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 (liam), the bridges that you burned.

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MessageSujet: (liam), the bridges that you burned.   (liam), the bridges that you burned. EmptyMar 7 Mar - 21:10

the grace you only ran from..
liam bakh et joshua burrows
WHAT WAS IT THAT GOT BROKEN INSIDE OF YOU THAT SENT YOU OFF SEARCHIN' DOWN EMPTY AVENUES ? ROOMS COLD AND SMOKY THAT YOU STUMBLED THROUGH LOOKING FOR A LITTLE TRUTH SOMEHOW. AND WHAT WAS IT INSIDE YOU THAT LOVE NEVER SATISFIED ? THE THIN THREAD THAT HELD YOU, HOW DID IT COME UNTIED ?

Les vivres commençaient à manquer, habituellement Joshua passait suffisamment de temps à fouiller à droite à gauche ou à chasser pour ne pas manquer de ressources. Mais ses derniers temps ses trouvailles avaient été moins fructueuses, si bien qu’il se disait que s’il continuait comme ça, il allait vite crever de faim. Y avait Ellie aussi, avec lui, de temps en temps, quand ils ne partaient pas chacun de leur côté pour essayer de trouver de quoi tenir le coup. Il aurait pu se contenter d’espérer que la jeune femme reviendrait avec plus de trucs que lui, mais c’était pas son genre à Joshua, de toute façon, elle était loin l’époque où on pouvait se contenter de rester chez soi à glander toute la journée. Il n’avait même plus de chez lui Josh, alors qu’il avait, depuis longtemps, abandonné son appartement luxueux à Las Vegas, parce qu’y avait eu des endroits stratégiques où se rendre, quand les choses avaient dérapées. Il était censé y avoir de l’aide ailleurs, mais y avait rien eu. Tout le monde avait dû se démerder comme il le pouvait. Alors, il se demandait parfois pourquoi ils avaient quitté Las Vegas, avec Nora. Ils avaient laissé leurs familles derrière eux et tout ça pour quoi ? Pas grand-chose. Y avait rien du tout. Ils avaient bien eu un camp avec Nora, pas grand-chose, pas quelque chose d’hyper sécurisé, mais ils avaient tenu quelques mois là-bas, avant que tout ne s’effondre et que la plupart de leurs camarades se fassent tuer. Il avait perdu Nora ce jour-là et bien qu’il soit – peut-être bêtement – persuadé qu’elle était encore en vie, elle n’était plus avec lui et ça rendait les jours compliqués. Il avait besoin de croire qu’elle était encore là quelque part, sans quoi il n’avait plus rien. Elle ne pouvait pas être morte, ils allaient se retrouver, sinon, à quoi bon continuer ?

Il avait beau avoir tout foiré avec Nora, elle restait sa raison de vivre, celle qui lui avait toujours permis de garder la tête hors de l’eau, même dans les moments les plus difficiles de sa vie. L’idée de la retrouver un jour en vie, c’était son moteur, c’était ce qui le poussait à le continuer, encore et encore. Alors il n’allait pas se laisser crever de faim ou se mettre à compter sur quelqu’un d’autre. Il connaissait un peu le coin et si parfois Lafayette semblée dépouillée de tous ces biens, ce n’était pas le cas des villes aux alentours. Alors il avait décidé de partir un peu plus loin, il avait pris la route, à pieds, au pire avec un peu de chance, il trouverait une voiture en état de marche pour le retour et il avait marché, pendant, il ne savait trop combien de temps, une heure ou deux, probablement, jusqu’à arriver dans la ville voisine. Ça semblait pas franchement la ville la plus grande du coin, mais ça ferait l’affaire. Il se disait, qu’il finirait bien par trouver quelque chose dans le coin. Y avait des immeubles alors probablement des appartements vides dans lesquels ils pouvaient aller fouiller. Il s’était faufilé à l’intérieur d’un bâtiment, éliminant les quelques rôdeur sur sa route et il avait défoncé, d’un coup de pied, la première porte qu’il avait trouvée, pour se retrouver dans un petit appartement, y avait personne, apparemment, tant mieux pour lui. Y avait pas non plus grand-chose dans les placards, quelques boites de conserves, pas mal de trucs déjà périmé, tant pis, il avait pris ce qu’il y avait à prendre avant de sortir de l’appartement et de tenter une deuxième porte pour recommencer le même manège, récupérer l’utile et abandonner ce qui ne l’était pas.

