The Day Will Come When You Won't Be nom : Il s'écorche sur les lèvres des citoyens meurtris, effrayés par la carrure agonisante d'une famille au sang écarlate. Les Millers, dont le nom n'esquisse que la frayeur d'un lendemain bien sombre. prénom : Enfant maudit, fruit d'une terre qui n'a jamais voulu de lui, carcasse grouillante parmi les décombres d'un monde. Père éphémère, Tyr devenu martyr d'un cœur trop laid. âge : Des décennies se sont écoulées depuis le souffle fatal, quarante-neuf années d'une vie insuffisante et malfaisante, qui l'assassine et l'éternise. Comme las de cette vie. date et lieu de naissance : Le passé est enterré, enfui jusqu'aux tréfonds de son âme. Pourtant, le sang est fruit du pays, de cette Louisiane amoureuse. nationalité : Enfant du continent,  un liquide rouge coule dans ses veines. Nulle place pour le déshonneur, il est l'enfant du pays, américain jusqu'aux os et l'hurle sur tous les toits. origines : Fier de ses origines, de ce sang qui l'anime. Américaines et nulle autre trace d'un pays trop faible ; il n'y a que la silhouette de cette Amérique grandiose qu'il admire. situation civile : Jadis, le cœur s'est ancré à une douce demoiselle. Belle comme la lune, rayonnante comme l'éclat de ses yeux. Fou amoureux, il est devenu marié aimant jusqu'à ce que la passion s'achève.  Aujourd'hui volage, il profite des courbes pour abattre coups de reins et coups de vilain. orientation sexuelle : Seules les demoiselles ont toujours trouvé grâce à ses yeux. Avide de chair fraîche, il a conquis autant de silhouettes que de cuisses. Les vieilles peaux, sales créatures ridées comme sa femme ne l'ont jamais attiré. ancien métier : Autrefois branleur, mendiant et chien errant, il a été gardien d'un supermarché où ses muscles pouvaient cogner. Videur, chasseur, chauffeur de taxi à ses heures perdues, il s'est finalement trouvé une passion moisie pour la sécurité. ancien lieu d'habitation : Quatre murs minuscules pour abriter sa famille, un appartement miteux, minable et infâme sur Pandora street. camp actuel : Sa vieille peau n'a jamais quitté Lafayette, comme passionné par la ville poussière qu'elle deviendra. groupe : milicien, clébard prêt à sauter au coup du premier lapereau à bouffer, the good man. crédits : ultraviolences.   just survive somehow. (001), Les sourires se sont figées aux noces de perles, tandis que se meurt la famille Millers. Le père est étranger aux siens, comme poussé vers la fleur sauvage d'une demoiselle misérable. Hanté par le visage désabusé d'un passé enterré, enfui au fond de son esprit épargné.  (002), Il y a d'abord eu la délicate silhouette d'une parfaite épouse, d'un amour d'enfance qui s'est métamorphosé en éternité. Le doux arôme d'une délicate épouse, à jamais sienne. Il y avait une vie entière devant eux, parsemée du parfum du bonheur et des fleurs naissantes. (003), Il y a eu la naissance de trois enfants, des gamins qu'il aimait amèrement du premier, jusqu'au dernier. Et puis, le bouquet a fané et les fleurs se sont éteintes. Il y a eu la descente aux Enfers, le crève-cœur et le quotidien morne, sans saveur et sans couleur. (004), Au fil des jours, c'est l'angoisse qui a hanté son esprit. Les visages sont devenus sombres, méconnaissables et la haine s'est immiscée sur les traits pâles d'une famille. Le dégoût et le mépris ont nourri sa vieille carcasse désarticulée, jusqu'à la rendre laide et misérable. Homme minable, il n'y a eu plus que le néant pour combler ce vide immense dans son torse. Sans amour, sans passion, les fleurs sont devenues poussières. (005), La famille s'est brisée lorsque les morts se sont relevés. Le père, bâtisseur, est devenu ravageur. Les demoiselles sont devenues son ultime passion ; il les a conquis comme on conquit la terre. Solitaire, il s'est laissé emporté par le vent et le néant. Désarroi, désespoir, il a sombré le temps d'un instant dans les ténèbres. C'est la fille qui l'a sorti de ces eaux troubles. (006), Elle était belle, fascinante et elle ressemblait étrangement aux souvenirs d'antan de son épouse. La femme devenue infâme n'était plus que le pâle reflet du passé et pour cela, il la méprisait. Mais elle, la nouvelle demoiselle de ses nuits, étaient un souffle nouveau sur son corps mort. De là est née la bête, ce monstre immonde qui articule ses os et ses muscles endoloris. (007), La maîtresse d'autrefois hante ses nuits comme un fantôme du passé. Jadis, il croyait l'aimer d'un amour sincère et éternel, puis la femme était venue anéantir ses rêves. La mascarade découverte, la maîtresse était partie et il ne l'avait plus jamais revue. Jusqu'à aujourd'hui. (008), De son regard foudroyant, il méprise le monde qui l'entoure pour l'étouffer dans sa propre ville, qu'il aime tant. Lafayette le portait autrefois dans son cœur, mais elle n'est aujourd'hui qu'une prison qu'il rêverait de diriger, lui aussi. Il méprise le monde qui s'agrandit, les rires qui s'éternisent et la peur qui, elle, ne cesse de croître en son sein. Malgré tout, il reste impartial. Chien fidèle d'un Conseil trop laxiste aux yeux d'un défaitiste. (009), Alors dans l'ombre des rues, lorsque la nuit tombe, il laisse la bête quitter sa caboche. Les mots croulent sous les lèvres et laissent échapper la douleur d'antan. Les baisers tombent sur les peaux douces, encore abîmées par les images des revenants. Homme à femmes ou homme infâme, il ne lui reste que ses péchés pour s'oublier. (010), Comme double, il demeure toujours une once de regrets, de remords et de rancœur dans ce cœur sans saveur. Empli d'amour pour une famille trop belle pour ce monde, trop laide pour son ombre. Homme ravageur, assoiffé de pouvoir et de devoir, il en piétine le bouquet d'antan, où les roses se fanent et où les cressons croissent.

