The Day Will Come When You Won't Be nom : Sanders, comme des millions d'autres aux quatre coins du monde. prénom : Mila, fruit du hasard aux consonances agréables d'après ta mère. Abigail, hommage à cette grand-mère dont tu n'auras vu le faciès que sur une photographie ternie. âge : Vingt-huit ans. Le double de maux, et le triple de craintes, de fardeaux. date et lieu de naissance : Une nuit d'orage, un treize février, dans cette ville de Louisiane que tu ne voudras jamais quitter. nationalité : Américaine. De la cime aux racines, la sève de l'arbre n'est que patriotisme. origines : Toujours ce même teint juste assez hâlé au fil des générations, pas une once de diversité d'aussi loin que remontent les souvenirs. Aucune naissance hors frontières, tous enfants des états-unis d'Amérique. situation civile : Presque veuve, et des souvenirs qui ne laissent jamais l'esprit véritablement libre de vagabonder. Pourtant le cœur est bel et bien esseulé, mais peut-être pas encore cicatrisé. orientation sexuelle : Les hommes. Lui, le souvenir d'un amour ternis par le sang perlant sur sa tempe, parcourant la lame, finissant leur course folle sur les doigts de celle qui l'aura fait couler. ancien métier : Agent de police, tu faisais tout autant régner l'ordre qu'à ce jour tu le trouble. ancien lieu d'habitation : Lafayette, au centre-ville, loin du quartier doré. camp actuel : lafayette ou seul. groupe : rock in the road. crédits : cserratosdaily (tumblr). just survive somehow. La louisiane t'a vu naître, et sa terre recouvrira ton corps une fois l'arme passée à gauche. Tu n'as jamais dépassé ses frontière, jamais eu cette envie d'ailleurs, cette envie de voir le monde, d'autres faciès, d'autres paysage, ce vain espoir qu'ont les gens de trouver plus intense bonheur ailleurs. Réaliste, si peu requérante, tes joies, tes peines, elles sont toutes ici, à Lafayette. Au détour d'une ruelle, au sommet d'un immeuble ou même au beau milieu d'un terrain vague d'apparence si modeste. Tu connais chaque artère, chaque panneau. Tu connais par cœur cette ville, et chaque personne que la traverse. Jusqu'aux couleurs des murs autrefois vibrantes, mais devenues si ternes. Tout est pâle maintenant, ici. Même ta vie, même ton teint, blafard, qui ne se nuance qu'au contact du sang. Dire qu'il te faisait tourner de l'œil avant. Une goutte, tu criais, cachait tes prunelles. Petite princesse dont on riait. Tu les comprends, maintenant. Et tu te fous de la toi d'avant, autant qu'ils le faisaient. Elle te fait sourire, celle que tu étais. Tant de manières, si naïve, insouciante. Tellement banale cette enfant, autant que l'adolescente, puis la femme. Routinière, une vie tracée par des rêves bien trop maigres. Travail, mariage, enfants. Tu regrettes parfois, de n'avoir jamais vu plus grand. Alors tu pleures, souvent, pas bien longtemps. Parce qu'elle était belle la toi d'avant, mais si lisse, bien trop lisse. Elle ne faisait que se laisser vivre, ne prenait jamais de risques. Une âme invisible, à la dérive dans l'océan de la vie. Tu aurais dû les écouter, te laisser aller. Vivre. Ne pas attendre cette épidémie pour te délecter du goût du risque. Tu survis, maintenant. Mais tu n'as jamais vécu plus intensément. Elle ne t'a pas changée, cette infection. T'as seulement fait ouvrir les yeux sur qui tu étais vraiment. Qui tu devais être. Tu t'es découverte, plus que tu n'aurais jamais pu le faire. Alors tu la détestes certes, comme tous ceux qui la subisse, mais parfois tu regardes le ciel et, tu voudrais juste dire merci. Folle. Folle, tu dois l'être oui. Tu pleures, tu regrettes, puis tu souris. Elle est si loin celle qui vivait par procuration, qui s'épanouissait dans le regard d'autrui. Aujourd'hui, tu ne rêves que de t'allonger seule, en silence, regarder