The Day Will Come When You Won't Be nom : (leclerq) dès ton premier cri ces sept petites lettres se sont accrochées à toi comme un homme à la mer s'accroche à une bouée. ces sept petits soldats rentreront avec toi dans ta tombe et malgré le froid, le temps, l'humidité et ton corps qui pourri, ils resteront intacts, eux. prénom : (jeanne) une étiquette collée sur ton front dès ta naissance, tu n'as pas choisi les lettres qui sont gravées dessus. tu n'as pas choisi le son qu'elles feraient entre tes lèvres, l'effet qu'elles donneraient une fois écrites sur du papier. âge : (vingt ans) vingt marches de ces escaliers qui mènent à la mort. date et lieu de naissance : (vingt-quatre décembre, lyon, france) t'as choisi le dernier mois pour voir le jour, pour faire fonctionner tes poumons, quelques jours avant que l'année ne se termine, qu'une nouvelle ne commence. nationalité : (française) du bleu, du blanc, du rouge qui éclaboussent cette robe que tu n'ôteras jamais. dès que tu ouvres la bouche, la marseillaise résonne. origines : (belges) tu n'es pas l'une de ces filles qui possède des tonnes d'origines, non, toi, t'as du sang belge. tout simplement. situation civile : (célibataire, amoureuse) depuis que tout a commencé, tes lèvres n'ont plus été touchées, cependant, ton cœur a plusieurs fois aimé. mais ce n'était jamais réciproque. aujourd'hui, celui-ci bat encore, pour lui.  orientation sexuelle : (bisexuelle) t'as jamais rejeté les femmes, même si tu n'as jamais eu d'expérience avec elles. il faut dire que tu as une petite préférence pour les hommes. ancien métier : (lycéenne, chasseuse de fantôme) tu n'aimais clairement pas être assise, encore moins sur ces vieilles chaises dans ce lycée. tu as toujours voulu surfer sur ces nuages qui passaient derrière les fenêtres fissurées de cette salle de classe, mais c'était impossible. alors, avec tes amis, vous vous amusiez à chasser ces esprits dans des endroits abandonnés et à les dévoiler sur youtube, sur une chaîne populaire qui comportait plus de 8,000,000 d'abonnés. ancien lieu d'habitation : (lyon, france) tu vivais dans une grande maison lyonnaise depuis que t'étais gamine. camp actuel : (lafayette) tu n'as pas eu trop le choix, ta sœur t'a forcé à y aller. groupe : (not fade away). crédits : (prhpsea.tumblr, viceroy).   just survive somehow. (001), toi, t'as toujours été une gamine extrêmement sage. tes parents n'ont jamais eu à se plaindre de toi et de ton comportement. t'as toujours obéis aux ordres, t'as toujours été gentille avec les autres, très altruiste et à l'écoute. maintenant, c'est différent. t'as tendance à te rebeller, tendance à rester seule, à laisser les autres se débrouiller seuls, à ne penser qu'à toi. mais tu restes une gamine à l'écoute, serviable et intelligente même si la rancune te mord les doigts. (002), tu viens d'un milieu très aisé, et tu n'as jamais aimé ça. papa gagnait beaucoup, maman gagnait trop. trop d'argent, trop d'histoires, trop de malaises que t'avais du mal à supporter. papa était chirurgien-plasticien tandis que maman architecte. (003), malgré tous les efforts que tu faisais, tu n'as jamais aimé l'école, les cours, les profs, trop de restrictions, ce n'était pas ton domaine. ce n'était pas ta place, tu te demandais ce que tu faisais là. ô sans doute la présence de tes amis te retenait, mais eux non plus n'étaient pas fait pour être assis sur une chaise toute la journée. (004), t'aimes écrire, ça te permet d'évacuer. t'as toujours voulu faire écrivain, t'as toujours voulu montrer ton talent au monde entier, mais l'occasion ne se présentera jamais. (005), tu parles anglais couramment, ce qui t'aides beaucoup étant donnée que t'es bloquée ici, à lafayette. depuis gamine tu venais à la nouvelle-orléans, pour voir des amis à tes parents, pour changer d'air. cet endroit était ta deuxième maison. (006), tu l'aimais, lui, mais lui ne t'aimait qu'en amitié apparemment. du moins, t'as jamais cherché plus loin. peut-être que tu aurais dû. maintenant c'est trop tard. ou peut-être pas. qui sait, peut-être qu'il va réapparaître ? (007), t'aimes le paranormal depuis ton plus jeune âge, t'as toujours été convaincue que les fantômes et compagnie existaient. vous vous êtes bien trouvées, toi et ta bande. c'est une idée un peu folle qui a germé dans la tête de zac ; et si, à la manière de ghost aventures, on allait chasser les fantômes aux quatre coins du globe et partager nos expériences sur youtube ? (008), t'es tombée enceinte à seize ans, après ta première fois, avec lui mais personne ne l'a jamais su. ce secret reste enfoui au fond de toi et ne ressortira sans doute jamais. t'as avorté, t'en as plus jamais voulu entendre parler. (009), t'as toujours aimé lire, surtout du stephen king. tu gardes toujours dans ton sac l'un de ses romans. (010), il t'arrive souvent de faire des escapades nocturnes, d'échapper à la surveillance de tes propres collègues. t'as besoin de réfléchir et, armée de ton aiguille à tricoter que tu loges souvent dans tes cheveux, tu dégommes des monstres.