âge : vingt-deux ans. fuseau horaire : france. fréquence de connexion : quotidienne. où avez vous connu le forum : top-site. avis & suggestions : j'ai rien à redire. votre mot de la fin : c'est tellement beau ici.

1968 Le premier cri lui écorche la gorge et annonce avec noirceur les décennies à venir. L'enfant tombe dans le berceau et crève le cœur des parents de ses pleurs incessants. Le couple se déchire, le gosse termine avec le père alcoolique. La liqueur lui trouble le cerveau et il finit par perdre la tête, en même temps que le gamin. Il est envoyé chez une mère catin et assiste avec horreur aux ébats d'une mère trop belle pour ce monde de malheur. Le gosse devra vivre avec un beau-père idiot jusqu'à sa dix-huitième année. La délivrance sonne.  1986 C'est là qu'il rencontre celle qui sera sienne. Sa douce épouse entre dans sa vie comme un ouragan. Elle balaie de son regard de braise son désarroi et ses désillusions. Il s'enfuit avec elle pour sa ville d'antan, Lafayette. Il y vivra jusqu'à son dernier souffle, amoureux de la noirceur de ses rues. 1988 Il est encore un gamin quand le premier gosse naît de son sang. Il le chérira d'un amour infini, fasciné par sa douceur et sa  beauté. Une lueur d'espoir pour l'enfant abandonné, mal-aimé qu'il était. 1991 Le deuxième gosse naît. Les cris ne cessent jamais. La femme devient laide, insupportable et le lit demeure vide. Les gamins lui explosent le crâne et c'est l'implosion. 1998 C'est le troisième gamin qui naît, celui de trop. Il veillera à ce que ce soit le dernier, déjà envahi par les hurlements d'enfants, les caprices trop envahissants et le couple agonisant. Agacé par cette vie trop fade, il s'étonne de son désarroi. Lui qui semble si beau, si grand, si prodigieux et qui, pourtant, demeure destiné à vivre une vie sans arôme. 2001 Malgré tout, il vit. La famille demeure soudée et radieuse. Il part à la chasse avec ses rejetons, crache sur les noirs et les clébards. Il méprise le monde qui l'entoure, rêve de rendre à son pays la grandeur d'autrefois. Il méprise les amours interdits, chante à la sérénade à sa femme fatale. Au mariage qui se noie sous un amour de faux-semblants. Aux enfants, prunelles de ses yeux, qu'il chérit malgré tout. 2011 C'est là qu'il la rencontre. Celle qui ne sera jamais sienne. Elle s'annonce comme une étoile filante, qui illumine ses nuits le temps d'une seconde et puis, qui s'éteint à tout jamais. Il trompera sa femme avec elle plus d'une fois, avant que la vérité éclate. Le mariage tremble, la maison hurle de ses tripes, mais le couple résiste. 2014 Il la revoit, un soir d'été. Elle passe dans le coin et ils se tombent dessus comme deux aimants qui s'attirent, ou deux amants qui s'attirent. Il reproduit les erreurs du passé, l'embrase de ses coups de reins. Le lendemain, il enterre sa silhouette au fond de son esprit et part chasser pour oublier. Il crèvera tout ce qui bouge, et le sang animal déversera la haine qui coule dans ses veines.

