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 « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN.

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MessageSujet: « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN.   « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN. EmptyMer 15 Mar - 18:12

La peur est souvent ressentie comme une émotion négative ou péjorative car considérée comme une faiblesse. Pourtant, cette sensation fait partie des mécanismes complexes qui entrent en action dans notre organisme lorsqu’il est menacé par un danger. Comme pour tout ce que nous ressentons, une succession de processus neurologiques et chimique est à l’œuvre. Selon une médecin qu’Aspen a eu la chance de rencontrer : « La peur est l’attente ou l’anticipation d’une possible blessure. Nous savons que le corps est extrêmement sensible à la possibilité d’une menace et il existe ainsi de multiples voies qui achemine l’information de la peur dans le cerveau. » Savez-vous que les organes de la peur sont les amygdales ? C'est là qu'un neurotransmetteur nommé glutamate déclenche de multiples réactions dans la substance grise périaqueducale qui est une petite glande située dans le centre de votre cerveau. A partir de là, le cerveau doit prendre une décision face à cette peur que l'on a : rester immobile, fuir, ou agir pour la contrer. Entre temps, le message nerveux atteint l’hypothalamus qui contrôle le système nerveux, c'est lui qui met en marche l'adrénaline qui à son tour accélère le rythme cardiaque, la pression sanguine et le rythme respiratoire. Tout cela pour dire qu'au final la peur n'est pas qu'un simple sentiment, c'est tout un procédé chimique et neurologique qui se déroule à l'intérieur du cerveau, elle est incontrôlable et tout le monde a peur de quelque chose. C'est un fait obligatoire pour chaque individu. Celui qui dit qu'il n'a peur de rien est entrain de vous mentir, tout le monde a forcément peur.
Elle est souvent terrorisée la quadragénaire, effrayée par le monde qui l’entoure. Paralysée par le fait de voir un jour ce qui lui reste disparaître. Elle ne veut pas, elle l’évite plus que tout. Depuis presque un an elle sillonne les routes avec son petit garçon, elle a réussis à le faire tenir jusque là. Cela relève du miracle, souvent le jeune Luis pleure, apeuré face aux monstres, parce qu’il a faim, soif ou sommeil. Mais ils ne trouvent plus beaucoup de nourriture, les maigres ressources qu’ils ont, elle les donne à son fils, mais c’est pas assez, ce n’est jamais assez. Ils doivent bouger ensemble, tout le temps et un petit de huit ans n’est pas fait pour ce qui se passe, elle le sait. Alors elle lutte. Elle aurait pu rester dans l’État d’Indiana, mais elle ne pouvait se résoudre à y être en ne sachant pas ce qu’est devenu le reste de sa famille. Ses deux autres filles, son ancien mari. Elle veut les retrouver, elle veut savoir. Alors elle a lutté avec lui. Luis se montre d’une capacité extraordinaire, parfois capable du meilleur comme du pire. Il a déjà réussis à affronter des morts, du moins, ceux qui sont à terre, mais Aspen ne l’expose pas trop, elle ne veut pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, elle tente de le préserver de toute l’horreur de ce qui arrive. Tant qu’elle peut le faire, elle veut le garder innocent et pur, faire en sorte qu’il ne devienne pas fou à force de voir le sang, à force d’avoir faim et de voir l’espèce humaine décimée.
Ils sont en voiture, cela fait maintenant une journée qu’ils sont arrivés en Louisiane, ils viennent de franchir la frontière. Aspen est soulagée, après une année entière à tenter de passer, elle y parvient enfin. Elle jette un bref coup d’œil à son fils qui dort profondément sur la banquette arrière du véhicule. Il a l’air paisible, sa petite lèvre inférieure se secoue fébrilement à chacune de ses expirations. Luis est tout ce qui lui reste désormais, elle fera tout ce qu’il faut pour qu’il reste en vie. Malheureusement, elle n’a plus d’eau, elle n’a plus de nourriture et ils n’ont pas mangé depuis la veille. Il va être temps qu’ils s’arrêtent pour s’approvisionner. La mère gare le véhicule dans une petite forêt non loin d’un village et réveille délicatement son fils. Elle attend dix minutes qu’il se remette de son sommeil afin qu’il soit en pleine possession de ses capacités. Puis ils descendent, elle laisse son fusil et ses gros effets dans le véhicule, inutile de se charger. Elle préfère voyager léger si jamais elle trouve quoi que ce soit. Seul le petit garçon a une arme à feu. C’est risqué, mais elle ne supporte pas de le savoir désarmé, elle lui a appris à tirer, elle a voulu qu’il puisse se défendre et défendre ses arrières si jamais ils en ont besoin. « Luis, reste derrière moi surtout. » Ils avancent vers les maisons et sont à la lisière du village.
