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 i forget where we were

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MessageSujet: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 17:27

matilda eleanor sargent
Tu t’rappelles quand t’étais gamine, les livres de coloriages ? Moi j’les aimais pas. C’est vrais quoi, si j’ai envie de dessiner une maison, j’veux pas qu’un abruti décide à ma place à quoi elle doit ressembler !
The Day Will Come When You Won't Be
nom : Sargent. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, une consonance française, peut-être canadienne. Un nom aux origines vagues, inexplicables. Une fierté féminine qu’elle s’évertue à porter. prénom : En dehors des sentiers. Marginaux qu’ils étaient. Les voyages paternels forgeant sa curiosité. Matilda. L’acharnement maternel pour conserver l’héritage de ses ancêtres. Eleanor. Des prénoms qu’elle n’est plus à même d’entendre. Qui aujourd’hui lui font bien trop de mal. Le sang coule encore le long de son cœur meurtrit. Préférant Mattie. C’est de cette manière qu’on l’interpelle, qu’on l’interpellait dans le camp de Lafayette. âge : Tout juste la majorité entre ses doigts. Dire que la fête lui tendait les bras. Le monde s’ouvrait à elle. Vingt-deux années d’existence. Bien trop jeune pour avoir connu la mort. Pas assez vieille pour mériter un sort pareil. date et lieu de naissance : A Lafayette même. Les rues ne lui ont jamais rien caché. Chaque recoin, chaque coin de rues. Le 4 juillet. Indépendance américaine. Fête nationale. Bien longtemps elle l’a jalousé, aujourd’hui elle n’y pense même plus. Une simple date à son calendrier. nationalité : Ses rêves de voyages à travers le monde. Les belles promesses de son paternel s’en sont envolées comme le souvenir de son rire. Purement américaine, aux lointaines origines suédoises lui a-t-on dit. origines : La blondeur de Suède, c’est ce que sa mère lui a répété. Peut-être du sang français, d’un politicien, un écrivain canadien ou encore un ancien médecin anglais. Papa était américain, possiblement italien d’aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir. situation civile : Son cœur ne s’est que rarement ouvert aux bonnes personnes. Souvent délaissée par ceux qu’elle pensait être présents pour elle. Amoureuse de la vie, amoureuse de la personne, non de son physique. Elle l’a forgé, la mort, la peur, l’abandon, l’exil. Elle ne se confie plus, ou très rarement. Elle prend ses propres décisions et suit son propre chemin. orientation sexuelle : Les expériences de jeunesse l’ont forgé. Un baiser échangé avec sa meilleure amie. Une relation d’un soir avec une vague sœur d’un ami. Elle ne voulait pas mourir idiote. Les hommes l’attirent, mais les femmes ne lui disent pas non. Des bras réconfortants, c’est tout ce qu’elle cherchait jusqu’à maintenant. ancien métier : Etudiante en littérature ancienne. Elle qui se voyait déjà faire de grande étude. Professeur d’université. Traductrice de langues anciennes. Des métiers qu’elle ne fait à présent que rêver. Elle est loin la jeune et douce Mattie. Présidente du club de pom-pom girl ! ancien lieu d'habitation : LaFayette la belle. L’unique. Elle n’a connu qu’elle. Les rues fleuries, le champ des oiseaux tôt le matin. Les entraînements de cheerleaders une fois l’hiver arrivé. La maison n’était pas immense. Idéal pour ce couple en marge de la société. Des rires de femmes s’y faisaient entendre. Ils venaient du cœur, elles passaient du temps ensemble. Toutes, sans exception. Promesse apparemment futile de ne jamais se séparer. Si Papa n’y a jamais vraiment trouvé sa place, il aimait cette maison. Mattie aussi. Très certainement abandonnée, livrée à elle-même. Peut-être habitée, de bonnes ou de mauvaises personnes. camp actuel : Seul. Des mots de trop. Une langue qu’elle n’a pas tenue. Un majeur qu’elle a levé plus haut que quiconque n’avait essayé de faire. Elle ne supportait pas l’autorité. La supporte encore moins aujourd’hui. Alors elle est partie, alors ils l’ont chassé. Jugeant qu’elle était une menace pour eux. Elle, du haut de ses vingt-deux bougies et de son mètre soixante. groupe : rock in the road. Caractère bien trempé. Ivre, la bouteille dans les mains. Une conversation qui a mal tourné. Le majeur en direction du Conseil. Pauvre gamine orpheline pensaient certains. La décision fut sans appel. Sur la route, en bordure des palissades. Elle vit, elle survit. Ce camp ? Autrefois sa protection, aujourd’hui elle l’a en horreur. Elle leur a craché au visage. Elle ne se pliera pas à leurs volontés. crédits : nicolapeltzdaily.  