âge : still 16 années    fuseau horaire : france   . fréquence de connexion : quand je le peux. où avez vous connu le forum : bazzart   . avis & suggestions : punaise que vous êtes beaux   . votre mot de la fin :      

du moins, c'est ce que le réveil à cadran lumineux posé sur la table de chevet dit, crie. ses chiffres rouges, pudiques, se parent d'une robe floutée devant tes yeux. t'es encore un peu endormie, morphée s'agrippe encore à ton pyjama bob l'éponge, t'attire encore plus contre lui, te procure cet amour que tu n'as pratiquement jamais vécu. malheureusement, tu dois le chasser, tu le sais, du moins pour quelques minutes, le temps de leur dire cet au revoir qui, inconsciemment, sonnera plus comme un adieu. soudainement, le silence qui, toute la nuit, tournoyait dans les airs, se brise. éparpillé en petits morceaux, il rampe sous le lit à côté de ce monstre qui te terrorisait quand t'étais gamine. les sons sont lointains, tu ne perçois que quelques chuchotements, c'est eux, tes parents, déjà habillés, déjà prêts pour la morgue. tu te relèves alors, comme tu le peux, les membres encore pris dans ce rêve qui mélangeait amour et bonheur. ton regard rencontre celui de tes parents souriants, ils se tiennent la main, papa a son éternel appareil photo autour du cou tandis que les lunettes de soleil de maman sont posés sur ses cheveux blonds, ternis, devenant gris à cause des caprices du temps. on s'en va chuchote maman avant de décoller les cheveux de ton front et de t'embrasser tendrement. papa vient près de toi, t'enlace, te murmure un à ce soir dans l'oreille. l'adieu s'échappe de tes lèvres, éclabousse sur leurs visages et après l'avoir essuyé, ils s'en vont, te laissant seule dans cette chambre qui est, pour toi, comme une seconde maison. tu laisses ta tête retomber sur le coussin, tu laisses morphée t'embrasser, t'attirer une nouvelle fois dans cet océan silencieux.

tu replonges dans le silence, sereine. tu ne penses plus à rien, le monde se colore de rose sous tes yeux, alors que, dans quelques heures, il sera noir.

du moins, c'est ce qu'annonce la grande horloge installée sur l'un des murs de la piscine de l'hôtel. papa et maman sont partis depuis longtemps et tu n'as toujours pas reçu d'appels de leur part, mais tu ne t'inquiètes pas car tu sais qu'en ce moment même ils tournent tels des vautours au dessus de la nouvelle-orléans à bord de cet hélicoptère spécialement loué pour l'anniversaire de maman. du moins, c'est ce que tu penses savoir. tu ne sais pas qu'après le décollage, survenu une heure plus tôt, leurs corps se sont écrasés sur le sol. le pilot est la première victime, la vie ôtée par une crise cardiaque foudroyante. l'hélico s'est donc retrouvé seul à voler dans les airs avant de tomber des centaines de mètres plus bas. papa est mort maintenant. son corps projeté contre un grand arbre s'est brisé et, quelques minutes plus tard, il s'est transformé en l'une de ces choses qui attirent de plus en plus l'attention des médias ces jours-ci. il a achevé maman en la dévorant. maman, ô maman, elle a souffert, oui. coincée sous des débris de l'hélico noir, son bassin s'est brisé tout comme son cœur en voyant l'homme de sa vie transformé. tu ne sais pas ça non plus, l'idée ne te traverse même pas l'esprit. t'es bien trop occupée à patauger dans la piscine, à tremper tes pieds dans cette eau si claire, si chlorée que tes yeux en sont rouges.