Enfin arrivés, ils commencent à fouiller une première bâtisse et trouvent une bouteille d’eau, le petit garçon la vide d’une traite, déshydraté comme il l’était, elle préférait le laisser boire, elle trouvera bien autre chose pour elle. Ils fouillent, ne trouvent quasiment rien, à part des fruits secs dans un sachet plastique et une barre de céréale périmée. Ils se partagent leur maigre butin, lui prend soixante-quinze pour cent de ce qu’il y a et sa mère mange le reste. C’est peu, mais elle s’en contentera. « Il reste deux maisons, on les fouille et on y va maman ? » Elle reste interdite face à cette question, elle hésite franchement. La nuit va bientôt tomber, il est seize heures et en hiver le soleil se couche plus tôt. Elle ne veut pas faire de trajet de nuit, trop effrayée à l’idée de se faire surprendre. Puis elle entend le ventre de son fils émettre des gargouillis. Sa décision est prise. « On fait les deux maisons mais après il faut courir à la voiture, d’accord ? » Ainsi ils décidèrent de poursuivre leur aventure, mais la femme est certaine que quelque chose cloche. Ils n’ont croisé aucun rôdeur, il n’y a pas âme qui vive, tout est bien trop calme. Armée de son coutelas, elle avance, prudemment.
Puis elle les voit, beaucoup. Armés jusqu’aux dents. La jeune femme tente de faire demi-tour avec son fils, de se cacher, mais ils les ont vu, c’est trop tard. Aspen serre les dents, court avec son fils qu’elle entraîne en le portant. Ses capacités physiques en sont réduites, mais il est hors de question qu’elle laisse son bébé tout seul, elle le traînera s’il le faut, mais elle restera avec lui, jusqu’à la fin. Puis elle finit par trébucher, elle vrille sur elle-même afin que ce soit son dos qui tombe en premier et non Luis. La respiration coupée, des étoiles dansant devant les yeux, elle les entend arriver. Elle les entend.
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MessageSujet: Re: « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN.   « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN. EmptyMer 15 Mar - 23:25



there's a ghost she's wearing my face
There's a ghost, she's wearin' my face at parties being introduced with my name, just a skeleton of bones, wearing nothing but clothes and she is paralyzing. The human soul is a treacherous place beneath the mask we wear a dark and twisted labyrinth laid, secrets locked and closets closed never surface  while we keep composed come out of hiding. There's a sound, it's haunting my dreams like children laughing in the distance and I don't know what it means ~ there's a ghost, fleurie.


L'hiver s'était déjà écoulé sur la Louisiane originellement humide et étouffante. Une légère brise trainait dans l'air, secouant les cheveux de la gamine et lui chatouillant sa peau souillée. Son arme à feu lui pesait lourd et tapait à répétition sa poitrine, comme un rappel de tout ce sang qu'elle avait désormais sur les mains. Jamais Éra n'avait tué de sang froid, consciemment, auparavant. Mais elle avait réussi à trouver sa place dans un groupe et enfin, elle se sentait entourée, elle se sentait importante, elle se sentait vivante. Alors peu lui importait le fait qu'elle doive tuer et voler pour rester dans ce groupe qui lui imposait des moeurs qu'elle aurait refusé en temps normal, mais voilà tout, les temps n'étaient plus normaux, ils étaient souillés et crasseux et Éra n'avait pas échappé à cette transformation inévitable qui s'était désormais emparée de tout son être. Alors elle se fichait de ce qu'elle devait faire, elle s'en était d'ailleurs bien accommodée. Tuer était bien moins difficile qu'elle ne l'aurait originellement pensé. La gamine avait appris à se fermer, à complètement éteindre ses sentiments et le reste d'humanité qui persistait dans son âme corrompue. Elle était une enfant transformée, une enfant modelée par des hommes dont elle était dépendante, qu'un pantin parmi tant d'autres que l'on s'amusait à manipuler selon les envies. Mais elle ne s'en rendait pas compte, Éra, ou bien elle faisait exprès de ne pas s'en rendre compte. Parce qu'encore une fois, pour la première fois de sa vie, elle n'était plus seule. Elle partageait son fardeau avec d'autres personnes, elle apprenait enfin à vivre dans une communauté qui n'incluait que des personnes comme elle, et c'était bien cela le problème, mais elle ne s'en rendait pas compte. Jamais elle n'avait su se rendre compte qu'elle-même, représentait un problème, un danger, qu'elle n'était pas saine. Jamais. Ils étaient une petite dizaine, certains du groupe avaient été incarcérés comme Éra elle-même l'avait était, pour des raisons plus comme moins importantes, mais ici, on s'en fichait. L'on ne jugeait pas les personnes pour leur passé mais par leur volonté à survivre et défendre le groupe. On les jugeait par leur force de caractère et leur manière de s'adapter à un monde dans lesquels on les avait violemment jetés. Ils étaient vivants, ils voulaient se battre et c'était tout ce qui importait.