2015 Elle arrive sans prévenir, cette belle Apocalypse. Il entend encore les hurlements des militaires, ces hommes qu'il rêve d'imiter depuis qu'il est gamin. Sans jamais avoir les tripes de faire de même. Alors il reste tapi dans son coin, avec les siens, et regarde le monde se crever, comme l'enfant qu'il était. Il rassemble poudre et réserves, pour faire perdurer son sang à travers les ans. Il veut sauver les siens, se battre pour faire des Millers une famille respectée et crainte.   2015 Pour la première fois, son regard se pose sur un cadavre ambulant. Il sent ses tripes se retourner au fond de ses entrailles, mais il tient bon. D'un coup de poignard, il l'achève entre les deux yeux et s'attirent le bonheur des siens. Il se jure de les protéger, quitte à en crever. Il oubliera bien vite cette promesse, avide de sa propre survie. 2016 Il s'agenouille devant l'autorité suprême du Conseil, qu'il vénère avec le regard d'un enfant admirateur. Ses mains leur sont offertes et il en devient un milicien. Les mots glissent sur ses lèvres comme l'eau au fond de sa gorge. Il s'empresse d'abuser de son autorité, de tenter de faire régner l'ordre à Lafayette pour s'attirer les compliments des hauts chefs. 2016 Sa ville adorée se fait attaquer de l'intérieur par les morts ; ça lui crève le cœur, ça le démange d'aller cogner des gueules et d'aller briser des os. Il tient le Conseil pour responsable, parce qu'il en a ras-le-bol d'accueillir encore et toujours des étrangers. Il meurt d'envie de fermer les portes à tout jamais, de rester en petit groupe pour protéger les siens. Mais comme toujours, en bon lâche, il ferme sa gueule. Ses paupières se closent, elle aussi, sur ses désillusions et s'ouvrent sur ses cauchemars. 2016 Il sort de sa ville, pour prendre l'air. Pour ramener de quoi manger aux siens, éviter la peau sur les os et faire durer les Millers à tout jamais. Il la croise au détour d'un carrefour. Une demoiselle en détresse, aujourd'hui femme fatale. Une revenante du passé ; sa maîtresse adorée. Son coeur arrête de battre dans son torse. Une seconde. Deux secondes. C'est l'explosion. Il crève d'envie de la serrer dans ses bras, de l'embrasser et de se laisser embraser, mais il pense à sa femme et à ses rejetons. C'est plus fort que lui et il laisse tomber. Il veut s'en débarrasser, avant que sa femme découvre que l'autre est toujours dans le coin. Il lui indique une route dangereuse, périlleuse, qui la mènera vers une horde ou elle se fera bouffer avant que lui cède et la goûte. FÉVRIER 2017 Elle arrive sans prévenir, à nouveau. Il la croise dans les rues de Lafayette, un beau matin. La maîtresse d'autrefois, femme du passé revenue hantée sa vie. Il croyait l'avoir broyer il y a quelques semaines déjà et pourtant, elle est là. Belle et radieuse, comme autrefois. Coincée au beau milieu d'une ville étouffante et étouffée. Il se crèverait bien les deux yeux pour s'épargner les foudres de son sang. Il lui crèverait bien le cœur à cette revenante, pour être aussi attirante qu'effrayante. Si seulement la ville avait fermé ses portes aux étrangers, il n'en serait pas là. Fou de rage, il se laisse emporter sur un civil. Il lui fait quelques bleus pour un regard de travers. À nouveau, c'est la bête qui renaît de ses cendres.

Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : c'est quand même un petit fdp du coup, je l'aime ce personnage

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.