La plupart des portes étaient fermées, fallait croire que les gens avaient quand même pris de temps de verrouiller les portes avant de s’enfuir. Pourtant, il tomba sur une porte entrouverte. Il hésite une poignée de secondes avant de la pousser pour rentrer dans l’appartement. Peut-être que celui ou celle qui vivait là était parti plus vite que les autres, sans prendre le temps de fermer la porte. Après tout, est-ce qu’il avait verrouillé la sienne de porte, quand il avait quitté son appartement ? Il ne savait même plus. Si ça se trouve, y avait des gens qui squattait dedans maintenant, ou qui s’étaient approprié ses affaires. Un truc auquel il n’aimait pas franchement penser, sa vie d’avant, il l’avait foutue en l’air avec brio, ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle ne lui manquait pas. Comme il était prudent et qu’il avait vite compris que les rôdeurs étaient attirés par le bruit, il s’était démerdé pour récupérer un arc, des flèches, qu’il se trimballait depuis un moment maintenant, en plus des armes à feu qu’il avait pu se trouver. Là pour le coup, l’arc, c’était plus prudent, indéniablement, une flèche ça faisait moins de bruit qu’un pistolet, alors c’était ça, qu’il avait en mains à présent. Il pouvait s’estimer heureux que dans ses lubies de fils de riche, le tir à l’arc avait été assez distingué pour qu’il décide de s’y mettre quand il avait été plus jeune, ça et bien d’autres sport ; ça avait été plus sain que les lubies de l’âge adulte, liées au traumatisme de guerre. A l’angle d’un couloir il avait vu une ombre et il était prêt à tirer ; si fallait que ce soit un rôdeur ou juste un type mal intentionné, il n’était pas du genre à hésiter Joshua. Il avait déjà tué et ça ne datait pas de cette apocalypse. Il avança rapidement avant de se retrouver face à un autre type. Il fronça les sourcils devant les traits familiers de l’homme en question, avant d’abaisser son arc. « Liam ? » Est-ce qu’il était en train de rêver ? Ça semblait l’hypothèse la plus probable, alors que les chances de retrouver son demi-frère ici en Louisiane aurait dû être carrément maigres. Il ne l’avait pas vu depuis tellement longtemps et pourtant, il l’aurait reconnu entre mille. C’était son frère, en face de lui, alors qu’il n’avait cru ne jamais le revoir, ni lui, ni le reste de sa famille.
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MessageSujet: Re: (liam), the bridges that you burned.   (liam), the bridges that you burned. EmptyLun 13 Mar - 12:37



the bridges that you burned
Tried to keep you close to me But life got in between Tried to square not being there But think that I should have been Hold back the river, let me look in your eyes, Hold back the river, so I Can stop for a minute and see where you hide. Hold back the river, hold back Once upon a different life We rode our bikes into the sky but now we call against the tide Those distant days are flashing by, Hold back the river, let me look in your eyes Hold back the river, so I Can stop for a minute and be by your side Hold back the river, hold back, Hold back the river, let me look in your eyes, Hold back the river, so I Can stop for a minute and see where you hide, Hold back the river, hold back.  Lonely water, lonely water, won't you let us wander Let us hold each other Lonely water, lonely water, won't you let us wander Let us hold each other. ~ hold back the river, james bay.


Ils avaient décidé d'se séparer, Liam et Dave, dès qu'ils avaient passé l'entrée de la ville de Scott de leurs pas assurés. Déjà, l'ancien réalisateur pouvait voir la beauté d'antan de cet endroit qu'il avait déjà fouillé l'autre jour, en compagnie de Thalia. Liam avait suggéré de choisir un immeuble, et de s'occuper des deux premiers étages ; suggestion que Dave avait rapidement approuvée. Ce gars-là, Liam ne le connaissait pas vraiment et avait fait route en sa compagnie pour la première fois depuis qu'il était arrivé au sein du camp, quelques semaines auparavant. Il ne semblait pas foncièrement bavard, mais très sympathique et prêt à filer un coup de main à la ronde lorsque c'était demandé. Bref, un véritable petit chérubin qui s'empressait de d'approuver le moindre de ses dires, sans jamais donner de véritable opinion à propos de ce qu'il l'entourait. En un simple coup d'oeil, Liam constatait sans mal que son comparse n'était guère à l'aise avec le fait d'être jeté à l'extérieur des fortifications, surtout aussi loin du camp. Même si Scott n'était pas une ville trop éloignée de Lafayette, il y avait toutefois un chemin d'une à deux heures à parcourir. Liam, quant à lui, aimait sortir du camp même s'il était conscient du danger auquel il s'offrait en se promenant ainsi à la vue de tous, vivants comme morts – c'était ce qui l'inquiétait foncièrement, en somme.