Leurs pas résonnaient sur le bitume. Leurs armes, elles aussi, semblaient faire du bruit tant elles étaient nombreuses. Les discussions fusaient de parts et d'autres mais Éra, elle, restait silencieuse. Elle na parlait jamais beaucoup, se contentant d'observer et de se fondre dans la masse de manière discrète jusqu'à ce qu'on ne la voit plus. Mais parfois elle parlait, laissait aller ses pensées, laissait ses lippes former des mots qu'elle ne contrôlait par forcément, comme dépendante d'une manière de penser qui lui échappait en tous points. Ils arrivèrent dans un patelin où diverses maisons se succédaient une à une. Tout était calme et pourtant, une sensation étrange s'empara de la gamine et de ses iris marrons, elle vint scruter la rue qui s'offrait à eux, presque comme une offrande, trop beau pour être vrai. Mais un grognement inhumain vint trahir cette fausse impression qui s'était emparée d'elle et, d'un geste rapide, elle vint saisir le couteau suisse qui ornait originellement sa ceinture. Rapidement, le rôdeur s'écroulait par terre, une flaque de sang s'écoulant abondamment d'entre ses deux yeux. Ils étaient six, peut-être sept, et il ne fallut que quelques minutes au groupe pour tous les anéantir. Ils jonchaient désormais tous le sol, inertes, de retour à leur nature initiale. Éra vint essuyer le sang pourpre sur son pantalon originellement beige -désormais marron, souillé par plusieurs semaine d'errance continuelle. Ils fouillèrent quelques maisons, eurent la chance de récupérer des provisions qu'ils essayèrent de tous se partager à part égale et puis ce fut tout. Mais le calme auxquels ils avaient été confrontés s'estompa bien rapidement lorsqu'ils croisèrent deux personnes. Éra aurait été incapable de définir leur nature -étant donné qu'ils étaient assez loin, mais cependant elle aurait été certaine qu'une silhouette semblait plus petit et frêle que l'autre. Les deux personnes qui leur faisaient face se mirent à courir et presque de manière animale, ils vinrent tous à leur poursuite. Éra le savait déjà, c'était comme si ils étaient déjà morts. Les deux silhouettes étaient les biches, et le groupe une horde de lions affamés, désespérés. Soudain, la gamine vit les formes tomber au sol de manière assez violent et ils les rattrapent ainsi rapidement. Ses doutes furent rapidement confirmés ; il s'agissait d'une femme, et d'un enfant. Un enfant, le coeur de la gamine s'accéléra considérablement et le battement vint taper violemment contre sa cage thoracique. Ils tuaient, c'était leur mode de vie depuis toujours, mais jamais elle n'avait été confrontée à un enfant. Jamais. « Mais qu'est-ce qu'on a là? » la voix rauque et menaçante du leader se fit entendre tandis qu'un sourire sadique ornait ses lippes. Il avança vers la femme qui semblait désorientée sur le sol boueux et vint saisir son bras pour la relever, sans aucune délicatesse. Il jeta un coup d'oeil vers Éra pointant d'un hochement de tête l'enfant qui lui aussi, était allongé sur le sol, le regard implorant, effrayé. Éra baissa son arme et vint saisir les épaules du petit pour le relever. Elle ne lui aurait pas donné plus de huit ou neuf ans. « Fouille-le. » la gamine s'exécuta presque machinalement, plongeant sa main dans son sac à dos. Elle en ressortit quelques fruits secs et un sachet en plastique qu'elle lança vulgairement au leader. « C'est tout ce qu'il a. » elle essaya de paraitre détachée, la gamine, mais la vérité était que tout son être tremblait. Elle avait déjà tué, et jamais cela ne l'avait vraiment affectée mais il y avait un enfant. Et jamais, jamais, ils n'étaient repartis en laissant une personne vivre. C'était contre leurs moeurs.
