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 la magie des mots. (oz)

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MessageSujet: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 13:25

ozsan mikolaj pawelczyk
A WISE MAN ONCE SAID:
“THERE ARE NO PERFECT MEN IN THE WORLD, ONLY PERFECT INTENTIONS.”
The Day Will Come When You Won't Be
nom : Pawelczyk. Un nom que tu portes avec fierté, un nom qui te ramène à des instants, à des moments où tu étais bien. Un nom raccourci à Pawel. Tu trouves que ça te corresponds mieux étant donné la situation, tu ne seras plus jamais le même. prénom : Ozsan, tu es cet être passionné que décrit ton prénom, ce prénom qui a été raccourci simplement à "Oz". En souvenir à cette histoire de magicien que l'on te contait souvent, qui te transportait dans un monde imaginaire. Mikolaj, prénom d'origine polonaise, qui était celui de cet oncle que tu n'as jamais connu.  âge :  Tu as atteint l'âge de quarante ans, sans même t'en rendre-compte, tu penses encore que c'est mauvais tour, de toute manière, tu n'as jamais accordé une réelle importance à tout ça.date et lieu de naissance : Un 27 juin à Varsovie en Pologne. Tu as eu un faux départ, en pointant le bout de ton nez prématurément. Tu as été ce miracle. Le soleil, cette immense étoile, a su réchauffer le coeur de tes parents, leur donner toute la force et le courage pour surmonter cette première épreuve avec toi. Tu es l'enfant des astres. nationalité : Polonaise. origines : Polonaises. situation civile : Presque marié. avant que l'apocalypse ne vienne tout saccager. Certainement qu'il s'agissait de ton destin, que tu aurais dû écouter les prédictions de la voyante, celle qui t'avait gentiment conseillé de retrouver ton premier amour. orientation sexuelle : Hétérosexuelle. ancien métier : Magicien, illusionniste pour le cirque du Ciel. C'était bien plus que ça, bien plus qu'un métier, parce que la magie ça fait partie de toi. ancien lieu d'habitation : Partout et nulle part, tu n'as jamais eu de lieu réellement à qui tu as appartenu. camp actuel :Seul, avec quelques membres de la troupe, vous constituez un groupe qui se bat jour après jour, tu te bats chaque secondes qui passe dans l'espoir un jour retrouver ta fille. Elle est actuellement ta seule raison de respirer dans ce désastre qu'est devenu ton monde. groupe : rock in the road. crédits : abisror, tumblr. 

just survive somehow.