Les deux hommes se rendirent alors aux pieds d'un immeuble, choisissant par prudence celui qui semblait être le moins entouré de rôdeurs. Aussi étrange que cela puisse paraître, Liam n'avait jusqu'à présent remarqué aucune horde ; les villes véhiculaient d'ordinaire le plus de morts, et il n'était jamais rare d'assister avec effroi au fameux calme avant la tempête. La prudence était de mise et les deux récupérateurs en étaient conscients ; mortellement conscients. Même si le paysage apocalyptique faisait penser sans surprise à un jeu vidéo, il ne s'agissait pas de trouver l'amusement là où il n'y avait que mort et désolation. Liam y songeait parfois ; il aurait pu faire un putain d'film basé sur sa propre vie. Apparition d'zombies, un camp, une gamine psychopathe, un abandon dans les bois, un autre camp, un renvoi, et puis Lafayette. Paradis sur terre, amour de sa jeune vie. On disait souvent que ce camp fortifié était lardé de défauts, qu'il ne faisait pas bon y vivre ; souvent, ceux qui pensaient ça n'avaient jamais mis un pied à l'extérieur de ces fortifications. A l'intérieur, malgré tout, c'était franchement mieux que rien. C'était mieux qu'ailleurs. Les règles le forçaient d'ailleurs à adopter une hygiène de vie acceptable, propre, sans la moindre goutte d'alcool s'intégrant à son organisme. La perspective même de boire de nouveau le rendait malade car, même s'il en crevait d'envie qu'on se le dise, cela signerait sans doute son renvoi immédiat du camp si un tel acte venait à être découvert. Alors, il était sage Liam. Il ne bougeait pas, souriait, approuvait. Il avait peur, et cet effroi glacial le poussait à être moins négligeant. Il y avait quelque chose de bon finalement dans cet endroit aux allures militaires.

Liam longea les murs du couloir, les doigts resserrés autour de son flingue, le doigt prêt à appuyer sur la détente en cas d'apparition ennemie. Il comptait sur ses réflexes devenus nombreux pour lui sauver la mise en cas de problème majeur ; et finalement, il n'était pas si mauvais tireur que ça. Enfin, le jeune homme posa sa paume sur l'une des poignées d'porte et, ses yeux s'élargissant de surprise, se contenta de la faire tourner pour ouvrir le battant boisé. Etait-il pris d'hallucinations ? Jamais il n'aurait cru voir quelque chose d'aussi facile lui arriver. D'habitude, Liam rencontrait des portes fermées à clef, et devait s'acharner dessus un bon moment afin de les ouvrir ; il aurait aimé que cela soit plus simple, d'un simple coup de pied peut-être, mais il n'était pas suffisamment fort pour que les battants sous ce genre de pression brutale. Ne rouspétant pas après sa chance, Liam s’infiltra tout d'abord lentement et silencieusement dans l'appartement et considéra les lieux, immobile. L'ancien réalisateur ne perçut pas le moindre mouvement et décida alors de tenter sa chance, coinçant son revolver entre son jean et sa peau, frémissant au contact froid de l'arme.