just survive somehow.

(001), Une belle fleur. Un futur prometteur. Tout pour réussir. L’envie, la motivation, le savoir, le besoin. Les portes s’ouvraient à elle. La fille populaire. Souriante, gentille, aimante, à l’écoute, prête à aider. Les bonnes œuvres. Le cheerleading, elle y était capitaine. Elle s’épanouissait. Les Zeta Beta voulaient la recruter. Elles y étaient presque. La blondinette aux cheveux longs. Jolie et douce. Ses rêves se sont envolés. Son avenir s’est terni. Chaque jour, un peu plus, l’étincelle de ses yeux diminue. Quasiment inexistante. Alors elle survit. Essayant de se nourrir. La cigarette lui manque, l’alcool lui a fait des ravages pour son jeune âge. (002), Elle a grandi sous l’influence maternelle. Fière de sa force. Ne jamais se laisser sur les pieds, toujours se faire entendre. Elles étaient trois, ne jamais lâcher, ne jamais se séparer. Papa était peu présent, son métier de reporter l’emmenant aux quatre coins du globe. Il lui avait juré de l’emmener, un jour. C’est dans la poche de son jean qu’elle conserve la dernière photo de lui. Ne pas oublier son visage. Leurs visages. Tout les soirs, elle se remémore quelques brides de souvenirs. Des voix qui commencent à disparaître. Un rire qu’elle n’arrive plus à entendre. (003), Ne jamais avoir peur. Son caractère a changé. D’apparence plus rien ne la touche. Les larmes ont cessé de couler le long de ses joues rosies par le froid. Douce, elle peut y paraître. Manipulatrice, un don d’actrice a vu le jour. Bien loin est la petite femme fragile. Seulement vingt-deux années et Mattie a acquit la maturité nécessaire pour savoir ce qu’elle désirait, mais surtout ce qu’elle ne veut plus. Léo, son prénom sonne dans sa tête comme une prière d’apaisement. Il est le seul, l’unique et rare personne a avoir vu ses yeux humides, se remplir de larmes. Il fut le seul à poser son index sur son visage pour y sécher les larmes.(004), Pas riche, pas pauvre pour autant. Le salaire paternel suffisant grandement à faire vivre la famille. Maman n’a jamais voulu être femme au foyer. D’aussi petite qu’elle se souvienne, Mattie a toujours donné de son temps pour avoir de l’argent. Dans la vie, il ne sert à rien de claquer des doigts pour obtenir ce qu’elle voulait. Oui elle était populaire, sympathique, peut-être inaccessible à ses yeux. Elle ne l’a jamais vraiment remarqué, jusqu’à ce qu’elle lui demande de l’aide. Diamétralement opposés. Le jour et la nuit, l’huile et le vinaigre. Elle vit dans la lumière alors qu’il s’acharnait à rester dans l’ombre. Jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive de son existence. « Bonjour. » Les seuls mots qu’elle a réussi à lui dire dans un français approximatif. Sans jamais remarquer les regards qu’il pouvait lui lancer, elle buvait chacun des mots qu’il pouvait lui dire dans ce français plus que parfait. (005), La country. Véritable passion. Bien plus qu’un style musical, il en est un style de vie. Sa mère, passionnée, elle est devenue comme elle. Poussant de temps à autre la chansonnette. Une guitare dans sa chambre rose. Passion cachée dont elle ne parlait que très peu. Peu de temps après le début de l’épidémie, lorsque les vivres se faisaient présents, Mattie aimait traîner, son ipod dans la poche, Jamie Commons en font musical. On lui a demandé de chanter l’hymne américain à son bal de fin d’année, elle a refusé. Sa timidité et sa pudeur ont prit le dessus. Elle ne chante plus. Elle ne murmure plus. Elle ne fredonne même plus. Le bonheur s’en est allé, sa passion également. (006), Mattie est une forte tête. Le camp et le Conseil l’a bien compris. Toujours à la limite de la vulgarité, à gouffre même de l’irrespect. Elle écoute, elle observe, elle se tait, puis le temps vient et elle