(001), Oz tu étais ce petit garçon intrépide, curieux, farceur. Celui qui se jouait de son entourage, qui avait toujours plus d'un tour dans son sac. Pour surprendre tu transformais la matière, tu l'as faisait disparaître, chaque objet, chaque détail était important et c'est ainsi, que tu te réinventais. Grâce à tes astuces, ton habileté, tes secrets. Tu n'étais pas timide, au contraire tu avais du bagout, tu savais convaincre, attirer l'attention, tu n'étais pas un enfant comme les autres. Tu as grandi à travers les villes, tu as trébuché sur les continents, tu as traversé des océans. (002), Le Cirque « Nieba », le Cirque du Ciel. Depuis ta naissance, c'était ta maison. Tu as connu des personnes fantastiques, très différentes de ceux qu'on appelle les "gens normaux", dotées de talents comme le tient. C'est une histoire de famille, ton père est a vu naître le cirque. Un jour, il s'est épris d'une trapéziste qui la fait décoller de terre, toucher le ciel, depuis il s'était juré de ne plus jamais redescendre. Ils n'avaient jamais vu ou toucher de l'or et pourtant ils étaient riches, tellement riches de cette famille recomposée qu'ils avaient créé avec le temps. (003), Oz est une référence à une histoire que ton père te contait. Le magicien d'Oz. Au pays d'Oz tout semble pouvoir être possible, c'est un endroit majestueux, composé de paysages luxuriants, de peuples étonnants et de créatures singulières, même la fortune et la gloire, même celles-ci semblent simples à acquérir. Cet endroit t'a toujours laissé rêveur. Ta mère t'a même offert la petite boite à musique qui est citée à de nombreuses reprises dans l'histoire. Grâce à elle, tu t'endormais, tu laissais les étoiles te capturer, te transporter. Sans elle, tu parlais avec les montres qui se cachaient sous ton lit. (004), Tu es devenu ce jeune homme charismatique, capable de capturer n'importe quelle créature avec un simple sourire, mystérieux, surprenant, spontané, indomptable, insaisissable. T'apprivoiser n'a jamais été une chose simple. Tu es devenu cet être nomade incapable de rester en place, tu apprécies le contact, tu t'enrichies de toutes les façons, tu apprends tellement de ces étrangers qui se trouvent sur ton passage. (005), Tu n'es pas un homme honnête. Tu es le prince des voleurs. Tout comme Oz, tout comme ce magicien qui est à l'origine de ce surnom qui t'a été attribué. Contrairement à lui, tu volais les plus riches pour nourrir les plus pauvres. Parce que tu n'as jamais oublié d'où tu venais, ce pour quoi tes parents se battaient chaque jour. Tu berçais tes pairs d'illusions, tu faisais apparaître, disparaître les objets les plus précieux, tu défiais même parfois la gravité. (006), Tu as aimé à chaque fois, chaque femme qui tombait dans tes filets. Ce n'était pas un jeu pour toi, jamais tu n’utilisais les sentiments pour arriver à tes fins. Tu n'avais pas besoin de ça pour survivre. Tu avais ton Cirque. Tes tours de magie qui étaient devenus de plus en plus aboutis au fur et à mesure des années, ta renommée qui ne cessait de grandir, de s'élever bien haut. Oh non, tu ne volais pas les cœurs. Tu les capturais. (007), Jusqu'à ce qu'elle te capture. Il s'agissait d'une française à la beauté inégalable, au regard envoûtant, elle avait su te séduire avant même que tu n'aies à dire quoi que ce soit. Tu l'avais fait danser toute la nuit, son petit corps frêle ne paraissait pas dans tes bras puissants. Tu aurais été capable de tout pour elle, tu aurais décroché la lune, essayé d'attraper l'impossible, elle ta fait décoller de Terre, toucher les étoiles. Elle ne faisait pas partie du même monde que toi, elle était de la haute bourgeoisie avec un destin tout tracé. Elle n'avait rien à faire avec toi, selon ses parents, et pourtant elle t'avait choisi en dépit de ça, en dépit de tout. Une illusion. (008), Ta vie n'est faite que de ça, d’illusions. Ensemble vous aviez créé, vous aviez donné vie à cet amour impossible. Une petite fille avait scellé cette aventure éphémère. Dès qu'elle est apparue, tu t'es promis de ne jamais l'abandonner. Krysia Lune Pawelczyk. Chaque nuit, tu lui contais votre histoire. Tu t'étais promis qu'elle grandirait dans un monde où la magie l'entourerait. Tu lui mettrais des étoiles plein les yeux, tu l'as protégerait de tous les dangers. Tu serais ce père exemplaire que tu as eu la chance de connaître. Elle est ton astre lunaire, ta douce lumière. La prunelle de tes yeux. Tu pourrais tuer pour elle, tu sais que tu serais capable de tout, même de l’impossible. Comme pour sa mère. Tu ferais n’importe quoi pour la protéger de la vie et de tous ses dangers. (009), Arsene. C’est le prénom de ton second enfant, celui du jumeau de ton astre, de ta belle Krysia. Tu avais choisi le prénom de ta fille et elle de son fils. Elle avait sélectionné ce prénom par affection, en faisant référence à un célèbre personnage français : Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur. Tu ne sais rien d’Arsène, comme elle ne sait rien de Sia. Vous étiez jeunes, vous étiez passionnés, vous ne regrettiez pas un seul instant d’avoir donné un sens à tout ça. Il s’agissait d’un commun accord, ils n’étaient pas qu’un simple souvenir, pour vous, ils représentaient bien plus que ça. Tu n’as jamais eu la chance d’apprendre à le connaître et chaque jour, en observant les étoiles, en détaillant la lune, tes pensées s’envolent jusqu’à la voute céleste, en espérant un jour avoir la chance de les retrouver.
(010), Tu penses que cet apocalypse a détruit tout ce que tu avais construit, qu’il a rendu de manière obsolète ta magie, qu’elle n’a plus d’effet dans ce désastre. En un claquement de doigts, c’est tout ton château de cartes qui s’est effondré. Tu détestes ce monde dans lequel vous êtes forcés de vivre, toi et ta fille. Pendant un instant, auprès de ta famille, tu étais sur le point de te marier, tu allais épouser cette danseuse de tissu aérien. Inévitablement, elle te faisait penser à Lune, ta danseuse étoile. Puis soudainement, dans un autre temps, tu soulevais le corps déchiqueté de ta fiancée, son sang tachant ta chemise blanche, tes yeux horrifiés par tant de violence, tes yeux qui comptaient les cadavres des êtres qui t’étaient chers. (011), Le Cirque du Ciel. Il ne reste pas grand-chose de ce que vous aviez construit. Le chapiteau, les roulottes dans lesquelles vous viviez, tout n’est devenu que poussières et souvenirs. Dans ta tête, tu entends encore toutes ces voix, tu revoies toutes ces images et tu restes nostalgique. Tu aurais pu vivre ainsi jusqu’à la fin de tes jours. Bercé par tes illusions, par la scène, sans ne jamais comprendre ce qui se passait une fois que le rideau tombait. L’envers du décor. (012), Tu as tué ton frère Dariusz et cela t’a littéralement coûté un morceau de ton âme. Il n’a pas été un dommage collatéral, tu lui as délibérément ôté la vie. Pour protéger ta fille, ton neveu, pour protéger l’ensemble de ta famille de ce monstre qu’est devenu ton frère. Tu as été aveugle pendant trop d’années, tu n’avais rien vu de ses sévices, tu étais bien trop occupé à protéger cette bulle que tu avais créé. Tu avais lu dans les yeux de Milo la haine, la colère, le dégoût, le désespoir et sans hésiter, tu as sacrifié ta chair, ton frère. (013), Tes premiers pas dans ce nouveau monde auraient pu doucement te consumer, mais ça n’a pas été le cas, tu n’as pas baissé les bras. Tu en as fait une vraie force. Il y a eu Lafayette, votre premier camp, celui à qui vous devez la vie. Avec ce qui restait de ta famille, vous vous êtes reconstruits là-bas. Tu voyais en cet endroit de l’espoir. Malheureusement, bien trop rapidement, cette ville avec ses règles n’étaient pas faites pour toi, pour le Cirque. Ton côté rebelle avait du mal à se faire à toutes ces restrictions. (014), Le premier soulèvement à Lafayette contre le conseil, tu as fait partie des premières personnes qui ont été expulsées de la ville. Tu ne pensais pas en arriver jusque-là, tu as dû faire des choix difficiles, laisser ta précieuse Sia derrière toi et te reconstruire à nouveau. C’est ainsi, que tu as atterri dans la nature. Toi, ton autre frère, les lions de Dariusz et tout un tas d’autres membres de la troupe. Aujourd'hui tu sais que tu as fait le bon choix pour ton enfant, tu sais que Milo veillera sur elle. (015), Tu pensais ta magie perdue, tu pensais ne plus jamais pouvoir transformer ton monde, devoir abandonner les illusions. Tous tes tours de passe-passe te sont bien utiles ici. Tu tends des pièges bien conçus, tu arbores des plans stratégiques bien ficelés, tu trompes les adversaires qui se mettent en travers de ton chemin. Dans ce monde devenu sombre, tu essaies de raviver constamment la lumière. Un jour, tu le sais, tu feras tomber Lafayette. Tu seras l’une des figures de la rébellion. Chaque jour, tu te bats pour la liberté, tu veux recréer ce monde peu importe le prix à payer.
we are the walking dead.
lafayette, louisiane, qu'en pense votre personnage ?