Après avoir zieuté les placards de la cuisine, Liam s'éloigna dans le couloir de la maisonnée, en observant les moindre recoins lorsqu'un bruit attira son attention. Aussitôt, il se maudit d'avoir été trop confiant et saisit entre ses doigts habiles son arme qu'il dressa immédiatement, bras tendus et index s'apprêtant à serrer la détente. Il ne vit pas de rôdeur, mais un autre type – un gars vivant – dont le visage lui était familier. « Joshua ? » répondit-il, alors que son frère venait de prononcer son prénom, un peu éberlué par cette coïncidence qui le faisait douter de son état mental. Il abaissa son arme et franchit les quelques mètres qui les séparaient afin de prendre dans ses bras son frangin ; un frère qu'il n'avait pas vu depuis des mois. Il l'avait pensé mort. Il avait imaginé tout ce qui avait pu lui arriver ; et le voilà, en Louisiane. C'était à peine croyable, c'était très certainement une hallucination qui l'enivrait mais il n'en avait cure ; au moins, cette vision avait quelque chose d'idyllique dans un monde où rien n'avait plus le moindre foutu sens. « Putain mais qu'est-ce que tu fais en Louisiane ? » demanda Liam en se reculant, ses mains toujours fermement posées sur les épaules de Joshua, le contact physique étant la seule chose qui le ramenait à la véracité de leur rencontre « ..et tu te prends pour Robin des Bois ou quoi ? » un arc, des flèches – à croire que son frère souhaitait voler aux riches pour donner aux pauvres. L'idée lui arracha un petit sourire en coin. Retrouver Joshua ; il se sentait presque incapable d'y croire.
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MessageSujet: Re: (liam), the bridges that you burned.   (liam), the bridges that you burned. EmptyMer 15 Mar - 21:02

the grace you only ran from..
liam bakh et joshua burrows
WHAT WAS IT THAT GOT BROKEN INSIDE OF YOU THAT SENT YOU OFF SEARCHIN' DOWN EMPTY AVENUES ? ROOMS COLD AND SMOKY THAT YOU STUMBLED THROUGH LOOKING FOR A LITTLE TRUTH SOMEHOW. AND WHAT WAS IT INSIDE YOU THAT LOVE NEVER SATISFIED ? THE THIN THREAD THAT HELD YOU, HOW DID IT COME UNTIED ?

Joshua, il se souvenait d’avoir bien rapidement quitté Las Vegas, au début de cette apocalypse. Il se souvenait de Nora qui était venu le chercher, alarmée par des trucs qu’il n’avait pas franchement compris lui. Il avait bien été obligé d’admettre qu’il n’avait même pas pris le temps de regarder les news depuis ce qui semblait être une éternité. Il avait du mal de toute façon, avec les journaux télévisés, les journaux qui rappelaient trop facilement ce qu’il cherchait à oublier. Le reste du monde, les guerres, les problèmes, tout ce qui avait foutu sa vie à lui en l’air, alors même que pendant plusieurs longs mois, il avait été retenu en otage dans ce qui serait définitivement à ses yeux le pire endroit du monde. A chaque fois qu’il regardait les new à la télévision, il se demandait ce qu’ils avaient pu raconter quand ça avait été lui, pris en otage, ça lui rappelait aussi le métier qu’elle faisait Nora et qui l’avait conduite dans cette même prison avec lui. Le métier qu’elle avait choisi de continuer, envers et contre tout, comme si elle se fichait de sa vie, ou au moins de ce qu’il pourrait en penser lui. Alors, il s’était tenu loin de tout et quand tout avait commencé, il avait été complètement paumé, sans doute qu’il s’était réveillé d’une énième gueule de bois, à peine quelques heures avant que Nora ne débarque chez lui pour lui dire qu’il fallait fuir. Il l’avait cru sans se poser de questions, parce que c’était Nora et qu’il l’aurait cru quoi qu’elle dise, alors, au final, qu’elle lui raconte que les morts étaient en train de revenir à la vie, ça n’avait pas semblé si étrange. Ils avaient cru qu’en rejoignant l’est du pays, ils trouveraient de l’aide, ça avait semblé évident, alors ils en avaient traversé, des états depuis le Nevada et ils avaient fini en Louisiane, à force de changer de route pour une raison ou pour une autre.