heure toujours clamée par les aiguilles cachées par une vitre pleine de buée chlorée. tu décides enfin de sortir de l'eau et d'aller t'enrouler dans ta grande serviette de plage aux motifs fleuris. la piscine commence à être bondée, il n'est presque plus possible de circuler à l'intérieur. les gens arrivent par vague et tu te rends compte qu'il y a énormément d'enfants. certains prennent le goûter assis sur les transats disposés tout autour de la piscine, d'autre courent, plongent, tombent, pleurent, crient. des cris que l'on pousse quand on s'écorche les genoux, que nos coupures sont superficielles. pas le genre de cris que les médias diffusent vingt-quatre heures sur vingt-quatre. ce qui te plait dans cet hôtel, hors le fait que tu t'y sens comme chez toi depuis que tu y viens, c'est le fait qu'il n'y ait pas de télévision ou encore internet. être coupée du monde, en quelque sorte, tu aimes ça, surtout en ce moment, même si, de ce fait, tu ne peux communiquer avec tes amis restés en france que très peu. mais ce n'est pas un gros problème, t'as vraiment besoin de changer d'air parfois. même si tu les aimes, même si tu l'aimes. ton regard papillonne, puis rencontre celui d'un garçon sans doute un peu plus âgé que toi. tu l'as déjà vu dans les couloirs, dans les restos de l'hôtel. il t'admire, ça fait longtemps qu'il veut te voir, te parler, mais il n’ose pas et tu ne le sais pas. tu rougis. il est charmant. il te fait un signe de la main puis saute dans la piscine. tu restes quelques instants plantée là, puis après avoir retrouvée tes esprits, tu décides de t'installer sur le transat que t'as réservé il y a quelques temps, là où ton sac de plage est posé. puis, soudainement, morphée t'attire pour un petit périple dans les fonds marins et les cris des enfants s'évanouissent.

le monde commence à devenir de plus en plus sombre, mais tu ne t'en doutes pas. mais ne t'inquiètes pas, dans quelques minutes, tu verras.

du moins, c'est ce que tu te dis dès que tu remontes à la surface. la première chose qui te frappe, ce sont ces cris qui déchirent tes oreilles, qui accélèrent ton rythme cardiaque. ils sont variés, viennent de personnes différentes, de toutes origines, de tout âge. t'entends des enfants, des personnes âgées, des hommes, des femmes, tu te demandes ce qu'il se passe. tu les entends aussi courir, t'entends des grognements. t'ouvres donc les yeux et tu te rends compte que tu n'es plus allongée sur ton transat, mais sur le sol encore trempé de la piscine. t'essaies de te relever, mais ta tête se cogne contre quelque chose : des transats, encore et encore, empilés au-dessus de toi, formant ainsi des boucliers peu résistants. ils te cachent la vue, tu ne vois donc rien, rien de ce qu'il se passe. il n'y a que des sons. en seulement quarante-cinq petites minutes, l'atmosphère et le monde dans lequel tu vivais ont changés. pendant ton sommeil, une petite fille, qui a échappé à la surveillance de ses parents, s'est noyée. certains sont intervenus, mais il était trop tard, elle était déjà morte. pourtant, sous le regard ébahi des personnes autour d'elle, elle est revenue. elle ne parlait plus, mais grognait. ses bras ont saisi son père, qui lui venait lui faire un câlin, heureux d'avoir retrouvé sa petite fille, et elle l'a mordu.

pendant que toi tu dormais sereinement, d'autres vivaient un cauchemar. mais attends un peu, ton cauchemar à toi commence dans pas longtemps.

mais toi, tu n'accordes plus d'importance à ces chiffres qui deviendront très vite obsolète. enfermée dans ta chambre d'hôtel, t'entends les grognements derrière la porte. tu sais que ce monstre est là, qu'il ne te lâchera pas et que si tu venais à sortir, ton corps se verrait déchiqueter par les dents de cette chose qui, à l'origine, était le garçon de la piscine.  garçon qui avait vu le danger venir, qui t'avait protégée en empilant ces transats au-dessus de toi et qui, par derrière, c'était fait mordre au bras. ce garçon qui est alors resté à côté des transats, attendant que tu daignes sortir tout en regardant l'horreur se dessiner devant ses yeux et qui, dès que tu as vu la lumière du jour, t'a embrassée. il a planté un doux baiser sur tes lèvres tout en passant ses mains dans tes cheveux, les couvrant ainsi de son sang qui maintenant sèche. toi, bien évidemment, tu t'es laissée faire, t'as même répondu au baiser de cet inconnu. t'as toujours eu besoin d'amour, tes lèvres devenaient poussiéreuses alors pourquoi l'empêcher de t'embrasser ? puis tout a cessé. il t'a ordonné de monter dans ta chambre, de t'enfermer, mais toi, tu ne voulais pas le quitter, mais il t'a poussé à t'enfuir. alors tu as retrouvé colette avant de rejoindre cette pièce dans laquelle tu es enfermée maintenant. alors ce que disaient les médias est vrai ? le ko règne maintenant dans l'hôtel, t'entends les cris qui viennent de partout, tu vois les lumières qui clignotent en dessous de la porte, qui dessinent le corps du garçon. ton cauchemar joue au toboggan devant tes yeux.

trois jours, c'est le temps que vous êtes restées, toi et colette, dans cette chambre, sans boire ni manger.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : les zombies, ils laissent même plus les gens profiter de la piscine tranquilou où va le monde ? j'aime bien le côté "on a rien vu venir" c'était interessant à lire ce perso est cool .

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une  chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites).   amuse-toi bien parmi nous.