Tu n'es pas quelqu'un que l'on peut facilement duper, tu as tout de suite compris, dès le premier jour où tu as mis les pieds à Lafayette tu as su que tu retournerais bientôt dans ton enfer. Pour toi, cet endroit représentait l'espoir qu'un jour, toi et ta famille, vous alliez retrouver une certaine tranquillité, un équilibre dans ce monde détruit, devenu un réel désastre. Tu as fait partie des premières personnes à être expulsé et tu as malgré tout, réussi à laisser entre ces murs ta fille. Tu te sens opprimé là-bas, tu as l'impression d'être victime de dictature, tu ne partages pas la même façon de voir les choses que les membres du conseil. Pourtant tu as confié à Lafayette ce que tu as de plus précieux, pour la protéger du chaos, pour être certain qu'elle soit à l'abri, sa protection c'est tout ce qui t'importe. Un jour tu comptes bien retourner la récupérer et pourquoi pas par la même occasion faire tomber ce camp qui cache bien des secrets.


MARISSA; Estelle.
ft. Ryan Gosling personnage inventé avec Sia.  :keur:

âge : vingt-trois ans. fuseau horaire : France. fréquence de connexion : quatre sur sept. où avez vous connu le forum : Bazzart. avis & suggestions : même requête que sous ace : mes smileys.  :aw:  :aw: votre mot de la fin : je jure intentionnellement que mes intentions sont mauvaises.  :héé:


Dernière édition par Oz Pawel le Dim 26 Fév - 17:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 13:26

dead man walking.
THESE VIOLENT DELIGHTS
HAVE VIOLENT ENDS

- Parle-moi d'elle, s'il te plait, raconte-moi votre histoire.
- Pas ce soir mon astre lunaire, si tu veux briller demain, il va falloir que tu laisses agir assez longtemps la poudre des étoiles sur toi. Sinon, elles ne pourront pas veiller correctement sur toi pendant le show.
- S'il te plait...
- Je vais juste t'expliquer quelque chose, d'accord  ? Quelque chose d'important. Souviens-toi Sia, quand tu tomberas amoureuse, parce qu’un jour je le sais que ça arrivera et dieu seul sait à quel point cette personne sera chanceuse de recevoir cet amour de ta part, s'il te plait je veux juste que tu te rappelles d’une chose qui me parait fondamentale : tomber amoureux ça te changera pour toujours. Peu importe à quel point tu essayeras, ce sentiment ne partira jamais de toi. Peu importe à quel point tu lutterais, il fera toujours partie de toi. (...) Tu me promets de ne jamais oublier ?
- Je te le promets.

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ON DIT QUE CERTAINES VIES SONT LIÉES A TRAVERS LE TEMPS...
UNIES PAR UN ANCIEN APPEL QUI RÉSONNE A TRAVERS LES SIÈCLES

Ces deux personnes n’ont rien commun, absolument rien. Et pourtant, un soir tout va basculer.
Ils vont entrer en collision, tels deux astres. Un coup de foudre va les transcender.
D’un seul regard, ils vont s’électriser. S’électriser. Pas pour un seul soir, mais pour tout une vie.


Montmartre - Paris, la ville lumière.

Emmène-moi voir la mer, fais-moi boire l’océan ;
emmène-moi dans les airs, aime-moi dans le vent

