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 And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban)

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MessageSujet: And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban)   And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban) EmptyLun 6 Mar - 23:03

Pandora Street possède son charme, paraît-il. Elle possède de grandes demeures blanches qui devaient certainement entraîner leur lot d’amateurs à l’époque où tout roulait comme sur des roulettes, des partisans de cette beauté immaculée qui fait pourtant tâche dans ce monde putride qu’ils connaissent actuellement. Quel euphémisme. Peut-être que Gwen aurait pu aimer cette allée, à une époque. Elle a un peu de mal à se souvenir de quelconques goûts pour l’immobilier, à dire vrai et tout lui semble bien plus futile à l’heure actuelle. Pourtant, elle a un joli appartement. Bien rangé, ordonné et c’est presque étrange, cette contradiction, quand on y pense. C’est presque bizarre, parce qu’elle passe plus de temps en dehors, avec la drôle de sensation de piétiner la vie d'autrui, si elle y reste trop longtemps. C’est idiot. Elle est capable d’abattre de sang-froid l’innocent, châtier la victime, mais habiter dans l’appartement d’une personne d’antan ? Ça lui fait tout simplement froid dans le dos. Est-ce que c’est les sentiments qu’elle éprouve pour cet endroit lugubre, ou est-ce que c’est elle, tout simplement, qui est étrange ? Là repose la thématique. C’est peut-être parce qu’elle sait qu’il y a une histoire derrière tout ça, il y a eu de la vie, en témoignent les traces laissées par quelques anciens résidents. Un visage, ça s’oublie. Pas tout de suite, pas facilement, pas toujours. Peut-être qu’elle y a juste été formatée. Est-ce qu’on peut s’habituer à ce genre de choses ? Bref. Posséder un appartement aussi bien rangé, ça lui paraît absurde, presque risible, quand on sait qu’au-dehors de ces murs, c’est le chaos. Et quand on sait qu’elle vit avec Alban, ce qui se rapproche, de toute façon, du chaos qui règne à l’extérieur.

Parce qu’Alban est un petit crétin. Il l’a toujours été et lui prouve chaque jour, par A + B que les personnes ne changent pas toujours. Il lui prouve avec ce petit air supérieur, qui lui donne une envie presque maladive de lui fracasser le crâne contre l’un des murs de l’appartement. Ils sont trop blancs, de toute façon ; et le rouge, c’est une couleur qui lui plaît. Sans vouloir paraître sociopathe. Il lui prouve aussi avec ses sourires narquois, ses tendances à penser que tout lui est permis, à enfreindre le règlement (et si elle le fait, c’est pas une raison pour qu’autrui en fasse de même). Il fera beaucoup moins le malin, quand le Conseil finira par le virer de Lafayette avec un coup de pied au cul et un bon gros fuck en guise de remerciements quand il lancera un dernier regard vers les fortifications de la ville. C’est une pensée presque jubilatoire. Presque. Parce qu’elle doute qu’être mis dehors puisse susciter la moindre émotion chez Alban, si ce n’est de la reconnaissance. Quoiqu’il serait encore bien trop ingrat pour ce genre de sentiment envers le Conseil. Il a beau clamer haut et fort qu’il n’est pas un Hobbs, c’est définitivement un trait de leur personnalité dont il a écopé, le petit rebelle en herbe. Quand il passe finalement la porte de l’appartement, maculé de crasse, savant mélange de sang et de poussière, Gwen lui lance un regard soucieux. Ca ne dure que quelques secondes, c’est aussi bref qu’un éclair zébrant le ciel lors d’une tempête. Le temps qu’elle comprenne que le carmin n’est pas sien, que morsure, il n’y a pas, même si elle sait qu’il n’aurait pas franchi les murs de la ville, si ça avait été le cas. L’instant d’après, l’inquiétude s’est évaporé. « Si tu dégueulasses cet appartement, j’te le fait nettoyer de fond en comble. » Comme si ça avait de l'importance. Elle s’approche doucement de lui, l’inspecte de la tête aux pieds, la mine dédaigneuse. Ils sont tous passés par là, pourtant. Ils continuent à passer par là. « Le rôle de Cendrillon t’irait à merveille, tu sais ça ? » Elle fronce les sourcils, incline la tête avec un petit sourire mesquin. « C’est papa qui t’appelait comme ça, quand il te faisait nettoyer sa voiture, non ? » Cendrillon. Surnom repris par toute la fratrie, comme une sanction, un moyen de faire pression, de briser. Ultime punition pour son orientation. Ultime humiliation. Ca ne lui paraît pas si méchant que ça, sur le moment. Ca ne lui paraît jamais bien méchant, c’est après qu’elle comprend. Mais il ne l’épargne pas non plus, alors pourquoi chercher à lui présenter des excuses ? Qui, il le sait tout aussi bien qu’elle, d’ailleurs, ne seront pas sincères. « Tu veux en parler, peut-être ? » Curiosité mal placée vaut mieux qu’une quelconque inquiétude chez eux. C’est plus compréhensible, plus normal.
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MessageSujet: Re: And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban)   And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban) EmptyMar 7 Mar - 8:36