explose. Léo, toujours lui. Présent, calme, en retrait. Il la calmait. Par ses mots, par ses attentions. Elle était détestable, par moment, de mauvais poils, elle avait mal dormi. Encore la gueule de bois. Mais elle ne pouvait pas lui être méchante bien longtemps. Puis il y avait les autres. Méfiants, son minois d’enfant sage, les souvenirs d’une jeune femme souriante et avenante. Lui faire confiance ? On pourrait lui donner le bon Dieu sans confession. A vos risques et périls. (007), Peu friande des relations amoureuses. La plus sérieuse était au lycée. Elle la pom-pom girl, le cliché même de l’amour des séries B. Il était beau, grand, sportif et bon parti. Adolescente, douce, rêveuse, comme ses actrices préférées. Il est mort, il est un mort. Elle l’a croisé. Une fois, au coin d’une rue, devant la station essence. Son sweat, elle s’en souvient parce que c’est elle qui lui a offert avant de partir à l’Université. La maladresse a voulu qu’elle tire à côté, l’unique fois qu’elle a posé ses doigts sur un revolver. Les hommes, elle ne s’est que trop peu donné à eux, mais elle a fait naître le désir en bon nombre. Mattie se respecte, mais Mattie joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle veut. (008), La mort. Un mot qu’elle aimerait ne jamais avoir connu. Son père, sans qu’elle n’est pu lui dire au revoir. Son visage s’efface de ses souvenirs. Sa mère, une vilaine morsure. La lenteur de ses pas. Les hurlements de douleur qu’elle poussait. L’unique, la dernière, l’une des rares fois, les larmes coulaient. On l’extirpait de l’attaque. Menaçante, elle ne voulait pas la quitter, la fille unique se retrouve orpheline. Ses derniers souffles, « Je t’aime. » Ses tantes ? Perdues de vue. Envolées. Triste sort qui s’acharne sur la famille Sargent. En vies ? Dans un camp ? Mortes ? Transformées ? Sa meilleure amie, âme paisible, tranquille, qu’elle repose en paix. Mattie s’exclue, elle se referme sur elle-même. Ne veut pas d’amis, encore moins de compagnon de route. Ils finissent tous par disparaître. (009), Elle vit ses émotions. Heureuse, elle pourrait danser jusqu’à ce que l’épuisement la tue. Malheureuse, elle pourrait faire s’ouvrir le sol sous ses pieds. Théâtrale pour certains, Mattie est finalement franche, vraie et sincère. Quand elle n’aime pas, elle ne fait pas d’effort, quand elle aime, elle donnerait sa vie. Douce et fragile quand on la regarde. Forte et téméraire quand on la connaît. Vexée de ne pas avoir pu intégrer les « récupérateurs », maligne, futée, rapide et ingénue. Un scandale, alors elle a fugué une première fois. Elle est revenue. Elle vit pleinement ses émotions, une manière de se prouver qu’elle est encore humaine, en vie. (010), En vrac : Elle parle très peu le français que Léo lui a apprit, mais elle arrive à le comprendre. Elle sait monter à cheval. Elle sait conduire, elle adore la vitesse et la montée d’adrénaline. Elle pourrait passer des heures à lire des bouquins, si seulement elle n’avait pas déjà fait toute la bibliothèque présente dans le camp. Elle vit dans une petite maisonnette de fortune depuis qu’elle a été expulsée. Elle se surprend à penser, bien souvent, trop souvent à Léo. Comment va-t-il ? Est-il encore en vie ? Petite de taille, elle a pourtant un immense appétit. Elle déteste l’injustice et la discrimination. Elle aime se dire être la voix des opprimés. Jeune, elle sait qu’elle ne connaît pas beaucoup de la vie, mais suffisamment pour s’être faite sa propre opinion du monde. On l’aime ou on la déteste. Elle aime à fond, elle déteste à fond. Son injure préférée est « Shit ! ». Elle s’est faite tatouée récemment, qui a eu du mal à cicatrisé mais elle en est fière.
we are the walking dead.
lafayette, louisiane, qu'en pense votre personnage ?