Adossé contre l’un des murs d’une des petites ruelles de Montmartre, une cigarette au bout de tes lèvres se consume tandis que tes yeux se baladent sur les courbes enfantines d’une inconnue. Au loin, tu essayes d’apercevoir ses traits, tu es intrigué par tant de grâce. Elle te semble aussi légère que le vent, chacun de ses mouvements est aérien. L’espace d’un court instant, elle te transporte à travers les éléments. Tu oublies le court du temps, tu oublies la pluie battante, tu oublies tout.
Parallèlement, il n’y a qu’elle et toi.
Tes émeraudes sont captivées par cette grâce qui te séduit, tu ne peux pas, tu ne veux pas t’échapper. Il est trop tard, tu as été capturé par cette créature divine de la nuit. Tout son corps se mouvait sur le rythme d’une musique inaudible, d’une musique qu’elle seule est capable d’entendre.
Alors tu t’imagines tes propres notes, celles qui sont capables de donner un sens à cette danse qu’elle s’adonne dans le silence.  Des notes imparfaites, des notes qui ne sonnent, ne raisonnent pas assez bien à ton goût.
La magie de Paris.
A cet instant précis, elle fait partie de ces petites surprises auxquelles tu ne t’attendais pas en arrivant ici ; Paris, la ville lumière.
Elle porte une robe colorée d’un affreux rose pale, tu ne comprends pas comment une si jolie fille pouvait avoir des goûts aussi décevants. Lorsqu’elle arrive à ta hauteur, tu lâches un petit rire. Ainsi, tu brises la mélodie sur laquelle elle brillait, sur laquelle elle s’étincelait dans cette pénombre qui tentait t’absorber toi et ta danseuse. Elle se stoppe instinctivement.
- Je vous fais rire ?
La lumière d’un vieux lampadaire éclaire le visage de ton inconnue, il révèle son visage de poupée, ses traits absolument parfaits. Elle est encore plus belle que tout ce que tu avais pu imaginer en l’espace de quelques minutes, bien plus belle que toutes les filles que tu avais pu rencontrer à travers les continents. Le regard de la danseuse t’absorbe, entièrement, complètement. Tu te noies littéralement dans ses grands yeux verts qui rêvent de liberté, d’être libérés.  
- Non, c’est n’est pas vous. C’est votre robe, elle est affreuse.
Tu t’exprimes dans un français que tu juges d’affreux, ton accent de l’est étant bien trop prononcé pour que tu ne t’en détaches aussi facilement. Elle fronce les sourcils, ses traits se durcissent, sans doute que tu as été un peu trop spontané.
- Et votre accent est atroce.
Tu décolles ton dos, tu jettes ta cigarette et tu suis ton instinct. A côté d’elle, tu es un piètre danseur et pourtant ton corps t’incite à le faire. Silencieusement, dans le calme ambiant, tu tends ta main en sa direction, discrètement, tu espères qu’elle comprendra. Elle semble hésiter.
- Pourquoi je vous accorderais cette danse ?
Tu penches la tête, un sourire rempli de malice se dessine sur tes lèvres.
- Pourquoi pas ?
Tu relèves tes émeraudes en sa direction et tout en gesticulant :
- Je pourrais être celui que vous voulez que je sois ? Le temps d’une nuit, ou d’une vie, qui sait ? Je pourrais être… danseur, bonimenteur, ou encore magicien ?
- Magicien ?
Elle semble troublée par ta présence, par tes mots. La danseuse ne devrait pas être là, elle ne devrait pas trainer seule à une heure pareille, c’était bien plus fort qu’elle, bien plus fort que tout. Elle avait encore cette envie insatiable de danser, de s’envoler sous la légèreté de ses pas. Soudainement, un courant électrique traverse ton corps, il le transcende violemment.
La main douce et froide de ton inconnue se pose délicatement dans la tienne. Tu l’attires vers toi, ton souffle chaud effleure sa peau, ton cœur tambourine dans ta poitrine et c’est tout un flot d’émotion qui s’empare de toi. Esclave de ta conscience, à ton tour tu laisses ton corps se mouvoir à des mouvements que tu ne contrôles pas.
Et tu commences à comprendre.
Tu commences à entendre ces notes sur lesquelles elle s’articulait quelques minutes plus tôt.
La pluie cesse de tomber, les nuages laissent place aux premières étoiles. Il n’y a plus qu’elle et toi, ensemble, vous brisez la trajectoire du vent, chaque mouvement fait preuve d’improvisation, ton corps se laisse guider par ses pas. Comme s’ils avaient déjà partagé un moment semblable dans le passé, dans une autre vie, comme si ton corps retrouvait le sien.
Pour la première fois de ton existence, tu te sens entier.
C’est doux et à la fois violent.
Tu l’as fait tournoyer.
Tu arrives à la faire briller… Briller davantage alors que tu pensais que c’était impossible. Plus de robe colorée de cet affreux rose pâle qui dérangeait les yeux du magicien. Les longs cheveux blonds de la jeune femme tombent en cascade dans son dos, son petit corps est à présent vêtu d’une robe bustier scintillante de couleur bleue, en miroir avec les étoiles rieuses qui vous observent, qui s’animent entre elles dans leur propre musique inaudible. Elle dévoile avec élégance ses omoplates et surtout, elle met en valeur son petit corps de femme qui semble coincé dans celui d’un enfant tant ses courbes sont discrètes.
La danseuse s’éloigne de toi, elle s’observe et peine à comprendre. Comment as-tu réussi à l’habiller ainsi avec autant de rapidité ? Ainsi, une nouvelle fois, tu l’as intriguée, tu t’es montré surprenant. Un vieux tour de passe-passe pour toi qui avait eu l’effet d’une bombe sur elle.
- Je m’appelle Ozsan, mais tout le monde m’appelle Oz.
Tu avances vers elle et elle recule d’un pas, puis de deux. Tu t’en veux parce que tu crains qu’elle ait peur de toi. En général, elles savent qui tu es et elles espèrent que tu leur joueras de mauvais tours. Tu as toujours détesté la facilité, tu t’es toujours arrangé pour flirter avec le danger. Pour la première fois, tu t’es dévoilé à une simple mortelle. Le silence est insoutenable, au creux de ta poitrine tu sens les battements de ton cœur te marteler, chaque à-coup est douloureux. Tu le sais, tu ne le supporterais pas qu’elle te rejette.
Le visage décontenancé de Lune s’illumine d’un sourire rempli de malice. Elle te met au défi, sans que tu ne comprennes pourquoi, elle te tourne le dos et se met à courir dans le sens inverse sur les pavés parisiens devenus humides. Sans une once d’hésitation, tu l’as suit, tu lui accordes toute ta confiance, celle que tu accordes difficilement, tu reprends cet air innocent qu’autrefois tu affichais bien trop souvent. Le temps d’un court instant, tu as l’impression de renaître de tes cendres, tu as cette étrange impression de réapprendre ce que c’est de vivre l’instant présent. Tu te mets à rire, tu ris aux éclats, comme s’il s’agissait d’un rire qui était enfui, d'un rire qui s'était enfui depuis bien trop longtemps. Elle semble courir comme si sa vie en dépendait. Tel un écho dans les rues, seuls les rires de vos deux âmes vagabondes raisonnent, faisant communion avec les étoiles rieuses qui vous observent, qui veillent sur vous et ce début d’histoire que vous êtes en train d’écrire. Tu descends des escaliers, à chaque pas tu manques de tomber, mais tu t’en contrefiches, tu pourrais bien tomber que seule la douleur serait capable de te remémorer ce que tu es en train de vivre : ce moment précis fait partit fait l’objet d’une sorte de magie, dont tu peines à maîtriser tous les rudiments.  
Soudainement, tu t’arrêtes. Tu l’observes à nouveau avec ces yeux qui sont en train de vaciller, avec ces pupilles d’un bleu perçant qui semblent scintiller, se refléter avec le ciel étoilé. Ton inconnue reprend son souffle face à la vue qui s’offre à eux, d’où ils sont, ils sont capables de voir l’ensemble de la capitale française. Tu avances doucement pour ne pas la faire fuir à nouveau, tout en t’enivrant de cette vue incroyable, tout en mémorisant chaque détail de ce décor sans défaut. Telle une peinture que tu souhaiterais accrocher quelque part et pouvoir l’observer jusqu’à la fin de tes jours. Tu t’accoudes contre le mur qui vous sépare du vide, qui vous retient de déployer vos ailes.
- Lune, comme l’astre.
Pour la première fois ce soir, tu ne la regarde pas. Un sourire se dessine sur tes lèvres. Lune a eu l’impact d’une simple étoile, sans que tu ne comprennes déjà qu’elle aura eu l’impact de celle d’une étoile filante dans ton existence. Tu te redresses et attrapes à nouveau l’une de ses mains. Tu avais envie de danser à nouveau avec elle, envie de ressentir ces petits papillons s’agiter au fond de tes tripes, quitte à te priver de  cet oxygène dont tu as besoin pour respirer correctement, simplement pour partager davantage de temps avec ton astre lunaire, ce temps qui s'écoule bien trop rapidement.