Il n’avait pas pu appeler ses proches, quand tout ça avait commencé, les réseaux avaient été complètement surchargés, puis rapidement, tout avait été coupé. Il avait perdu son portable sur la route depuis longtemps maintenant et il s’en fichait complètement, il ne servait plus à rien de toute façon maintenant. C’était trop tard pour appeler ses proches, trop tard pour savoir qui était encore en vie dans sa famille. Il s’était barré avec Nora, il avait oublié le reste, les autres, ses amis, sa famille et rapidement, y avait plus eu que Nora qui comptait pour lui. Il l’avait trompée pendant qu’elle avait été Dieu seul savait où à risquer sa vie pour une poignée de mauvaises nouvelles à balancer aux JT du soir, entre la rubrique sport et la sortie d’un film à la con. Il avait foutu en l’air leur histoire et leurs fiançailles comme le plus con des mecs de la planète. Mais il l’aimait Nora, il l’avait toujours aimée, ça ne s’était jamais arrêté, simplement parce qu’il avait été trop con pour aller voir ailleurs. Alors, ça avait été facile, d’oublier le reste du monde pour ne penser plus qu’à Nora. Il avait voulu la protéger elle, sa sauver elle et il aurait donné sa vie sans sourciller si ça avait pu la sauver. Maintenant, ils n’étaient plus ensemble, ils avaient été séparés, à cause d’une attaque de rôdeurs. Il ne savait pas où elle était, mais il n’arrivait pas à se mettre en tête qu’elle était morte. Il se disait qu’elle était encore là quelque part et qu’ils finiraient par se retrouver. Ils avaient toujours fini par se retrouver après tout non ? Même après es mois d’enfer, ils avaient fini par se retrouver, alors y avait pas de raison pour que ce ne soit pas le cas cette fois.

Il en avait fini par oublier sa propre famille dans tout ça. Ce n’était pas plus mal après tout, ça lui éviter de ressasser encore et encore sa vie d’avant en repensant à tout ce qu’il avait laissé derrière lui. Ça le déprimait plus qu’autre chose de repenser à tout ça, ses parents, son demi-frère, sa demi-sœur, sa belle-mère. Il avait l’impression qu’à la longue, il avait juste fini par oublier tout ça. Alors, se retrouver nez-à-nez avec Liam, ça lui donnait l’impression d’être en proie à une terrible hallucination, provoquant chez lui une vague de culpabilité difficile à supporter. Il le serra dans ses bras en retour à son étreinte, avant de le regarder des pieds à la tête, ayant encore du mal à croire qu’il était vraiment là, juste devant lui. Il laissa échapper un léger rire à la question du jeune homme. « Et toi alors ? T’avais envie de faire un plongeon dans le bayou ? » Il haussa les épaules. « J’étais avec Nora. On avait prévu de rejoindre la côte est. Mais on a changé de trajectoire plus d’une fois. Au moins, on est vraiment allés à l’Est. » Ils étaient en Louisiane, alors, ils étaient vraiment partis à l’Est, ils n’avaient pas fini encore plus à l’Ouest, quand bien même ça aurait peut-être été plus intelligent, quoi que, l’Est ou Ouest, tout s’était effondré maintenant. Sans doute que Liam était là pour des raisons similaires aux siennes, parce qu’il s’était barré, qu’il avait fui et qu’il avait fini par se retrouver ici. Le hasard faisait bien les choses des fois, de toute évidence. « J’suis la dernière personne au monde qui aurait pu se prendre un jour pour robin des bois. » Il avait été riche, vraiment riche, et il en avait toujours bien profité, il avait été ce genre de type à l’aimer sa fortune. « L’arc et les flèches, c’est plus discret que les coups de feu. » Il haussa de nouveau les épaules. C’était mieux pour la discrétion et être discret ces derniers temps, ça pouvait facilement sauver des vies. « J’arrive pas à croire que tu sois là. » C’était complètement improbable, c’était fou, mais c’était une bonne nouvelle et ces nouvelles-là, elles étaient tellement rares ces derniers temps, qu’il fallait prendre le temps d’en profiter.
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MessageSujet: Re: (liam), the bridges that you burned.   (liam), the bridges that you burned. EmptyJeu 16 Mar - 22:28



the bridges that you burned
Tried to keep you close to me But life got in between Tried to square not being there But think that I should have been Hold back the river, let me look in your eyes, Hold back the river, so I Can stop for a minute and see where you hide. Hold back the river, hold back Once upon a different life We rode our bikes into the sky but now we call against the tide Those distant days are flashing by, Hold back the river, let me look in your eyes Hold back the river, so I Can stop for a minute and be by your side Hold back the river, hold back, Hold back the river, let me look in your eyes, Hold back the river, so I Can stop for a minute and see where you hide, Hold back the river, hold back.  Lonely water, lonely water, won't you let us wander Let us hold each other Lonely water, lonely water, won't you let us wander Let us hold each other. ~ hold back the river, james bay.


