nom : (FRAZER) ça siffle sous la langue, ça trahit tes racines. de lointaines collines grecques t'appellent alors que tu es prisonnière de ce pays dont tu ne connais rien.prénom : (LEDA) c'est pas d'ici, c'est pas normal. mais toi, tu l'échangerais pour rien au monde. issu de cette mythologie grecque qui te passionne, Ληδα signifie femme dans ta langue natale.  âge : (VINGT-QUATRE ANS) privée de cette jeunesse, arrachée de cette candeur qui te définissait. c'est court, et pourtant si long, à tes yeux fatigué. souvent, tu voudrais que ça s'arrête. date et lieu de naissance : (VINGT-ET-UN MARS, ATHÈNES) jour de printemps, date de renouveau. seconde enfant du fameux couple frazer, poupée fragile déjà adulée. avant même ta naissance, ton destin était tout tracé.  nationalité : (GRECQUE) ce pays que tu as sous la peau, ce pays tu adules et que tu défends. elle te manque, cette grèce lointaine. ici tu es étrangère et tu déteste ça.  origines : (GRECQUES ET AUTRALIENNES) un mariage de culture, tes racines s'enfoncent de chaque côté de la planète, des arides terres australiennes de ta mère aux contrées escarpées de ta grèce natale, celle de ton père.  situation civile : (FIANCÉE)  ça te parait tellement loin. une autre vie, une autre leda. il y avait cet homme, qui te faisais douter : l'aimais-tu lui, sa fortune, ou la joie qu'il faisait apparaitre dans le regard de tes parents ? plus besoin de te soucier de cela maintenant. il est mort, surement. tu l'espères. orientation sexuelle : (INDÉFINIE) il y a un an, tu n'aurais pas douté : hétérosexuelle, pour sure. mais dernièrement, tu sens ton regard s'arrêter sur ses courbes féminines, ton ventre se serrer dès que sa peau t'effleure. tu ne sais pas ce que t’arrive, si tu aimes les femme ou juste cette femme. t'as pas réellement le temps d'y penser, de toute manière. ancien métier : (ÉTUDIANTE EN CHIRURGIE) inscrit à l'encre noire dans ton adn, destin tout tracé par ton père qui n'imaginais rien d'autre pour toi. élève brillante, tête de promotion, un avenir brillant t’attendais. tu n'étais pas sure que c'était ce que tu voulais, mais tu étais sure d'une chose : jamais tu ne serais capable de décevoir ton père. ancien lieu d'habitation : (ATHÈNES, GRÈCE) jamais tu n'aurais dû partir, jamais tu n'aurais dû te retrouver piégée ici. à la recherche de ta sœur aînée, dans l'espoir de l'inviter à ton mariage, tu t'étais rendu à phœnix. puis tout s'est passé bien trop vite ; tout a dégénéré, les frontières ont été fermées, et tu t'es retrouvée seule, de l'autre côté de globe. camp actuel : (LAFAYETTE) l'histoire d'un moment, de quelques semaines au plus pour que tes compagnes guérissent de la dernière attaque. ton groupe n'aime pas les communautés, souvent pourries jusqu'à la moelle. toi ça ne te dérangerais pas de rester, mais ta soeur t'attends de l'autre côté des murs, et tu ne peux pas la laisser. pas encore. groupe :   (BURY ME HERE)  il est trop tôt pour juger.crédits : avatar@hepburns.  

(001), poupée de porcelaine, princesse du château frazer. fille du renomé dr frazer, leda ne manque jamais de rien. ni d'amour, et encore moins de cadeaux. enfant pourrie jusqu'à la moelle, queen bee hautaine de sa prestigieuse école privée. avant tout cela, la belle n'attirait que les foudres et les murmures, trop occupée avec ses études pour penser au reste. une autre leda. aujourd'hui quand elle y repense, la belle sourit avec nostalgie et larmes aux yeux : tous ses problèmes lui paraissent ridicules, des examens de fin d'années à la couleur de son gâteau de mariage. (002), le nom frazer est lourd de sens, encore plus de responsabilité. naître frazer, c'est voir son destin déjà tracé, sans aucun espoir d'y échapper. médecin prestigieux depuis des générations, les filles frazer n'y échappent pas. éra, l’ainée, en perd la tête. quant à leda, elle se convainc que c'est ce qu'elle veut, que c'est elle qui décide. illusion parfaite qui la berce durant plus de vingt ans. elle crève, leda, elle se tue à satisfaire son paternel. elle vit pour ses sourires, et pour son approbation. elle laisse ses rêves lui filer entre les doigts, et continue de sourire, sans se rendre compte que son coeur s'éteint chaque jour un peu plus. (003), il étudie dans la même université que la belle, un astrophysicien brillant de quelques années son aîné. elias. la poupée n'a pas réellement le temps pour ce genre de choses ; pourtant, il l'a convainc. un rendez-vous, puis un second. deux ans plus tard, un énorme diamant orne son annulaire. leda l'apprécie, elle l'aime pour sur ; mais elle n'est pas persuadé qu'elle l'aime comme elle le devrait. gendre idéal, proche de ses parents, la gamine se croit heureuse pourtant, entre les voyages de rêves et l'île privé du garçon dans les eaux méditerranéennes elle ne peut pas se plaindre. le mariage est dans deux mois, et la princesse part pour les états-unis, sur un coup de tête. elle refuse de se marier sans sa sœur aînée, que ses parents retiennent loin d'elle depuis que la belle s'est brisée. à son arrivée, ni éra ni personne, rien qu'une épidémie qui la retient prisonnière de son pays.  (004), la mythologie de son pays la hante, passion tenace dont elle ne veut se passer. gamine déjà, elle se noie dans les récits, dans les histoires mystiques et les figures célestes. la poupée se met même à apprendre le grecque ancien, pour déchiffrer ces textes qui la passionnent et qui la dévorent. à sa majorité, elle hésite. pas longtemps, le temps d'un instant : abandonner la vocation familiale et poursuivre son rêve, étudier ce qu'elle aime temps ? mais la réalité la rattrape, et au final elle a peur de faire entendre sa voix au paternel, peur de le décevoir. leda se demande souvent ce que serait sa vie si elle avait suivit ses rêves et pas ceux de son père. (005), autour de son cou, un collier de perle dont elle ne se sépare jamais. ça fait tâche, avec la fin du monde. mais la belle préférerait crever que de devoir s'en séparer, ultime lien qui la rattache à sa famille, à son passé. la gamine se perd, c'est son seul moyen de se retrouver. (006), quand l'infection décime le monde, leda a peur. animal sauvage, craintif. elle ne sait ni se battre, ni tirer. mais elle sait soigner, faisant d'elle un atout de taille dans un monde empli de chaos. peu après le début, elle se laisse charmé par un groupe d'apparence inoffensif, une communauté installée aux abords de phœnix. naïve, trop heureuse d'être secourue, la belle accours et croit aux promesses. pourtant, la biche se retrouve piégée, enfermée entre les murs de cette prison, littéralement. abusée, exploitée, affamée, pendant deux mois c'est un enfer. fantôme de la jeune femme souriante qu'elle a un jour été, leda perd espoir. lorsqu'elle prend la décision de s'ôter la vie, une figure héroïque vient la tirer de sa cellule : cait.  (007), aujourd'hui encore, la poupée immaculée peut sentir le sang chaud contre son visage. dans son esprit le chaos, les souvenirs s'emmêlent, réprimés, oubliés. en s'échappant, la belle se retrouve tiré par un homme qui tente d'empêcher l'évasion des prisonnières. seule, elle saisie le poignard tombée au sol et lui tranche la gorge. c'est cait qui doit revenir chercher l'enfant tremblante et apeurée, pour la tirer hors de cet enfer. (008), leda, elle n'a plus rien de ce qu'elle était avant. son sourire s'est effacé et ses traits se sont tirés. son orgueil est enterré avec ce monde où elle n'est plus rien, plus personne. craintive, elle sursaute au moindre bruit et ne dors plus réellement. ça se voit, sous ses yeux tirés. on lui a appris à se battre, à muscler son corps fragile. on lui a donné une arme, on lui a enseigné à s'en servir. ce n'est pas un soldat, mais à présent, la princesse sait se défendre. tout ça, elle le doit au groupe de femme qui l'a accueillit après l'évasion. une famille recomposée, décomposée, une armée d'amazones féroces assoiffées de revanche. une poignée de femmes, qui s'agrandit avec le temps. dans son groupe, leda est désignée soigneuse, dans l'ombre de la leader, sa sauveuse qu'elle suit docilement, prête à mourir pour elle. (009), en autarcie totale, le groupe d'amazones à a plusieurs reprises refusé les offres alléchantes de groupes ou de communautés prêtent à les accueillir. mais  cait refuse, avec le soutient de nombreuses femmes du groupe, emplies de délusions. leda n'est pas d'accord avec elles, pas forcément. la vie tranquille lui manque, la sécurité aussi. mais elle est terrifiée à l'idée de revivre le calvaire du début, et ne peut s'empêcher d'approuver docilement leur craintes rationnelles. il y a deux semaines pourtant, tout dégénère. une horde les prend au piège dans la maison où elles ont monté le camp, et c'est l’hécatombe. six femmes perdent la vie, et cait est mordue au mollet. d'urgence, la poupée frazer lui coupe la jambe, mais la blessure ne guérit pas et l'infection menace. alors c'est à genoux que les amazones demandent asile à ce camp qu'elles ont repéré, pour sauver la vie de celle qui les a mené jusqu'ici. (010), voila un peu plus d'une semaine que les amazones sont arrivées à lafayette. elles n'y resteront pas une seconde de plus que nécessaire, le temps que cait se remettent sur pied. vivant recluses, elles ne font aucun effort pour s'intégrer, se montrant tout sauf chaleureuse face aux habitants de lafayette. prêtant main forte comme infirmière, leda est moins fermée que certaines de ses soeurs mais reste farouche face à ces gens dont elle ne sait rien. pourtant il y a une douceur chez la belle, une volonté de se faire apprécier, qui la pousse à communiquer à faire des efforts.


(AVANT) hautaine // douce // volonté d'être aimée de tous // naïve // souriante // autoritaire // superficielle // trop apeurée à l'idée de décevoir ses parents // tempétueuse // control freak // opportuniste // ambitieuse // orgueilleuse // aime avoir raison, même quand elle a tord // anxieuse, ce qui la poussait à se médicamenter à excès pour gérer le stress // égocentrique // compétitrice // forte-tête // know-it-all ;  (A PRÉSENT) craintive // violente, si elle se sent menacée // discrète // paranoïaque // brisée // méfiante // déteste être touchée // derrière la crainte et le passé, leda reste la même lorsque l'on la connait réellement