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- Mesdames et Messieurs, nous vous demandons d’accueillir sur scène, le grand, le majestueux Ozsan Pawelczyk, le magicien qui ose, notre magicien d’Oz !

Ton cœur bat rapidement, bien plus vite que les secondes qui défilent. Chaque battement t’empêche de respirer correctement, c’est le stress qui prend entièrement possession de ton corps. Tu n’es qu’un esclave de tes émotions qui s’emparent de toi, sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. Le rideau tombe et comme à chaque fois, ton assistante tend sa main en ta direction tout en attendant que tu la saisisses. Les acclamations du public raisonnent dans un écho bruyant dans cet immense chapiteau, tous ces étrangers venus vous voir toi et ta famille. Ils ne le savent pas, mais ils sont tous installés au sein de votre maison. Le cirque c’est ton foyer, c’est là où tu retrouves tous tes repères, sans lui, tu n’es rien. Sans eux, tu ne brilles pas correctement. Tu es cette étoile qui gravite dans cette constellation que vous avez construit et bâti ensemble durant toutes ces années. Tu prends une grande inspiration et tu t’avances. Au passage, tu attrapes la main de ta partenaire à qui tu colles également un baiser contre sa joue. Vous êtes comme un vieux couple, tu sais absolument tout ce qu’il y a à savoir sur elle. Elle te fait entièrement confiance, à chaque représentation elle te confie sa vie entre tes mains. Tu es le capitaine de son âme, le maître de son destin. Un seul faux pas et tout peut basculer. C’est là, toute la beauté du spectacle. Au cours de la soirée, les spectateurs vont vibrer au rythme de tes tours, eux aussi, ils vont apprendre à te faire confiance. Tu es le magicien, l’illusionniste, toi seul est capable de les faire rêver, de les transporter dans ton monde.

- Bonsoir mes oiseaux de nuit, je suis ravie de vous accueillir ce soir. Avec ma douce partenaire, nous allons tenter de vous faire entrer dans notre monde, de vous faire croire en la magie, la vraie. Celle qui vous fait tous passer pour de simples mortels.

Tu donnes l’impression d’être confiant, un peu trop sûr de toi. Durant l’heure qui t’es dédiée, tout se passe comme prévu. Tu fais sortir des colombes du chapeau d’une vieille dame, tu mets des étoiles dans les yeux des enfants avec tes cartes, tes dessins que tu réalises simplement en devinant la pensée et surtout, tes tours avec ton assistante. Tu la découpes sous leurs yeux surpris, tu la suspends dans les airs, tu la fais disparaître, tu leurs fait même croire qu’elle se trouve à Paris, qu’elle a voyagé en une fraction de seconde, tes illusions sont tellement réussies que tu les bernes aisément. Paris une ville qui compte beaucoup pour toi, le petit clin d’œil pour ta danseuse qui t’observe, assise quelque part parmi ces âmes illuminées. Voilà pourquoi ton cœur bat si fort, pourquoi ton corps est esclave de cette adrénaline qui parcours dans tes veines. Elle est là ta drogue, quelque part, près de toi, et tu n’as qu’une envie, c’est qu’elle vienne te rejoindre, montrer ton bonheur à ces inconnus qui représentent bien plus que ça pour toi. Ce soir, ils sont entrés dans ton intimité et toi, en échange tu veux leur prouver le lien qui s’est créer entre vous durant ces heures partagées ensemble. Votre constellation va s’agrandir, une étoile va s’ajouter sur le dessein de votre vie.  

- Avant de vous quitter, de mettre un terme à cette soirée exceptionnelle que nous avons partagé ensemble. Pour faire honneur à ce lien invisible et éphémère que nous avons tissé, je voulais vous confier que je suis actuellement le plus heureux des magiciens.... Grâce à un merveilleux astre qui est quelque part parmi vous, je vais avoir la chance d'accueillir un petit être magique, tout rose et tout brillant au sein de ma fabuleuse famille.

Les spectateurs qui sont tout d'abord surpris, se lèvent pour t'acclamer toi et Lune, qui te rejoint avec son petit ventre rond, sous les yeux médusés de tes parents et de tes frères. Ils n'acceptent pas cette situation, ils ne l'acceptent pas tout simplement. Ton grand amour, la femme de ta vie, cet astre qui est entré en collision avec toi. Ils dégueulent sur la facilité que tu avais eu à l'aimer, ils pleurent sur ces sentiments auxquels ils ne veulent pas y croire. C'est une étrangère, une simple mortelle, une française qui fait partie des hautes sphères et qui n'appartient pas à leur monde. Ils essayent de te faire choisir entre elle et eux, sans compromis, ils ne veulent pas d'elle avec eux. Lune te saute dans les bras, c'est encore juste, mais elle peut agripper ses jambes toutes frêles autour de tes hanches, tu resserres instantanément votre étreinte et vous partagez un baiser passionné, à cet instant précis, vous ne faites plus qu'un. Le rideau tombe, sous les yeux émus de tes amis éphémères, de ce public avec qui tu as tissé un lien invisible.

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noces pourpres - quelque part en Amérique.