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MessageSujet: Re: « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN.   « pas lui, s’il vous plaît. » ERPEN. EmptyMer 22 Mar - 19:03

Alors qu’elle est sonnée, la maman les entend arriver, elle sait qu’ils sont déjà sur eux. Elle a peur, parce qu’elle a tout fait pour éviter les gens depuis qu’elle a entrepris ce voyage avec son fils. Aspen voudrait pouvoir fuir, remonter dans le temps pour éviter d’entreprendre cette idiotie de recherche de nourriture et d’eau. Pourtant ce n’est pas possible, et à bien y réfléchir, c’était bien obligé, Luis et elle auraient fini par mourir de faim et de déshydratation. Elle sent venir le mauvais coup, et pourtant elle ne peut rien faire pour y échapper. Prise au piège, la femme blonde commence à se sentir comme un poisson empêtré dans un filet de pêche. Plus elle se débat, plus elle tente de s’en sortir, moins elle y parvient, son corps refuse de se mouvoir. Ce n’est qu’au moment où elle commence à voir de nouveau convenablement qu’elle comprend l’horreur de la situation dans laquelle ils sont, elle et son fils. Madame Sykes est face à des hommes, beaucoup trop, armés qui semblent des tueurs professionnels. Elle grimace, elle sait qu’elle ne pourra rien faire pour tenter de s’en sortir. Si elle esquisse le moindre geste, elle finira morte et son fils avec elle. La quadragénaire comprend que le seul moyen de s’en sortir en vie est de se laisser faire, de ne rien dire et de serrer les dents, d’encaisser les coups, voire pire, mais elle n’ose pas y penser, surtout pas ça. La jeune femme se surprend à prier tous les dieux qu’elle connaît, mais elle sait d’avance que c’est inutile, ils ne répondront pas, pas plus qu’aux autres de toute manière.
Un des hommes parle, rien que le son de sa voix fait vibrer la femme, elle a peur et cela, elle le ressent dans les moindres parcelles de son corps. Elle serre la main de son fils, presque trop fort, mais elle ne veut pas le lâcher, parce qu’elle sait que ce serait irréversible. On demande de fouiller son fils pour voir ce qu’il aurait. Une fille, moins âgée que la plupart des autres envahisseurs avance et commence le travail, elle ne prend pas le pistolet du petit, ce qui est étrange, il est à terre, à portée de main d’Aspen, mais elle n’esquisse pas un geste, ce n’est pas la peine, elle sait que ce serait le début de la fin. Pendant qu’elle fouille petit Luis, deux hommes attrapent sa mère et attachent ses mains dans son dos avec une corde, elle commence à saisir ce qui se déroule, mais elle ne veut pas y penser c’est trop horrible. La brune qui fouillait Luis trouve les deux sachets qu’ils ont trouvé, elle les lance à celui qui semble être le leader. « C'est tout ce qu'il a. » Et c’est tout ce qu’ils ont tous les deux.
Aspen remarque quelque chose chez la jeune femme, elle ne semble pas aussi sûre de ce qu’elle fait que ce qu’elle aimerait faire paraître. Elle la voit trembler, elle sait que quelque chose va se passer, mais elle ne veut pas, elle ferme les yeux deux secondes et regarde son fils droit dans ses petites billes ornées de deux iris bleus ciels. Elle lui transmet tout le courage qu’elle peut, mais il se met à pleurer, il saisit que quelque chose ne va pas, son bébé est en danger, elle est en danger. « Prenez tout ce que vous voulez, nos armes, nos vivres, mais ne lui faites pas de mal je vous en prie... » Elle supplie déjà, la femme forte s’efface devant la cruauté des autres. Aspen Sykes a peur, elle ne veut pas qu’on lui fasse de mal, elle veut qu’il vive, il est trop petit pour être confronté à toute cette horreur, mais on va lui infliger de force, elle le sait, rien ne va bien se passer, parce qu’ils sont dans un monde de merde, avec des monstres qui y vivent dedans. Et contrairement à ce que pouvait dire Luis, les monstres ce sont les humains, pas les rôdeurs. « Maman... » Son cœur se brise en voyant que son fils pleure, mais il ne bouge pas, parce qu’il a compris lui aussi et c’est ce qui fait que la maman commence à sentir des gouttes salées rouler sur ses joues.
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