Alban rentre de sa mission, le début de horde a été écarté de la ville avec brio par l’équipe des nettoyeurs, et tout danger est désormais nul. Il devrait en être heureux, il devrait avoir le sourire. Mais le jeune homme a le cœur en pièce et l’âme détruite par celui qui l’a rejeté violemment. Le coup de poing, il ne l’a pas apprécié, plus que la douleur du bleu qu’il attrape déjà au visage, c’est surtout le symbolisme de ce geste qui le tue. Hobbs est parti directement suite à cela, il l’a laissé en plan, dégageant le chemin pour lui mais il ne s’est pas arrêté, il a continué sa route, finissant la mission au plus vite pour ne pas se retrouver plus longtemps avec lui. James est un idiot, parce qu’il a fuit, comme toujours. Il a renié cette part de lui, il l’a enfouis au plus profond de son être et c’est bête, parce que tout le monde a deviné la vérité, mais seul lui la nie encore. Comment peut-on encore avoir ce genre de comportement après tout ce qui est arrivé ? L’ancien adjoint au maire de Seattle a dû mal à comprendre, parce que pour lui, dans un monde pareil, l’amour semble être une chose à chérir, à privilégier. Même si ça fait mal quand l’être aimé meurt, il faut tout faire pour rester vivant pour être entier. Un peu comme avec cette fameuse légende grecque disant que Zeus ayant crée l’être humain avec quatre bras, quatre jambes, quatre yeux, deux cœurs, etc. aurait pris peur devant sa création et aurait divisé cette créature en deux, et depuis, chaque individu cherche son autre moitié ; ainsi naquis le concept d’âmes sœurs. On cherche toujours à redevenir entier depuis la nuit des temps selon Alban.
Il est de retour au camp sécurisé, aucune morsure, juste sale et un vilain bleu au visage, rien de bien grave. Mais c’est le faciès grave qu’il rentre à la maison, il ne regarde personne, les yeux fixés au sol, il souffre de ce rejet dont il est la victime directe. Pauvre petite âme damnée, condamné à être seul, il est juste attristé de ce qui vient de se passer. Un peu plus et il se mettrait à pleurer. Il lutte pour ne pas laisser couler les larmes saumâtres, parce que ce serait un acte de faiblesse. Puis il sait que l’autre est derrière. Il finit par se diriger mécaniquement vers la rue où son habitation se trouve. Et entre chez lui, enfin, il veut partir dans sa chambre immédiatement et tout faire pour ne pas croiser sa sœur, par pitié.


