nom : Brown, nom hérité de son père, l'unique membre de sa famille à s'être occupé d'elle. prénom : Emma. Elle n'en a pas d'autre, elle ne s'accroche qu'à celui-ci même si l'idée de changer d'identité lui paraît parfois tentante. âge : dix-neuf ans. date et lieu de naissance : 03/01/1998, Lafayette (Louisiane). nationalité : américaine puisqu'elle est née sur le sol américain, mais son père est britannique - alors parfois, elle s'amuse à prendre l'accent prononcé de Liverpool, celui que son père se traîne, et à prétendre qu'elle aussi est née en Angleterre. origines : américaines et anglaises. situation civile : célibataire, accrochée aux fantasmes et aux illusions alimentées par les revues de cul qu'elle a réussi à dénicher une fois les fortifications formées autour du camp de Lafayette.  ancien métier : lycéenne. ancien lieu d'habitation : Lafayette, Louisiane. campement actuel : Lafayette. Elle était là depuis le début, alors elle a tout vu, tout entendu, tout supporté. Mais elle est heureuse d'être en vie, alors elle n'en a que faire des règles à suivre ou des corvées. She is grateful. groupe : bury me here. crédits : hathaways (c).  

INFP PERSONALITY, THE MEDIATOR.
(001), Emma n'a jamais connu sa mère – dès sa naissance, cette dernière a pris la poudre d'escampette, laissant au père de famille la charge de sa fille unique. Même si James a toujours essayé de limer les angles à propos de l'absence de celle qui fut sa fiancée, la répugnance d'Anne par rapport à sa grossesse n'a jamais été étrangère à Emma, qui a d'abord eu du mal à avaler la pilule lorsque son père a décidé de se confier à ce propos. Sa mère ne la désirait pas, son père si – et, malgré l'amertume d'une telle nouvelle, jamais la jeune fille n'aurait pu imaginer meilleure relation avec son géniteur. Un lien unique qu'elle ne regrette absolument pas, même si elle ressent à présent un vide béant qui la dévore peu à peu suite à la disparition de James. (002), La jeune fille a toujours été extrême dans ses changements d'humeur : lorsque tout va bien, on pourrait presque l'entendre chanter et à partir du moment où les choses ne vont pas comme elle le souhaite, on dirait que le monde commence à trembler sous ses pieds. Certains l'appellent en douce drama queen mais truth be told, elle ne sait simplement pas modérer ses émotions, les vivant toujours pleinement, signe qui lui prouve encore qu'elle est humaine et en bonne santé. (003), Emma a également pour habitude de garder la tête froide, ou de faire de son mieux pour être raisonnable (même si ça ne fonctionne évidemment pas toujours). Il n'est pas étonnant de la voir naviguer d'une personne à l'autre afin de les faire communiquer tranquillement, ou de calmer les ardeurs de ceux qui vivent avec une tempête dans la tête. Elle aime jouer les médiateurs alors une telle place ne l'a jamais dérangée, même si ça manque clairement de saveur. (004), Émotionnellement, Emma s'attache aujourd'hui trop fort trop rapidement, alors qu'il lui fallait du temps pour être apprivoisée il y a de ça quelques années. Dès qu'une personne semble susceptible de lui concéder un minimum d'intérêt, elle entretient à son égard un crush, qui ne dure toutefois jamais bien longtemps. Ceci étant dit, même si le béguin s'évapore, son attachement reste intact. (005), Depuis la mort de son père, Emma a besoin de se sentir entourée afin de masquer cette solitude qui lui bouffe le cœur. Si elle appréciait autrefois sa propre compagnie, elle est incapable d'être seule – même pour dormir. Parfois, elle se glisse auprès de ses amis proches afin d'y roupiller, sinon elle en serait tout sauf capable. Emma déteste cette dépendance qui la pousse à quémander plus d'attention que de raison, mais elle ne se sent pas prête à se contrôler. (006), Lorsqu'elle était âgée de neuf ans, Emma se fit renverser par une voiture. Plus de peur que de mal, mais elle fut obligée de rester une semaine à l'hôpital et en ressortit avec une longue cicatrice, lui barrant le bas du dos. Ce n'est pas élégant. Ce n'est pas une preuve de survie. Aux yeux d'Emma, c'est répugnant et elle peine depuis à se dévêtir devant les autres. (007), Depuis la mort de James Brown, mettre un pied à l'extérieur des fortifications relève de la phobie. Elle se souvient – elle se souvient des dents plantées dans la chair de son père tandis qu'il lui hurle de se barrer, de fuir, de courir aussi vite qu'elle le peut. Elle se souvient du sang. Des mains pourries, et l'odeur de décomposition. Elle a peur de sortir, et de le voir sous sa forme de rôdeur, se traîner lentement vers elle d'une démarche saccadée. Elle en rêve la nuit. Elle en est malade. (008), L'avenir est incertain, flanqué de doutes et de morts qui jonchent le sol. Emma essaie. Emma essaie vraiment mais elle ne sait plus comment faire pour être optimiste maintenant que les secours ne semblent plus être d'actualité. Elle aurait voulu terminer ses études, embrasser, faire l'amour, apprendre et partager, voir son père vieillir. Elle souffre d'être jeune et pourtant de n'avoir aucun avenir. (009), Elle s'accroche au revolver que son père lui a laissé, comme à un souvenir lui rappelant tout ce qu'elle aurait pu faire pour le sauver. Elle ne l'a jamais utilisé, même si elle sait comment faire – ce n'est pas compliqué, elle se souvient d'être déjà partie à la chasse avec son grand-père. Mais – mais là, c'est différent. Là, les cibles ont l'apparence d'humains maladifs. Elle se demande parfois si elle serait capable de tirer sur le cadavre mouvant de son père. (010), Parmi ses affaires, Emma a conservé sa guitare. Une guitare avec laquelle elle ne jouait pas souvent, préférant le piano aux cordes de cet instrument. La guitare appartenait à son père et, seule, elle essaie aujourd'hui d'apprendre à en jouer lorsqu'elle a une minute de libre.