C’est du coin de l’œil qu’elle lance un dernier regard à l’immense porte qui se referme derrière elle. Son cœur s’emballe. Ses mains se sont fermées en des poings tandis qu’ils pressent leurs étreintes sur ses bras, fins, presque fragiles. Elle ne ferait même pas de mal à une mouche. « Matilda, c’est terminé. » Peut-elle entendre à son oreille. Elle soupire. Un regard presque désolé, elle n’y prête pas attention. « C’est comme ça que tu nous remercies ? » Dans son autre oreille. Mais Mattie n’a besoin de remercier personne. Elle sait se débrouiller par elle-même.
Arrivée dans le camp suite à l’attaque des morts. Seule elle y est arrivée, seule elle y est restée, et c’est seule qu’elle s’en va. Elle voudrait rire, aux éclats. A gorge déployée. Elle ne le fait pas. Parce que son regard croise, l’espace d’un dixième de seconde, celui de son « ami ». Ils ont passé des heures, des jours, des soirs, à parler ensemble. Ils se connaissaient d’avant, il est l’épaule sur laquelle elle aurait voulu se reposer si sa froideur n’avait pas prit le dessus.
Quelques longs mois déjà qu’elle était présente au camp. Elle avait prit par à la récolte, simple fermière. On l’avait jugé trop frêle, pas assez forte pour les repousser. Bien qu’elle soit rapide, elle était trop jeune, trop petite, elle ne savait et ne sait toujours pas se servir d’une arme à feu. Alors ils l’ont délégué à la ferme. Elle s’y « plaisait », quelques passes frauduleuses avec des récupérateurs, des escapades nocturnes avec les plus téméraires. Elle se fiche royalement de l’autorité. Des ordres, des lois et de leur règlement.
Des paroles lourdes de conséquences, des actes impardonnables. Un manque de respect. Elle les a défiée, elle qui était alcoolisée, elle qui tenait dans sa main une bouteille d’un vieux tord-boyaux déniché dans le coin d’une cuisine.
Puis elle sent leurs forces se retirer de ses bras. Elle se dégage d’eux. Quelques pas en avant. Elle se tourne face au camp. Ils sont déjà loin devant elle.
Lafayette, la belle, l’unique. Elle leur crache dessus. Autoritaires, peureux, malsains. L'étranger, ne fait pas forcément peur. L'aide extérieure n'est pas forcément signe de manipulation et de désordre. Ensemble, ils peuvent y venir à bout. Douce utopie ? Elle y croit dure comme fer. Après tout, qu’ils aillent se faire foutre !


allez, je vais taper dans l’originalité de SPF. C’est vachement recherché, et c’est largement approuvé par moi-même ! Zozo, Jo' quoi.
ft. Nicola Peltz scénario (coup de cœur véritable pour cette création de Léo Benoist, au pire, elle n’a pas le choix que d’accepter ma présence).

