The Day Will Come When You Won't Be nom : Costello, un nom de famille à consonances mexicaines qui relate avec brio ses origines. prénom : Hector. âge : quarante-deux ans. date et lieu de naissance : 02/02/1975, à Mexico (Mexique). nationalité : mexicaine, même s'il s'est marié afin d'obtenir la nationalité américaine, il ne s'est jamais vraiment senti américain. origines : mexicaines. situation civile : divorcé depuis des lustres, un mariage blanc, seulement pour assouvir les besoins d'enfant (qui s'avérèrent trompeurs) de la femme en question et l'adoption presque automatique des neveux d'Hector au sein de leur nouvelle famille. Chacun pensait y trouver son compte. ancien métier : pompier, soldat du feu. ancien lieu d'habitation : chicago, illinois. campement actuel :aucun, il a été gentiment éjecté de Lafayette sans autre forme de procès. groupe : rock in the road. crédits : oreste (c), everything else @tumblr.   just survive somehow. ISFJ PERSONALITY, THE DEFENDER. (001), Pompier, il s'est toujours vu comme le sauveur de ces dames. Rien n'importait plus à ses yeux que d'aider son prochain ; de fait, lorsque le virus est apparu, il a songé à toutes les personnes qu'il avait rencontrées au cours de sa vie, songeant à toutes celles qui n'allaient pas tarder à perdre la vie sans qu'il ne puisse rien y faire. (002), L'incapacité d'aider le rend malade ; en période d'apocalypse comme celle qu'ils peuvent vivre actuellement, il faut absolument rester soudés entre humains et s'entraider le plus possible. Il recherche activement cet état d'esprit depuis le début de l'épidémie mais peine perdue, il rencontre souvent des murs. (003), Lorsque l'épidémie est apparue, la famille Costello était en roadtrip à travers les Etats-Unis. Ils se dirigeaient vers la Louisiane où ils ont continué leur chemin – ils sont arrivés à Lafayette lorsque les militaires essayaient de terminer les fortifications. Tout le monde y a mis son petit grain de sel en repoussant les rôdeurs et façonnant les dernières rambardes. (004), Plutôt calme, il est rare de le voir s'énerver et crier au meurtre dès qu'un problème se présente. Il tend souvent à voir les choses rationnellement – de fait, il ricane dans son coin lorsqu'une personne déclare que ces atrocités arrivent grâce à la volonté de Dieu. A croire que ces gens font exprès d'être cons. (005), En ces temps troublés, Hector se raccroche à sa famille et, en tant qu'oncle dévoué ayant traversé le Mexique et étant entré illégalement aux Etats-Unis pour adopter ses propres neveux, protège ceux qu'il considère comme ses enfants du mieux possible. Il a l'impression de brasser le vide, tant cette situation paraît dangereuse d'une manière ou d'une autre. (006), Un jour, lors qu'une mission, Hector rencontra une une jeune femme malade. Elle n'avait pas été mordue, elle était simplement à bout de souffle, exténuée. Devant son refus catégorique d'aller à Lafayette – puisqu'elle en avait été virée quelques semaines plus tôt, il l'accompagna jusqu'à la ville de Scott, et commença à voler des médicaments dans la réserve de la ville afin d'aider la jeune fille qui dépérissait à vue d'oeil. (007), Son neveu, l'ayant surpris, commença à l'aider dans ses magouilles. Malheureusement cela ne dura pas ; un gars de la milice comprit rapidement que quelque chose n'allait pas avec le comportement d'Hector et le confronta. La discussion se termina en rixe bruyante au milieu de la nuit. L'ancien pompier eut tout juste le temps de faire ses adieux à la femme qu'il avait appris à aimer en arrivant à Lafayette, avant d'être viré du camp. Éberlué, il s'effondra. Quelques heures plus tard, son neveu le rejoignit devant les fortifications, ayant été également renvoyé. (008), Hector continua à se rendre au camp l'espace de quelques jours, se faufilant au travers des brèches afin de chiper des médicaments pour la jeune fille qui mourut malgré tous les soins que le mexicain essayait de lui prodiguer. Aperçu non loin du camp, un homme de la milice le prévint ; soit il arrêtait de se rendre à Lafayette, soit sa little girlfriend Jessie y passait. (009), La simple idée de se rendre dans le camp est encore très tentante mais Hector n'y parvient pas ; la sécurité de Jessie lui importe plus que tout. Qui plus est, depuis leurs adieux, cette dernière doit très certainement penser qu'il n'est rien d'autre qu'un connard. (010), Son neveu Absalon le tient pour personnellement responsable de leur départ du camp – ce qui est, Hector doit l'admettre, plutôt censé. Il est toutefois trop fier pour accepter le blâme, et se contente d'imaginer mille et une possibilités de survie, conscient que s'il retourne à Lafayette, Jessie serait en danger.