les étoiles, ce ciel noir, loin de cette race humaine devenue détestable. Ils ne valent mieux que ces rôdeurs, sont aussi pourris de l'intérieur, tout aussi prêts à t'arracher le cœur. Alors tu te complais dans cette solitude rassurante, tu ne rêves que de pouvoir cogiter sur le degré d'aliénation qui t'anime. La haine est venue ternir ce cœur bien trop grand. Et la rancœur s'est ancrée dans cette âme fissurée par la perte de toutes limites. Tu n'es qu'un monstre toi aussi, pas tout à fait morte, mais à peine consciente. Un monstre d'égoïsme, opportuniste. Qui reconnaîtrait aujourd'hui celle qui n'avait même jamais osé tirer avec son arme de service. Celle qui faisait mine de prier, de remercier le seigneur pour contenter une mère que seule cette croix qui pend, fatiguée, ébréchée, autour de ton cou te rappelle. Tu aurais peut-être dû mettre plus de véracité dans tes invocations. Il t'aurait épargné, tu aurais pu le supplier de te ramener à lui avant qu'il les arrache à toi. Au lieu de ça, t'es devenue cette épave, sans foi ni loi. Une voleuse, une tueuse à la main guidée non par un dieu, mais par ce vice nommé vengeance, celui qui te fait sombrer peu à peu dans la démence. Mais c'est elle qui te fait vivre, la revanche. Elle te manipule, te brouille l'esprit, te fait tant aimer cette affreuse personne que tu es devenue. Et tu la nourries, la bête, consciemment, aveuglément. Mais une fois rassasiée, lorsqu'elle t'abandonnera à ton funeste sort, pourras-tu vivre avec le poids de ses péchés ?

âge : vingt-trois ans déjà, le début de la fin. fuseau horaire : celui de paris. fréquence de connexion : très régulière, sûrement trop même. mais quand on aime, paraît qu'on ne compte pas. où avez vous connu le forum : sur bazzart, pour changer. avis & suggestions : ras, tout est fortement agréable à l’œil. votre mot de la fin :  

13 FÉVRIER 1989 Une nuit d'hiver, un instant de silence, et tes cris qui le brise après de trop longues secondes. Pour la seconde fois, une larme s'écoule sur le visage de ton père, deux années jours pour jours après celle versée pour ta grande-sœur. 4 JUILLET 2001 Tu subtilises une bouteille dans l'armoire habituellement verrouillée de ton père. Clefs volées en silence, sur la pointe des pieds tu t'enfuies dans le noir pour rejoindre ta meilleure amie. Vous boirez votre premier verre d'alcool ce soir-là. Deux, trois, quatre. Non pas sans grimasses. Du whisky, breuvage exécrable de prime abord, tu finiras par l'apprécier avec le temps, avec l'aide des tracas qu'apporte la sortie de l'enfance. QUELQUES HEURES APRES Alors que tu rentrais, la peur au ventre, la démarche vacillante, un coup de feu brisait le silence pesant des ruelles de Lafayette. Et c'est comme si chaque goutte d'alcool mêlées à ton sang s'évaporaient. Respiration haletante, puis coupée, lorsqu'au loin tu aperçois ce corps. Un jeune homme, silhouette si fragile étendue sur le sol. Tu es rentrée en courant ce soir-là, t'es barricadée dans ta chambre. Torturée entre la crainte d'avouer ton manquement à l'autorité et l'envie de rependre la funeste rumeur, tu demeureras pourtant muette le lendemain, et les semaines qui suivraient, malgré cette boule dans la gorge chaque fois que les médias en parleraient. Règlement de compte, injustice, sévices jamais punis. Une vocation est née, cette sombre nuit. MARS 2004 Ce n'est donc pas que foutaises, ces histoires à l'eau de rose contées aux plus jeunes pour qu'ils trouvent le sommeil. A l'aube du printemps, ce garçon attire les regards. Nouveau en ville, dans l'école, dans ta classe. Vos prunelles se croisent, déjà vos âmes s'entremêlent. Il demeurera l'unique, et tu l'aimeras jusqu'à son ultime souffle. 