âge : vingt-cinq ans, c’est loin la jeunesse déjà, non je n’ai pas de rie, ou plutôt je fais en sorte de ne pas les voir. Quoi ? C’est pas bien de vivre dans le déni ? fuseau horaire : celui de la France ! fréquence de connexion : Techniquement c’est tout les jours, sauf si VRAIMENT j’ai une obligation à l’extérieur. où avez vous connu le forum : huuum, il me semble que ça soit sur Bazzart, oui oui c’est ça. avis & suggestions : Mon avis ? Je cherchais un forum sur twd et je suis tombée sur celui-ci. Je suis ensuite tombée sur ce scénario et je suis tombée sur Nicola, puis je suis tombée sur mes fesses en me disant ALLEZ JE ME LANCE. votre mot de la fin : J’espère que vous allez bien m’aimer quand même ! Un tout petit peu hein, je ne demande pas grand-chose, juste une petite dose d’amour.



Dernière édition par Mattie Sargent le Lun 27 Fév - 16:03, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 17:27

dead man walking.
une citation ici lalala, n'importe quoi


Round my hometown, Memories are fresh, Round my hometown


Elle suffoque, elle a chaud, terriblement chaud. Son cœur s’emballe. Sa tête bouge dans tout les sens. Il fait nuit. Elle est dans son lit. Son lamentable lit. Seule, perdue. Elle avale difficilement sa salive. Les larmes coulent le long de ses joues sans qu’elle ne puisse les contrôler. Le poids du monde. La douleur de ses sentiments. La difficile réalité lui éclate au visage. La flagelle et la paralyse. « Quiet ! » Peut-elle entendre, une voix lointaine. Presque inaudible !  Elle ne se contrôle pas. Elle pourrait hurler si sa gorge ne lui faisait pas atrocement mal. Puis elle tremble. Ses mains sont serrées, ses ongles s’enfoncent dans sa chaire. « Mattie ! » Elle ferme les yeux. Elle ne veut pas voir le monde comme il est. La douleur est trop forte. Elle lâche un son. Puis un autre. Sa bouche s’ouvre, malgré les feux de sa gorge, elle hurle. De tout son cœur. De tout son être. Elle laisse la peine s’échapper. Elle a retenu, bien longtemps, trop longtemps, ce qu’elle ressentait. Le chagrin l’envahit. La perte, la mort, sa mère, son père, les autres, les morts, la vie, l’ancien, le nouveau. Son cœur est fêlé. Inconsolable. Elle peut seulement sentir les bras protecteurs de ce « mentor », de ce conseiller l’entourer. Lui demander de se calmer. Sa main sur son crâne, il la caresse alors qu’elle se débat. Elle pourrait le tuer si elle était plus forte. Elle veut s’échapper de son étreinte. Elle veut être seule. Parce qu’à présent, elle réalise qu’elle est seule, qu’elle le sera pour toujours. Les larmes coulent de plus belle. Sa voix se casse sous ses hurlements. La peine est à son comble. On lui avait dit que le contre coup serait difficile, mais pas à ce point, pas comme ça. Mattie est forte, on lui a apprit à l’être. Alors pourquoi se montre-t-elle sous ce jour ?

Be my friend, Hold me, wrap me up, Unfold me, I am small and needy, Warm me up and breathe me