âge : 23 000 yo. fuseau horaire : Narnia. fréquence de connexion : 9j/7, 38h/24. où avez vous connu le forum : sur le slip kangourou du gros chou. avis & suggestions : du chocolat pour les admins. votre mot de la fin : faites l'amour, pas la guerre #philosophie #gurl #swag

Putain.

Putain, il ne pouvait pas y croire.
Ces connards de Lafayette, ces sales fils de pute.

Il entendait vaguement son neveu derrière lui, mais les mots qu'il prononçait n'avaient pas le moindre foutu sens. Tout ce qu'il savait, c'était qu'ils étaient dehors – et que eux, les autres, ils étaient dedans, et qu'ils jubilaient ! Ses yeux bleus papillonnèrent une dernière fois, alors que les portes de Lafayette se fermaient définitivement devant lui, sans espoir de retour. Et Jessie, et Eva – même si Absalon faisait mine de le soutenir, son neveu ne tarderait pas à le juger responsable de tout ce qui était arrivé jusque là. Hector avait pourtant bien agi, il avait tendu la main à quelqu'un qui en avait besoin – certes, il avait volé dans la réserve médicamenteuse. Certes, il avait entraîné son fils dans toute cette pagaille, et il s'était battu en pleine nuit, et il – et il... et il était dehors maintenant. Malgré toutes ces règles absurdes, Lafayette représentait un idéal pour beaucoup et, même si Hector avait lutté de nombreux mois, il en était de même pour lui. Et les portes étaient closes, et ne se rouvriraient que par la force. Ces barrières, il allait les détruire et mener son petit bonhomme de chemin jusqu'à Jessie, et Evalia. Il redonnerait un abris correct à son neveu. Il – il ferait des choses dont il serait fier. Et dire qu'il avait été un pompier brave et reconnu dans la profession, et dire qu'il prenait une douche tous les jours. Et dire qu'il venait juste d'être mis à la porte d'une ville qui aurait pu le sauver.

02/02/1975 Naissance d'Hector Costello, à Mexico (Mexique). 05/05/1989 Naissance de ses neveux Absalon et Evalia, aux Etats-Unis là où sa soeur aînée faisait la bonniche pour de riches américains. Engrossée par le père de famille. 1993 Retour de sa soeur au pays, après que le père de ses enfants ait été tué dans un accident de voiture. Elle abandonne l'idée de revoir ses enfants un jour, ces derniers ayant été placés dans les services sociaux. Hector se promet de retrouver ses neveux et de les adopter. fin 1993 - début 1994 Hector se met en route pour les Etats-Unis, avec un passeur et un groupe d'autres individus. Ils mettent des mois à traverser l'horizon et lorsque la voie est enfin sauve, ils traversent la frontière. Hector a l'impression d'avoir été forgé là, à l'époque où tout n'était que souffrance mais espoirs qui prenaient des allures gargantuesques. 1995  Hector vit de petits boulots mal payés, dans un appartement miteux. C'est ça le rêve américain, qu'il pense.  1996 Hector retrouve la trace de ses neveux, et épouse une jeune femme en mal d'enfants qui accepte de s'unir avec lui que dans le but de pouvoir adopter ses neveux. 1997 Après des mois de batailles judiciaires, Hector réussit à adopter les jumeaux, mais sa femme se rend compte que les enfants, ce n'est finalement pas sa tasse de thé. Puisque leur union n'était basée que sur le désir d'enfants pour l'une, et le besoin de retrouver une partie de sa famille pour l'autre, le divorce entre les deux est rapidement proclamé, prétextant une incompatibilité au niveau des caractères. 1998 Hector devient pompier pour le compte de la ville de Chicago, et peut maintenant se permettre d'offrir une belle vie à ses neveux.  11 SEPTEMBRE 2001 Attentats à New-York. Hector se demande s'il ne ferait pas mieux d'emmener les jumeaux à Mexico plutôt que de rester dans un pays où la crise semble venir pointer le bout de son nez. Il n'en parle à personne, et décidé de rester aux Etats-Unis là où ses neveux ont forgé leur vie entière. A ses yeux, rien ne comptait plus que de leur offrir la meilleure chance de vie possible. NOVEMBRE 2016 début du roadtrip en famille où les nouvelles iront vite, et où l'épidémie ravagera tout sur leur passage. Arrivée à Lafayette, Louisiane.


2016, FEELINGS  Jessie, c'était tout ce qu'il avait rêvé et recherché. Et étrangement, il l'avait trouvée au moment où le monde partait dans un sens qui ne convenait guère à quiconque. Jessie, c'était un médecin à Lafayette et elle était – forte, indépendante, prête à se battre. Hector ne pouvait pas faire autrement que de tomber pour celle qui l'obnubilait et le soutenait envers et contre tout. Jamais il n'eut le plaisir de se lier aussi férocement à une personne, la romance n'ayant jamais été son fort et son mariage autrefois n'ayant été proclamé que pour soutenir un intérêt personnel. Jessie, c'était différent.