2006 Ta sœur n'était que l'ombre d'elle-même depuis si longtemps. Un fantôme dans la pièce, regard fuyant, muette aux heures des repas. Tu ne connaîtras jamais rien du mal qui la rongeait, devait te contenter des quelques phrases volées, l'oreille collée aux portes closes derrière lesquelles vos parents se réfugiaient. Elle s'en allait des semaines, revenait trop souriante, puis finissait par disparaître une nouvelle fois. Vous n'aviez jamais partagé vos lits durant l'enfance, ni même couvert vos bêtises, ou inventé un langage secret comme on voyait dans les films. Vous vous aimiez, fort, mais vous aidiez juste ce qu'il fallait. Et cette année-là marquerait un tournant, celui du non-retour, de l'arrêt de toute tentative de compréhension. COURANT 2007 Le regard assuré, tu laisses échapper d'entre tes lèvres la sentence assumée. Ton père souris, ta mère aussi, bien que les traits de son faciès trahissent sans une once de doute l'angoisse dont elle est éprise. Tu n'iras à l'université, rentreras dans les forces de police. TROIS ANNÉES PLUS TARD Tu as vingt-et-un ans, et pour la première fois tu patrouilles dans les rues avec un pistolet à ta ceinture. Le centre de tirs pour échappatoire, action libératrice, tu n'en useras pourtant jamais sur le terrain. Du moins pas encore, et jamais en uniforme. PREMIER OCTOBRE 2015, 20h53 Étendue sur ce lit d'hôpital, l'esprit embrumé par une tonne de cachets, tes prunelles tentaient tant bien que mal de trouver sur quoi se poser. Finalement ta main se saisissait de la télécommande pour augmenter le son de la télévision. Des dessins-animés, de la télé-réalité, n'importe quoi qui pourrait te changer les idées, te faire oublier. Mais tu n'avais de cesse d'entendre, encore et encore, ce médecin murmurer que c'était terminé. Votre enfant ne respire plus, il est trop tard, je suis désolé. Douze mots, ancrés dans ton âme, qui réduisaient en cendre ces mois de bonheur. Tu revoyais encore la joie sur le faciès de ton futur époux au verdict du test, puis l'image s'évanouissait pour ne laisser place qu'à la vision de ces murs blancs, cette chambre aseptisée, cette vulgaire télévision au travers de laquelle maintes voix vociféraient. C'est ce soir-là que tu apprendrais pour l'épidémie, après avoir entendu tant de rumeurs auxquelles tu ne croyais pas. Ce soir-là, qu'à demi-mots, l'ont vous soufflait que le monde sombrait dans le chaos.


24 DÉCEMBRE 2015 Tu embrasses pour la dernière fois ses lèvres encore tièdes, et durant une seconde, tu crois le retrouver. Tes paupières se soulèvent, mais ce n'est pas son regard tendre que tu croises, ce ne sont pas ses mains qui amoureusement effleurent ton cou. Alors tu recules, te forces à t'arracher à cette étreinte qui n'en est pas une, cet enlacement meurtrier. Et tu hurles, le supplie d'arrêter. Mais il ne t'écoute pas, n'entend même plus vraiment la douceur de ta voix. Alors dans un dernier effort, tu repousses ses bras, tombes du lit, envoies valser avec toi tout ce qui se trouvait sur la table de nuit. Un livre te tombe sur l'épaule, t'écorche. La lame d'une paire de ciseaux entaille ta peau, puis se retrouve dans le creux de ta paume, force contre sa tempe, et la perfore. DEUX HEURES PLUS TARD Tu remontes la couverture jusqu'au-dessus de son front, te relève enfin, après avoir veillé trop longtemps son corps. Les mains pleines de ton sang mêlé au sien, tu rejoins la salle de bain, ton arme de service en main, et tu colles le canon contre ton crâne, à l'endroit même où tu as percé le sien. Le regard que tu soutiens dans le miroir, c'est celui d'une femme désespérée, dont l'index vient lentement se placer sur la gâchette. PREMIER JANVIER 2016 Dans les rues, le chaos. Tu peinais encore à réaliser que le monde s'effondrait. A réaliser que ton monde, ta vie s'écroulait. Que tes rêves ne se réaliseraient jamais, et que lui, ne se réveillerait