Retrouver Joshua en de telles circonstances, à un tel moment, et en ce lieu, Liam n'y aurait jamais songé. Cette coïncidence avait des allures grandiloquentes de miracle et maintenant que les retrouvailles venaient d'être soulignées par quelques paroles, Liam devenait suspicieux : que lui réservait dorénavant sa propre vie, alors que ce moment était assurément le plus idyllique de tous depuis le début de l'épidémie ? Il imaginait que tout avait un prix – les bonnes comme les mauvaises choses – et il ne parvenait décemment pas à s'dire que tout allait bien se passer. Il venait de retrouver Joshua, armé de son arc et de flèches comme un putain d'Robin des Bois, alors quoi ? Qu'allait-il se passer dès qu'ils franchiraient le pas de cette foutue porte ? Qui mourrait en premier ? Joshua ou Liam ? Ce dernier ne s'était pas attendu à se voir traverser par un tel flot de pensées négatives, s'accrochant malgré tout à ce pessimisme qui lui collait à la peau au lieu de se laisser simplement porter par les événements qui avaient vraiment tout du miracle. Mais Liam en avait tellement vu passer, d'ces merdes qui le suivaient partout où il allait, qu'il pouvait bien se permettre de douter de la véracité ou du bonheur découlant de cet événement en particulier. Autour de lui, le monde s'écroulait – et il s'estimait encore heureux d'être en vie à un moment où même les plus forts semblaient s'affaisser sous les coups. Retrouver Joshua en un tel lieu signifiait tellement de choses... tout d'abord, il pourrait le rejoindre à Lafayette. Il pourrait retrouver Norma aussi, leur sœur, qui s'était réfugiée au camp quelques mois plus tôt, bien avant que Liam ne rejoigne ce qu'il y avait au-delà des fortifications. Tout pouvait changer s'ils le désiraient et p'tain, Liam le souhaitait par-dessus tout. Le désir d'être enfin entouré de sa famille, le bonheur palpable que ça lui procurerait, lui rendrait très certainement un peu de sa force – une force qui semblait s'être amoindrie depuis quelques mois.

L'esprit de Liam fonctionnait à toute allure alors qu'il s'interrogeait sur les informations importantes dont il devait faire part à Joshua : il n'avait aucune nouvelle de ses parents, mais Norma était bien en vie (n'était-ce pas ce qui comptait véritablement après tout ? Que leur petite sœur soit en sécurité, leurs parents étaient très certainement ensemble, prêts à tout affronter), et qu'il était accompagné par Sam Wheeler. La démone qui s'était jouée de lui – Joshua devait s'souvenir d'elle avec une clarté proche de la vision médiumnique. Combien de nuits avaient-ils passé tous les deux à faire la fête comme s'il s'agissait de leur dernière nuit sur terre, après la rupture entre les deux fiancés ? Aux yeux de Liam, la vie commune d'antan des demi-frères s'apparentait désormais à un rollercoster ; tout allait tellement vite, tout semblait tellement bon, beau et passionnant. Ils étaient riches, riches à crever, et ils avaient vécu dans une opulence proche du délire pur et dur. Peut-être, à l'époque, n'avaient-ils pas été les garçons les plus intelligents et raisonnables de Las Vegas – mais ils avaient profité de la vie comme jamais. Une certaine honte planait parfois au-dessus de la tête de Liam lorsqu'il songeait à toutes ces nuits de perdition, où il avait retrouvé en lui un adolescent furieux et déchaîné – mais, malgré tout, il ne regrettait rien. Il avait vécu comme jamais, il avait été heureux dans son malheur qu'il savait encore aujourd'hui intact. Il avait bu après la mort de sa fille, il avait bu après la trahison de Sam – le spectre de son addiction revenait le hanter parfois, le suivant à la trace et lui quémandant encore et toujours un peu d'attention d'sa part. C'était dur d'y résister, surtout lorsque la présence de Sam était omniprésente à ses côtés.