OCTOBRE 2016 ''t'as pas à t'inquiéter, je vais prendre soin de toi.'' ''et comment ? T'es médecin ?'' ''non, mais j'en connais une et- je suis sûr que tout va bien se passer. Maintenant, essaie de te relever, on va te trouver un endroit confortable où t'installer chica.''

C'était parti d'un rien. Une promesse faite à une adolescente qui crevait sous ses yeux. Il avait vu le malheur, la mort. Il avait regardé chaque spectre qu'il rencontrait dans le blanc des yeux mais laisser mourir une innocente, il en était incapable. Alors, oui, une promesse certainement vouée à l'échec mais qui valait le coup de se battre pour la tenir. Hector commença à faire de fréquents aller-retours entre le camp et l'extérieur des murs, mais comme il était nettoyeur, on ne s'en inquiétait guère. Il en profitait pour voler dans la réserve de médicaments. Il savait que ça ne pouvait pas durer, qu'il n'était pas médecin et que ce qu'avait la fille était sans doute trop important pour être soigné avec quelques dolipranes.

Mais il essayait.

NOVEMBRE 2016 Sans souffler mot, il ramassa son sac et le fit se balancer sur son dos, la lanière tomba sur son épaule courbée. Il se sentait à l'agonie, mis aux pieds d'une force, d'une décision, d'une autorité sur laquelle il n'avait pas la moindre influence. Pour ceux cachés derrière leurs fortifications, il était parti alors le problème était terminé. Adieu, les Costello, ne revenez surtout pas. Et Abe, son neveu, qui n'avait rien demandé à personne mais qui l'avait aidé dans ses somptueuses magouilles par loyauté familiale. Il avait poussé au plus haut cette notion et l'avait épaulé du mieux possible ; et pour quel résultat ? Ces foutues portes étaient verrouillées pour lui aussi. Dieu seul savait quand ils reverraient leur famille – Dieu seul avait le regard sur ces choses-là. Heureusement qu'Hector ne croyait pas en une quelconque espèce de religion, contrairement à sa vie précédant son entrée aux Etats-Unis où il apprit la dure loi de la vie, sinon il aurait été déçu.

La môme était morte dans ses bras. Sa respiration était devenue sifflante, et son cœur s'était arrêté de battre. Autour de lui, la pièce tanguait dangereusement. Aucune larme ne roulait le long de ses joues, il avait appris à se contrôler depuis des années. Ella descansa en paz, se dit-il alors machinalement, comme ramené à l'époque où sa foi était plus importante que tout ce qui l'entourait. Mais ça sonnait horriblement faux – elle ne reposait pas en paix. Elle était morte, fin de l'histoire, fin de la bataille. Sans un mot il saisit le revolver accroché à sa ceinture, posa le canon contre la tempe de l'adolescente et tira. Du sang l'éclaboussa. Ses paupières papillonnèrent un instant, cherchant à trouver du sens dans ce à quoi il venait d'assister et ce pour quoi il avait décidé de se battre, entraînant Absalon dans ce trou noir dans lequel il avait plongé. Cette mort, il la devait à Lafayette, et à ce Conseil qui avait poussé à la mort cette jeune fille.

DECEMBRE 2016 ''où est-ce que tu te crois ?'' ''embarquez-le, ce fumier, il va faire un p'tit tour en taule, on verra bien c'qu'il lui sera réservé demain'' ''j'espère qu'ils vont lui coller une balle entre les deux yeux à ce sale mexicain de merde''
Hector avait été poussé, insulté. Envoyé dans une salle lugubre qui faisait office de cellule. Il avait perdu tout espoir de revoir la lumière du jour et cette promesse d'exécution le rendait fébrile et prêt à défaillir. Il pensait à Absalon en dehors de ces murs, il pensait à Evalia qu'il ne reverrait pas – et... et Jessie. Jessie qui apparut dans l'encadrement de la porte, le pressant de la suivre et d'être silencieux. Jessie qui l'embrassa juste avant qu'il ne s'enfuit.

FEVRIER 2017 "tu croyais que j'te voyais pas, connard ? tu croyais ça, sincèrement ?" "j'suis en dehors de Lafayette, t'as rien à dire." "approche-toi encore une fois de ces murs et ta petite copine médecin ta payer à ta place, c'est clair ?" une menace qu'Hector prit au sérieux. Il n'avait pas le choix. Tout le mourrait autour de lui, et il décevait ceux qui lui étaient proches. Peut-être qu'il pouvait sauver Jessie s'il s'en éloignait, s'il se décidait finalement à rompre ce qu'ils avaient réussi à créer.

"I can't stay with you anymore, you understand Jessica ? I can't. Everybody around me dies, and..I can't stand the idea of losing you." "shut up, I can make my own mind alone and-" "We are done, Jess. I..I am so sorry." "You are a jerk."

I'm a jerk, but I've never loved another.