« Talk to me a little, please ! » Lui demande-t-elle. Il est tard, il fait nuit. Le couvre feu semble avoir commencé depuis un bon moment mais elle s’en fiche. Elle s’est glissée dans sa maison. Elle a gravit les interdits pour le rejoindre. Lui le protocolaire. « It’s bad ! » Qu’il lui dit. Toutes lumières éteintes, c’est à la simple chaleur d’une bougie qu’ils s’éclairent. Ça lui va amplement. Elle qui a toujours prit soin d’elle, le maquillage, les crèmes, les vêtements. Elle ne ressemble à rien. Mais elle peut aisément voir qu’à ses yeux elle pourrait porter un sac poubelle, qu’elle serait belle. Gênée, elle ne se laisse pourtant pas batifoler avec lui. « Please ! Just a story, a proverb, a word of poetry. » Sa moue d’enfant suppliant se dessine sur son visage. Avec lui elle est bien. Apaisée. Elle en oublierait l’état du monde. Parce qu’avec lui elle est dans sa bulle, une bulle protectrice. « I don’t have the right Mattie, I no longer have the right. » Ses sourcils se froncent. Mattie déteste qu’on lui tienne tête et encore plus lorsqu’il s’agit de lui. Lui qu’elle avait facilement pu manipuler, à ses débuts. Au lycée, à la faculté. Puis elle s’était prise à son propre piège. Se mordillant l’intérieur de ses lèvres, elle se pose à genoux. « Can I stay at least for the night ? » Demande-t-elle, essayant de se faire un peu de place dans son lit. Ils ne devraient pas, c’est mal. Mais c’est enfantin. Comme une gamine qui vient de faire un cauchemar. Il soupire, regarde autour de lui. Il sait qu’elle ne devrait pas être là. Elle le sait également mais contrairement à lui, elle s’en fiche. De toutes façons, elle ne peut plus traîner dehors à cette heure avancée de la nuit, il ne prendrait pas le risque qu’elle se retrouve emprisonnée ? Une nouvelle fois ?
Elle s’allonge, se blottît contre lui. Son torse est chaud, elle peut entendre les battements rapides de son cœur. Il pourrait sortir de son corps. Sa main, petite et froide, se pose dessus. Elle essaye de l’apaiser. Entre ses bras, elle se sent en sécurité, elle se sent bien. C’est malsain, c’est déplaisant, ils la regardent du coin de l’œil quand ils rient ensemble. Elle entend les chuchotements des autres. Mais il n’en fait pas attention. Il l’a accepté comme elle est. « Bonne nuit. » Elle sourit, mais elle ne lui montre pas. Elle l’aime l’entendre parler français. Ou aime-t-elle ce qui lui est interdit ?

I am covered in skin, No one gets to come in, Pull me out from inside, I am folded and unfolded and unfolding, I am colorblind, Coffe black and egg white, Pull me out from inside, I am ready, I am fine


Vivante. C’est ce qu’elle peut se dire. C’est ce qu’elle est encore. L’image du monde qu’elle connaissait s’est envolée. Elle est seule. Le chant des oiseaux ne la réveille plus, il ne lui donne même plus le sourire qu’elle affichait autrefois. Ses paroles sont difficiles à entendre. Ses yeux sont lourds de colère, de passion, d’acharnement, de tristesse, de souffrance. Le petit oiseau a prit son envol, il est devenu grand. Trop vite, en trop peu de temps. Elle souffre, intérieurement. Elle est détruite. Cassée, brisée, sans attaches et sans familles. Chaque jour un peu plus elle se ferme, s’enferme.
Ses yeux sont constamment humides, voilés, sa vision est floue. Mais rien ne coule. Elle en a terminé avec ça. Elle ne veut pas se montrer faible. Elle ne veut plus se montrer faible. Parce que Mattie est devenue forte. Une femme, une révolutionnaire. Indépendante, elle s’est révélée. « You won't able to be solitary so long time. » Sa voix, grave. Elle soupire. Les yeux dans le vides, elle ne pense à rien, ou peut-être qu’elle pense à trop de choses. Physiquement présente, sa tête est loin, très loin, à des années lumières. Elle ne contrôle même pas les tremblements de ses mains, le claquement nerveux de ses talons sur le sol.
Intérieurement, elle ne pense pas ce qu’elle va manger ce soir, à qui fera le tours de garde de la maisonnette, de toute façon, vu le nombre d’heures qu’elle fait par nuit, elle y restera un bon moment. Non, mentalement, elle est à la faculté. Une table de cours. Le sourire du jeune homme qui lui fait face alors qu’elle n’arrive pas à articuler un simple mot : « Croissant ». Une scène banale, qui prend finalement tout son sens. « Mattie ! » La main froide la sort de ses pensées. Elle aurait presque eu peur, si seulement elle n’y était pas habituée. Elle secoue la tête. Un rictus nerveux se dessine sur ses lèvres. Une nouvelle inspiration. « Who were you thiking ? » Tout le monde et personne à la fois. De nombreux jours qu’elle ne l’a pas vue. Comment une personne pouvait en l’espace d’un regard devenir l’une des personnes les plus importantes de votre vie ? De sa vie ? Elle avait fermé son cœur, à eux, aux autres, à lui, le pensait-elle du moins. Elle veut pleurer, son cœur se déchirant dés qu’elle prononce son prénom. Stupide qu’elle est. « It’s not your business. » Elle se lève. Brusquement. S’empare de la roulée qui se trouve à côté. C’est la dernière, après il faudra attendre d’en trouvé. Elle va la savourer !