En désespoir de cause, Liam s'esclaffa et donna deux petites tapes sur les épaules de Joshua, comme s'il voulait s'assurer qu'il était bel et bien présent – le toucher ne lui suffisait plus. Les hallucinations pouvaient parfois être dardées d'une véracité rare. Il avait peur d'en affronter une. « Oh... et où est Nora ? Elle t'attend quelque part, ou elle est dans cet immeuble aussi ? et me dis pas qu'elle tire à l'arc, j'pourrais pas le supporter. » s'enquit Liam en jetant un coup d'oeil aux alentours, comme s'il s'attendait à voir débarquer la jolie blonde à tout moment. « Ecoute, écoute Jo.. je suis dans un camp depuis quelques semaines à peine, et j'y ai retrouvé Norma. » un sourire étira ses lèvres fatiguées. Ses yeux pétillaient toutefois. « Notre sœur va bien, mais tu lui manques beaucoup. On sait tous que t'es son chouchou, mais ça va j'le prends bien. » Liam se racla la gorge, évita le regard de son frangin « Et..et j'étais dans deux camps avant celui-là. Le premier a été envahi par des rôdeurs et le deuxième, bon.. j'y ai retrouvé Sam, là-bas. Et..on va dire que les choses ne se sont pas bien passées, et j'ai été viré. Elle m'a suivi, on a tourné en rond, et on est tombé sur Lafayette. » Liam trépigna et contracta ses phalanges autour des épaules de Joshua « Il faut que tu viennes avec moi là-bas, man. » A ses yeux, il lui était inconcevable que son frère lui refuse cette offre. A ses yeux, Joshua ne pouvait pas continuer à être seul maintenant qu'ils s'étaient retrouvé ; et il y avait Norma au camp. Norma qui était toujours en train de parler de Joshua, de se lamenter de l'absence de son demi-frère... et elle ne pourrait pas être plus heureuse en l'voyant. La perspective de rendre enfin sa sœur intimement joyeuse redonnait un peu d'espoir à Liam, et à son tempérament tourmenté. Elle imaginait déjà sa tête lorsqu'elle verrait le minois de Joshua.
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MessageSujet: Re: (liam), the bridges that you burned.   (liam), the bridges that you burned. EmptyVen 24 Mar - 1:31

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liam bakh et joshua burrows
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A part Nora, Joshua avait arrêté d’imaginer qu’il pourrait retrouver quelqu’un appartenant à son passé. C’était loin, Las Vegas, cette ville qu’il avait quitté avec la blonde, sans même se retrouver. C’était là où y avait eu sa famille, ceux qu’il n’avait pas pris le temps d’appeler, quand le monde s’était effondré. Liam, il venait d’encore plus loin, ça avait été impensable, que de Los Angeles, il se retrouve ici, dans ce coin précis de Louisiane. C’était le genre de hasard auquel il avait arrêté de croire depuis longtemps Joshua. Ça n’en valait pas la peine de toute façon. Il avait fini par se dire que c’était juste un moyen de se faire du mal, qu’il fallait qu’il admette que le reste de sa famille n’était plus qu’un vieux souvenir, qu’ils étaient probablement morts. L’espoir, c’était pourtant ce qui lui permettait de continuer, alors qu’il n’avait de cesse de se répéter que Nora était encore en vie quelque part et qu’il allait finir par la retrouver. Mais c’était plus simple à imaginer quand c’était Nora. Parce que, justement, c’était Nora. Et puis, ils s’étaient ensuit ensemble, ils avaient survécu ensemble pendant tellement de temps, qu’il ne pouvait pas se résoudre à la croire définitivement morte. Il avait besoin de Nora, elle était la raison pour laquelle il était encore en vie, celle qui donnait un sens à tout ça, alors qu’il avait toujours cru qu’il ne retrouverait jamais sa famille, alors y avait eu que Nora comme bonne raison de se battre. Il avait l’impression de nager en plein rêve, là en face de son frère. Est-ce que c’était le cas ? Il aurait presque eu envie de se pincer, pour s’assurer qu’il n’était pas simplement endormi et que tout ça, n’était rien de plus qu’un rêve. Franchement, ça y ressemblait énormément.