Tu te tiens devant ce miroir abîmé, paradoxalement brisé. Sept années de malheur seront infligées à celui qui a osé planter son poing dessus. Et toi, tu y crois à toutes ces conneries de superstitions, il ne peut pas en être autrement. Tu t’agaces depuis plusieurs longues minutes, tu essaies tant bien que mal à faire les choses correctement jusqu’à rendre les armes. Tant pis. Le nœud de ta cravate sera un peu bancal, ton ventre est en train de se tordre dans tous les sens, tout comme lui. Tout comme le nœud. Le stress s’empare de tes tripes, tu n’aurais jamais cru faire ça. Enfiler un costume, coiffer et plaquer tes cheveux, mettre des chaussures cirées, tous ces efforts pour lier définitivement ta vie à une autre. Tu crois à beaucoup de choses, mais tu ne penses pas que le mariage soit la solution pour résoudre les problèmes. Tu penses que les personnes qui s’aiment vraiment n’ont pas besoin de se prouver quoi que ce soit. Ton âme sœur à toi, elle ne se trouve pas sous ce chapiteau. Tu en es convaincu, parce qu’encore aujourd’hui, toutes tes pensées s’en vont au-delà des frontières, au-delà des océans et viennent se heurter à la voûte céleste parisienne. Ces étoiles qui ont promis pour toi, de veiller sur elle, sur ton astre lunaire. Une partie de toi est restée là-bas et l’autre vie encore à travers ta fille Sia. C’est plus fort que toi, bien plus fort que tout, lorsque tes yeux se posent sur elle, elle te fait revivre les meilleurs moments de ta vie, une petite lumière au fond de tes prunelles s’anime et te fait à nouveau briller comme au premier jour où tu l’as aperçu. Lune apparaît en train de danser silencieusement sur les pavés humides de Montmartre, tu revois sa grâce, tu ressens ce flot d’émotions qui a transcendé ton corps, l’ensemble de ton corps se met à frissonner. Tu as soudainement froid. Tu ressens cette douleur poignante au creux de ta poitrine, cette douleur qui ne s’estompe pas. Elle fait partie de toi, tu ne pourras jamais la faire disparaître même avec toutes les illusions possibles. Tu peux juste faire croire, te persuader que tout va bien, que aujourd’hui va être le plus grand jour de ta vie. Te mentir à toi-même, comme tu y arrives si bien au quotidien. Tu sors de cette pièce qui t’étouffe, tu fais face à ta fille, à cet être précieux, tu fais face à ta vie, elle va te conduire à l’autel et vous allez festoyer sous le son des violons.

Les hurlements,
L’hémoglobine sur tes mains,
le souffle court,
encore des hurlements,
et la douleur qui prend possession des lieux, qui se heurte aux parois du chapiteau, de votre maison.

Le son de la voix de Sia qui fait écho avec les hurlements, qui fait écho avec ta douleur, tu ne l’entends pas correctement, tout semble devenir flou.
Là-haut, dans ta tête, c’est devenu un vrai capharnaüm.
Les larmes coulent le long des joues de ta belle-sœur qui pleure sa moitié et toi, tu ne pleures pas, tes larmes restes bloquées là où elles doivent être, tu t’es promis de ne jamais craquer devant ton enfant. Cette promesse que tu t’es faite le jour où elle a poussé son premier cri, le jour où tu t’es vu attribuer ce rôle très important, celui d'être père.
Tu restes pourtant pétrifié par la situation, l’horreur qui avait eu lieu en une fraction de secondes.
Tu semblais prêt finalement, prêt à sauter le pas, tu étais en train de sceller votre union par un baiser, un doux baiser qui a eu un effet constaté avec le désastre qui a mis fin à cet événement heureux et innocent.
Sia prend ton visage entre ses mains douces et délicates. Soudainement, tu perçois quelque chose, tu entends des mots, le ton de sa voix est élevé et tu agis. Un monstre vient en votre direction, un monstre comme ceux qui se cachent sous les lits, ceux que tu as fait taire plus d’une fois en racontant des histoires remplies de magie à ta fille. Elle était trop jeune pour se confronter à de telles choses, elle devait encore pouvoir être capable de rêver.
D’un seul coup tu te lèves, tout en gardant le corps de ta fiancée dans tes bras, Sia s’échappe du chapiteau et tu la suis.
Tu ne réfléchies pas, tu as entièrement confiance en elle, tu serais capable de lui confier ta vie les yeux fermés et c’est ce que tu fais.
Elle court devant toi, elle court vite, et au fur et à mesure des pas, tu l’aperçois tout d’abord enfant, tu te remémores rapidement ses premiers pas, puis elle grandit, elle grandit au fur et à mesure que vous avancez. Tu refuses ça, tu refuses de la voir ainsi. Comme une grande fille, tu ne saisis pas encore tous les détails que vous aviez vécu et ce que vous êtes en train de vivre.    
Tu ne comprends pas encore ce qui est arrivé à ta fiancée, pourquoi elle a la jugulaire arrachée et diverses autres morsures sur ses bras, son corps. Tu ne veux pas comprendre.
Le coton blanc de vos habits est recouvert de rouge, un rouge foncé, rouge qui prouve la violence, le carnage qui a eu lieu lors de ces noces funestes.

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En ces instants douloureux, dramatiques, ta seule inquiétude, ton seul tourment est de savoir comment tu vas réussir à sauver Sia de cet immense bordel dans lequel vous allez devoir apprendre à vivre, dans lequel tu vas la regarder grandir.