Dernière édition par Mattie Sargent le Lun 27 Fév - 16:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 17:59

Citation :
hello love, my invincible friend. hello love, the thistle and the burr. hello love, for you I have so many words. but I, I forget where we were
:amen: :bave: je vénère ce chanteur (c'est un dieu en live).

encore merci d'avoir craqué pour ce scénario (j'en reviens toujours pas complètement :dead: :baave: ). :lèche: :pliz:

j'ai dévoré le début de ta fiche et je frétille à l'idée de lire la suite. :crazylove: :sombrero: :siifle:

:creep: :oo: :amen: :sex: :bave: :culotte: :lèche: :calinou: :foulove: :luv: :lit: :baave: :luuv: :shower: :calin: :calinchou: :crazylove: :love: :sombrero: :rainbow: :sisi: :kiss:

si tu as la moindre question ou hésitation, tu connais le chemin vers ma boite mp. :classe: :creep: :perv:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 18:02

NICOLAAAAAAAAAAAAAAAA LA PLUS BELLLLLLLEEEEEEEEEE :brille: :(oo): :brille: :brille: :brille: :brille: :flirt: :flirt: :flirt: :flirt: :kissou: :kissou: :kissou: :kissou: :kissou: :kissou: :oo: :oo: :lov: :oo: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: bienvenuuuuuuue :amen:
bonne chance pour ta fiche :haa: :heartie:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 18:53

mais queeeel choix de scénario.  :dead:  :dead: j'ai hâte de lire vos rps, en plus le choix d'avatar est terrible. je l'aime tellement la nicola.  :heartie:  :heartie:
bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche. :keur: :keur:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 21:53

BIENVENUE SUR LE FORUM :brille: :(oo): :v: :hola: :perv: :aw: :keur: le choix de scénario de malade, et cet avatar, putain :dead: j'ai trop hâte de lire des rps mattie / leo, vas-y, je shippe :dead: bon courage pour le reste de ta fiche, n'hésite pas en cas de question. :fire: si t'as la moindre suggestion ou remarque à faire sur le forum, va déposer tes p'tites idées dans ce sujet, cimer albert. :bed:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 22:43

oh bordel cet avatar :tongue: :tongue: :tongue: :tongue:
bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche :foulove: :bave: :red:
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Thalia Davenport
Thalia Davenport

MEMBER ▴ EVERYTHING DIES.
▴ avatar : evangeline lilly
▴ inscrit le : 23/02/2017
▴ messages : 1076
▴ multi-comptes : Ivy Albrizio
▴ points : 3007
▴ sac : ▬ un stylo ▬ un carnet ▬ mon glock 19 ▬ mon couteau de combat ▬une bouteille d'eau ▬ une trousse de premiers secours ▬ un pot de beurre de cacahuètes entamé ▬ un talisman ayant appartenu à ma grand-mère ▬ une lampe de poche ▬ un couteau-suisse ▬ une polaire ▬ un foulard ▬
MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 23:08