Pourtant ses espoirs sont vites réduits à néant quand il rentre chez lui. Une longue chevelure blonde est déjà présente, et il sait que c’est elle. Il maudit intérieurement le dieu qui ne l’a pas écouté même s’il n’est pas croyant à proprement parler. « Si tu dégueulasses cet appartement, j’te le fait nettoyer de fond en comble. » Non ce n’est pas le moment de l’emmerder, et il ne répond pas, il ne dit rien. Répondre à ses provocations c’est le meilleur moyen de perdre patience. Et il n’a vraiment pas la tête à ça, sachant que les choses risquent de dégénérer rapidement avec le manque de bonne humeur conséquent à sa mission périlleuse. Elle s’approche et l’inspecte pour voir s’il n’ aucune trace de morsure, mais de toute façon elle est terriblement conne, s’il est rentré dans le camp c’est qu’il est clean, mais il ne dit rien, ça envenimerait les choses. « Le rôle de Cendrillon t’irait à merveille, tu sais ça ? » Encore des réflexions quant à son orientation sexuelle. Quand finira-t-elle par grandir au juste ? Elle a beau être la plus âgée, elle reste la plus gamine des deux, incapable de grandir et de passer à autre chose. Elle est idiote, et ça Alban le pense tout haut sans pour autant le dire réellement. « C’est papa qui t’appelait comme ça, quand il te faisait nettoyer sa voiture, non ? » Bam, première gifle qu’il se prend. Les souvenirs de papa. Le sujet qui fâche. Il déteste quand on parle de ça, parce que c’était le roi des monstres, celui qui a engendré quatre autres monstruosités. Puis enfin elle remarque la mine déconfite de son jeune frère puis le coquart commençant à naître sur son visage. « Tu veux en parler, peut-être ? » Les excuses n’ont pas court chez eux, à quoi bon de toute manière ? Mais cette légère curiosité c’est leur moyen d’être plus ou moins proches l’un et l’autre.
Alban relève le regard vers sa sœur et la fixe, un air en colère au visage. Depuis quand se soucie-t-elle des états d’âme de son frère ? Depuis quand se fait-elle du soucis pour lui ? C’était quand il était plus jeune qu’il avait besoin d’elle. Quand Tyler est mort qu’il aurait eu besoin de son soutient. Mais non, elle était trop occupée à faire la cheffe de basse cour avec les autres crétins du conseil. Préférant délaisser son petit frère qui avait l’âme en peine. « Fais pas genre que ça t’intéresse. T’as toujours été intéressée que par ton cul. Alors viens pas faire comme si tout allait bien entre nous. » Puis surtout il ne veut pas lui dire ce qui s’est passé. Connaissant Gwen, elle serait capable d’aller faire enfermer James parce qu’il l’a frappé, donnant comme prétexte insubordination ou trouble à l’ordre du camp. Puis de toute façon, s’il lui raconte, elle va encore le rejeter parce que c’est une de ses histoires de pédale. Alors il ne dit rien et la regarde. Alban finit par retirer son t-shirt et lui balancer à la gueule, il est plein de sang, il pue la mort. Simple geste désinvolte qui traduit beaucoup de chose de ce qu’il pense. Juste vengeance à des actes manqués et des mots prononcés. « Tiens, c’est pour te prouver que je fais bien le travail de ton petit groupe de militaires. Contente non ? Laisser son propre frère aller au casse pipe pendant que tu te la coules douce. Avoir perdu toute ta famille ça ne te suffit pas, en plus tu sacrifies la seule personne qu’il te reste. Tu me dégoûtes Gwen avec ton petit air condescendant. » Il finit par s’asseoir sur une chaise en bois autour de la table de la pièce principale, l’âme en peine et les yeux remplis de larmes. Il n’en peut plus de tout cela. Il ne lui en faut pas plus pour se mettre à pleurer, encore une remarque une seule et ça part. Il lutte mais ça va finir par arriver. « Pauvre conne, lui crache-t-il à la gueule, assez bas pour que ça ne soit qu’un murmure mais assez fort pour qu’elle puisse l’entendre. »
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And I find it kinda funny, I find it kinda sad (alban)

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