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Les jours passent et ne se ressemblent pas.
Aucun.
Il y a toujours une galère, puis deux, puis trois.
Elles s’accumulent, ne se comptent plus.
Tu as l’impression d’étouffer, de ne pas savoir comment vous sortir de ce pétrin, toi et ce qui reste de ta famille : le Cirque Nieba.
Aujourd’hui tu as décidé de t’éloigner un peu, de t’aventurer dans un entrepôt qui se trouve à la lisière de la forêt.
Tu avances avec Milo, ton neveu, cet enfant qui n’est pas orphelin, mais que tu considères quand même comme le tient. Il te rappelle celui que tu n’as jamais pu apprendre à connaître. Tandis que Dariusz ton frère, il assure vos arrières. Dariusz et toi êtes complètement différents, tu es la force tranquille, celui qui s’autorise toujours à rêver bien au-delà des limites, tu les franchis sans même te soucier si c’est raisonnable ou pas. Tu mets de la magie dans ton quotidien, ainsi que ceux de tes proches, au point que parfois ça te rend aveugle sur ce qui se passe autour de toi. Comme si tu refusais de voir la réalité comme elle est, tu te sens toujours obligé de l’arranger avec des artifices. Dariusz, c’est tout autre chose. C’est un homme imposant, impulsif, désinvolte, qui ne prend pas de gant lorsqu’il s’agit d’imposer sa façon d’agir et de penser. Il est terre à terre et ne laisse jamais de place pour le hasard. Ce que tu as toujours respecté. Toi le magicien, tu as toujours eu un profond respect pour le dompteur de lions.
Au fur et à mesure que le paysage défile sous vos yeux, tu déglutis avec douleur, tu as du mal à accepter cette décision que tu es en train de prendre, ton cœur se contracte, il se serre pour te faire ressentir le lourd poids de ta décision.  
Tu ne doutes pas de la parole de Milo, il a eu le courage se confier à toi, de choisir les mots pour que comprennes que ça ne servait à rien d’abréger leurs souffrances dès maintenant. Il ne voulait pas que tu réagisses avec désinvolture comme son père le ferait. En se confiant à toi, il t’a littéralement brisé le cœur. Lui qui tenait à l’envelopper avec du sparadrap pour ne pas te blesser, pour essayer de te ménager. Le problème étant que tu as une profonde affection pour ce gamin que tu as pris sous ton aile, à qui tu as essayé d’enseigner l’art de la magie. Tu lui as mis des étoiles dans les yeux, des étoiles qui s’illumines dans les moments les plus sombres. Des étoiles auxquelles il se raccroche pour ne pas vaciller, pour se maintenir à l’équilibre quand il est sur le point de tomber.
Tu poses une main sur l’épaule du garçon, une main qui se veut rassurante, ce geste qui lui prouve que quoi qu’il arrive, tout ira bien.
- Tu vas voir, avec toute cette nourriture on va se faire un festin digne des plus grands que nous ayons jamais fait. On va tellement manger que les étoiles n’auront plus qu’à nous bercer avec leurs douces mélodies.
Un faible sourire s’affiche sur les lèvres du gamin épuisé par cet apocalypse.
- Arrête de raconter des conneries frangin, on ne sait même pas sur quoi on va tomber.
- L’espoir mon frère, l’espoir régit tout. Il est capable de panser tous les maux, n’oublie jamais ça. C’est l’espoir la vraie magie de la vie.
- En attendant, ce n’est pas l’espoir qui va nourrir mes lions !
Tu ne relèves même pas ses dernières paroles, tu te renfermes dans ta bulle et par la même occasion, tu essaies de capturer Milo avec toi. Tu essaies encore de le protéger de la réalité, tu partages volontiers ta bulle avec lui. Toi-même, tu n’arrives pas à croire que Dariusz soit devenu aussi sombre, qu’il ait laissé ses démons prendre entièrement possession de lui.
La mission se passe comme prévu, l’entrepôt a tenu ses promesses. Tout ton travail pour tromper et piéger les rodeurs a fonctionné, ils sont dans cette immense boite remplie de miroir sans pouvoir s’échapper, condamnés à observer leur chair devenue pourriture jusqu’à la fin de leurs jours. Un triste sort que tu ne cautionnes pas. Simplement, tu dois nourrir ta famille.
- Tu sais Ozsan quand j’ai vu que ton piège avait fonctionné, j’ai vraiment été fier de toi.
- Merci mon frère, ça me fait chaud au cœur.
- Ne t’habitue pas trop !
- Je le garde en mémoire pour les dix ans à venir.
- Parce que tu comptes encore vivre dix ans ?
- L’espoir mon frère, l’espoir.
Tu es soulagé parce que tu penses que ce ne sera pas pour aujourd’hui. Cette décision que tu t’es faite, cette promesse, que quoi qu’il arrive tu libèreras tes enfants de leurs maux.

Sur le chemin du retour, tu as l’impression de retrouver l’humanité de Dariusz, ensemble vous vous remémorez tout un tas de souvenirs. Comme ton premier tour de magie lors d’une représentation qui s‘est avéré catastrophique, à cause de ton stress tu avais bien failli arrêter la magie pour toujours. Heureusement sous les conseils de ton père, tu as repris ton courage en main et tu es retourné sur le scène dès le lendemain. Ses premières séances de domptages où il a bien failli se faire manger tout cru par ses lions, tu l’avais d’ailleurs retrouvé à moitié mort avec vlad dans la fausse. Vos premiers amours, tu avais eu un petit faible pour sa première copine… qui elle aussi avait semblé bien t’apprécier, elle te trouvait trop mignon avec tes tours de passe passe. Résultat, il vous a surpris en train de vous embrasser dans la pièce des costumes et tu avais brisé le cœur de ton frère sans ménagement. Vos rires s’entendent sur plusieurs mètres, cela faisait tellement longtemps que tu n’avais pas partagé un moment de complicité avec lui. Ce moment ne changera rien, c’est juste une pause, un doux répit, dans cette colère qui sommeille en toi. Il avait osé toujours à tes enfants, à les battre sans aucune raison apparente, simplement pour le plaisir de se défouler.  

Tout s’est passé vite, beaucoup trop vite.
Un bruit assourdissant.
Une horde de rodeurs.
La puanteur, le sang, la peur.
Le piège.
Aucune échappatoire.


Tu t’es retrouvé à nouveau dans l’entrepôt que tu avais dévalisé avec ton frère et ton neveu, tu t’es comme retrouvé face à un choix. Tu ne pensais pas que ça arriverait si tôt. Tu ne pensais pas être confronté au regard de Milo si tôt. Tout s’est passé très vite, une poignée de seconde a suffi pour que tout bascule. Milo derrière son père, ce dernier était en train de tirer des coups de feu sur des rodeurs, il était sur le point de le pousser, de le faire basculer de l’autre côté. Il était trop jeune pour assumer de telles conséquences, trop jeune pour avoir de telles envies meurtrières. Alors, c’est toi qui la fait. Tu as poussé Dariusz dans la fausse aux lions. Tu l’as condamné à vivre dans les abysses des enfers, à le transformer en un apôtre, laisser ses pairs déchiqueter sa chair et le feu consumer le peu d’humanité qui lui restait. Tu as sauvé Milo et tu as condamné ton âme à errer, tu as scellé ton destin. Tu venais délibérément de tuer ton premier être humain, tu venais de tuer ton frère. Un morceau de toi est tombé avec lui. Tu as protégé les yeux du gamin et tu as tout regardé, chaque détail, tu as tenu à assister à l’ensemble du carnage. Tu ne dormiras plus de la même façon, ces images te hanteront jusqu’à ton dernier souffle. Un peu de ta magie est partie avec lui. Le creux devenu béant dans ta poitrine s’est encore un peu plus étiré, ce n’est pas de la douleur que tu ressens, mais un immense vide.
Tu touches ton tatouage sur ton poignet, celui que tu as fait avec tes frères, cet encre gravé sur votre peau pour l’éternité.
La gamin se sépare de ton étreinte, tombe sur ses genoux et pousse un cri. Tu ne sais pas s'il s'agit d'un cri de douleur ou d'un cri libérateur.
Tu poses ta main sur l'épaule de ton neveu.
- Tout ira bien Milo, tout ira pour le mieux maintenant.