Qu'est-ce qu'elle est belle Nicola ! I love you I love you I love you
Hâte d'en lire davantage en tout cas ^^. Bienvenue et bonne rédaction ! :radis:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyDim 26 Fév - 23:26

Non mais sérieux, là je suis en mode :pc: devant mon PC !!
Merci à vous pour votre super accueil qui me fait chaud au coeur !! :uu:

léo : MAIS NOOOON !! :èé: GENRE ?? :perv: JOTEM !! :kissou:
ne cherche pas Babe, nous sommes faites pour nous entendre :lilheart: :lilheart:
comme quoi, le destin fait bien les choses, le hasard fait que nos routes devaient absolument se croiser :cute:
Je te l'ai déjà dit, mais je te le redis, ton scénario et ta plume m'ont littéralement fait craquer ! :tears: Je ne pouvais pas passer au dessus de cette perle de coeur de coeur !!
Merci pour les compliments Babe, je vais de ce pas poursuivre ma fiche !! :lèche:

kara : eliza :hihi:
c'toi qui est la plus belle !! :keur: et la plus badass :bed:
Merci beaucoup !! :ange:

oz : alors déjà, le prénom, je suis décédée :creep: , Ryan, j'ai du mal à me relever :sex:
j'ai hâte également de shipper à mort Méo/Lattie :culotte:
Merci beau mâle en tout cas !!

hector : je suis décédée une deuxième fois ! DIEGO LUNA !! :cute: DIRTY DANGING HAVANA NIGHT QUOI !! :hearteyes: :hearteyes:
Cimer toi même l'étalon !! :lit:

patty : ton avatar m'a fait fondre, il est magnifique :luuv:
merci beaucoup !!

thalie : merci ma belle !
Evangeline quoi, des années que je ne l'ai pas vu !! :héhé:
Mais sur un contexte comme celui-là, elle est tout simplement parfaite ! :love:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 8:21

Nicolas la magnifique ! :brille: :brille:
Bienvenue parmis nous et bon courage pour la suite de ta fiche, excellents choix d'avatar et de scénario :ange:
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Anonymous
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 16:55

Emily, la parfaite !! :keur: :keur:
merci beaucoup !!
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 22:16

ta fiche est bandante :bed: il me faut juste l'accord de Leo pour que je puisse procéder à la validation, puisqu'il s'agit de son scénario :brille:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 22:18

Emma Brown a écrit:
ta fiche est bandante :bed: il me faut juste l'accord de Leo pour que je puisse procéder à la validation, puisqu'il s'agit de son scénario :brille:

J'ai mis du temps, mais je viens de la finir (je suis lenteur et je vous ******** :l: ).

J'aurais pas pu dire mieux. Fiche bandante. Personnage intéressant. Les potentielles histoire qu'il ne lui tient qu'à vivre me vendent un peu du rêve et j'ai hâte de voir dans quelle direction elle va se développer. :bave: :rainbow: :sombrero: :sisi: :haa:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 22:18

oooh nicola est trop trop belle. :cutie: et ce choix de scénario. :v:
j'allais dire bon courage pour ta fiche mais elle est terminée donc je vais me contenter de te souhaiter la bienvenue. I love you :cute:
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MessageSujet: Re: i forget where we were   i forget where we were EmptyLun 27 Fév - 22:21



validation, validation
t'es beau, t'es charmant, tu m'as l'air sincère
Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : ça fait du bien de voir une jeune fille pleine de vie, indépendante et prête à casser du Conseil. :creep: ta plume est somptueuse également, c'était un véritable plaisir de te lire et comme le vieux Leo du dessus, j'ai hâte de voir le développement de Mattie en rp. I love you

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.
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