jamais. Un vieux sac rempli de quelques affaires sur l'épaule, tu fixais la porte de chez tes parents, sans oser la pousser. Parce qu'une fois le seuil franchit, c'est comme si tout ce que tu avais fait depuis être parti s'effaçait. Comme si tous tes souvenirs, toute ta vie, votre vie, s'envolait. Comme si tu rendais réel ce mauvais rêve. FIN AVRIL 2016 Mila ? Les derniers mots de ta sœur. Hier soir, prostrée dans l'encablure de la porte de ta chambre, elle t'avait appelée. Mais tu n'avais pas répondu, avais fait mine de dormir, lasse de ses discours négatifs, de ses traits figés par la peur, de ses prunelles déjà mortes. Elle si muette avant, la renfermée, bourrée de secrets, elle t'avait davantage parlé durant ces trois derniers mois que depuis une éternité. Elle te disait même qu'elle t'aimait. Une fois, début février, la première. Des dizaines depuis. Mais chaque déclaration sonnait comme un adieu, un présage funeste. Tout ça ne lui ressemblait pas. Mais tu n'avais jamais vraiment su la cerner, avais même tiré un trait sur elle le jour ou toi et ton défunt fiancé aviez annoncé votre désir de vous marier. Elle n'avait pas souris, ce jour-là. Était restée de marbre, puis avait profité de la joie des convives pour s'éclipser. Alors tu as fait pareil, hier. Tu l'as occultée. Et le pire, c'est que tu n'étais pas vraiment étonnée lorsqu'au petit matin vous avez constaté que son lit n'était pas défait. Parce qu'elle était ainsi, qu'elle ne changerait jamais. Elle finissait toujours par tout abandonner. JUILLET 2016 Ils fracturent la porte, s'engouffre chez vous. Ton père s'effondre sur le sol, ta mère ne tarde à connaître le même sort. Et ils rient, ces hommes. Ils rient de toi, pauvre fille pleurant au-dessus de leurs corps. Tu aurais pu courir jusqu'à ta chambre, saisir ton arme et les abattre sur-le-champs, mais tu es restée inerte, t'es laissée tomber sur le sol entre leurs corps, les laissant piller vos ressources, saccager vos meubles, et détruire toute la mansuétude qui t'habitait. QUELQUES JOURS PLUS TARD Le même sac avec lequel tu étais arrivée, vissé sur la même épaule. Pour seul souvenir de ta mère une croix d'argent qui n'avait jamais quitté son cou. Et pour te rappeler ton père, le poignard qui trônait depuis toujours sur la cheminée, celui qui fera couler le sang de ceux qui t'ont pris tes parents. FIN OCTOBRE 2016 Tu tues enfin ce gars, déjà plus vraiment humain. Ce gars dont la lame avait tranchée la gorge de ton père. Déjà au sol, baignant dans son propre sang, tu ne saurais dire s'il était encore vivant lorsque tu lui as transpercé la trachée, si c'était toujours un homme. Mais regarder son âme s'éteindre au travers de ses prunelles de jais était jubilatoire. C'est un sentiment de chaleur, un frisson rassurant qui à cet instant même t'a parcouru le corps. Ils ont fait de toi quelqu'un qui n'a plus rien à perdre. Une tueuse, sans foi ni loi. Plus que deux. JANVIER 2017 Tu n'as plus de remords. Tu voles la veuve, braque l'orphelin. Tu souris aux naïfs lorsque tu ne peux les piller durant leur sommeil, tu sympathises, fais la fille fragile, apeurée, complètement pommée. Et ça marche. Toujours la même surprise sur leurs visages lorsqu'ils font face à ton arme. Peu rivalises, une unique fois tu t'es trompée de cible. Un gars comme toi, un solitaire, écorché vif. Jusqu'à la mort cette erreur aurait dû te mener, mais ce jour-là, en plus d'assurer tes arrières, c'est un semblant d'espoir quant-à la race humain qu'il a ravivé.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : ta fiche elle est parfaite     j'ai hâte de rp avec toi, ma bff d'amouuuur            

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une  chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites).   amuse-toi bien parmi nous.