Cette fois, tes étoiles ne pourront pas t'aider, elles n'arriveront pas à te sauver.

Tu as brisé ce miroir. Tu es parti pour sept ans de malheur.



Dernière édition par Oz Pawel le Dim 26 Fév - 17:44, édité 32 fois
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 13:33

OZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ JE TE KEN VIOLEMMENT OMG BIENVENUE A LA MAISON AVEC CE BB D'AMOUR :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :bed: :creep: (même chose que pour ace btw, si t'as une question tu sais où on se trouve (a))
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 14:03

heyyyyyyyyyyy, rebienvenuuuuuuuue :tongue: :flirt: :flirt:
bonne chance pour cette fiche :héé: :pervers:
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Death
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ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
▴ messages : 2753
▴ points : 4586
MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 14:32

REBIENVENUE AVEC CE PERSOOOO :v: :v: :brille: :brille: :brille: :a: :a: :bed: :bed: :bed: Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas :flirt: :flirt: :brille: :brille: :brille: :brille: :bed: :bed: :bed:
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 23:36

oyouyouyou c'est trop bien ce que vous faites avec Sia :tongue: :cutie: :pervers: :brille:
(re)bienvenue :(oo): :(oo): :(oo): :(oo): (trop bon choix d'avatar btw :hihi: )
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptySam 25 Fév - 23:41

au début je m'étais dis "déjà un dc?" avant de me rendre compte que tu étais sur le forum précédent, et puis tout a pris son sens dans ma tête. What a Face en tout cas, j'aime beaucoup la dynamique du personnage et il a l'air tout aussi intéressant et trop cool qu'ace, j'ai hâte de le voir en action! :hearteyes:
du coup bienvenue (ou rebienvenue) et bon courage pour ta fiche même si elle a déjà l'air pas mal avancée. :cute:  I love you
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptyDim 26 Fév - 16:13

toujours aussi orgasmique tes choix. :fire: :fire:
(re)bienvenue.
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptyDim 26 Fév - 18:14

merci tout le monde pour cet accueil. :keur: :keur: :keur:
vous êtes peeerfff. :tongue: :tongue:
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptyDim 26 Fév - 18:25

:dead:  :dead:  :dead:  :dead:  :dead:
MON DIEU
CETTE RAPIDITE !
:gaa:  :gaa:  :gaa:
je suis so impressionnée :mdr:
sérieux  :hola:  :hola:
je m'en remets pas !
Comment t'as bouclé ton histoire en deux deux en plus t'as fait super long  :dead:  :dead: plus long que moi je parie faut le faire  :siffle:
et c'est pas du tout bâclé je t'interdis de dire ça namého  :colère:  :colère:  :colère: C'est toujours aussi délicieux, aussi beau, aussi crédible, aussi parfait j'en suis baba voilà  :boude:  :hearteyes:  :hearteyes:  :hearteyes:  :luv:  :bave:  :bave: Franchement quand je t'ai parlé de l'idée du cirque je pensais pas que t'allais me pondre une pépite pareil, que dis-je? UNE MERVEILLE !  :love: J'ai vraiment vu Oz prendre vie sous mes yeux, j'adore ce que tu en as fait, ce que tu as écrit, et on en parle de cette dernière partie?  :dead:  :dead: Avec Milo et Dariusz, je voyais toute la scène sous mes yeux  :crazylove:  :crazylove: et même un moment aussi tragique t'as réussit à le rendre poétique c'est assez dingue  :hm: Ta plume m'avait manqué j'ai qu'une hâte c'est pouvoir écrire avec toi de nouveau et franchement je le dis je suis amoureuse d'Ace et d'Oz voilà  :colère:  :colère:  :heartie: t'es la plus belle des étoiles jt'envoie mille baisers célestes  :lilheart:  :lilheart:  :lèche:  :lov:
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Death
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ADMIN ▴ KEYS TO THE KINGDOM.
▴ inscrit le : 03/02/2017
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MessageSujet: Re: la magie des mots. (oz)   la magie des mots. (oz) EmptyDim 26 Fév - 19:59



validation, validation
t'es beau, t'es charmant, tu m'as l'air sincère
Hohoho, tu viens d'être validé(e) jeune sauterelle des îles, mais avant de passer aux hostilités, laisse-moi te dire une chose ou deux : j'adore le personnage omg :flirt: :flirt: et je suis toujours amoureuse de ce cirque, ça change clairement pas :mdr: .

Maintenant, laisse-nous t'abreuver avec ce tumblr de folie où tu retrouveras des gifs très très drôles (attention aux spoilers). Si ce n'est pas déjà fait, va jeter un coup d'oeil dans le bottin des avatars afin de vérifier si on ne t'a pas oublié au passage, puis tu pourras aller recenser ton rôle et ton habitation si ton personnage vit à Lafayette. Et pour que ton intégration se passe bien, va te créer une fiche de liens et, si l'envie t'en prend, une chronologie. Tu vas pouvoir également te renseigner sur la gestion de tes points et participer à un rp mission. Si tu veux, tu peux aussi aller créer un scénario ou des pré-liens afin d'aider de futurs intéressés dans la construction de leur personnage. Mais puisqu'un forum est là aussi pour te distraire un max, viens nous rejoindre dans le merveilleux flood et supporte-nous dans la promotion du forum (on te le rendra bien, avec un max de bisous et de love).

voilà, maintenant que tu es validé(e), tu peux venir faire la fête avec nous et n'oublie pas que les admins sont à ta disposition 24h/24 (et même 38h/24 si des offrandes sont faites). amuse-toi bien parmi nous.
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