Il aurait pu aussi se demander si son cerveau ne lui jouait pas des tours, enfin, il avait beau rester seul assez souvent, il n’était pas encore complètement rendu fou par la solitude. Y avait un moment où il s’était quand même demandé s’il avait mangé et bu récemment, au cas où tout ça soit le résultat de la déshydratation. Mais, l’éteinte qu’il avait partagé avec Liam, les petites tapes de ce dernier contre ses épaules, ça avait l’air bien réel. C’était bien lui, en face de lui, quand bien même c’était complètement fou. Ils étaient loin de la maison, probablement tous les deux loin des types qu’ils avaient été à l’époque, après tout, y avait pas moyen d’aller faire la fête en balançant l’argent par les fenêtres et picoler plus que de raison, à présent. Y avait plus rien. Du jour au lendemain les morts étaient revenus à la vie et rien ni personne n’avait réussi à arrêter ça, le monde avait sombré dans ce qu’ils connaissaient aujourd’hui. Malgré cette putain d’apocalypse, il était là en face de son frère. C’était complètement fou, si bien qu’il ne savait qu’à peine comment réagir, il avait bien du mal à se défaire de l’expression de surprise qui dominait sur ses traits. Il était heureux aussi, évidemment, mais ça restait la surprise qui s’imposait à lui. Il avait cru qu’il allait tomber sur un rôdeur qui se serait pris bien vite une flèche dans la tête ou sur un type avec lequel, peut-être, il aurait été obligé de se battre pour s’en sortir vivant, un type qu’il aurait peut-être dû tuer même, puisque la vie aujourd’hui, elle ressemblait un peu à celle qu’il avait connu, quand il avait été sur le terrain, à la guerre : c’était tuer ou être tué. Mais non, c’était Liam, l’idée avait beau se répéter en boucle dans sa tête, ça semblait toujours aussi bizarre, toujours aussi improbable. C’était vraiment, complètement fou.

Il serra les mâchoires, pourtant Joshua, quand Liam demanda où était Nora. Il baissa les yeux vers le sol quelques secondes, un soupire passant ses lèvres avant qu’il ne relève les yeux vers son père. « On est resté dans un camp un moment, mais il est tombé. Les rôdeurs. » Il se souvenait encore trop bien de ce moment où, leur petit camp de fortune était tombé, il se souvenait des cris, des morts et de Nora, qui avait disparu. Au moins, elle s’était enfuie, sans doute que ça lui avait sauvé la vie et c’était rassurant comme ça, quand bien même ça voulait dire qu’ils n’étaient plus ensemble et qu’il n’avait aucune idée d’où la retrouver. « On a été séparés, ça fait des mois maintenant. » Deux ou trois, il n’était plus sûr, des fois, il avait tendance à perdre la notion du temps, après tout il n’avait pas de calendrier sur lequel barrer les jours et compter les nuit et les jours qui s’enchainaient, c’était vite compliqué, des fois, il n’avait qu’à peine conscience que c’était la nuit, quand il restait éveillé trop longtemps pour ne pas mourir. Il écouta les propos de son frère, il était content, soulagé de savoir que leur sœur était encore en vie. C’était une bonne nouvelle ça. Il écouta tout ce que Liam avait à dire avant de pincer les lèvres et de soupirer à nouveau. « Je suis content pour Norma. Un peu moins pour Sam, enfin. » Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel en évoquant l’ancienne femme de son frère. Elle s’était bien jouée de lui, alors il avait du mal à l’apprécier, la jeune femme, bien entendu. « Norma, tu lui diras que j’l’aime fort et qu’elle me manque aussi. Toi aussi, j’t’aime et tu me manques. » Ils avaient beau être une famille recomposée, ne rien partagé d’un point de vue génétique, ça ne l’avait jamais empêché d’aimer Norma et Liam comme si le même sang coulait dans leurs veines. « J’peux pas venir avec toi. J’dois retrouver Nora. » Il ne pouvait pas abandonner, se laisser aller au confort d’un camp, comme si le reste n’avait pas d’importance. Il devait retrouver Nora, c’était le plus important. Ça avait toujours été Nora la plus importante, quand bien même il n’avait pas su lui montrer, alors qu’après son départ, il avait fini par la tromper comme le dernier des imbéciles. Il l’avait trahie une fois, il ne pouvait pas le faire une seconde fois. Jamais plus il ne la laisserait tomber comme il l’avait fait, peu de temps avant cette apocalypse.
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(liam), the bridges that you burned.

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