissé, au final. même maintenant, ce nigot continue de venir dormir avec toi. dans ta chambre d'ado, chambre dans laquelle tu dors toujours. incapable d'accepter la réalité, que le monde a changé, que tes parents reviendront jamais. tes parents, parlons-en. c'est ana et oscar qui vivent dans leur chambre, maintenant. chose qui te paraît logique, puisqu'ils sont un couple, même si au fond, ça te fais chier, un peu. ç'aurait pu être oscar et toi. ç'aurait dû être oscar et toi. « parles pas de ce que tu ne sais pas, isaak. t'as aucune idée de qui je suis, ni si j'ai changé ou non. » t'as pas changé, jasper, t'as pas gagné en courage ni en maturité. t'es toujours qu'un lâche, t'es toujours le mec qui suit et qui sait pas prendre de décisions. p'têt que c'est ce qui t'enrage le plus, à propos d'isaak, d'ailleurs. c'est que lui a changé, et pas toi. toi t'es toujours un con, peureux.
roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Samuel Forrester
Samuel Forrester

ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ avatar : Charlie Hunnam
▴ inscrit le : 05/03/2017
▴ messages : 466
▴ multi-comptes : Ash & Luke
▴ points : 1087
MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire EmptyVen 24 Mar - 17:33

 
when we were on fire
En y réfléchissait, c'est un risque stupide que tu as pris. Parce que pour le coup, il n'a pas tord Jasper. T'es plutôt chanceux d'être tombé sur lui, tu serais dans un sale état si ça avait été un autre membre de la milice qui avait demandé à fouiller ton sac. T'oses même pas imaginer la réaction d'Alekseï. Parce que lui, il a l'air de t'en vouloir pour une raison totalement inconnue. Tu ne lui a jamais parlé et pourtant il semble vouloir déverser toute sa colère sur toi. Alors tu soupires lentement, acceptant la situation sans broncher. Tu n'imaginais pas Jasper comme un flic corrompu, et pourtant le voilà à accepter un deal qui l'arrange tout autant que toi. Est-ce qu'il était déjà comme ça avant ? Est-ce qu'il était du genre à tourner les délits mineurs à sa convenance ? Tu n'as jamais eu affaire à lui directement dans le passé. Il était là, pas loin, dans les bureaux. Mais tu n'as jamais pu lui sortir plus de 2 phrases à la suite. Vous ne vous aimiez pas, alors que vous ne vous connaissiez pas. C'était stupide et immature mais le criminel n'aime pas le flic... comme l'habitant de Lafayette déteste la milice. Le blond sourit, probablement fier de voir la situation tourner à son avantage. Alors que toi tu lèves les yeux au ciel. T'as envie de lui lancer une réplique bien cynique, le genre de truc qui le ferait taire. Pourtant tu ne dis rien, ce qui ne te ressemble pas. Tu te contentes de passer ta langue sur tes dents inférieures, reflex depuis que t'es gamin quant t'es énervé.

Evidemment que tu sais où il habite. Tu as arpentés les rues de Lafayettes des centaines de fois, dans tout les sens. Que ce soit pour aller à l'école ou courir jusqu'au skate parc pour y passer tes après-midi. Vous vivez au même endroit même si ça semble différent. Les jardinières devant les fenêtre de chez toi ne sont plus remplies de fleurs. Ta mère, elle adorait les arroser chaque matin, c'était son petit rituel avant de partir au boulot. Et toi, tu aimais voir les couleurs rosées et orangées en rentrant. C'était quelque chose de rassurant, quelque chose d'habituel. Et maintenant ? Même ça, ça a disparu. Alors oui, tu sais où il habite, mais il manque quelque chose pour que tu appelles vraiment ce lieu "sa maison". Encore une fois, tu te gardes bien de réagir, t'as pas envie qu'il s’énerve. Et puis faut avouer que ce sont des discussions pleines de tristesse, et t'a pas forcément de prendre ce chemin là. "Paris street, évidemment que je m'en souviens, je suis pas stupide". Pas vraiment dans ton quartier non.

"Et toi alors ? Tu penses me connaître en te basant sur les commérages de la ville avant tout ça. T'as aucune idée de qui je suis. Tu ne m'as jamais vu plus longtemps que les heures de garde à vue. Alors non, j'étais peut-être pas un ange mais au moins j'arrive à vivre avec"
. Tu soupires, tends la main pour qu'il te rende ton sac. S'il veut que tu amènes la bouteille chez lui, va bien falloir qu'il te l'a rende. "Alors t'as raison. J'ai changé et toi t'es toujours le pauvre type derrière son bureau qui suit les ordres" Tu devais tenir ta langue, mais t'as jamais été bon pour ça non. Tu encaisses, tu encaisses et finalement tu exploses. " Ton vrai problème ? C'est que t'as tellement la trouille que tu en arrives au rôle pourri du flic corrompu."

roller coaster
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: (isaak) when we were on fire   (isaak) when we were on fire Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(isaak) when we were on fire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» fight fire with fire
» future looks good, but... (max and isaak)
» the fire is coming, so i think we should run (kennevin)
» (Isaak) Bros before hoes
»  (Isaak) Carnet de voyage
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hearts still beating :: What happened and what's going on. :: dead things :: les rps :: rps abandonnés-
Sauter vers: